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Iran : La semaine en images n°473
Une menace pour la région !

20.04.2017

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La semaine dernière (24 Février-3 Mars 2017 / 7-14 Esfand 1395), les mollahs et leurs associés-rivaux, en grand danger depuis la fin de la diplomatie islamiste américaine grâce à l’arrivée de Trump, n’avaient pu contrer ce dernier sa coalition avec la Russie, l’Arabie Saoudite et Israël en provoquant une nouvelle crise israélo-palestinienne grâce à une conférence de soutien à l’Intifada à Téhéran avec les pays musulmans et la Russie. Ces derniers avaient évacué les provocations anti-sionistes et pro-terroristes du régime pour se concentrer sur la demande de la fin de la colonisation des territoires occupés. L’insistance des mollahs sur leur position avait alarmé les grandes puissances. Ces derniers les avaient discrètement menacés d’un blocus bancaire fin juin en rappelant via le Groupe d’action financière (GAFI) ou Financial Action Task Force (FATF) qu’ils n’avaient pas encore désopacifié leurs transactions bancaires selon leur engagement dans le cadre de l’accord de Vienne.



Les mollahs n’avaient pas répondu à la demande, confirmant leur envie de recourir au terrorisme pour contrer les sanctions à venir y compris ce blocus. Ils avaient aussi caché ce blocus dans 120 jours pour ne pas alarmer leurs compagnons affairistes déjà très paniqués par peur qu’ils n’exigent le retrait de leur argent des banques surendettées du régime et n’entraînent l’effondrement du régime !

Les mollahs n’avaient alors qu’une solution se rapprocher d’autres États musulmans épinglés par le GAFI comme l’Irak ou la Malaisie ! Mais cette solution de fuite vers l’Irak ou plus vraisemblablement vers la Malaisie avait été remise en cause par l’arrivée du Roi de l’Arabie Saoudite en Malaisie et l’intervention de son ministre des AE en Irak.

Les mollahs privés de solution pour fuir le blocus du GAFI avaient misé sur la propagande et en simulant l’apaisement pour trouver des alliés dans la région ! Rohani avait aussi invité les gens à rester unis pour éviter d’être remis en cause !

Les chefs miliciens déçus l’inefficacité des mollahs avaient annoncé des manœuvres balistiques pour provoquer une crise régionale et sauver le régime malgré la mollesse de ses vieux chefs. Mais Trump les avait ignorés et les avait ainsi privés du projet d’escalade diplomatique.

Les miliciens sans famille qui siègent au Parlement du régime avaient alors remis en cause l’autorité des mollahs en étudiant à nouveau le budget de l’Etat validé après sa confirmation par le Conseil clérical des Gardiens de la Constitution !

Avec l’aval des mollahs, Rohani avait alors critiqué ses adversaires. Ils avaient repris des formules de ses premiers discours les qualifiant de corrompus profiteurs des sanctions. Puis il avait laissé voir qu’il pouvait les rendre responsables de l’opacité reprochée au clergé pour les livrer aux grandes puissances. Les Larijani inquiets par la collaboration de Rohani avec le GAFI avaient contré cette initiative en menaçant de publier la liste des bi-nationaux (les 2800 VIP du régime qui ont obtenu des visas permanents pour les États unis dans un accord secret avec Obama). Même les réformateurs (roue de secours de Rohani) avaient mis en cause leur soutien !

Londres avait alors davantage déstabilisé les mollahs et leur pion Rohani en révélant qu’ils avaient tenté de vendre les usines de Gaz Liquide du sud du pays à Total sans y parvenir. Les mollahs avaient alors misé sur le Pakistan et les pays de l’ECO pour trouver des options d’exil, mais leurs démarches n’avaient rien donné !

Les cadres miliciens du régime avaient révélé le blocus de 120 jours déstabiliser les mollahs cachotiers et incapables. Les députés avaient fait circuler confirmant encore la loi autorisant le dédoublement des salaires des directeurs du régime (ses administrateurs) pour calmer les mécontents. Cela était bien inférieur aux rentes que les mollahs prélèvent des revenus du régime et de fait ne pouvait pas être une solution.

Les cadres issus du clan Rafsandjani et de ce fait privés de ces hauts salaires avaient aussi révélé cette offre pour signaler que les mollahs et leurs complices ne cessaient de tricher pour continuer leurs démarches sans être remis en cause et ainsi garder le pouvoir et le privilège de signer un deal assurant leur fuite avec leurs capitaux.

La bourse avait chuté encore. Au final, le régime avait encore dû acquérir pour 560 millions de dollars d’actions à ses nantis paniqués (3,6 fois plus que dans une semaine normale) pour éviter qu’ils retirent les capitaux de ses banques.

Les Parlementaires avaient alors attribué leur décision sur les gros salaires à Rohani pour affaiblir ses patrons les mollahs et s’imposer à ces derniers. Les cadres de la milice avaient aidé leurs collègues parlementaires en diffusant leurs critiques... au même moment, l’Arabie Saoudite avait obtenu le soutien de la Malaisie, la principale issue de secours des mollahs contre ces derniers ! Rohani et les mollahs, déstabilisés par leurs échecs et cette loi salariale qu’ils avaient aussi confirmée, s’étaient cachés.

Au même moment, l’absence de mobilisation en fin de la semaine pour la mort en martyr de Fatemeh, la fille de Mahomet, avait rappelé l’impopularité de l’islam et du régime y compris parmi ses derniers collaborateurs. Cette absence de mobilisation avait contraint les mollahs à se taire, mais leurs rivaux avaient continué à attaquer Rohani pour les atteindre indirectement.

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Vendredi | 03 Mars 2017 | 13 Esfand 1395 | Dernier jour de la semaine dernière | Les mollahs devaient indiquer leurs consignes à l’occasion de la prière de vendredi. Avant qu’ils ne s’expriment, ils découvrirent avec horreur comme leurs adversaires que le candidat présidentiel américain, Ted Cruz. , grand adversaire de Trump, qui fut parmi les derniers à le valider, avait tenté de s’approcher de sa ligne, en demandant des sanctions contre eux preuves à l’appui qu’ils avaient hébergé les membres importants d’Al-Qaeda après l’attentat du 11 septembre 2001 et les avaient aidés dans leurs attentats. Cela n’était pas difficile à prouver que les mollahs ont toujours entretenu d’excellentes relations avec Al-Qaeda, car il s’agissait de la section armée de leurs complices de toujours, les Frères Musulmans, comme eux partisans de la doctrine de l’unité d’Islam.

Cette annonce tombait mal après l’avertissement du FTAF fondé sur l’inquiétude de futurs projets terroristes. C’était aussi une réponse à Poutine qui avait exigé des preuves terroristes contre les mollahs pour s’associer pleinement à Trump !

Les amis de Brzezinski avaient tenté de contrer ce message en insistant via le think tank Cato sur le dialogue avec le modéré Rohani. Et le New York Times avait tenté briser le renforcement du camp Trump en parlant de ses échecs. Mais cela ne pouvait pas aider le régime devant l’accusation d’un lien actif avec Al-Qaeda, leur complice de toujours !

Tous les gens de tous les clans se sont mis à attaquer Rohani, devenu l’homme à abattre, au prétexte des salaires astronomiques de 7400 dollars qu’il avait promis à ses amis !

Au même moment, le Conseil des Gardiens de la Constitution a annoncé l’annulation d’une décision d’Ali Larijani qui lui permettait de s’intégrer indirectement dans le Conseil Supérieur Sociétal chargé de la gestion des crises. On a compris qu’Ali Larijani et son clan n’étaient plus des alliés du clergé, mais ses adversaires !

