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Semaines 598-599 (27.07-09.08.2019)
Mollahs sur la route de l’enfer
(grâce aux initiatives de Macron)

26.08.2019

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise.

Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture.

Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée.

Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime.

La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump en vue d’un deal en faveur d’Assad et sa propre présence en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs.

Les mollahs ont multiplié les provocations dans le golfe Persique menaçant l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux pour isoler Trump, mais ont seulement réussi à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump !

Les mollahs ont alors légèrement violé l’accord sur leur nucléaire, menaçant le rôle régional des Européens, pour les éloigner de Trump, mais ils n’y sont pas parvenus.

Les mollahs ont enfin capturé un cargo pétrolier américain pour éloigner les pétroliers américains de Trump, puis ont annoncé la visite de leur MAE (Zarif) à NY dans l’espoir d’imposer un deal à Trump. Les Européens ont bloqué ce deal en capturant un pétrolier iranien en route vers la Syrie avec des barils probablement destiné à Daesh. Les Américains ont aussi refusé de rencontrer Zarif.

Après ces échecs, les mollahs ont assisté à une recrudescence des ruptures au sein de leur régime. Les Iraniens rassurés par cet affaiblissement du régime ont lancé plusieurs actions très violentes contre les agents encore fidèles au régime. Les mollahs, ainsi menacés de toutes parts, ont tenté de s’imposer sur le plan international en rappelant leur capacité de nuisance par la capture un pétrolier anglais et le tir d’un missile longue portée pour insinuer qu’ils avaient la capacité de couler des pétroliers très loin de leurs frontières, mais ils n’ont pas réussi à donner l’avantage à Zarif à NY puis lors du Sommet des Non Alignés.

La Chine et la Russie ont aussi désavoué les mollahs en rappelant leur attachement à la sécurité du golfe Persique. En compagnie des Européens,elles ont aussi annoncé une réunion des 4+1 dimanche pour faire peur aux mollahs et les dissuader de continuer leur fuite en avant.

Dès lors, les mollahs risquaient d’être davantage désavoués et fait sanctionnés par ces pays, leurs collaborateurs et par le peuple qui profite de leur affaiblissement. Ils devaient donc trouver une alternative forte à leur terrorisme pétrolier qui s’était avéré très contreproductif ! Mais ils ont persisté dans les voies choisies et ont aggravé leur déroute. Voici le récit illustré des deux dernières semaines de leur désastreuse fuite en avant et ses conséquences fâcheuses pour leur régime.



-Semaine 598 (27 Juillet-2 août 2019) :-
-communication contreproductive !-

#1.Samedi 27 juillet 2019 (5 Mordad 1398), la journée pouvait être considérée comme sensible, car c’était le 39e anniversaire de la mort du Shah d’Iran, dont le nom est souvent scandé en Iran depuis deux ans dans les manifestations anti-régime. Les médias du régime avaient rapporté que le chef du cabinet de Khamenei avait rejeté la possibilité du retour des Pahlavi en raison de la sympathie dont ils bénéficient, car selon lui, il y avait encore des forces révolutionnaires fidèles au régime ! C’était une gaffe de la part des mollahs, car généralement on ne réagit pas à ce que l’on juge comme négligeable ! Ils redoutent notamment une montée de manifestation le 26 octobre prochain à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance.

En cette journée donc sensible du point de vue des mollahs, leurs médias avaient nié leurs échecs (qui provoquent des ruptures avec le régime et le ralliement aux Pahlavi) en insistant sur la participation prévue des Iraniens aux prochaines élections législatives prévues en février 2020. Les mollahs se projetaient dans l’avenir pour rassurer les leurs.

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Dans leur média anglophone, les mollahs devaient normalement évoquer la rencontre prévue dans 24 heures à Vienne avec les 4+1 pour parler de l’activation de l’Instex, mais ils l’avaient zappée. Ils ne croyaient donc visiblement pas cela possible. Ils redoutaient même des sanctions, car ils affirmaient qu’ils avaient réparé de nombreux pétroliers et été en mesure de continuer leurs exportations pétrolières quoiqu’il arrive.

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Les médias (écrits) des cadres miliciens en conflit avec le régime avaient souligné l’isolement des mollahs en révélant qu’ils venaient de modifier leur budget en estimant qu’ils ne pourraient pas vendre plus de 300 K barils par jour  ! Ils avaient aussi signalé que Boris Johnson avait débuté son mandat en attaquant le régime (notamment en affirmant son admiration pour la royauté iranienne antique), laissant supposer qu’il demandait le soutien des autres puissances pour sanctionner le régime.

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Plusieurs médias en conflit avec le régime avaient publié des articles (ou repris d’anciens articles) sur le Shah dans lesquels sous couvert de critiques, ils rappelaient son bilan et l’amour que lui portent actuellement les Iraniens.

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ISNA, l’agence des miliciens étudiants, qui se disent dissidents, avait rendu hommage au Shah par un article sur son exil très difficile en raison de l’inimitié des Occidentaux. L’article le citait avec son titre de Roi (Shah) qui est strictement interdit par le régime  ! La dissidence intéressée au sein du régime supposait alors qu’il s’agissait d’une journée particulière.

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Des milliers d’instituteurs en retraite (très choyés par le Shah notamment pour leur accès facilité à la propriété) ont choisi ce jour pour manifester devant le ministère du Plan pour réclamer des mois de pensions en retard et de salaires en retard pour les instituteurs en service.


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Au même moment, le M-AE d’Oman, qui joue régulièrement le rôle de messager pour les Américains, est arrivé à Téhéran. On pouvait supposer qu’il était venu proposer une capitulation aux mollahs qui n’avaient visiblement pas de solutions pour rebondir et pas de moyens pour empêcher leurs collaborateurs de faire l’éloge d’un changement de régime ! Les mollahs ont gardé le silence sur la rencontre et leur silence a laissé supposer qu’ils pouvaient capituler.

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Les mollahs ont alors tenté de rassurer leurs proches en annonçant que le général Khanzadidi, le chef de leur marine de guerre, était arrivé avec une importante délégation à Saint Petersbourg pour signer des accords et assister dimanche aux cérémonies de la journée russe de la marine et puis continuer ses rencontres lundi matin. Mais il n’y eut aucune photo de cette visite, ni d’annonce de sa part ou une déclaration du côté des Russes. Les gens du régime ont douté de la véracité de l’annonce.

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La bourse a ouvert sous le signe de la panique ! Les mollahs n’ont pu booster l’indice par leur injection de fonds. Après une légère hausse, il s’est mis à chuter...

Les mollahs ont puni les nantis désireux de les quitter en condamnant lourdement les responsables des détournements de l’opération immobilière Padiddeh, mais ils n’ont pas remboursé les gens en affirmant qu’ils étaient désormais les actionnaires de l’opération et qu’ils pouvaient être indemnisés par ses gains  ! Cela n’avait aucun sens et a souligné qu’ils n’avaient pas d’argent.

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La panique a persisté. Les députés du régime ont alors pris la défense des instituteurs en déplorant la mauvaise gestion du ministère de l’Éducation et ont aussi attaqué leur chef en affirmant l’envie de rouvrir l’enquête sur Rohani pour avoir obtenu un doctorat pour son frère en vue de lui attribuer un très gros salaire !

Les mollahs ont annoncé une conférence du chef de leur terrorisme Qassem Soleimani pour nier encore sa mort le 25 décembre 2018 et affirmer qu’ils avaient encore des capacités terroristes au Liban et au Yémen. Les médias ont dit que Soleimani avait dit que le régime avait eu des périodes plus graves que celle-ci !

Mais personne n’a vu des images de cette conférence et de fait le régime n’a pu mettre fin à la panique. Les mollahs ont augmenté leurs injections de fonds à 2088 milliards de tomans principalement sur les actions faibles et faciles à booster et ont pu limiter la chute de l’indice boursier à de 588 points.

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Les chefs des 3 pouvoirs du régime se sont réunis pour rassurer leurs proches après ces chiffres qui faisaient état du désespoir de ces derniers. Avant que la situation du régime ne se détériore en raison du refus des 4+1 d’activer l’Instex, les mollahs ont d’abord réduit les dons pour les victimes de leurs inondations dégageant plus de fonds pour leurs proches. Ils ont annoncé un gros retrait de fonds en devises de leur caisse du développement.

