Lieutenant-colonel Chavez au rapport 21.10.2005 [commentaires] Le président du Venezuela exaspère nombre de chefs d’états qui dissimulent mal leur volonté de l’isoler sur la scène internationale. Ce n’est certainement pas le cas de Jacques Chirac qui le rencontrait pour la troisième fois cette année et affiche à son égard un soutien exubérant. Hugo Chavez était à Paris, mercredi et jeudi, pour une « visite de travail ».
Le Venezuela a du pétrole. Le Venezuela est riche. Mais, le Venezuela de Chavez veut aussi acheter des réacteurs nucléaires. Et puis, notre ami Chavez est aussi un très grand ami des mollahs et de Fidel Castro, deux grands partenaires commerciaux de la France. Les deux hommes partageraient sensiblement la même vision multipolaire des relations internationales … Hugo Chavez a quitté Paris à destination de Moscou pour se rendre chez son autre ami, Vladimir, un autre partisan de la « vision multipolaire ».
Le Venezuela de Chavez est donc, à ce titre, un formidable compagnon pour la diplomatie française. Il témoigne un souci d’indépendance nationale et régionale qui plaît à Paris. Et il pèse d’un poids suffisamment important dans les registres économique et symbolique justifier cette collaboration que, de part et d’autre, on souhaiterait encore plus étroite. Sur le plan régional, le Venezuela est, avec le Brésil et l’Argentine, l’un des grands incontournables du sous-continent. Et cette tendance s’est récemment renforcée avec l’adhésion de ce pays au Mercosur (le marché commun latino-américain qui regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay [2]). Sur le plan économique encore, |