Ahmad Khatami qui devait parler au nom du régime a été nommé porte-parole de l’assemblée sénatoriale des Experts. Il n’a eu aucun discours à connotation terroriste. Il a seulement insisté sur sa volonté de briser toute personne qui tiendrait des discours électoraux susceptibles d’exploser le régime islamique !

Aussitôt, le concert des critiques a repris contre Rohani et sa gestion. La consigne des mollahs n’avait aucun effet sur leurs compagnons torturés à l’idée de mourir dans 120 et quelques jours face à une coalition mondiale de lutte contre le terrorisme.

Rohani a alors organisé une nuit d’hommage au cinéaste pro-régime et oscarisé Asghar Farhadi pour dire qu’il avait une chance de trouver un deal ou une issue grâce aux ennemis américains de Trump. Mais peu des gens du cinéma du régime y avaient participé et cela avait montré que peu croyaient au succès du régime pour rester à ses côtés !

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En début de la soirée, le clergé craignant plus de crises internes dans un contexte international de plus en plus hostile a mis en avant lors d’un nouveau nuit de deuil pour Fatemeh son nouvel orateur de choc, le mollah Panahian, pour attaquer vigoureusement avec des menaces de mort la loi sur les gros salaires (du Parlement), les médias dénués de pudeur (des miliciens) ainsi que les discours diviseurs (de Rohani).

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Les mollahs voulaient s’affirmer, mais il leur manquait un allié fort au sein du régime. Le seul possible était le clan des chefs Pasdaran. Ils devaient les choyer. On devait assister à quelques passes d’armes entre les clans du régime condamné !

Un peu plus tard dans la nuit, la situation des mollahs s’est aggravée avec le premier rapport de l’administration Trump sur la situation des droits de l’homme en Iran insistant sur les pendaisons, la répression des minorités et aussi le fait que Rohani était élu dans un système exempt de toute liberté de se représenter.

Cela signifiait que l’administration Trump ne reconnaissait aucune légitimité à Rohani et au régime et ne voulait en aucun cas dialoguer avec l’un de ses représentants. Sans nulle part où se réfugier ni personne avec qui négocier, tous devaient tenir pour confirmé que leur fin était proche et sans espoir. Tous devaient intensifier les efforts pour disposer du pouvoir pour privilégier leurs intérêts. On allait vers une semaine de confrontations passionnantes !

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Samedi | 04 Mars 2017 | 14 Esfand 1395 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, annonçait qu’il y avait beaucoup de mensonges à propos de la loi sur les gros salaires. Il avait aussi mis en avant la fête pour Farhadi pour rappeler qu’il conservait des amis aux États-Unis ! Rohani refusait de suivre l’avis de ses patrons !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, parlait de l’objectif d’industrialisation du régime, faisant du pied à tous les investisseurs européens dans l’espoir qu’ils ne suivent pas l’accusation des liens du régime avec l’A-Q. Les mollahs auraient aimé que Rohani suive cette voie, car le régime devait recevoir une délégation française pour une réunion sur la coopération économique entre les deux pays.

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, parlait de la pauvreté du peuple qui poussait certains à proposer la vente de leurs deux reins !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, citait le ministre de l’Économie en accusant le Parlement dans le cas des gros salaires en précisant que les députés du régime ne cessaient de faire pression sur le gouvernement pour placer leurs proches. Les cadres miliciens avaient décidé de prendre leurs distances avec les députés par peur de plus amples attaques des mollahs contre leurs médias. Ils jugeaient plus prudent de rester du côté des patrons du régime que l’on ne pouvait pas accuser de complaisance vis-à-vis de leurs propres pions.

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En dehors de l’Iran, la principale nouvelle concernant le régime était l’attaque du secrétaire général égyptien de la Ligue Arabe (d’obédience saoudienne) contre les mollahs pour leur prosélytisme chiite, mais l’information n’était pas relayée par les Saoudiens. Les alliés de Trump voulaient les mollahs sans pour autant diaboliser les chiites, afin de ne pas diviser le monde musulman et de ne pas victimiser inutilement les mollahs, pour ne pas leur donner l’occasion de provoquer une crise.

La journée a commencé sur une déception pour les mollahs et pour Rohani et son ministre des AE, car la rencontre prévue avec les Français n’était pas conforme à leur attente. À la place de la délégation, Hollande leur avait envoyé son ministre de Travail Michel Sapin ! Zarif a reçu Sapin qui ne pouvait pas l’aider avant d’enchaîner sur une rencontre avec les ambassadeurs des États de l’Asie Centrale à l’occasion du 25e anniversaire de leur indépendance. L’ambassadeur russe était présent pour empêcher le ministre des AE du régime de proposer des coopérations contre-indiquées à ces États qui restent ses partenaires stratégiques.

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Rohani a profité de l’échec de la ligne suggérée par ses patrons pour continuer ses fanfaronnades à l’occasion d’un rassemblement d’hommages aux champions para-olympiques du régime. Il a encore parlé de ses succès grâce à la diplomatie modérée contre les mauvais génies du régime et en tenant un discours diviseur à l’occasion d’un rassemblement d’hommage aux champions para-olympiques du régime. Il allait clairement contre l’avis de ses chefs en divisant le régime pour sauver sa peau grâce aux journalistes et politiciens du réseau Brzezinski, les ennemis américains de Trump.

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Dans le même temps, Ali Larijani qui avait soutenu la loi a ouvertement attaqué les critiques des mollahs à son propos en affirmant que la loi avait déjà été confirmée par le Conseil des Gardiens des la constitution et les critiques devaient s’adresser à celui-ci, accusant les mollahs d’oublier leur responsabilité. C’était assez gros. Il agissait ainsi en profitant de la rébellion implicite de Rohani et aussi en misant sur un deal bancaire avec son invité du jour, le président du Parlement de Sri-Lanka, pays musulman qui a des dettes au régime.

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Dans le même temps, les députés désavoués par les mollahs ont voté une aide de 500 milliards de tomans (150 millions de dollars) à deux banques privées pour rassurer les nantis et avoir leur soutien et peut-être former un groupe de pression avec eux ! Le parti unitaire des mollahs, le Front populaire des Forces révolutionnaires, censé défendre les mollahs, a fait semblant d’ignorer leur consigne en faisant savoir qu’il allait enquêter plus tard sur la loi sur les gros salaires pour savoir qui avait raison !

Le clergé ridiculisé par la conduite de Rohani et ses rivaux a seulement rappelé qu’il réunirait ses membres politisés, les patrons du régime, à l’occasion du second rassemblement annuel du de l’Assemblée sénatoriale des Experts, les mardi et mercredi de cette semaine. Il n’avait pas pu obtenir le soutien des chefs Pasdaran pour réaffirmer ses positions !

Les nantis du régime ont mal réagi à ses élans d’égoïsme et de division face à une menace amplifiée contre le régime avec l’accusation de lien avec A-Q. Ils se sont mis à vendre leur action sans tenir compte des limites imposées par les lois du régime. Rohani a eu peur qu’ils retirent leur argent. Il a autorisé les ventes et comme toujours a acheté les actions proposées et a aussi maintenu le taux du dollar suer le marché libre (qu’il contrôle aussi depuis le début de sa présidence) pour les satisfaire. Le bilan final a été de 304 milliards de tomans soit 81 millions de dollars au taux de 3771 en vigueur en ce jour. Mais l’indice boursier, index de confiance du régime, avait chuté de 340 points alors qu’en temps normal (hors crise), il monte de quelques points à l’issue de transactions sans intérêt d’actions entre les entreprises contrôlées par le régime.

