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La semaine en images 469
L’aube noire des mollahs  !

15.03.2017

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La semaine dernière (27 Jan. - 03 Fév. 2017 / 8-15 Bahman 1395) | Les mollahs et leur régime subissaient Trump depuis une semaine et s’en portaient bien mal par le spectre du démontage de la diplomatie islamiste américaine (de ses prédécesseurs sous la direction de Brzezinski).

Les Russes, partisans de Trump et de son projet d’un Moyen-Orient débarrassé de l’islamisme politique américain de Brzezinski, avaient montré leur soutien en écartant les mollahs de la direction de la conférence d’Astana pour la paix en Syrie.

Les mollahs avaient tenté de rebondir en mettant aux enchères le développement de la zone portuaire de Makran qui surplombe le détroit stratégique d’Ormuz, mais ils n’avaient rien obtenu. Trump avait fini sa première semaine de présidence en les attaquant par un décret bannissant les voyages de leurs sympathisants et collaborateurs financiers en Amérique pour les forcer à rompre et priver le régime de leur soutien tant financier que politique, dont la propagande pour Rohani, ex-coordinateur des projets terroristes du régime. Aucun État ou organisme partenaires du régime n’avaient condamné cette mesure.



Les mollahs ont commencé la semaine dernière avec le risque de rupture de leurs collaborateurs, l’absence de tout soutien étranger ou d’une sortie de secours en cas d’une grave crise interne. Ils étaient aussi alors à 16 jours de l’anniversaire de la révolution islamique et du boycott récurrent de cet événement qui souligne leur illégitimité. Ils devaient provoquer une crise grave et déstabiliser la région pour prendre de court Trump et casser son alliance décisive avec Poutine. Ils avaient 16 jours pour réussir.

Les mollahs avaient alors annoncé l’attribution possible du développement de Makran à la France pour relancer ce projet et engendrer un front anti-Trump. L’État français avait annoncé la visite d’une délégation diplomatique et commerciale en Iran sans se douter qu’elle serait le dindon de la farce  ! Dans le même temps, les mollahs avaient organisé une conférence pour fêter des relations diplomatiques plus longues avec la Russie pour mettre en concurrence la France et la Russie et aussi corser la vente aux enchères !

En attendant, cette grande crise, ils avaient offerts de cadeaux bancaires à leurs collaborateurs financiers qui étaient paniqués à l’idée de ne plus pouvoir aller aux États-Unis pour jouir de leur fortune bien mal acquise. Mais ils n’avaient pu les calmer. Leur projet de mettre en concurrence les Français et les Russes ne semblait pas pertinent à leurs collaborateurs paniqués.

Alors qu’ils semblaient perdus, Trump avait appelé les Allemands, les Saoudiens et enfin Poutine pour évoquer des intérêts communs et montrer qu’il entendait oeuvrer avec des alliés et non en solo ! Il avait torpillé par avance le projet de division des mollahs !

Les mollahs avaient ajouté la rumeur non revendiquée d’un tir de missile à leur cocktail d’agitation franco-russe pour provoquer directement une petite crise avec Washington dans l’espoir qu’elle divise la coalition esquissée par Trump et qu’elle leur permette de relancer la vente de la région de Makran contre des soutiens diplomatiques.

Trump n’avait pas perdu son sang froid et avait maintenu le cap d’une action concertée en passant par le Conseil de Sécurité de l’ONU. La France n’avait également pas pu signer des droits avec les mollahs et avait dû les sermonner. La Russie avait mis en cause les capacités balistiques du régime, mais les Allemands avaient confirmé le tir d’un missile de croisière potentiellement capable de porter une tête nucléaire et le Conseil de Sécurité avait établi l’hypothèse d’un tir hostile. Les Russes n’avaient pas utilisé leur droit de veto laissant Trump lancer une nouvelle procédure onusienne contre les mollahs en vue de les renverser au nom de l’ONU tout en se gardant une sortie de secours si leurs intérêts étaient bafoués.

Mercredi dernier, les mollahs n’avaient pas eu le moindre soutien pour fêter l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran et le début de la décade révolutionnaire. Ils avaient alors sans cesse souligné leur droit à faire des essais balistiques dans l’espoir d’une grosse crise dans les plus brefs délais.

L’administration Trump les avait désignés comme la plus grande source d’instabilité dans la région avec d’évoquer une nouvelle batterie de sanctions à leur encontre. Les Russes n’avaient alors pas remis en cause leur soutien à Trump  ! Les mollahs désespérés avaient continué de leurs droits balistiques pour parvenir à une belle crise avec l’anniversaire de leur révolution dans 8 jours. Trump avait continué à augmenter sa pression en évoquant le droit de riposter pour les navires de guerre américains aux provocations des vedettes rapides des mollahs et des Pasdaran, avant avertir les mollahs personnellement via Twitter de ne pas jouer avec le feu !