Mais, ils ont aussi annoncé un contrôle des prix attribuant à leurs proches la responsabilité de hausses de prix à venir et nécessaires pour gérer les maigres stocks alimentaires et énergétiques du pays pour avoir les mains libres pour continuer dans cette voix et aussi les mains libres pour punir ceux qui songent à la fuite malgré les promesses qui leur étaient faites.

Ils ont aussi complété la menace contre leurs cadres en annonçant qu’ils pourraient aussi poursuivre les responsables politiques qui ont aidé les responsables de l’opération Padideh ! Ils ont aussi annoncé avoir libéré 4,5 hectares de terrain illégalement occupés (par leurs proches).

À ce moment, deux miliciens du régime ont été gravement blessé par des jeunes dans deux villes situées près de Téhéran.

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Les mollahs ont alors oublié les menaces et ont rassuré les leurs en leur annonçant de belles perspectives de coopération avec la marine russe pour rassurer leurs proches et diviser les 4+1 qu’ils devaient rencontrer dans quelques heures. Mais la Russie n’a pas confirmé et personne n’a cru à leur annonce.

Dans la soirée, les heurts se sont intensifiés dans le centre du pays et les habitants de Chiraz qui ont récemment tué le chef des répressions dans leur ville ont cette fois ont sévèrement rossé le mollah Mehdi Zaré, le chef de la milice anti-émeute de la ville, symbole de l’autorité du régime.

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#2.Dimanche 28 juillet 2019 (6 Mordad 1398), les mollahs avaient encore zappé la rencontre prévue avec les 4+1 à propos de l’activation de l’Instex. Leurs médias avaient mis l’accent sur le verdict dans le procès anticorruption contre la société immobilière de Padideh et sur les poursuites à venir contre les responsables politiques qui avaient permis cette corruption pour rappeler à tous leurs collaborateurs qu’ils pouvaient finir dépossédés de tous leurs biens et en prison pour une période indéterminée afin qu’ils renoncent à leurs transactions pour retirer leurs fortunes hors du régime.

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Dans leur média en anglais, les mollahs affirmaient avoir insisté dans leur rencontre avec le M-AE d’Oman sur leur droit dans la capture du cargo anglais, laissant supposer qu’ils allaient saisir d’autres navires. On avait donc une menace de riposte pour faire peur aux 4+1 qui dépendent du pétrole du golfe Persique et désire la stabilité de cette région afin qu’ils se montrent plus coopératifs et qu’ils lancent l’Instex et aussi prennent des mesures contre les sanctions américaines.

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Les médias (écrits) des cadres miliciens en conflit avec le régime avaient mis en avant l’espoir vain de compter sur Biden qui en dehors de sa mollesse habituelle avait pris position contre l’accord sur le nucléaire en imitant Trump après avoir constaté que ce dernier avait le soutien des grands donateurs industriels et financiers à ce sujet.

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De nombreux médias avaient rapporté des manifestations en faveur du Shah, mais les sites de la dissidence intéressée qui relatent ce genre de manifestations ne les avaient pas évoquées ou illustrées. En revanche, ils avaient couvert les heurts de la veille et l’humiliation des forces du régime par les jeunes pour encourager leur contestation.

La contestation était ravivée par celles de la veille, car les instituteurs retraités étaient à nouveau devant le ministère du Plan pour obtenir les pensions impayées depuis plusieurs mois.

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Les 4+1 n’ont pas reculé face aux mollahs dans la réunion de Vienne et leur ont dit qu’ils ne devaient pas continuer à violer les termes de l’accord en exécutant leur 3e pas, même s’ils restaient dans les marges permis par l’accord. Ils n’ont aussi rien promis pour l’activation de l’Instex gardant de facto le régime sous l’embargo souhaité par Trump. Les mollahs ont naturellement zappé cette rencontre pleine d’échecs  ! Les Russes ont révélé le contenu de cette rencontre.

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L’ambassadeur anglais à Téhéran a alors rencontré un mollah bien placé nommé Zolnouri pour voir si le régime reculait. Le M-AE d’Oman qui était resté en Iran a aussi rendu visite à Rohani. Mais les deux hommes du régime n’ont fait aucun geste d’apaisement. Leurs interlocuteurs non plus.

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La panique s’est réinstallée à la bourse. L’indice bousté de 1000 points s’est mis à chuter.

Les mollahs ont annoncé l’ouverture des importateurs de viande brésilienne qui n’avaient pas restitué les dollars empruntés pour leur business après la vente de leur produit. Le procès n’a pas parlé des complicités au sein du gouvernement pour obtenir le prêt pour faire bien comprendre aux affairistes paniqués que le régime se réserver le droit de punir qui il veut. Le Gouvernement a aussi minimisé les risques pour les responsables politiques de ce prêt louche en évoquant une enquête supplémentaire pour les 4 ministres impliqués au lieu du rapport qui devait les conduire au tribunal !

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Mais les paniqués ont conclu que le régime avait du mal à franchir le pas et condamner ses meilleurs serviteurs pour menacer ceux qui flanchent. C’est pourquoi les paniqués n’ont pas eu peur et ont continué à mettre en vente des actions faisant dégringoler l’indice de bourse de Téhéran et ont donné une bien mauvaise image du régime !

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Les députés silencieux jusque-là ont promis leur soutien aux instituteurs manifestants pour mettre fin à leur rassemblement et ont annoncé l’embauche de 58 000 nouveaux instituteurs pour insinuer que le régime avait les moyens de les rémunérer.

Le gouvernement a alors enfin parlé de la rencontre de Vienne en la décrivant comme très prometteuse. Ils ont aussi affirmé que le cargo Grace 1 immobilisé à Gibraltar allait être libéré.

Puis ils ont parlé del ’activation de l’Instex avant de lancer des débats sur des améliorations à apporter aux investissements comme si l’Europe allait investir en Iran et lâcher Trump  !

#3.Lundi 29 juillet 2019 (7 Mordad 1398), les médias officiels avaient oublié la mauvaise rencontre de Vienne. Ils parlaient d’une (soi-disant) crise politique, car Rohani avait écrit une lettre à Khamenei pour lui dire que sa décision d’imposer des rapports trimestriels devant le Parlement et son président Ali Larijani était contraire à la constitution. Mais Khamenei n’a jamais donné son accord à cette demande d’Ali Larijani. Il a seulement dit que Rohani et ses ministres pouvaient s’ils le désiraient le faire ! C’est pourquoi la lettre n’avait pas lieu d’être et on avait une grosse diversion pour faire oublier les revers de la veille à Vienne et à la bourse de Téhéran !

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Dans leur journal anglais, les mollahs avaient fait diversion en mettant en avant la victoire des volleyeurs iraniens au Championnat du monde des moins de 21 ans. Mais il s’agissait d’une grosse diversion, car la victoire avait eu lieu deux jours plutôt et non la veille.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient insisté sur la responsabilité des 4 ministres impliqués dans l’affaire des viandes brésiliennes pour déstabiliser les mollahs.

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La Russie a alors annoncé qu’elle avait bloqué des voyageurs iraniens dans ses régions frontalières avec l’Europe en précisant qu’elle ne pouvait pas servir de portail vers l’Europe ! Apparemment, certains des nantis paniqués avaient tenté de se rendre incognito en Europe via la Russie ! Les mollahs ont annoncé la nouvelle en affirmant que la Russie avait limité sans raison l’accès à certaines de ses régions.

Au même moment, le M-AE du PC chinois (si ça existe) est arrivé en Iran avec un air très sévère et sans évoquer le moindre contrat ou soutien au régime ! On a supposé qu’il était venu pour demander aux mollahs de cesser leurs agitations dans le golfe Persique.

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L’indice boursier a de nouveau chuté après la hausse provoquée par l’injection de fonds habituelle des mollahs en début de la séance.

Le pouvoir judiciaire du régime devait s’affirmer en s’en prenant aux 4 ministres accusés de corruption, mais il ne l’a pas fait ! À la place, il a envoyé des bulldozers contre les villas de nantis et a annulé 200 cartes de commerce établies par ces derniers au nom de tiers pour acheter plus de dollars et doubler le ratio qui leur a été accordé. Le gouvernement a aussi menacé ces gens en annonçant la coupure de leur électricité tous les jours à 14 heures pour économiser l’énergie dans leur propre intérêt  ! Mais ils ont aussi laissé un espoir de gain de dollars à leurs proches en lançant un débat sur le manque de blé si le régime n’arrivait pas à un accord sur le prix avec des producteurs iraniens.

La menace n’était pas forte et la promesse était floue. Les gens ont continué à mettre en vente leurs actions. Le régime a arrêté ses injections de fonds pour étouffer le Krach, mais l’offre a augmenté et l’indice a chuté davantage.