Les chefs Pasdaran ont affirmé leur propre autorité en annonçant le test réussir de leurs batteries de système de DCA russe S-300, simulant le soutien de facto de la Russie, alors qu’il n’en était rien. Nous avons à cette remarqué que conformément à notre analyse, les mollahs n’avaient pas deux batteries de S-300, mais une seule et que par ailleurs les Russes ne leur n’avaient même pas donné les 16 missiles réglementaires, mais seulement 8 unités, c’est pourquoi on n’avait guère vu ses équipements lors des derniers défilés du régime. C’est pourquoi aussi, les Pasdaran avaient mis du temps à les « tester » et n’en avaient « testé » qu’un seul exemplaire ! Mais l’ayant fait à ce moment voulait dire qu’ils jugeaient la situation comme étant assez grave pour perdre un précieux missile pour provoquer une grande crise au bénéfice du régime !

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Trump et ses alliés contre le régime n’ont pas réagi, privant les chefs Pasdaran de leur crise salutaire pour doubler leur camarade et assurer leurs propres intérêts.

Les cadres miliciens ont profité de cet échec pour aider le clergé contre ses rivaux pro-américains et partisans de gros salaires en insistant sur les discours anti-capitalistes de Khomeiny. Le conseil de discernement des alliés de Rafsandjani s’est porté au secours du clergé en espérant au retour le respect de leurs intérêts quand les sanctions pousseraient le régime vers la chute.

Les Parlementaires ont eu peur. Ils ont annulé la loi sur la multiplication des salaires par deux en affirmant que le plafond des salaires était à 12,6 millions de tomans au lieu de 24 millions de tomans ! Ali Larijani désavoué et ridiculisé par cette reculade a promis de se venger. Le régime était loin d’être stabilisé !

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Dimanche | 05 Mars 2017 | 15 Esfand 1395 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, avait mis en avant le discours faux et diviseur de la veille par Rohani pour lui assurer le soutien des ennemis américains de Trump ! Via ce journal, Rohani avait mis en avant le discours de Larijani sur les mollahs pour continuer à les défier malgré la reculade du Parlement ! Rohani semblait prêt à s’affranchir des mollahs pour sauver sa peau avec l’aide très hypothétique du réseau de Brzezinski, malgré son association récente avec ce clan et la trahison de celle-ci lors de la tentative de fausse révolution de couleur d’esprit pro-islam en faveur de ses propres pions. Rohani et son gouvernement étaient donc désespérés et ne croyaient pas à la survie du régime !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant le test raté des chefs Pasdaran pour réussir et obtenir au passage son soutien pour mater Rohani et le forcer à le servir !

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux avait aussi misé sur les chefs Pasdaran, espérant leur soutien au retour et se retrouvaient en concurrence avec les mollahs ! Le journal annonçait aussi la reculade des parlementaires et la chute du plafond des salaires 12,6 millions de dollars pour plaire aux mollahs ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani n’avaient pas de préférences et misaient sur toutes les options possibles !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, avait gardé une ligne indépendante en affirmant que les députés avaient menti, car selon une autre loi les salaires allaient monter jusqu’à 17 millions de tomans, prenant à défaut les mollahs de complicité avec cette politique de salaire fort pour assurer leur survie ! On avait vraiment un régime en lambeaux !

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Hors Iran, Israël insistait aussi sur la (prétendue) capacité des missiles du régime en parlant du tir d’un seul missile de S-300 et se voyait encore plus en danger grâce à la réplique iranienne des S-300, le système Bavar 373 qui est une invention du régime et n’a aucune capacité extraordinaire. Son inquiétude n’avait aucun sens, car Israël est le seul pays qui avait par le passé affirmé avoir découvert une faille dans le dôme protecteur des radars du S-300. Dans la foulée, l’Etat israélien a annoncé la visite de Netanyahou jeudi à Moscou !

Pour résumer, dans Jérusalem Post, Israël allait à l’encontre de la conduite américaine. Il y avait un problème au sein de la coalition contre mollahs, un désaccord sur le projet iranien ou régional qui devait en résulter. Israël pouvait désapprouver que les Saoudiens et les Américains n’aient pas choisi l’antagonisme sunnite-chiite pour diaboliser les mollahs et le Hezbollah. Il annonçait une visite à Moscou pour obtenir le soutien de Poutine ! Nous ne pouvions qu’être inquiets pour l’avenir de la coalition internationale et régionale qui est indispensable pour renverser les mollahs ! Israël pouvait-il contrer cela dans son seul intérêt ?

Rohani heureux de cette éventualité a commencé la journée en plantant un arbre en compagnie de son ministre de l’écologie impliquée dans le commerce d’essence polluante à l’occasion de la fête perse de de la plantation !

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Il devait aussi recevoir le président azéri pour l’inauguration de 600 m de voies ferrées reliant les villes Astara d’Iran à celle du même nom en Azerbaïdjan.

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Lors de leur rencontre, Rohani a sans cesse insisté sur le soutien d’Israël à l’Arménie opposée à l’Azerbaïdjan. pour obtenir le soutien de son invité à la lutte contre Israël afin de menacer l’Etat israélien et l’enfermer dans son auto-centrisme pour qu’il aille jusqu’au bout de son projet de détruire la coalition de Trump dans le seul intérêt de son pays ! Il a aussi plaidé pour le lancement du projet de corridor eurasien de Poutine pour encourager ce dernier à renoncer à sa coalition avec Trump ! Mais le rusé président azéri a évité tout propos polémique et n’a pas accepté de provoquer Poutine. Il a clos la rencontre en signant deux mémos de coopération sans aucune importance économique.

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Rohani est alors revenu à la ligne de ses patrons en annonçant par son ministre de Défense un test des missiles Bavar 373 promus par Jérusalem Post pour parvenir à une crise salutaire sur ce thème et aussi gagner le soutien de ses patrons et les empêcher de le critiquer. En complément, il a aussi annoncé la présence de son ministre des AE dans 48 heures en Indonésie pour la conférence des pays du pourtour de l’océan indien laissant entrevoir de possible rencontre et deal avec de nombreux petits pays black-listés par le GAFI et peut-être un deal avec un grand pays qui voudraient se mettre en avant en prévision à l’échec de la coalition de Trump !

Mais l’échec avec l’Azerbaïdjan ne permettait pas de croire à son succès. Les députés fondamentalistes conscients certains qu’il allait échouer ont souligné sa passivité vis-à-vis de certains courtiers qui dépouillaient les nantis paniqués, laissant entendre qu’il était derrière cette conduite et s’enrichissait personnellement avec l’aide de Seyf, le directeur qu’il a nommé la tête de la banque centrale du régime !

Les députés réformateurs qui sont censés le soutenir ont annoncé qu’il était leur second choix pour les prochaines présidentielles après Ali Motahari, beau-frère d’Ali Larijani et par ailleurs fils du principal mollah iranien de Brzezinski en 1979, se montrant prêts à négocier directement avec ce dernier sans passer par Rohani !

En raison de ces divisions, la bourse est restée agitée comme la veille. Cette fois, Rohani a tenté de redresser l’indice par une injection de fonds sur des actions moribondes en milieu de séance, mais l’indice a fini à -369 unités avec 328 milliards de tomans des poches du régime vers celles des paniqués.

Les mollahs sont restés calmes en espérant la réussite de leur ministre des AE et les tests annoncés par leur ministre de Défense. Les députés alors aussi mis fin à la polémique contre le clergé en approuvant encore le budget de son gouvernement. Puis, ils ont rejoint le soutien aux chefs Pasdaran en saluant leurs dernières manœuvres maritimes pour soutenir indirectement le ministre de Défense des mollahs et ses essais de missiles et les effets des autres armes annoncées pour bientôt donc un chasseur furtif de 4e génération !

Les chefs Pasdaran à nouveau dans le jeu grâce à l’intérêt des autres clans pour leurs missiles ont annoncé se sont offert une armée (virtuelle) de jihadistes, en affirmant à la l’occasion de la journée de pèlerinage sur le site de la guerre contre Saddam, qu’ils avaient réussir à y réunir 5 millions de jeunes aussi bien sunnites que chiites !