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Vendredi | 03 Février 2017 | 15 Bahman 1395 | Dernier jour de la semaine dernière | À J-7 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, les mollahs ont eu peur car pour la première fois ils n’avaient pas l’option d’un deal avec l’Amérique. En réponse à l’avertissement de Trump, le ministre des AE des mollahs a tweeté que l’Iran n’avait jamais déclaré la guerre à un voisin en 300 ans, oubliant les menaces du régime contre Israël, les pays arabes et l’occident tout en s’attribuant le pacifisme de la royauté iranienne  ! Le clergé a zappé cette intervention problématique en oubliant pour sa part sa r propagande balistique pour insister sur le pacifisme du régime sans entrer dans les détails, pour rassurer sans tous ses compagnons paniqués par ses échecs avant de lancer un appel à la mobilisation générale pour montrer cette positive attitude lors de la grande manifestation pour l’anniversaire de la révolution islamique dans une semaine.

Trump a vu dans cette reculade la preuve de la fragilité des mollahs. Il a continué sa guerre contre ces derniers en insistant sur la nécessité de nouvelles sanctions. Tous les sénateurs républicains et la moitié des sénateurs démocrates ont plébiscité l’adoption des nouvelles sanctions contre les mollahs. Les Etats arabes du golfe Persique alors soutenu le président américain. L’Allemagne a déclaré qu’elle comprenait l’attitude de Trump. Poutine ne s’est pas opposé à l’option de nouvelles sanctions  ! Trump pouvait continuer.

À ce moment, une journaliste de la CBS, Margaret Brennan, membre du Council on Foreign Relations, organe d’action de Brzezinski, a publié un tweet faisant état de l’ouverture de Trump à une entente avec les mollahs si ces derniers étaient prêts à coopérer. Pour nous, Brzezinski conseillait aux mollahs de coopérer ou promettre de coopérer pour contrer pour casser le consensus qui prenait doucement forme et pouvait déboucher sur une nouvelle résolution plus contraignante contre les mollahs.

Mais l’administration Trump a contredit cette option frelatée en annonçant l’interdiction de tout commerce avec 12 organismes ou entreprises iraniens ainsi que 13 individus, dont 11 Iraniens et deux Chinois. Trump a aussitôt insisté sur la nécessité d’un consensus au Conseil de Sécurité contre les mollahs pour permettre aux Russes et d’autres États de le joindre, laissant entrevoir que les pressions sur les mollahs n’étaient pas pour un chantage au bénéfice des États-Unis  ! Le consensus pour renverser les mollahs était proche  !

On n’entendait plus les mollahs ! Alors que tout allait pour le mieux pour Trump, tout a été remis en cause par lune charge virulente de sa représentante à l’ONU Nikki Haley contre la Russie. Le consensus a été pulvérisé par Nikki Haley, proche du républicain McCain, un ex-directeur du Council on Foreign Relations de Brzezinski, opposée comme ces derniers au rapprochement avec la Russie.

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Haley (intégré au cabinet de Trump pour l’éloigner de la Caroline du Sud et privilégier son adjoint qui avait été le meilleur allié de Trump au parti républicain) avait déjà contredit Trump en se montrant offensante vis-à-vis de la Russie en refusant de rencontrer son représentant au premier jour de sa prise de fonction. Ce dernier avait esquivé connaissant Haley et le poids de ses protecteurs.

Par la suite, l’ex-PM ukrainienne Yulia Tymoshenko qui le soutient du clan Brzezinski avait affirmé sur son site personnel qu’elle avait rencontré Trump et obtenu son soutien contre les Russes, mais la Maison-Blanche avait démenti toute rencontre soulignant son intérêt pour une coalition globale avec Moscou. Le clan Brzezinski avait continué à répandre la rumeur en faisant inviter Tymoshenko à ses think tanks Heritage Foundation et Hudson Institute puis par un article (ci-dessous article complet après un clic) sur son satellite médiatique Politico sans parvenir à troubler la marche en avant de Trump et Poutine vers une coalition contre un Moyen-Orient agitée.