L’organisation nucléaire du régime a alors promis un 3e pas décisif pour faire espérer les paniqués. Les Chefs Pasdaran ont aussi annoncé un nouveau système de radar susceptible de mettre l’Iran à l’abri de toutes les menaces, car capable de détecter tous les objets volants mêmes les plus furtifs ! Ils ont aussi promis une guerre mondiale contre les États-Unis sans que le régime en souffre ! Mais on on n’a pas le radar annoncé.

Mais la bourse a continué à chuté, il acependant fini avec une micro hausse.

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Les mollahs désespérés par leurs échecs à l’étranger et en Iran ont amplifié leur menace en affirmant qu’ils n’échangeraient pas leur navire immobilisé à Gibraltar contre le cargo anglais qu’ils ont intercepté. Ils ont aussi mis la pression à la Russie en envoyant leur M-AE au Parlement pour se dire favorables à la remise en cause du statut de la mer Caspienne qui garantit pourtant leurs propres intérêts  !

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Mais les Anglais et les Russes n’ont pas changé leur posture hostile aux mollahs. Les mollahs ont nié leur échec en faisant état de l’invitation des Russes à participer à leurs côtés à des manœuvres navales dans les jours à avenir dans l’océan Indien  ! Nous n’avons pas trouvé une confirmation de la nouvelle et avons supposé que les mollahs mentaient.

Ils ont presque confirmé cette hypothèse en choyant leurs nantis paniqués par la promesse inattendue d’effacer leurs dettes bancaires en annulant le remboursement des prêts obtenus pour des importations fictives  !

#4.Mardi 30 juillet 2019 (8 Mordad 1398), les médias officiels avaient mis en avant leur prise de position soi-disant anti-russe pour montrer leur détermination à provoquer une crise et forcer l’un des membres majeurs des 4+1 à prendre leurs défenses par peur pour ses intérêts.

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Dans leur journal anglais, les mollahs avaient présenté la visite de leur visiteur chinois comme étant positive et avaient exprimé le souhait que leurs vieux amis leur achètent encore du pétrole. Ils insinuaient cela sans plus par peur d’excéder les Chinois et les pousser à oublier leur réserve et les désavouent plus explicitement. Ils espéraient aussi que leur insinuation pousserait les Européens à se montrer plus coopératifs. Mais tout cela indiquait qu’ils n’avaient aucune carte gagnante en main.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs affirmaient que le régime ne pouvait pas compter sur les Européens, car ils rechignaient à mettre en place leur troc pour des produits humanitaires tels que les médicaments.

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Zarif et Ali Larijani ont alors tour à tour invité le visiteur chinois, mais ils n’ont pas pu le convaincre de dire un mot en faveur d’une bonne alliance avec le régime.

Après ces échecs susceptibles d’aggraver la panique de leurs affairistes, les mollahs ont annoncé de lourdes peines pour deux nouveaux accusés très haut placés, des responsables administratifs de la banque publique Sarmayeh (gérant les fonds de pension des instituteurs) et ont aussi des peines très lourdes dans le procès contre le groupe financier Nadin.

Ils ont aussi condamné à mort leur nouveau faux dissident Najafi accusé de meurtre de sa femme, mais avec la possibilité d’un appel pour obtenir son pardon afin de relancer leur fausse opposition. On a compris qu’ils voulaient mettre fin à cette comédie usée de la fausse dissidence qui n’avait pas été un succès  !

La punition contre des collaborateurs haut placés a été efficace, car elle a fait peur aux nantis paniqués et ils ont cessé de mettre en vente de leurs actions et l’indice a pu enfin monter un peu ce qui est peu et indiquait que certains continuaient leur effort pour se débarrasser de leurs actions et gagner de quoi acheter des dollars.

Les mollahs ont alors demandé un projet de loi contre les agios à leurs députés pour alléger la pression sur les nantis et les inciter à se calmer pour être parmi ceux qui allaient profiter de la mesure.

En l’absence d’une amélioration après cette mesure à venir, les mollahs ont montré leur détermination à punir tout le monde en s’attaquant à leurs proches par un rapport parlementaire de 500 pages sur 117 hauts responsables binationaux (irano-américain), les qualifiant d’espions et évoquant des de lourdes peines à leur encontre. Il y a certainement plus de 117 agents binationaux au sein du régime, mais personne ne pouvait savoir s’il était ou pas sur cette liste de 117 ennemis potentiels du régime, car le rapport était annoncé, mais pas publié. Le mystère délibéré était le détail destiné à inquiéter tous les gens concernés (qui d’ailleurs ne sont pas des espions et ceux qui veulent s’enfuir avec leurs magots) afin que tout ce petit monde se tienne aux carreaux.

Après l’évocation de ce rapport, les députés se sont mis en vacances pour 14 jours au prétexte d’aller à la rencontre de leurs électeurs, pour que le rapport reste secrète et le secret tienne en joue les paniqués et les contraint à se tenir tranquilles.

Cela a été très efficace, car la bourse a fini avec une hausse de presque 500 points pour l’indice malgré 45% de moins de fonds engagés en bourse soit 1192 milliards de tomans.

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Après ce gel imposé à la bourse de Téhéran, les mollahs ont lancé un appel de dialogue à Trump s’il renonçait à son Team B composé de Bolton (Bibi) Netanyahou et MBS. La réponse ne pouvait pas être positive. Il s’agissait d’ouvrir une conversation controversée pour faire diversion ou diaboliser Trump afin de l’isoler. Rohani a alors aussi appelé Macron en affirmant que l’on pouvait encore envisager un deal, mais ce délai allait vite toucher à sa fin insinuant que le régime allait mettre à exécution ses menaces de violations plus significatives de l’accord de Vienne, ce qui aurait pour conséquence la fin de cet accord et le rôle international qu’il a procuré à la France.

Mais cette double offensive pour isoler Trump et rouler Macron a échoué, car Trump a évité la crise souhaitée par les mollahs et Macron s’est méfié de ces derniers puisqu’ils parlaient de deal et de dialogue sans faire aucun effort comme preuve de leur bonne foi.

Les mollahs ont alors fait état de soutien de Macron avant d’annoncer une plus forte production pétrolière pour remplacer encore la production par la vente sans laquelle, leur production leur coûtera bien cher en raison de la nécessité de la stocker convenablement.

#5.Mercredi 31 juillet 2019 (9 Mordad 1398), les médias officiels affirmaient que Macron soutenait le régime et allait les aider en refusant de se soumettre aux restrictions américaines.

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Dans leur journal anglais, les mollahs avaient mis en avant la lutte de Rohani contre le trafic international des drogues via le territoire iranien vers l’Europe. Les mollahs montraient un exemple de leur positivité aux Européens, mais tout en les menaçant de lever ce supposé bouclier anti-drogue et de fait, les exposer à davantage de toxicomanie et d’activité mafieuse.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient souligné l’hostilité des Européens (que les mollahs voient sans cesse comme un recours) en soulignant que l’Allemagne n’avait pas encore adhéré au projet américain d’escorte militaire des pétroliers, car elle hésitait entre les projets américains et anglais  ! Ils s’étaient moqués du verdict pour le faux dissident du régime pour alerter l’opinion que les mollahs étaient généraux avec les leurs (et méchants avec les autres). Il s’agissait d’amplifier la méfiance des nantis à l’égard de leurs patrons et encourager les divisions au sein du régime !

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Hors Iran, l’Inde qui s’intéresse à l’affaire Grace 1, car son personnel (crew) comporte plusieurs Indiens avait révélé que 4 agents des Pasdaran présents à bord étaient arrêtés, car ils figuraient sur la liste noire des États-Unis. L’info démontrait que les Européens travaillent avec les États-Unis et cherchent surtout à gagner sa sympathie afin de diminuer ses sanctions à leur encontre.

Enfin, le Washington Post annonçait de nouvelles dérogations de 90 jours pour ces États afin de les inviter à ne pas se laisser bercer par les promesses financières de Rohani.

Tout le monde est resté silencieux en attendant la réponse européenne aux provocations de la veille et aux titres provocateurs de cette matinée. Le pouvoir judiciaire a aussi cessé de faire peur afin de laisser supposer que le régime était sur le point de réussir un coup grâce à Macron  !

En l’absence d’une réponse, Zarif a continué le bluff en déclarant après le conseil hebdomadaire des ministres que l’Instex allait être appliqué et qu’il était une étape avant la reprise des ventes de pétroles aux Européens  !