Le clergé inquiet par l’ambition des chefs Pasdaran de le contourner a organisé une rencontre entre le Guide et le président azéri pour l’entraîner dans la guerre contre Israël ou la drague de Poutine pour entraîner de quelques manières que se soient l’explosion de la coalition régionale autour de Trump. Mais ils n’y sont pas parvenus ! Le président azéri s’est même payé le luxe de se moquer d’eux en riant en présence du Guide !

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Lundi | 06 Mars 2017 | 16 Esfand 1395 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, annonçait un grand succès commercial avec l’Azerbaïdjan à l’issue de la rencontre entre le président de ce pays et le Guide ! Un pur bluff pour plaire aux mollahs après leur échec et la présumée mauvaise tentative indonésienne pour éviter un nouveau krach.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, le clergé annonçait aussi de grands contrats avec l’Azerbaïdjan pour inciter d’autres pays à s’intéresser au régime !

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, annonçait que Larijani avait mis les banques de régime en danger en les plaçant sous la surveillance de centre (parlementaire) des inspections iraniennes qu’il préside en combinaison de son frère Sadegh, en charge du pouvoir judiciaire du régime ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani signalaient que les Larijani oeuvraient seulement pour eux-mêmes !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, annonçait qu’il y avait des salaires plus fort que ceux votés la semaine dernière, soit 35 millions de tomans par mois (10,000 dollars imposés à 3%) et certains officiels déjà très riches étaient en train de ramasser de petites fortunes pour préparer leur fuite du pays ! On avait donc un régime bien divisé dans les faits et dans les titres.

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De bien mauvaises nouvelles attendaient ces frères ennemis puisque les médias américains annonçaient la présentation dans la soirée d’un nouveau décret anti-migratoire de Trump (contre leurs 2800 visas) sans l’intégration de l’Irak (démarché par les Saoudiens), ce qui signifiait que les chiites irakiens s’étaient engagés à ne pas les aider et d’annuler les visas accordés par l’intermédiaire sous Obama ! Ceci expliquait aussi l’absence de propagande anti-chiite chez les Saoudiens !

Par ailleurs, le New York Times révélait que le Luxembourg, pays fondateur de l’Union Européenne et dernier paradis du secret bancaire, très proche des mollahs sous Obama, venait de saisir 1,6 milliards de dollars des avoirs de ces derniers en réponse à une demande de saisie lancée par un juge américain en 2006 qui avait condamné les mollahs pour complicité dans les attentats de NY en 2001 à 50 milliards de dollars d’indemnités aux victimes de ces attentats. Le NYT affirmait que le Luxembourg avait agi sous influence des proches d’Obama. Le journal du réseau de Brzezinski entendait diminuer les charges contre Obama pour sauver son aura et par son intermédiaire, le réseau de son mentor Brzezinski. Pour nous, le Luxembourg avait agi dans l’intérêt de Trump et pour obtenir son soutien.

Mais, quelle que soit l’origine du verdict, il complétait les accusations précédentes, confirmait le terrorisme des mollahs et les exposait à de nouvelles sanctions ! C’était de nouvelles preuves rationnelles et non américaines qui obligeaient Poutine, mais aussi les Européens à lâcher les mollahs.

Trump n’a nullement commenté ce verdict qui lui donnait raison. Mais il était sans doute au courant, car son département de Trésor a soudain autorisé les ventes d’avion à l’Iran alors que ce verdict l’empêchait. En acceptant l’autorisation, il le permettait aussi aux gens d’Airbus, il s’enlevait la colère de Boeing et d’Airbus sans leur permettre d’aider les mollahs. Cette opération sournoise a aussi alarmé les sénateurs de deux camps et a obtenu leur soutien à de nouvelles sanctions contre les mollahs pour leurs missiles, leur déstabilisation régionale et leur violation des droits de l’homme ! Trump pouvait jubiler, car il avait bien manoeuvrer et pouvait renforcer sa coalition sans peine et l’étendre à l’Europe et à son propre pays sans se perdre dans des explications stériles que ces interlocuteurs auraient rejetées.

Les Anglais, victimes désignés du rapprochement entre Trump et Poutine a annoncé via Reuters, l’attaque de deux vedettes rapides des chefs miliciens contre 3 de leurs navires escortés par un navire d’US Navy en signalant le sang froid de leurs protecteurs américains qui avait permis d’éviter la collision souhaitée par les mollahs et leurs associés pour parvenir à une crise bénéfique à leur projet de survie. Mais les Américains ont refusé de témoigner et ainsi afficher un lien privilégié avec les Anglais (perdant de facto leur lien privilégié souhaité avec les Russes).

Les Russes n’ont pas douté de la volonté de Trump et ont continué à promouvoir son projet en invitant Erdogan, vendredi à Moscou afin d’aller au-delà des problèmes possibles avec Israël et ne pas laisser ce dernier détruire une coalition indispensable à leur pays pour affirmer sa présence durable dans le bassin méditerranéen !

Enfin, le conseil des gouverneurs de l’AIEA se réunissait après une rencontre entre Amano et le nouveau ministre américain des Affaires étrangères pour entériner l’acceptation de l’accord de Vienne par Trump, le durcissement des inspections et enfin reconduire le mandat d’Amano. La réunion a vite atteint ses deux premiers objectifs au grand désespoir des mollahs qui se voyaient déjà condamnés à un blocus global par la faute des sanctions motivées par ses liens avec le terrorisme !


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Les mollahs, mais aussi leurs associés et rivaux se sont gardés d’annoncer de si très mauvaises nouvelles en particulier le verdict du tribunal de Luxembourg sur leurs liens avec l’A-Q. Rohani a amplifié sa propagande en affirmant qu’il était attendu dans 3 grands pays d’Afrique, dont l’Algérie et l’Afrique du Sud (où il a des amis d’origine libanaise). Son ministère des Affaires étrangères a aussi parlé de l’amitié durable avec l’Irak pour inclure ce pays dans les partenaires possibles en cas de coup dur ! Son ministre de Défense a aussi parlé de la participation du régime dans la lutte contre Daesh pour contrer l’accusation de lien avec l’A-Q au cas où la nouvelle de la condamnation de Luxembourg arriverait aux oreilles des nantis paniqués du régime. Mais ces précautions ont eu l’effet inverse et ont amplifié la panique ! Les ventes ont augmenté à la bourse !

Le gouvernement a inauguré un marché boursier de vente de pistache pour trouver des partenaires extérieurs (en vendant les pistaches jadis monopolisées par Rafsandjani). Cela soulignait un certain désespoir, mais il n’a eu aucun succès. Ce qui a contribué à l’amplification de la panique !

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Ali Larijani en froid avec les mollahs s’est rapproché de son ennemi Ghalibaf, le maire de Téhéran, pour planter des arbres et draguer les Sud-Coréens par le lancement d’un nouveau modèle de Kia à l’usine Saïpa dans le nord du pays ! Mais personne ne s’est intéressé à leur fuite en avant !

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Le clergé a alors encore tenté un rapprochement avec les chefs miliciens en organisant une rencontre avec les responsables de leur pèlerinage de jeunes sur les sites de la guerre Iran-Irak ! Le clergé a parlé d’un rassemblement avec des milliers de gens ! Mais selon les angles de prise de vue, on n’avait que quelques centaines ou quelques dizaines de miliciens en civil. On pouvait estimer qu’il y avait eu très peu de gens. Le Guide a dit à ses invités de cultiver leur force, car sinon l’ennemi gagnerait. Il attendait au retour des déclarations d’amitiés de la part des chefs Pasdaran, mais il n’a rien reçu !