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Cette fois avec l’émergence d’un consensus américano-russe, cette sympathisante de la doctrine Brzezinski a contredit toutes les promesses de Trump aux Russes en apportant un soutien sans faille à Poroshenko (le protégé d’Obama, le pion de Brzezinski) et en affirmant le maintien des sanctions américaines concernant l’Ukraine (adoptées par Obama) au prétexte de l’occupation de la péninsule (Crimée) par les Russes, architectes du regain de la violence en Ukraine. Cette reprise était sans doute introduite par les amis ukrainiens du réseau Brzezinski. On notera que l’emploi du mot péninsule au lieu de la Crimée ressemble à l’emploi du mot golfe au lieu du golfe Persique ce qui montre le mépris du clan Brzezinski pour les sites qu’il prétend aider et aider.

Les Russes ont encore esquivé la confrontation en évoquant le référendum organisé en Crimée et le respect du vote populaire par les pères fondateurs de l’Amérique sans réussir à calmer Haley, visiblement en mission pour casser la plus importante mission que s’est donnée Trump.

Ce sabotage délibéré a été immédiatement applaudi comme un acte de courage par les ténors républicains et démocrates du clan Brzezinski qui dominent le Congrès et les journalistes du clan qui dominent l’opinion via les médias.

Dans la foulée, un juge fédéral nommé Robart s’est opposé au décret migratoire de Trump visant les amis des mollahs et autres riches privilégiés d’États islamiques qui ont la faveur du clan Brzezinski. Immédiatement les médias de ce clan ont salué cette décision comme un acte de courage dressant un portrait flatteur du juge Robart. Mais ce portrait était incomplet car ils avaient oublié de préciser que ce gentil juge était en liaison avec Soros, le financier des révolutions démocratiques de Brzezinski en Ukraine.

Ce lien n’est pas banal puisque Robart a été et reste un soutien à l’association Black Lives Matter (BLM) fondée par Soros, association qui sans tenir compte des statistiques des violences policières américaines prétend que seulement les noirs en sont les victimes alors le pourcentage des victimes est similaires pour les noirs et les blancs comme le démontre ce journaliste indépendant anglais. Pour beaucoup, Soros a créé cette association pour contrer l’élection des gens hostiles au réseau Brzezinski. Obama avait aussi promu cette association encourageant la guerre interne pour effacer son bilan nullissime dans la défense des droits des noirs qui avaient voté pour lui en ignorant qu’il était là pour d’autres raisons.

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L’implication de ce juge proche de Soros dans un projet agitateur contraire à sa mission de juge contredisait son portrait flatteur et montrait que les gens du clan Brzezinski étaient prêts à tout pour casser la mission de Trump qui consiste à libérer le pays de Brzezinski et ses idées ruineuses pour l’Amérique et ses citoyens.

C’est pourquoi Trump n’a pas osé défier ce large front hostile comprenant entre autres les ténors républicains et n’a pas jugé constructif de recadrer leur protégée Nikki Haley. Par ailleurs, en virant Haley, il aurait donné l’impression qu’il n’avait aucune autorité et aussi qu’il ne savait pas composer une équipe unie. Il devait trouver une solution pour relancer son projet sans entrer dans un conflit direct avec une classe politique presque totalement inféodée à son ennemi Brzezinski.

Cependant, les Russes n’ont pas remis en cause son amitié car ils en ont aussi besoin d’un consensus pour dégager les mollahs et pacifier le Moyen-Orient où ils ont enfin réussi à s’établir. L’attitude positive des Russes laissait un peu de marge à Trump pour rétablir son autorité en péril.

Dans notre conclusion du vendredi dernier, avant ces faits terribles, nous donnions les mollahs perdants, car ils étaient face à un homme qu’ils ne savaient pas appréhender. Mais il était à présent sous le feu de ses adversaires américains.

Les mollahs étaient en quelques sortes sauvés, mais il s’agissait d’un sursis car la Russie restait intéressée par Trump et les mollahs eux-mêmes n’avaient encore rien trouvé à son encontre. Ce sursis pouvait même s’évanouir rapidement si la justice donnait finalement raison à Trump et qu’il trouvait aussi un moyen pour recadrer Nikki Haley ou encore s’il recevait des aides de la part des États arabes ou même de la Russie.

C’est pourquoi les mollahs restaient en danger et pouvaient s’attendre à la persistance de la panique financière provoquée par le décret migratoire de Trump et aussi finir la semaine le vendredi 10 février sur un boycott cuisant de l’anniversaire de la révolution islamique  ! Ils avaient 7 jours pour s’affirmer et se renforcer avant leur sursis soit annulé par Trump, Poutine et leurs nombreux ennemis à travers le monde.

Ainsi cette semaine, les mollahs étaient en guerre contre le monde entier. Ils devaient user de leur charme ou de l’intimidation afin de diviser le monde pour rassurer leurs compagnons agités et sauver leur peau ou au moins s’acheter un nouveau sursis.