Le gouvernement a aussi annoncé un ravalement de la monnaie iranienne (une dévolution cosmétique) par la suppression de 4 zéros donnant au rial son aspect d’avant la révolution islamique. Personne n’a critiqué ce geste qui n’apportait rien à la crise économique et cette complaisance a été jugée comme la preuve que le régime était sur le point d’obtenir un deal.

Enfin, l’illusion a été renforcée par l’annonce d’un nouveau satellite, synonyme d’un tir de missile, sans que cela provoque une levée des boucliers dans la région et en Occident.

Les gens du régime n’ont pas mal réagi à ces bluffs d’autant plus qu’ils avaient été bien intimidés la veille. De fait, ils n’ont pas bougé et en l’absence de panique, l’indice a pu faire un bond remarquable de 1547 points avec une assez faible injection de fonds de 1629 milliards de tomans.

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Mais la bonne ambiance a été sévèrement plombée par Trump par la condamnation de cette diplomatie de bluff et de menaces grâce à la mise sous sanctions de Zarif et l’annonce de saisies de ses biens immobiliers et ses avoirs bancaires hors Iran  ! Bolton a précisé que la décision était prise, car Zarif n’était pas un digne porte-parole pour le peuple iranien  !

Le désespoir a envahi le régime, car il n’y eut aucune manifestation en faveur de Zarif en Iran. Pire encore, la Russie, la Chine et les 3 Européens des 4+1 ont mollement critiqué la sanction sur le fond et non pour la défense de Zarif et ont ainsi de facto accepté la condamnation de la diplomatie de la terreur des mollahs  !

Ils étaient sans doute aussi motivés par de possibles dérogations de la part de Trump en réponse au soutien à sa dernière sanction. C’était certainement une double déception pour les mollahs  !

Zarif silencieux depuis l’annonce a finalement dit qu’il se sentait flatté par ses sanctions qui l’avaient désigné comme une menace contre les États-Unis. C’était bien idiot de s’en flatter après avoir été totalement désavoué et méprisé par ses pairs à travers le monde  ! Zarif n’a pas continué, car personne ne l’a félicité pour sa joie d’avoir été désigné comme un terroriste.

#6.Jeudi 1er août 2019 (10 Mordad 1398), les médias officiels avaient zappé la mise en embargo de leur diplomatie et la gaffe de leur négociateur. Ils avaient mis en avant leur dévaluation cosmétique ! Leur choix de nier la condamnation de leur méthode de négociation et de vivre était la preuve qu’ils s’estimaient gravement touchés.

Dans leur journal anglais, les mollahs avaient mis en avant leur opération cosmétique financière au lieu de réagir à la sanction américaine contre leur négociateur et le mépris des autres nations à son égard !

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient signalé que les gens avaient achetés beaucoup de dollars en dehors du Bazar (qui s’est récemment retrouvé très encadré par les mollahs). L’exode signifiait l’envie d’acheter des dollars à n’importe quel prix, car ils avaient ressenti la mesure comme étant extrêmement préjudiciable pour le régime et donc pour leur propre avenir. Les miliciens hostiles au régime avaient aussi souligné l’opposition qu’il n’y avait aucun candidat démocrate en faveur d’un deal avec les mollahs  !

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Le premier adjoint de Rohani (Jahangiri) est alors allé en Ouzbékistan pour préparer la réunion des chefs des États riverains de la mer Caspienne. Il a longuement parlé du droit du régime à intercepter des navires dans le golfe Persique pour faire peur aux Russes et aux Turcs, mais ils n’ont pas montré de l’intérêt à leur visiteur.

Les chefs Pasdaran ont alors eu une grosse confirmation de l’effondrement du nombre des fidèles au régime, car ils ont réussi à seulement faire état de 5 nouveaux pilotes formés cette année au lieu des dizaines prévues.

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Rohani a quitté Téhéran pour une tournée régionale fuyant de facto la rencontre d’Ouzbekistan où il ne pouvait rien gagner. On ne l’a pas vu dans un stade comme prévu, mais dans de petites réunions. Dans le discours de son premier jour de tournée, il a parlé de l’autosuffisance en matière de carburant (afin de convaincre les amis et aussi les ennemis du régime) que grâce à lui le régime n’était pas en danger. Il a aussi annoncé un 3e pas nucléaire pour convaincre les amis du régime qu’il avait les moyens de se battre.

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Trump n’a pas commenté ses propos, mais les a sanctionnés en reconduisant ses sanctions pour une nouvelle durée de 90 jours tout en signalant le maintien des dérogations accordées aux Chinois et à certains pays européens.

Un peu plus tard, pour préserver de bonnes relations avec Bojo, Trump a sanctionné les Russes pour l’attaque contre les espions russes exilés à Londres, mais il s’est gardé de porter préjudice à Poutine puisqu’il a seulement recommandé aux banques américaines de ne pas investir en Russie  !

Les mollahs ont perdu leur voix après ces bonnes manœuvres de Trump. Puis, ils ont annoncé le rassemblement de 2500 djihadistes bénévoles, mais on n’a vu aucune image de ce congrès et on a supposé qu’il s’agissait d’un bluff.

Khamenei a confirmé nos doutes en parvenant à réunir seulement 42 djihadistes. Il leur a recommandé de prendre des initiatives sans préciser lesquelles.

#7.Vendredi 2 août 2019 (11 Mordad 1398), les mollahs devaient faire le bilan de cette semaine catastrophique dans leur sermon de vendredi et aussi indiquer leurs projets pour la semaine à venir...

Mais avant qu’ils parlent et continuent les bluffs provocateurs pour rassurer les leurs, les Européens ont fait part de leur refus d’entrer dans le jeu des menaces des mollahs en affirmant qu’ils chercheraient à garantir la sécurité des transits dans le golfe Persique par la diplomatie.

Par ailleurs, la conférence d’Astana sur l’avenir la Syrie a commencé sans Rohani, mais personne n’a déploré son absence  !

Les mollahs ont défendu leur M-AE en affirmant qu’il avait été soutenu par le monde entier et après ce bluff pour rassurer leurs proches paniqués, ils les ont aussi mis en garde en une lutte renforcée contre la corruption pour les dissuader de chercher à vider leurs caisses avant de quitter le régime.

Au cours de l’après-midi, ils ont quand même rassuré les leurs en affirmant que l’adjoint de Rohani avait eu de très bonnes réunions à Astana et qu’il pouvait sous peu lever tous les obstacles à des relations économiques et financières fortes avec la Turquie. Cela signifiait des devises pour le régime et ses proches, mais aussi un couloir de fuite vers d’autres pays via la Turquie !

Mais la Turquie n’a pas confirmé l’annonce et a mis le régime face à une nouvelle semaine critique. Les mollahs devaient prendre le dessus sur leurs ennemis internationaux tout en maintenant la paix au sein de leur régime par des bluffs et de menaces !

-Semaine 599 (3-10 août 2019) :-
-Bluffeurs bluffés !-

#8.Samedi 3 août 2019 (12 Mordad 1398), les médias officiels étaient consacrés à Zarif : on y disait qu’il était la voix d’IRAN & sanctionnée, car il défendait l’IRAN ! Toute référence au régime islamique était gommée pour le populariser et faire oublier que personne ne l’avait défendu en Iran ! Ces titres fanfarons étaient aussi un moyen pour camoufler l’absence de riposte de la part du régime à cette sanction.

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Dans leur journal anglais, les mollahs affirmaient très pacifiquement que Washington avait sanctionné le dialogue et demandaient implicitement des réactions de ce genre pour réhabiliter son négociateur.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient souligné le désaveu international de Zarif et s’étaient moquées de sa réaction joyeuse et déplacée qui avait aussi souligné son impuissance et celle du régime !

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Hors Iran, les Émirats avaient révélé qu’ils draguaient les chefs Pasdaran en les invitant chez eux au prétexte de manœuvres et des opérations cotières communes. Leur objectif était de braquer les mollahs et diviser les Pasdaran pour davantage déstabiliser le régime !

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Zarif a alors pris la parole en affirmant qu’il avait été sanctionné, car il défendait le peuple iranien (essayant de s’inventer un soutien qu’il n’avait pas eu). Il a aussi promis un 3e pas dans la violation de l’accord de Vienne, mais sans sortir des marges d’application permises par l’autre partie ! Ils essayaient de se montrer à l’écoute des 4+1 pour avoir enfin leur soutien.