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Ces agitations et leur ratage n’ont pas permis aux nantis paniqués de se rassurer ! Rohani a dû injecter quelques dizaines de milliards de tomans sur des actions moribondes (facilement gonflables) pour redresser l’indice boursier et finir sur une valeur positive forte, mais la hausse artificielle a vite fondu et a seulement permis de finir à +23 unités alors que les pertes de l’Etat en termes d’achat d’actions avaient doublé depuis la veille et atteignaient 623 milliards de tomans soit 166 millions de dollars.

Dans l’après-midi, les critiques contre le clergé se sont amplifiées de la part des miliciens comme Jalili (pressenti il y a 4 ans comme candidat avant Rohani) et des cadres de la milice et derniers jeunes cadres miliciens évoluant au sein des résidus des milices universitaires. Ces derniers ont aussi signalé un projet de ravivage de la fausse opposition, le Mouvement Vert, via des remarques désobligeantes de Fatemeh Rafsandjani sur la corruption de Khomeiny ! Le clergé n’a pas condamné les propos laissant voir qu’il envisageait encore une fausse révolution de couleur puisque ses chances de fuite étaient anéanties !

Hors Iran, il y avait aussi un climat électrique, car les Anglais ont appelé à l’apaisement européen avec la Russie (ce que la France a commencé en se dotant soudain d’un lobby slavophile) en espérant intégrer la coalition de Trump grâce à des remerciements de Poutine. Mais ce dernier ne les a pas remerciés !

Étant depuis un an aux commandes de WikiLeaks (initialement américain), les Anglais ont révélé les espionnages de Poutine par la CIA sous Obama, pour obtenir les remerciements de Poutine et aussi pour aider Trump qui se plaint d’espionnages sur sa personne ! Mais les deux cibles de Londres, à savoir Trump et Poutine, n’ont guère commenté l’annonce, privant les Anglais de leur objectif d’intégrer la coalition anti-mollahs pour un nouveau Moyen-Orient non confessionnel pour préserver leurs contrats et leurs intérêts !

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Mardi | 07 Mars 2017 | 17 Esfand 1395 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, ne mentionnait pas le verdit terrible de la condamnation du régime par un pays fondateur de l’Europe ! Via ce jour, le Gouvernement des mollahs, en froid affiché avec les mollahs, avait mis en avant le soutien implicite d’Ali Larijani après l’échec de son escapade hors Téhéran !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, citait de discours de Khamenei aux chefs miliciens pour prétendre qu’il avait leur soutien ! Le clergé espérait donner l’illusion qu’il avait des alliés pour contrôler le régime afin de demeurer le principal interlocuteur pour tout éventuel deal !

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, faisait l’éloge de Khamenei, mais aussi de Rohani et son directeur de la banque centrale du régime. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani espéraient de bonnes relations avec tous les tenants potentiels du pouvoir afin de préserver leurs intérêts. Ce qui ne pouvait que fâcher aussi bien les mollahs et leur pion rebelle ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani évoquaient aussi un OPEP.2 avec la Russie suggérant à Rohani de draguer Poutine avec ce projet irréalisable en raison de l’intérêt de la Russie de ne pas se fâcher avec l’OPEP.1 ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani étaient aussi mauvais en tactique qu’en stratégie !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, avait mis en avant le discours de Khamenei et la mort de son poète favori ! Les cadres miliciens misaient seulement sur le clergé qui misait pour sa part sur la résistance ou une fausse révolution de couleur. Ils se disaient ainsi prêts à l’aider pour leur propre salut.

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Enfin hors média, Ahmadinejad (lieutenant secret de Rafsandjani) qui est devenu le bouc émissaire de tout le monde, responsable de toutes les corruptions du régime, niait avec véhémence et des preuves ce que l’on lui reprochait par peur d’être sacrifié par tout le monde comme seul responsable des crimes du régime lors de la fausse contre-révolution qui semblait faire consensus.

Hors Iran, il y avait encore une mauvaise nouvelle pour les mollahs, la Turquie annonçait que les chefs de ses armées avaient rencontré les chefs des armées russes et américaines pour coordonner leur action en Syrie et en Irak. La drague d’Erdogan par Poutine avait permis l’élargissement de la coalition de Trump. Les mollahs exclus de la rencontre étaient de facto classés comme ennemis.

Les Européens, dont les Anglais, ainsi que les Israéliens étaient aussi exclus de l’arrangement. Le bénéficiaire à savoir Trump ne les jugeait pas solidaires de ses choix. Les Anglais déçus par leur exclusion ont d’ailleurs fait semblant d’aller vers les Frères Musulmans par un rapport diplomatique en leur faveur et la désignation de leur propre allié Al-Sissi comme un dictateur infréquentable. La violence de leur propos montrait leur désespoir et la volonté d’être prêts pour un chantage diplomatique rigoureuse pour s’inviter dans la coalition de Trump. Ils avaient certainement beaucoup à perdre.

La coalition était donc renforcée dans un sens, mais elle était loin de réunir tous les États dont le soutien est requis. D’autres participants dont les Israéliens pouvaient se livrer à un grand chantage pour imposer leur condition ! L’espoir de la libération d’Iran s’évanouissait, le projet pouvait être reporté ou même se voir capoter !

Zarif, le ministre de AE du Rohani, pouvait profiter de ce désordre alors qu’il était encore en Indonésie pour la conférence des pays de l’océan indien (IOR-ARC) où il n’avait rien obtenu. Les Israéliens ne pouvaient aider les mollahs !

Les mollahs patrons du régime qui devaient se réunir au sein de l’Assemblée des Experts se sont occupés avec des hommages à leur défunt complice Rafsandjani partisan de contrats intéressants pour les Étrangers afin d’obtenir leur soutien !

Zarif ayant obtenu l’aval des mollahs a alors insisté sur le pacifisme du régime pour promouvoir le développement du port commercial de Tchah-Bahar loin des violences qui secouaient cette partie du monde, mais il n’a encore rien obtenu. C’était la preuve que le régime ne pouvait profiter du désordre au sein de la coalition de Trump !

La bourse suspendue à son succès s’est dégringolée en milieu de la séance ! Zarif a alors évoqué des dizaines de rencontres fructueuses pour dire qu’il n’avait pas perdu son temps et une occasion en or pour sauver le régime. Rohani a injecté des fonds sur des actions moribondes sans réussir à redresser l’indice boursier. La courbe est devenue un zigzag descendant !

Rohani effrayé par l’échec de son ministre des AE a répondu au rapport du ministère américain en affirmant qu’il était élu démocratiquement suppliant le réseau Brzezinski de renouveler son soutien à son égard ! Son ministre de la Défense a oublié les armes mortelles promises deux jours plus tôt en présentant à la presse un hélicoptère civil 100% iranien qui est vraisemblablement d’origine italienne.

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Le commandant en chef de la milice a aussi oublié les menaces de son clan et a affiché son pacifisme pro-démocratique en annonçant que la milice serait comme toujours neutre pendant les élections et acceptera le verdict des urnes, validant de facto même un résultat marquant l’ouverture du régime au monde ! On avait tout d’un coup des intégristes très consensuels, prêts à pactiser avec les Occidentaux pour sauver leur peau !

L’Assemblée des Experts a ouvert officiellement sur ce constat d’échec international du régime et l’envie de rupture de ses principaux administrateurs ! L’ayatollah Jannati le président de l’Assemblée des Experts a révisé son autorisation d’ouverture et s’est opposé en affirmant craindre un nouveau Fetneh ou dissension / agitation politique. Il a aussi rejeté l’option de réconciliation nationale de Rohani (pour récupérer le coup après de grandes erreurs). Il a enfin insisté sur l’économie de la résistance (l’autarcie) pour encourager Rohani à cesser de lorgner du côté des Étrangers et tenter d’obtenir leur coopération en leur refusant des contrats en Iran !