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Samedi | 04 Février 2017 | 16 Bahman 1395 | À J-6 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, avait mis en avant un tweet du ministre des AE Zarif évoquant le soutien du peuple au régime face aux menaces formulées par Trump. Il y avait d’une part de l’autosuggestion niant les menaces de Trump et dans le même temps, le régime évitait de donner raison à Trump par son agressivité de peur d’annuler de facto le sursis obtenu par chance  ! Il continuait donc d’avoir peur. Ses compagnons agités allaient sans doute paniquer davantage.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, qualifiait l’opposition de Trump à ses missiles de provocation, misant sur l’annulation des sanctions par la classe politique liée à Brzezinski et hostile à Trump. Les mollahs espéraient aussi que Trump mis à mal y renonce de lui-même. Ils ne croyaient donc guère que le sursis puisse durer.

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, citait un chef Pasdaran annonçant une forêt de missiles en Iran avec des arbres (missiles) puissants  ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani avaient entendaient forcer les mollahs et les chefs Pasdaran à choisir le clash afin qu’ils puissent eux-mêmes choisir l’alternative de la coopération avec Trump afin de sauver leur peau  !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, se réjouissait enfin des revers subis par Trump  ! Les cadres miliciens proposaient donc de soutenir ses adversaires. Ils étaient enfin sincèrement du même avis que les patrons cléricaux du régime !

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Les Chefs Pasdaran ont rejoint les tentatives de deal avec les Américains des deux camps en annonçant le début de manœuvres de DCA avec de missiles défensifs de très courte portée, affirmant des capacités balistiques sans menacer les intérêts américains et aussi sans montrer des images ! Ils contredisaient aussi le titre des lieutenants orphelins de Rafsandjani qui voulaient les diaboliser pour rejoindre les plans américains.

Mais il n’y eut aucune réponse à ces appels de pied ! Les chefs Pasdaran impatients de s’en tirer ont évoqué aussi leur possibilité offensive sur l’ordre direct du Guide, ce qui le processus légal, pour entraîner avec eux les mollahs et empêcher qu’ils puissent parvenir à un deal en restant dans l’apaisement (toujours sans aucune image pour éviter de provoquer un quelconque malaise).

Les mollahs ont continué leur apaisement en tweetant via leur représentant à l’ONU que Washington devait les considérer comme des partenaires !

La bourse a démarré en crise et elle l’est restée tout au long de cette matinée. 51 des plus importantes entreprises étaient privées de vente normale (sans baisse de prix) pour forcer leurs actionnaires à ne pas vendre. Mais il n’y a pas eu d’injections de fonds sur des actions en difficulté pour booster l’indice et d’empêcher sa chute. Les mollahs entendaient mesure l’importance de la panique. Le résultat a été de -589 points de baisse pour l’indice pour 257 milliards de tomans de ventes (prises en charge par l’État pour calmer le jeu). Le dollar avait aussi était baissé un peu pour dévoyer les affairistes paniqués de la bourse.

Après cette preuve du rejet de la solution du régime, il y a eu un passage à vide du côté des hauts dirigeants. Les seconds couteaux agités comme Zakani et Bazrpash exclus du système par le rejet de la validation de leur candidature aux dernières législatives ont annoncé des conférences dans la soirée. Au vu de leurs précédentes interventions, on pouvait deviner qu’ils entendaient radicaliser le discours du régime pour empêcher un deal sans la prise en compte de leurs intérêts.

Dans deux jours, lundi, la Russie devait organiser une réunion avec l’ONU à Astana pour mettre au point les mesures en faveur du cessez-le-feu en Syrie. Les mollahs pouvaient en profiter pour provoquer des troubles afin qu’on prenne en compte leurs exigences. La Russie a annoncé la visite en Iran du diplomate chargé de la Syrie Alexandre Lavrentiev pour les encadrer et empêcher tout trouble remettant en cause son action pour la paix en Syrie qui est un atout pour contrer les arguments de ses ennemis américains afin d’arriver à la coalition proposée par Trump.

Mais dans la soirée, l’ex-député fondamentaliste Zakani (soutenu par les cadres miliciens) a créé la surprise en refusant la soumission ou la guerre, se disant partisan du dialogue (marchandage) avec Washington !

En revanche, l’ex-député très versatile Bazrpash et dépourvu de tout soutien s’est montré pro-peuple en affirmant que Rohani mentait car sur la base de statistiques sur la variation de prix et des taux d’intérêt, l’inflation n’était pas de 6%, mais plutôt supérieur à 60% ! Ces deux interventions, l’apaisement du faucon Zakani et la rupture affichée de son collègue avec le régime faisaient tous les deux état de la fragilisation du régime sous la pression de son isolement par la coalition tacite de Trump et Poutine malgré les obstacles à celle-ci.