Le résultat de cette souplesse a été la panique à la bourse de Téhéran et la chute de l’indice sous l’effet de l’augmentation soudaine des offres de vente. L’indice initialement boosté à + 400 a chuté de 600 points.

Les mollahs ont alors mis l’accent sur leur capacité de punition judiciaire en annonçant la saisie de plus d’un million d’hectares de terrains occupés par leurs proches collaborateurs en toute illégalité ! Ils ont aussi annoncé de nombreuses arrestations de responsables notamment dans la ville pétrolière de Gachsaran ! Ils ont aussi annoncé de nouveaux procès rapidement contre des responsables politiques impliqués dans le détournement de l’opération immobilière Padideh. Enfin, ils ont menacé de saisir les usines de productions de poulets qui sont un secteur privilégié permettant un rancissement facile avec l’appui du régime au nom de service au peuple !

Mais l’indice de nouveau chuté !

Les mollahs ont renforcé leur répression via leur conseil des ministres pour les affaires économiques qui a lieu tous les samedis matin en annonçant la fin possible et prochaine de toutes les aides et allocations financières accordées à leurs affairistes et permettent à ces derniers d’acheter des devises en rêvant d’un exil doré.

En parallèle, ce conseil a aussi promis 100,000 logements aux militaires (qui sont aussi sous le seuil de pauvreté comme 95% des Iraniens). Du fait, de la situation, les gens pouvaient supposer que le régime allait leur attribuer de très beaux logements que les nantis refusent de mettre en location.

Les mollahs espéraient punir leurs nantis tout en incitant les miliciens à revenir vers le régime et les civiles à intégrer le régime. Mais les mollahs n’ont constaté aucun ralliement ou de manifestation pro-régime. Ils ont seulement réussi à finir avec un très mauvais résultat à la bourse seulement +8 points après 1758 milliards de tomans d’injection de fonds.

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Les mollahs ont puni leurs proches en annonçant de très lourdes peines contre les principaux accusés du géant de leasing Kimia et ont menacé leurs proches en menaçant de saisir leurs terrains très prometteurs de la région de Hormozgan  !

Dans la soirée, le pouvoir judiciaire a permis l’évasion de Saïd Malekpour (ci-dessous image d’archive), un milicien faux prisonnier faux dissident, qui a aussi la nationalité canadienne vers ce pays en lui accordant selon les lois du régime des vacances alors qu’il ne pouvait en bénéficier du fait qu’il était condamné à plusieurs années de prison et à mort et purgeait sa peine avant d’être exécutable.

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Son évasion était censée apporter un sang neuf à la fausse opposition en exil dont les membres refusent de se montrer et aider le régime. Son évasion n’a pas été saluée par de vrais opposants. Le prisonnier n’a pas donné signe de vie et il a bien attristé les mollahs. Le chef pouvoir judiciaire qui avait permis son évasion a gardé le silence pour éviter d’en pâtir  !

#9.Dimanche 4 août 2019 (13 Mordad 1398), les médias officiels avaient mis l’accent sur les plans pour aider les investissements de nantis en Iran : ils étaient invités à rester ! Il y avait aussi des nouvelles sur l’organisation des réformateurs. Les mollahs promettaient de nouvelles têtes pour raviver leur opposition officielle après l’échec de la relance de leur fausse opposition basée en Amérique du Nord.

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Dans leur journal anglais, les mollahs avaient mis l’accent sur la visite d’une délégation d’Azerbaïdjan la veille à Téhéran et l’assurance de nouvelles affaires très fructueuses avec ce pays. Mais il était clair que ces gens n’avaient rien signé c’est pourquoi il n’y avait eu rien sur leur visite. À présent, la référence à ce voyage raté était la preuve que le régime n’avait rien de mieux, c’est-à-dire rien pour rassurer ses proches.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs affirmaient que le gouvernement avait accepté de reconnaître que l’inflation n’était pas de 9%, mais de 70% voire plus dans certains secteurs ! Les cadres miliciens hostiles au régime s’étaient moqués de Rohani pour avoir dit que le pays était devenu un exportateur d’essence en ayant vendu une dizaine de milliers de barils bien en dessous de leurs tarifs internationaux  !

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Les mollahs ont alors reçu de nombreuses mauvaises nouvelles internationales. Tout d’abord, l’AIEA a fait part de la sévérité du principal successeur d’Amano quant à leur violation de l’accord de Vienne. L’Australie a annoncé sa probable participation à l’escorte navale souhaitée par Trump.

Enfin, le chef du sénat de l’Afghanistan est arrivé en Iran pour demander la fin de soutien des mollahs aux talibans, car cela leur permet d’avoir plus de facilité à refuser la paix en Afghanistan.

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Les instituteurs iraniens qui en majorité sont contractuels et ne bénéficient d’aucune embauche réglementaire souvent même après 40 ans services ont lancé un appel à manifester et un millier basé à Téhéran s’est rassemblé devant le Parlement pour réclamer des contrats et de meilleurs salaires qui sont inscrits au budget, mais ne leur sont jamais reversé.


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Les mollahs ont répondu à ce rassemblement par l’intervention d’un député en faveur des instituteurs. Puis ils ont augmenté la pression sur leurs proches agités en remettant en cause tous les biens commerciaux acquis ces dernières années en évoquant via un autre député la nécessité de virer le chef de l’organisation des privatisations pour plusieurs fraudes d’initié  ! Ils ont aussi saisi tous les biens d’un producteur de poulets et le désignant au passage comme le responsable de la hausse du prix de poulet (+50% ces jours-ci).

Les chefs Pasdaran ont aussi rejeté l’hypothèse de leur rupture avec le régime en annonçant avoir saisi un autre pétrolier 4 jours plutôt  ! Ils ont aussi promis de riposter à toute menace navale des mollahs dans la région.

Les affairistes menacés par la confiscation de tous leurs biens ont cessé de s’agiter pour ne pas se retrouver en danger. L’indice a pu s’envoler jusqu’à 1076 points avec presque autant d’injection de fonds que la veille  !

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Au cours de l’après-midi, ils ont encore opté pour le bluff en affirmant que le chef du Parlement de l’Afghanistan était venu leur demander des conseils. Ils ont aussi évoqué les verdicts contre leurs nantis pour les maintenir calmes. Ils ont enfin annoncé des manifestants pour des milliers de pèlerins partant pour le hadj afin de camoufler l’absence de mobilisation du hadj en Iran. Mais des images de l’événement ont confirmé ce désaveu de l’islam  !

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#10.Lundi 5 août 2019 (14 Mordad 1398), c’était une journée particulière, car c’était l’anniversaire de la révolution constitutionnaliste (en 1906) qui a doté l’Empire perse d’une constitution et d’un Parlement, mais très islamique. Le régime devait en parler dans ses médias. Mais il n’y avait rien, car malgré le renforcement du clergé cet événement est aujourd’hui considéré à tort comme un moment démocratique et un moment dédié à la démocratie souhaitée par le prince Reza Pahlavi.

Les médias officiels avaient pris les devants (contre une nouvelle panique) en affirmant que le gouvernement allait contrôler le Bazar et le pouvoir judiciaire avait puni plus de 2500 entreprises depuis le début de l’année pour faire peur à tout le monde. De notre côté, nous avons appris que les mollahs débarquent aussi avec leurs derniers miliciens fidèles dans les entreprises familiales bien portantes qui se sont enrichies loin de tout lien avec les VIP du régime pour les confisquer au nom de la lutte contre la corruption afin de s’emparer de leurs réserves d’argent et tout le reste (les stocks qui peuvent être exportés) avant de les proposer à des investisseurs étrangers pour obtenir au passage des visas vers leurs pays. En rappelant cette conduite, les mollahs espéraient geler les transactions boursières afin que l’indice de leur bourse ne chute pas et ne révèle pas le malaise provoqué par leur échec et aussi par leur conduite mafieuse.

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Dans leur journal anglais, les mollahs avaient minimisé le désaveu pour leur méthode de négociation mafieuse et se montraient très pacifistes en affirmant que la diplomatie ne pouvait pas être sanctionnée dans l’espoir d’obtenir des soutiens pour Zarif.

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Parmi les médias de groupes en conflit avec les mollahs, le site d’info de l’agence FARS, qui est la plus lue en Iran, avait donné la parole à un ex-ministre et ce dernier affirmait que Rohani avait dilapidé les réserves (de carburant, d’aliments et d’argent) laissées par Ahmadinejad et le pays était au seuil de la pénurie dans tous les domaines  !