On avait deux choix terribles au sein du régime : la capitulation des administrateurs du régime et le rejet d’ouverture de leurs chefs. Le régime pouvait exploser avant même la création d’une coalition globale à son encontre ! La bourse a continué en crise et son indice a continué à chuter ! Rohani à continuer à injecter des fonds sur des actions moribondes pour éviter à la bourse de clore avec un indice en baisse. Il a réussi la clôture à +11 unités, mais avec 501 milliards de tomans en achats d’actions aux paniqués (soit une perte de 133 millions de dollars pour la réserve en devises de la banque centrale du régime).

Aussitôt les tensions ont repris, les députés fondamentalistes lâchés par Larijani lui ont reproché d’avoir dans son équipe deux partisans du Mouvement Vert en référence à une rencontre entre ces deux hommes de Khatami il y a plus de 5 ans ! Le clan Larijani a annoncé des poursuites contre 3 complices de Zanjani (ex-homme d’affaires du régime et de Rafsandjani, concepteur de la fausse révolution de couleur) pour nier tout lien avec ce projet !

Par ailleurs, Rohani mis en cause par ses chefs a organisé un rassemblement de son ministère de bonne conduite islamique (= ministère de culture) pour dire qu’il marchait dans les lignes rouges du régime, mais il y avait très peu de monde !

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Il a fait signe d’allégeance à ses patrons en affirmant qu’il allait se rendre à la ville sainte de Mashad pour parler à ses responsables qui servent bien le régime ! Il a ainsi démontré qu’il n’avait nullement le courage de continuer à défier ses chefs même pour ses propres intérêts ! Il a certainement déçu ses partisans comme ses patrons !

Le régime déçu par les échecs de son champion et sa couardise n’était pas au bout de ses peines, car d’autres mauvaises nouvelles bien déprimantes et anxiogènes l’attendaient !

Le commandement militaire saoudien a annoncé qu’il craignait que les mollahs créent un mouvement terroriste semblable Hezbollah (hostile à Washington) au Yémen. Dans le même temps, le général Al-Sissi (très hostile aux mollahs) demandait le soutien de Washington par le classement des Frères Musulmans sur la liste américaine des organisations terroristes. Washington bien qu’en guerre contre ces mouvements n’a pas réagi à ces demandes, mais a insisté sur le rôle déstabilisateur du régime en condamnant le déploiement provocateur de ses missiles. Visiblement, même dans des conditions particulières, il ne voulait pas confessionnaliser le conflit avec les mollahs ou opposer les communautés sunnites et chiites, mais seulement qualifier les mollahs de terroristes politiques – en dehors de toute connotation religieuse- pour permettre la participation du monde musulman à sa coalition contre les mollahs et parvenir à une coalition globale et fatale contre les mollahs.

Le clan Brzezinski a alors volé au secours de Rohani dans la mesure de ses possibilités par un rapport onusien sur les droits de l’homme écrit par l’observatrice onusienne Asma Jahangir (membre d’International Crisis Group favorable au régime). On y pouvait lire que Rohani n’avait pas tenu ses promesses sur les droits de l’homme, mais le rapport le présentait quand même comme une démocrate en lui rendant hommage pour sa déclaration de droits civils qui pose le port de voile comme un droit pour les femmes !

Rohani a jugé cela bien insuffisant pour continuer à défier ses patrons. Il a chargé de ligne en rappelant la présence d’importantes mines de cuivre à Sungun en plus de la région de Sar-cheshmeh à Kerman qui est l’une des principales réserves mondiales de cuivre. Il a aussi parlé de la concession anglaise sur les minces de Sungun pour encourager les Anglais exclus des projets américains d’affirmer leur soutien au régime ! Mais les Anglais n’ont pas signé plus de contrats avec le régime qui était déjà au banc des nations.

Rohani a alors parlé d’une distribution rapide des Bons d’Etat réservés aux plus démunis appelés Bons de Justice en affirmant que la cagnotte réservée à ses détenteurs s’élevait à 55 milliards de tomans ou 160 millions de dollars ! Il essayait d’acheter le soutien des démunis pour continuer puisqu’il n’avait pas la confiance des plus riches ! Divers experts issus de la milice ont pris la parole pour se moquer de ce choix, car le régime avait par le passé affirmé que tous les Iraniens pouvaient en profiter et de fait chacun allait toucher très peu et cela ne pouvait pas gagner des soutiens à Rohani ! Ce dernier et son équipe ont oublié cette promesse.

Rohani est allé dans la soirée à la rencontre des avocats du régime à l’occasion de 64e anniversaire de l’indépendance du barreau (accordée par le Shah), pour voir si ces bénéficiaires du système étaient à ses côtés. On a vu une salle immense avec des milliers d’avocats, mais sur cette vue d’ensemble le public n’avait pas le même contraste que Rohani et ses proches assis dans les premiers rangs. On avait visiblement un photomontage. Par ailleurs, on voyait une salle plus petite sur les autres photos et la foule y était différente et pleine de femmes alors que le pays n’a que quelques femmes avocates pour permettre à ses amis occidentaux de la défendre. LA foule étant petite et factice, les avocats iraniens, qui profitent du régime, n’avaient pas accepté de se rassembler autour de Rohani et de soutenir de facto le régime qui n’avait plus aucun avenir. Rohani désavoué comme président du régime ou comme candidat à son évolution est revenu à son discours sur ses succès dus à sa modération pour encourager les mollahs à le maintenir à son poste.

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Dans la nuit, le régime qui ne trouvait pas d’alliés a eu une autre mauvaise nouvelle. Washington n’a pas cédé devant Israël lors de la visite d’Avigdor Libermann, le tonitruant ministre israélien de la Défense. Il s’est gardé de se focaliser sur l’opposition religieuse de l’islam avec Israël et a confirmé son objectif d’isoler les mollahs en insistant sur leur terrorisme. Le Congrès a rejoint ce très bon plan en se disant majoritairement en faveur de nouvelles sanctions à leur encontre non parce qu’ils menaçaient Israël, mais pour leur volonté permanente de déstabiliser la région par leur missile et aussi pour le mauvais traitement qu’ils infligeaient aux Iraniens.

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Mercredi | 08 Mars 2017 | 18 Esfand 1395 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, avouait finalement 55 millions de bénéficiaires pour le fleuron de son économie, le bon de justice, avouant la possibilité de rémunérer à la hauteur de 289 dollars chaque iranien pour s’assurer de leur soutien ! En restant sur cette offre bien inintéressante, le gouvernement démontrait qu’il n’avait rien d’autre pour rebondir !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait que l’Assemblée des Experts prévoyait une très grande mobilisation pour les prochaines élections du régime ! Le clergé se disait confiant pour impressionner ses adversaires désormais en nombre infini ! Il n’avait également aucune solution valable pour s’en sortir !

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, accusait Ahmadinejad d’avoir offert 200 millions de dollars à la police, sous-ensemble de la milice. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani cherchaient à se donner une bonne image en sacrifiant Ahmadinejad et les cadres miliciens pour sauver leur peau en Iran puisque la fuite vers un exil, quel qu’il soit semble impossible. A

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Dans le supplément économique de ce même journal, les lieutenants orphelins de Rafsandjani annonçaient par ailleurs le verdict confondant du Luxembourg pour le régime pour accentuer la panique interne et accélérer la chute de leurs collègues qui ne leur offraient rien et n’avaient aucune solution en réserve ! On pouvait s’attendre à une belle pagaille !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, avait décidé de se moquer encore des bons de Justice de Rohani pour souligner qu’il n’avait aucune solution pour sauver le régime ou qui que ce soit !

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Hors Iran, le Wall Street Journal, partisan de Trump, signalait que les banques anglaises avaient refusé toute coopération avec les banques des mollahs depuis la signature de l’accord de Vienne. Trump caressait ainsi les Anglais dans le sens des poils sans pour autant les intégrer à son projet !

Mais Washington (Trump) n’avait eu aucun égard pour les Israéliens et Netanyahou insistait chez lui sur sa coalition avec les Arabes contre les « Iraniens » pour peser dans les jeux de Trump et obtenir son soutien. Mais il n’y eut rien de tel. Trump s’est gardé de réduire l’opposition aux mollahs à leur menace contre Israël au détriment de leur menace contre les Arabes et la région au risque de perdre leur participation à sa belle coalition contre les mollahs.

À Téhéran, les mollahs ont été bien déçus que Trump s’en tienne à sa stratégie bien finaude et que le clan Rafsandjani ait décidé de divulguer la condamnation de leur régime pour des liens avec l’Al Qaeda. Ils ont décidé de la jouer cool pour rassurer leurs collaborateurs paniqués. Rohani a ignoré cette condamnation et dans le même temps, son ministre de l’économie et son ami Seyf, nommé la direction de la banque centrale du régime ont menti en laissant supposer qu’il n’y avait aucun verdict, car le tribunal n’avait pas encore statué sur le sujet et devait voter en faveur de l’Iran et contre la saisie (la dimension d’accusation de terrorisme était aussi ignorée) !

Le Guide Khamenei a complété ce panel de l’indifférence sereine en plantant deux arbres fruitiers avec 4 jours de retard. Mais il semblait perdu et résigné !

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La panique s’est amplifiée par rapport à la veille à la bourse de Téhéran ! Rohani alors à Mashad a minimisé l’affaire en reconnaissant qu’il n’avait pas réussi à lever toutes les sanctions, essayant de faire passer ce saisi pour une sanction passée afin d’éliminer l’accusation qu’elle contenait et pouvait anéantir le régime !

Les chefs Pasdaran ont tenté de provoquer Washington en affirmant que son navire n’avait pas évité la collision, mais avait pris la fuite devant leur force ! Mais Trump les a ignorés et les a ainsi condamnés à couler !

La bourse a terminé avec un indice de -515 unités selon une droite descendante. Le régime a perdu 603 milliards de tomans ou 162 millions de dollars au profit de ses nantis paniqués selon le taux de dollar qu’il avait encore baissé pour mieux les amadouer. Au total malgré ses efforts, Rohani avait perdu de 650 millions de dollars alors que lez régime s’était vu confisquer des avoirs laissés par négligence en Europe ! Le bilan de Rohani était de plus en plus mauvais, car il avait reproché la même négligence à son prédécesseur Ahmadinejad ! Le bilan des vieux mollahs de l’Assemblée des Experts étaient aussi très mauvais, car ils n’avaient rien vu et n’avaient pas pu calmer leur pion Rohani !

Dans l’après-midi, l’ex-premier patron des Pasdaran, la girouette politique Rezaï, a attaqué Rohani et le clergé en affirmant que l’inflation n’était pas de 9% selon les statiques officielles, mais de 400% en 4 ans soit 100% par an selon l’augmentation des prix des produits courants !

Les mollahs inquiets par le courage inattendu de Rezaï ont implicitement remis en cause leur pion Rohani en affirmant que certains se montraient sans honte dans l’attente d’un soutien américain et en précisant qu’ils le condamnaient sans réserve.

Hors Iran, Zarif s’est précipité au Qatar pour voir si ce pays qui avec l’accord de l’administration d’Obama était parmi leurs banquiers secrets acceptait de les aider, mais il n’y a rien obtenu !

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L’un de ses adjoints a alors promis des actions anti-israéliennes de la part de la milice chiite irakienne (les Nojaba) qui allait s’installer en Syrie, si l’Assad l’autorisait. Mais il n’y eut aucun signe positif de la part d’Assad ! Trump a saisi l’occasion pour menacer le régime agitateur qu’il répondrait à la prochaine provocation de sa mini marine de guerre.

Alors que mollahs allaient mal et Trump élargissait sans peine sa coalition, Paul Selva actuel vice-chef d’État-Major des armées des États-Unis nommé par Obama a pris la parole pour accuser Poutine d’avoir violé un traité de limitation de déploiement des missiles russes en Europe pour nuire à sa coalition avec Trump. LA Russie a dénoncé un mensonge et Trump a seulement zappé cette tentative contre sa coalition contre les mollahs qui allait anéantir la seule création durable de la politique islamiste de Brzezinski.

La persistance sereine de Trump pour éviter les provocations hostiles à sa coalition contre le régime a maintenu la pression au sein du régime. Le milicien Jalili a continué à défier le clergé et ses pions d’un népotisme outrageux qui enlevaient toute chance de réussite à tous les Iraniens !

Les mollahs n’avaient pas la capacité de l’en empêcher ni de le contredire. Leur régime courrait à sa perte grâce à la crise née de la concrétisation des menaces à son encontre.

Malheureusement, Netanyahou a redonné de l’espoir aux mollahs en refusant tout dialogue sur le Golan avant son départ pour Moscou, soucieux de ses problèmes avant ceux de la région. Les mollahs espéraient dès lors que sa visite à Moscou se solde par un clash et la fin de la coalition régionale comprenant aussi une inquiétante coalition arabo-israélienne à leur encontre !

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Jeudi | 09 Mars 2017 | 19 Esfand 1395 | IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, avait mis en avant Rohani et son discours de succès économique à propos de son économie de résistance ! Rohani essayait de se réconcilier avec ses patrons du clergé pour demeurer président et abuser de ses privilèges si Netanyahou réussissait ou être aux commandes s’il échouait.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant le voyage Zarif au Qatar pour signalait que la coalition de Trump n’était pas réalisée afin d’encourager d’autres pays de la refuser.

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait mis en avant le Guide plantant ses arbres fruitiers pour rappeler que son régime n’avait eu aucune solution propre à lui pour résister à Trump et à sa coalition.

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Le supplément économique du même journal révélait cette fois que Rohani avait lancé un ultimatum aux PME étatiques sous contrôle de ses amis de déposer leurs avoirs sur un compte à la banque centrale du régime afin qu’ils ne puissent rompre avec le régime en cachette !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime,encourageait les mollahs de remplaces l’impôt à 3% pour ses riches par des impôts plus élevés comme ailleurs dans le monde pour renflouer ses caisses et résister aux sanctions à venir.

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Netanyahou était à Moscou et son discours était encore loin des objectifs suggérés par Trump puisqu’il s’est félicité de l’effort commun avec la Russie contre le terrorisme des mollahs, mais en évoquant leurs menaces contre son pays et non contre la région ! Pour appuyer son point de vue, il a aussi parlé de l’hostilité permanente des Perses contre les juifs (en référence au mythe illogique d’Esther car il n’y a pas de peine de mort chez les Zoroastriens et que par ailleurs Cyrus le grand a été le premier à affranchir les juifs et leurs accorder des droits). Poutine lui a seulement conseillé d’oublier les vieilles histoires et se concentrer sur le présent, mais Bibi n’a pas changé de ligne et n’a pas permis à la rencontre d’avancer vers la coalition souhaitée par Trump.

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Moscou a en revanche continuée en ce sens en se rapprochant de l’Allemagne dans une rencontre entre leurs deux ministres des Affaires étrangères pour parvenir à point de vue définitive lors du prochain sommet genevois sur la Syrie afin de clore ce dossier et concentrer la coalition sur les mollahs !

En Iran, les mollahs ont été bien déçus que la mauvaise attitude de Netanyahou n’ait pu exploser la coalition de Trump et mettre fin à ses projets. Ils ont fini leur rencontre au sein de l’Assemblée des Experts en insistant sur la cohésion du régime, mais aussi sur de bonnes élections pour contrer Trump avec ses propres arguments.