Mais étant donné que les activités industrielles ont diminué depuis son arrivée au pouvoir, on devait comprendre qu’il a laissé ses compères piller les réserves et les vendre pour placer des dollars hors Iran et s’en servir pour s’exiler et se protéger pour échapper à toutes les polices du monde.

Au même moment, les Anglais ont lâché leur propre projet d’escorte maritime dans le golfe Persique pour rejoindre le projet américain. Les mollahs ont craint que cette très mauvaise nouvelle pour leur projet de piraterie provoque une plus grande panique parmi leurs proches qui n’ont pas pu sortir aussi leurs avoirs du pays.

C’est pourquoi le pouvoir judiciaire des mollahs a augmenté la pression sur ces gens en affirmant qu’il allait empêcher tout retard dans ses processus de punition en s’attaquant à tous ses employés retardant la conclusion des procès et l’application des peines et ne manquerait pas de les accuser de complicité avec les ripoux et de trahison du régime.

Pour montrer qu’il ne ferait pas d’exception dans cette offensive contre les fonctionnaires dévoyés, le pouvoir judiciaire a aussi accusé plusieurs directeurs de la Banque Centrale iranien d’avoir profité de leur poste pour attribuer des sommes importantes en devises à des tiers au prétexte de crédit pour importation avant de les récupérer et les vendre sur le marché et empêcher les bénéfices.

Le pouvoir judiciaire a aussi annoncé la saisie de 600 baies informatiques dédiées à la récolte de Bitcoins tout en précisant que cette monnaie était légale en Iran, insinuant également que seuls ses services avaient le droit de les récolter  !

Le pouvoir judiciaire a aussi lancé une procédure contre un usurier privé à Bouchehr pour signaler qu’il pouvait saisir les avoirs qui n’étaient pas dans les banques connues (qui se disent privées, mais appartiennent au régime et sous la direction de l’un de ses pontes).

Les gens du régime menacés de toutes parts n’ont pas osé défier les mollahs et en l’absence de leurs offres de vente survoltées, l’indice n’a pas chuté et est même monté de 1168 points grâce à 2005 milliards de tomans.

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Le régime a alors repris les provocations sans qu’un nouvel échec risque de provoquer une nouvelle crise et la nécessité pour le régime d’attaquer ses proches. Zarif a tenté de déstabiliser Trump en affirmant qu’il l’avait sanctionné, car il avait son invitation à la Maison-Blanche  !

Zarif a aussi tenté de déstabiliser les alliés de Trump en affirmant que seule la République islamique se voyait était en charge de la sécurité du golfe Persique  ! Il a enfin dit qu’il avait neutralisé les 4+1 et ces derniers ne pourraient pas recourir au mécanisme de la gâchette (snapback), car il avait augmenté le seuil d’enrichissement nucléaire en restant dans les marges qu’ils avaient acceptées.

Il a enfin dit qu’il était disposé à rencontrer Trump s’il se séparait de ses amis faucons du Team B. Il entendait afficher une force tranquille pour rassurer ses collaborateurs et diviser le camp occidental et par exemple pousser l’ambitieux Macron à intervenir en faveur du dialogue.

Mais personne n’a réagi à ses propos. Washington a profité de soutien implicite des Européens en accordant une dérogation aux Français et aux Italiens pour livrer des avions ATR ou leurs pièces détachées aux mollahs.

La Russie a aussi sans doute sanctionné les mollahs à sa manière en leur refusant de nouveaux missiles défensifs dotés de son merveilleux système de lancement froid qui permet le tir depuis tout type de support non militaire (parfait pour des pirates), car les mollahs ont annoncé qu’ils allaient surtout développer des missiles à lancement chaud (qui nécessite un tir depuis des navires équipés pour supporter les flammes de leur réacteur).

Les mollahs ont alors fait un éloge appuyé du Hezbollah pour alarmer Trump ou les Occidentaux, mais tout le monde les a encore ignorés et les a privés d’une crise susceptible de les aider.

#11.Mardi 6 août 2019 (15 Mordad 1398), les médias officiels affirmaient que le régime resterait dans l’accord de Vienne pour rassurer les leurs qu’il ne prendrait aucun risque alors qu’il était très isolé. Mais cela allait souligner l’impuissance du régime et provoquer aussi une crise !

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Dans leur journal anglais, les mollahs se disaient des victimes en affirmant encore que leur M-AE avait été sanctionné, car il avait refusé d’aller à la Maison-Blanche  ! Mais cela n’était pas un signe d’ouverture. Ils se disaient donc victimes en raison de leur rigidité et ne pouvaient donc espérer qu’on les plaint. Ils étaient par leur propre faute confrontés à leur incompatibilité avec le principe du dialogue et de la diplomatie.

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Rappelons pour mémoire, que les mollahs refusent le dialogue, car après 42 ans de crimes et d’injustices, leur ouverture au monde entraînera leur chute et les exposera à la mort par des lynchages ou après un procès.

Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient souligné la contradiction dans les propos de Zarif (en faveur de l’accord malgré l’absence de bénéfice pour le régime) pour montrer qu’il n’avait aucun moyen de résister et comme lui, le régime était condamné à refuser tout avancement par peur de se battre les mains vides.

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Étant par ailleurs exclu de s’ouvrir pour échapper à son isolement, la seule conclusion était qu’il ne pouvait d’être utile à personne.

Les mollahs ont alors encore bluffé sur leur capacité en annonçant le soutien de Qassem Soleimani à Zarif pour insinuer que Soleimani était encore en vie et qu’il allait aider Zarif à punir les Occidentaux par des actes terroristes, mais on a vu seulement deux images floues et de basses définitions de la rencontre. Elles ont été la preuve qu’il s’agissait d’une fake news en raison de la position des mains et de la taille de Soleimani qui devait être un peu plus grand que Zarif. Le décor derrière eux est aussi déformé d’une photo à l’autre ! Par ailleurs, sur une autre image de la rencontre, Zarif a perdu un pins qu’il porte sur les deux autres images.

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Après ce bluff discutable, ils ont prétendu qu’il avait au soutien ferme et inconditionnel de Macron soit une ligne de crédit de 15 milliards de dollars pour contrer Trump  !

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Ils ont ouvert la bourse par une bonne injection de fonds, mais l’indice a chuté immédiatement après son décollage, ce qui signifiait que les gens n’avaient pas cru aux bluffs du régime, car il ne pouvait décemment bénéficier d’un quelconque soutien financier en affichant son terrorisme sur la bordure de la Méditerranée !

Rayissi, le chef du pouvoir judiciaire a alors mis à exécution sa promesse de punition à haut niveau en arrêtant son premier adjoint (Akbar Tabari), chargé de l’exécution de ses directives en l’accusant de corruption. Rayissi visait un membre du clan Larijani auquel il appartient lui-même pour montrer qu’il ne ferait aucune exception dans l’exercice de sa lission de répression et d’intimidation des gens du régime.

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Le chef du pouvoir judiciaire a aussi visé les plus hauts collaborateurs financiers du régime en annonçant un premier procès contre l’un d’eux pour la vente de matières premières pétrochimiques (un business très courant des VIP du régime).

Il a aussi annoncé de nouvelles condamnations à venir dans le procès de la banque publique Sarmayeh. Il a aussi annoncé la création d’un conseil d’arbitrage des conflits avec les artistes du régime, menaçant de poursuite les propagandistes, car beaucoup refusent de monter des spectacles pour occuper l’opinion et prennent même des postures pro-peuple  !

Les gens du régime ont jugé plus prudent de ne pas provoquer leurs chefs et l’indice a pu remonter à + 250 points grâce à des injections de fonds de 2335 milliards de tomans soit 25% de plus que la moyenne au cours de ces derniers mois (helas aucune image).

Au cours de l’après-midi, les chefs miliciens ont annoncé un nouveau missile air-air pour menacer le trafic aérien dans le golfe Persique afin d’intimider les voisins arabes de l’Iran, mais ces derniers n’ont pas réagi afin de neutraliser le chantage des mollahs.

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Zarif a alors accusé les États-Unis de crimes contre l’humanité en évoquant le destin tragique d’Hiroshima, car on était à la date anniversaire de son bombardement nucléaire, mais il s’agissait d’une gaffe, car il avait attendu la fin de la journée et pouvait aussi être taxé d’éloge à l’extrémisme japonais qui avait été bien sévèrement puni par les États-Unis qui cherchaient alors à se poser comme la première puissance mondiale à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Les Russes, les Chinois et les Européens pouvaient aussi lui reprocher des attitudes susceptibles de renforcer le leadership de Trump sur la scène internationale.