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À Mashad Rohani qui ne pouvait pas mobiliser avait réuni tous les Afghans émigrés dans cette ville dans un hommage aux martyrs étrangers qui ne pouvaient être de soutiens efficaces au régime dès lors qu’il ne pouvait plus les rémunérer.

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Les membres de l’Assemblée des Experts devaient se rendre chez le Guide, mais ils se sont d’abord rendus sur le tombeau de Khomeiny pour affirmer leur attachement à son régime et empêcher Rohani de flirter avec les lignes rouges du régime ! Mais on ne les a pas vus sur place. Ils s’y sentaient peut-être en danger en raison de l’impopularité de Khomeiny et avaient renoncé à s’y rendre bien qu’ils tenaient à l’affirmer pour empêcher la dispersion de leurs collaborateurs paniqués.

Les Chefs Pasdaran inquiets par l’aggravation de la situation hors Iran et au sein du régime ont rejoint l’effort de la résistance aux menaces en annonçant la production des S-300 iraniens en Iran et parler de l’essai de deux missiles offensifs sol mer pour atteindre et couler les pétroliers occidentaux. L’annonce était aussi censée aider les Israéliens à comploter contre la coalition de Trump.

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Les Experts ont alors rejoint le Guide. Celui-ci a rejeté l’enrichissement d’administrateurs du régime et de l’économie de résistance pour encourager Rohani chasser les gens surpayés que ses rivaux critiquaient et par ailleurs, choisir le chantage économique contre l’Occident pour diviser ce dernier. Mais le conseil du clergé n’était pas réaliste, car il avait surpayé certains pour se maintenir au sommet dans l’intérêt du clergé et par ailleurs, on ne peut pas faire de chantage économique quand personne ne veut investir chez vous !

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Rohani est resté silencieux, car on lui demandait n’importe quoi. Ses rivaux ont saisi l’occasion pour l’accuser de trahir le Guide et pour critiquer ses méthodes et ses résultats économiques ! Ses alliés, les réformateurs, l’ont aussi convoqué pour lui dicter leur condition et ont fini par valider sa candidature et confirmer leur soutien en le nommant conseiller pour le choix des candidats secondaires ! On a compris qu’il avait promis de leur accorder des portefeuilles pour préparer leur fuite.

Trump a repris alors sa guerre contre le régime en difficulté et fort divisé en le qualifiant de la plus grande menace pour la région.

Les Anglais dépités ont alors fait part de leur opposition aux colonies israéliennes pour montrer qu’ils pouvaient être des alliés utiles pour Trump dans tâches ingrates comme punir Israël pour son cavalier seul inapproprié. Mais Trump n’a pas cru utile leur accorder un quelconque rôle dans ses projets. Il a aussi retardé son voyage en Angleterre pour ne pas se retrouver obligé d’intégrer les Anglais dans ses projets, restant limité à son choix de se rapprocher de la Russie (pour la contenir et par ailleurs libérer les États-Unis de leurs dépendances du pétrole des Anglais de leur compagnie BP). On devait sans doute assister à de nouvelles passes d’armes entre les deux puissances et à des actions anglaises susceptibles de retarder la lutte contre les mollahs. Ces derniers pouvaient bénéficier de quelques sursis surprise mais ne pouvaient les provoquer ni en espérer trop.

Les mollahs ont fait appel à la Chine pour intercéder en leur faveur auprès des Saoudiens, mais ces derniers ont refusé. Les mollahs déçus par cet échec ont fait savoir que l’Arabie avait supplié la Chine de l’aider à se réconcilier avec eux, mais cela était impossible, car il la considérait comme la plus grande menace pour la région ! Les Chinois n’ont pas commenté, mais en connaissant leur caractère ils ont dû avoir l’impression qu’ils avaient servi à une farce et ont dû bien regretter leur initiative en faveur des mollahs. La conclusion de la Chine pouvait être que les mollahs étaient infréquentables et irrécupérables et qu’elle ferait mieux de les laisser tomber.

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Vendredi | 10 Mars 2017 | 20 Esfand 1395 | Le clergé devait indiquait ses consignes à l’occasion de la prière de vendredi. Avant qu’il ne s’exprime, les Anglais ont révélé que Shell avait acheté seulement 3 cargos de pétrole en Iran, niant de facto son contrat récent pour le développement du champ pétrolier d’Azadegan, le seul contrat signé depuis l’accord de Vienne par les mollahs.

C’était un coup dur pour le régime tout entier : la preuve que Londres voulait faire partie de la coalition de Trump.

Les mollahs et leur pion Rohani pouvaient aller vers une option de fausse révolution de couleur pour se réhabiliter. Tous les clans rivaux des mollahs ont commencé à critiquer Rohani et sa volonté de division de Rohani (=volonté de désigner des boucs émissaires afin de se réhabiliter). Les chefs miliciens, menacés par ce projet, ont tapé sur la table en se montrant forts grâce au succès de leur pèlerinage des jeunes sur les lieux de la guerre Irak !

Le clergé a tenté d’amadouer les jeunes de la milice en leur offrant le discours d’introduction du sermon de vendredi. Ils ont suivi leurs collègues énervés des autres clans !

Dans leur propre sermon, les mollahs ont parlé de leur fois en Guide qui savait tout et avait toutes les solutions pour insister sur leur volonté d’unité pour la continuer le modèle existant, espérant convaincre leurs rivaux qu’ils n’allaient choisir l’option de diviser le régime et les sacrifier.

Mais ce discours rhétorique n’a pas eu l’effet escompté et a même énervé les rivaux des mollahs, car ils ont continué à critiquer Rohani, ses méthodes et son bilan pour atteindre les mollahs qui tergiversaient sans agir contre leur pion. Même les réformateurs, roues de secours du clergé, étaient agités !

Le régime était bel et bien dans un dynamisme de crise, en voie d’explosion sous l’effet des menaces de plus en plus déprimantes et sérieuses.

Rohani a fait appel aux 21 formations de Réformateurs de se réunir pour devenir 21+1 pour les les rassurer qu’il oeuvrait pour eux. Ces 21 formations devaient venir en masse avec leurs membres et voter en faveur de cette coalition, mais la rencontre a réuni seulement 6 individus ! Les Réformateurs ne voulaient pas de Rohani qui au lieu de sauver le régime semblait missionner pour sauver les chefs du clergé ou encore ses plus proches alliés !

Le commandant en chef des Pasdaran, Jaafari, a clos la semaine par un discours refusant tout arrangement avec Washington et annonçant l’unité de l’Islam pour vaincre les ennemis du régime. L’unité de l’Islam étant l’alliance entre le clergé chiite iranien (créé par les Anglais) et les Frères Musulmans (loge maçonnique islamiste créée par les Anglais), le chef de la milice appelait à une alliance forte avec les Anglais et les Frères Musulmans qu’ils cherchaient à se réapproprier pour résister à Trump ! La milice espérait utiliser l’échec des Anglais d’intégrer la coalition de Trump pour les inciter à concrétiser leur réconciliation avec les FM pour créer un front de terreur contre Washington sans doute en frappant les intérêts américains et aussi les Européens, bien riches, mais bien faibles en termes sécuritaires notamment en raison de leur division et l’existence des groupes d’extrême gauche bêtement pro-islam.

In fine, sous l’effet des menaces de plus en plus déprimantes et sérieuses, on avait un régime très en crise et très divisé : certains songeaient à une fausse voire même une vraie révolution de couleur pour sauver leur peau, d’autres à se lancer dans une hasardeuse construction terroriste pour retarder leur chute. Les partisans de rupture devaient accélérer leur projet dans leur propre intérêt. Le régime était donc dans une dynamique d’explosion sous l’effet des menaces grandissantes de la formidable coalition globale de Trump à son encontre.