Mais en l’absence de la réaction espérée, Zarif s’est éclipsé et a passé le relais à Rohani qui a encore appelé Macron pour l’encourager à s’affirmer sur la scène internationale face à Trump !

Le site Al-Monitor, proche des adversaires américains de Trump, a alors affirmé que les mollahs courraient assidument derrière Macron, car lors d’un entretien téléphonique d’une semaine plus tôt, le 30 juillet, juste avant la sanction annoncée contre leur M-AE, le président français avait convié Rohani au prochain sommet des G7 prévu du 24 au 27 août à Biarritz pour rencontrer Trump ! Al-Monitor précisait que Rohani avait décliné l’offre.

C’est alors que Trump avait mis à exécution la sanction déjà évoquée de sa part contre Zarif. Cela signifiait qu’il ne voulait pas permettre aux mollahs et leurs agents et d’autres personnes comme Macron contrarier son plan d’action et l’entraîner vers un deal contraire à ses objectifs et aussi nuisible à sa réélection. Al-Monitor et ses patrons occultes (du réseau du défunt Brzezinski) insistaient sur l’objectif de changement de régime en Iran que Trump nie pour le forcer à dévier de cet objectif. Les hommes politiques français, presque tous issus du programme Young Leaders du réseau Brzezinski avaient sans doute été encouragés à inviter Rohani à Biarritz pour déstabiliser Trump. Mais, ils n’avaient pas continué, car ils avaient jugé l’affaire trop « casse-gueule ». Les mollahs s’étaient aussi gardés de signaler l’invitation, car ils ne peuvent pas accepter de deal et s’ouvrir. De fait, on pouvait supposer que les commanditaires américains du projet de déstabilisation de Trump avaient révélé l’affaire pour remettre en cause la volonté de dialogue affichée par Trump. On avait une affaire anti-Trump et non une affaire anti-mollahs ou anti-Francis.

Trump est alors resté silencieux pour éviter les polémiques contraires à ses objectifs et ses intérêts.

Macron qui avait été utilisé puis sacrifié par ses supposés amis américains a gardé le silence par peur qu’ils continuent leur projet via Al-Monitor et qu’il se retrouve en danger pour avoir agi sans prudence et sans consulter ses amis européens ! Il a gardé le silence en espérant que la nouvelle passe inaperçue.

Ses amis européens ont gardé le silence, car l’affaire montrait leur manque de vigilance et la désunion européenne  !

Mais les Anglais ont immédiatement fait une dépêche à ce sujet pour bien plomber Macron en lui donnant une image d’amateur et pour se donner une image responsable afin de se rapprocher de Trump et l’empêcher de se rapprocher de la Russie afin de créer un axe pétrolier anti-BP.

Trump s’est gardé de réagir, car cela revenait à aider ses adversaires américains. Macron est aussi resté silencieux, car dépassé par la tournure de l’affaire.

Les mollahs sont également restés silencieux, car ils ne pouvaient pas justifier leur refus d’une ligne de crédit de 15 milliards de dollars et la possibilité qui leur était offerte pour déstabiliser Trump (même si cela était théorique), car leur refus pragmatique avait aggravé leur situation.

Le plan de déstabilisation de Trump n’a pu avancer du fait qu’il ne plaisait pas à ses deux principaux supposés bénéficiaires, les mollahs et leur nouveau pote Macron.

#12.Mercredi 7 août 2019 (16 Mordad 1398), après la tempête déclenchée par les adversaires américains de Trump, les médias officiels affirmaient que Rohani proposait la paix mutuelle à Trump (la fin des sanctions contre le régime en échange du début d’interminables et stériles négociations sur des faits terroristes qu’il n’admet pas en vue de déstabiliser toute la région). Ils avaient donc finalement changé d’avis pour aider les adversaires américains de Trump.

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Tout reposait donc sur l’accueil positif des ennemis de Trump ou de Trump lui-même à cette offre. Mais cela nous sembla improbable, car il n’était pas déstabilisé par l’affaire. Tout reposait donc sur ces adversaires, mais ils ne pouvaient pas décemment profiter de la situation, car l’offre des mollahs ne pouvait pas les aider, mais les entraîner dans un bourbier inextricable et allait sans doute aider Trump.

Le média anglophone des mollahs affirmait que la sanction contre Zarif soulignait son importance, essayant de mettre fin à l’embargo diplomatique de Trump. On a compris que le dialogue qu’ils proposaient aux adversaires de Trump était juste un moyen pour réhabiliter leur diplomatie d’intimidation. On pouvait d’ores et déjà supposer qu’ils n’auraient aucun retour positif à leur offre.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient souligné l’incongruité du refus d’ouverture des mollahs malgré des difficultés insoupçonnables en révélant que l’an dernier ils avaient supprimé 8000 vols par manque de Kérosène ! Ces jeunes miliciens en rupture avec le régime affirmaient que les mollahs avaient récemment émis l’idée de détruire 60% des billets en circulation pour faire diminuer l’inflation  ! Ils disaient aussi que les éloges de l’accord nucléaire par Zarif n’avaient pas lieu d’être, car l’accord est fini depuis longtemps et ses vœux de succès pour cet accord ressemblaient à un discours d’anniversaire pendant un enterrement !

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Au même moment, le nouveau ministre anglais des AE a rencontré le vice-président américain Mike Pence et a profité des erreurs des Français pour faire part du soutien de son pays à tous les projets anti-mollahs de Trump.

Les Français silencieux jusque-là ont démenti indirectement l’invitation de Rohani à Biarritz et ont malgré eux relancé l’affaire qui n’aurait pas existé s’ils l’avaient démenti tout de suite. Leur retard et l’absence d’un démenti officiel par Macron lui-même ont démontré que ce dernier espérait encore jouer un rôle de trouble-fête dans les relations avec les mollahs ! Son comportement a aussi souligné qu’il ne savait pas admettre une défaite et pouvait par une mauvaise approche aggraver une crise (comme dans le cas des gilets jaunes en refusant de modifier ses approches).

Trump est encore resté silencieux et son service de communication très réactive n’a rien publié sur son compte twitter. Al Monitor n’a pas continué. Ses patrons ne voulaient tout de même pas se ridiculiser ou aider les Anglais qui avaient été les seuls gagnants de ce trouble affaires en raison de leur expérience hors du commun en complots et en intrigues ! Les mollahs ont aussi encore gardé le silence et ont oublié leur offre de faux dialogue qui n’avait pas été validée par les adversaires de Trump.

Zarif a lancé une autre offensive contre Trump, mais aussi contre ses adversaires en en inaugurant la conférence sur les droits de l’homme du régime pour accuser tous les responsables américains en raison de leur soutien à Israël. Mais cette provocation, assez conventionnelle, n’a pas remué la région surtout du fait que quelques heures plutôt Rohani qui rencontrait les miliciens universitaires experts en économie (!) avait proposé une paix mutuelle à ceux qu’ils accusaient de tous les crimes.

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Rohani a alors aussi exprimé son admiration pour les journalistes du régime pour qu’ils ne rappellent pas ses échecs.

Les compagnons du régime bien déprimé par le démenti de Macron ont davantage déprimé après cette provocation sans imagination qui n’avait en plus fait aucune vague ! Leur déprime a dépassé la peur inspirée par les menaces judiciaires des mollahs. Ils ont repris leurs ventes d’actions. Le pourvoir judiciaire s’est tu par peur de se ridiculiser. L’indice a chuté et a fini sur une baisse de 308 points après une séance houleuse. Le montant des injections de fonds est resté secret. On a supposé qu’il était plus important que la moyenne pour faire face à une panique bien plus importante que prévu.

Les mollahs ont encore menacé leurs collaborateurs paniqués en destituant puis en arrêtant le procureur de Téhéran pour détournement de fonds en complicité avec le responsable arrêté la veille. Les collaborateurs de ce dernier ont publié son bilan de 377 entreprises confisquées, mais ils n’ont pu le sauver.

En parallèle, à ce resserrage, Khamenei a reçu les volleyeurs iraniens pour prétendre qu’il avait le soutien des jeunes et a fait un discours très virulent contre les privatisations opérées par le régime pour menacer aussi tous ceux qui avaient été rémunérés pour rester fidèles au régime, mais ne le faisaient pas.

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D’autres arrestations devaient suivre pour empêcher la rupture des derniers fidèles. On devait être reconnaissant aux démocrates américains et à Macron qui avaient amplifié la panique au sein du régime en cherchant à exploiter ses malheurs pour atteindre leurs objectifs personnels électoraux !

#13.Jeudi 8 août 2019 (17 Mordad 1398), les médias officiels avaient mis en avant leur amour des journalistes engagés (en leur faveur) sans dénigrer ceux qui les embêtent dans l’espoir de les charmer et éviter leurs attaques après leurs échecs et le choix discutable de s’en prendre à leurs derniers fidèles !

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Dans leur journal anglais, les mollahs avaient seulement fait référence à l’intérêt du Guide pour les jeunes et vice versa pour insinuer que le régime avait des partisans de qualité.

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Les médias de groupes en conflit avec les mollahs avaient mis en avant l’échec des privatisations des mollahs pour les encourager à attaquer à ceux qu’ils avaient jusque-là épargnés ! Ils avaient mis en avant le démenti de Macron pour plomber de futurs efforts des mollahs pour rassurer les leurs en évoquant des soutiens européens.

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Trump a alors abondé dans le même sens en affirmant les mollahs avaient de « graves problèmes financiers », qu’ils cherchaient « désespérément à parler aux États-Unis », laissant supposer que Macron avait agi sans tenir compte de ces faits. Il a cependant fait un geste d’apaisement pour le récupérer en affirmant « qu’Emmanuel veut bien faire, comme tous les autres », mais il l’a aussi prié d’arrêter ses initiatives irréfléchies (car inspirées par de mauvaises personnes) en affirmant que personne n’était pas le porte-parole des États-Unis et ne pouvait avoir un rôle dans sa diplomatie.

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La bourse étant fermée les jeudis, les mollahs n’ont pas eu à gérer une nouvelle panique et des pertes après ce désaveu de Macron qui ne laissait aucune place à des médiations en leur faveur. Mais en supposant que la crise allait renaître samedi à l’ouverture de la bourse, ils ont rappelé leur capacité de répression de leurs nantis en annonçant que leur pouvoir judiciaire avait ordonné la destruction d’un lieu de fête privée de 30,000 m2 qui avait été enregistré comme élevage de poulets  ! Ils ont montré la destruction de ce palais appartenant à un propriétaire richissime pour montrer qu’ils n’hésiteraient pas à punir leurs collaborateurs privilégiés s’ils décidaient de les quitter. Mais ils n’ont pas donné le nom de leur victime pour le préserver et récupérer son soutien quand même.

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Les Chefs Pasdaran ont aimé cette offensive et ont montré leur soutien en affirmant qu’ils avaient toujours formé des agents fidèles au régime de la tutelle du clergé et avaient des gens pour le préserver. Ils ont aussi tenté d’aider le régime à provoquer une crise régionale en affirmant que les navires étrangers de l’escorte (promis par Trump) allaient augmenter l’insécurité dans le golfe Persique, insinuant que leur marine pouvait les attaquer ! Puis le ministère des AE qui est sous leur direction a parlé de la nécessité du dialogue pour encourager les pays qui craignent l’arrêt du transit pétrolier dans le golfe Persique à prendre la défense du régime !

Mais aucun de ces pays n’est intervenu en faveur des mollahs et leurs miliciens maîtres chanteurs  !

Les mollahs seront tus pour ne pas souligner leur impuissance. Ils ont aussi fait diversion en appelant à une manifestation de soutien au Cachemire pour contrarier les Indiens et les forcer à les aider. Mais les Indiens n’ont pas reculé, car les mollahs eux-mêmes avaient zappé les malheurs des musulmans de Cachemire afin de ne pas devoir renoncer à la vente de leur pétrole à l’Inde. La semaine s’est terminée sur la confirmation de l’isolement et l’impuissance des mollahs.

#14.Vendredi 9 août 2019 (18 Mordad 1398), les mollahs devaient faire le bilan de cette semaine ultra catastrophique dans leur sermon de vendredi. Trouver un moyen pour raviver l’espoir d’une médiation et aussi indiquer des projets enthousiasmants pour la semaine à venir...

Mais avant qu’ils ne parlent, ils ont reçu de bien mauvaises nouvelles : l’Australie s’est dite convaincue de la nécessité d’une escorte sécuritaire sous la direction de Trump. Israël a aussi annoncé l’envoi de navires pour protéger les pays arabes exportateurs de pétroles et les Occidentaux qui ont besoin de cette région. Les Japonais ont annoncé l’envoi de leur marine dans le détroit de Bab Al-Mandab près de Yémen pour empêcher l’agitation de cette région par les mollahs en réponse à leur neutralisation dans le golfe Persique.

Les mollahs n’ont pas réagi à ces menaces auxquelles ils ne peuvent pas répondre. Ils ont seulement tenté d’empêcher une nouvelle crise plus forte après ces annonces et leur silence en lançant une nouvelle opération d’intimidation contre leurs nantis en ordonnant la destruction de 200 lotissements dans la région de Gorgan (destinés à la location de vacances).

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Ils ont aussi envoyé des bulldozers pour détruire des maisons construites en toute illégalité par les privilégiés du régime, dans la même région et pour eux-mêmes, près de la piste d’atterrissage de la base de formation des secours aéroportés pour en profiter du fait que les secours aéroportés n’ont jamais existé en Iran.

Mais cette dernière opération a mal tourné, car les nantis issus généralement des filières de répression ou terrorisme sont sortis les armes ont fait feu sur leurs camarades qui comptaient raser leurs villas avec de gros bulldozers  ! Les soldats (miliciens) de la base ont été appelés au secours et l’opération d’intimidation des nantis a viré en guerre ouverte entre les gens du régime  !

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Les médias de groupes partisans de la fin du régime ont affirmé qu’il y avait eu plusieurs morts et blessés de part et d’autre  ! Les mollahs ont censuré les news sur cette affaire qui soulignait leur impuissance aussi contre leurs proches  !

Ils ont mis en garde les nantis de Téhéran en affirmant qu’ils avaient déjà empêché des fuites de capitaux via 480 fausses entreprises et qu’ils allaient annoncer de nouvelles arrestations dans les jours à venir  !

Les chefs Pasdaran bien troublés par les affrontements qui faisaient état d’une totale désunion et un grand mépris pour le Guide ont promis que tout irait bien, car les États-Unis étaient sur le point de s’effondrer  ! Les mollahs ont dit la même chose alors que tout le monde assistait à une nouvelle raison de l’effondrement du régime  !

Après ce discours qui ne comportait aucune menace pour les États-Unis, il n’y eut même pas un micro mobilisation au sein du régime pour la manifestation de soutien aux musulmans du Cachemire qui devait souligner la puissance du régime.

Les chefs Pasdaran ont dit via le ministère des AE qu’ils ne supporteraient pas l’adhésion d’Israël à l’escorte américaine et se réservaient le droit d’attaquer les navires israéliens. Personne n’a réagi afin qu’ils ne puissent obtenir une crise et en profiter. Zarif a alors pris la parole pour permettre plus officiellement la même chose. Les Occidentaux sont restés silencieux, mais la Russie a appelé les mollahs à se calmer  !

Les mollahs ont alors encore mis la pression sur leur proche en rappelant la destitution du procureur de Téhéran tout en niant son arrestation sans que l’on puisse le voir afin d’insinuer que tous leurs proches pouvaient aussi perdre leurs privilèges et disparaître s’ils refusaient de les suivre dans leur fuite en avant  !

Magnifique semaine pour les opposants au régime, car les mollahs ont perdu par leur propre faute et les ambitions dévorantes et leurs amis démocrates ou français la possibilité de continuer leur manœuvre diplomatique mafieuse. Ils ont aussi fait le mauvais choix de frapper fort les camarades démotivés et en ont fait des ennemis motivés. Les voilà isolés et en guerre contre tout le monde même leurs derniers collaborateurs.

Si Macron cesse de les aider, les mollahs perdront encore des proches et ils verront leur situation péricliter [1]. Si Macron continu, ils vont encore plus mal, car ils devront sans cesse refuser toute ouverture. Quoi qu’il fasse, il conduira les mollahs vers l’enfer !

Qui aurait cru une telle issue ! Nous l’avions cependant prévue. On avait dit que tout pouvait accélérer le mouvement de décomposition du régime même une danseuse dévoilée à Téhéran. On a la chance d’avoir des danseuses impudentes à Washington et à Paris ! Comme dit un proverbe iranien parfois l’ennemi engendre le bien !

Tout va donc bien pour nos analyses et l’espoir du peuple iranien de voir la fin du cauchemar islamique et la résurrection de l’Iran dans les semaines à venir !

[1Cet article a été écrit le 22 août.