Dans la nuit, Trump a conforté les craintes des mollahs car il a démontré son intérêt pour une coalition avec la Russie en appelant Porochenko le président ukrainien (qui soutenait Clinton) pour lui dire que les États-Unis ne soutenaient plus exclusivement son camp, mais qu’ils allaient oeuvrer pour la paix en Ukraine en prenant en compte les avis de toutes les parties, dont les séparatistes pro-russes (qui venaient d’attribuer les récentes violences à Porochenko en précisant qu’il s’agissait d’une diversion de sa part pour camoufler le déplacement en cachette de son artillerie lourde vers l’est pour lancer prochainement une guerre totale contre leurs positions).

Ce changement de la diplomatie ukrainienne des États-Unis devait annuler les propos de Nikki Haley et permettre en rapprochement certain avec Moscou. Les mollahs devaient sans doute vivre une nouvelle journée de crise et de panique !

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Dimanche | 05 Février 2017 | 17 Bahman 1395 | À J-5 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, annonçait la découverte de 15 milliards de barils supplémentaire dans le sous-sol iranien pour rassurer ses compagnons que le régime ne manquait pas d’atout pour obtenir le soutien des grandes puissances économiques comme la France, l’Allemagne et le Japon, tous allié aux États-Unis pour l’isoler à son tour et échapper à ses sanctions. Le gouvernement parlait aussi des difficultés de Trump pour inviter ses paniqués à se rassurer afin qu’ils lui donnent un peu de temps pour agir selon son plan.

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Mais le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait choisi une ligne offensive en affirmant que ses miliciens avaient mené avec succès une grande manœuvre balistique ! Le clergé jouait au mauvais policier pour intimider les ennemis du régime pendant que son gouvernement jouait au bon policier pour rassurer les gens du régime !

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait encore choisi la provocation en publiant un article sur des avoirs pétroliers du régime bloqués hors pays pour souligner l’incompétence de Rohani et des mollahs !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, annonçait des démissions en chaîne dans le cabinet de Trump  ! Les cadres miliciens s’étaient inventé une victoire pour se rassurer et avancer malgré les signes évidents du rapprochement entre Trump et Poutine.

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Le gouvernement espérait alors une escalade bénéfique à ses intérêts, mais Trump a évité ce mauvais plan en ignorant les mollahs et leurs provocations médiatiques. Le gouvernement des mollahs a encore opté pour l’apaisement en prétextant la suspension du décret migratoire de Trump pour accorder des visas aux lutteurs américains à qui il avait tardivement refusé un visa pour rassurer ses compagnons paniqués. Par ailleurs, Rohani a multiplié les rencontres avec les ambassadeurs des pays étrangers, affirmant les opportunités d’investissements en Iran  ! Mais aucun n’a fait état d’une reprise de coopération bancaire avec le régime !

Au même moment, Lavrentiev était à Téhéran, mais il n’y avait aucune photo ou dépêche sur sa présence en Iran. La classe politique était également muette. Ce mutisme a laissé supposer que le régime avait été sous la pression des Russes et ne pouvait agir à sa guise.

La bourse a encore ouvert en crise. Cette fois, le gouvernement a injecté des fonds par un achat massif d’action en début de séance, mais aussitôt l’indice s’est mis à chuter... Le bilan final a été une baisse de 209 points pour l’indice et des pertes de 325 MMT (85 millions de $). On pouvait supposer qu’avec 68 MMT (18 millions de $) injectée en début de la séance, le gouvernement avait fait baissé la chute de l’indice d’environ 380 points. On ne pouvait certes pas tirer une formule exacte de cette variation, mais une formule approximative (47k$ ou 179KT contre 1 point gagné pour l’indice) ou pour affiner notre analyse et connaître la part des injections dans les ventes de chaque journée.

Alors que les mollahs & associés restaient dubitatifs sur leur capacité à profiter des revers de Trump, ce dernier a accordé un interview avant le match de SuperBall où il a clairement marqué sa détermination à poursuivre le rapprochement avec Poutine en affirmant qu’il le respectait  ! Le journaliste lui a rétorqué qu’il était un tueur ! Trump a répondu qu’il y avait beaucoup de tueurs (partout). Il a conclu en demandant au journaliste s’il croyait que les États-Unis étaient très innocents, se montrant prêts à défendre pleinement Poutine pour faire réussir le projet très rassurant d’une coalition avec la Russie pour mettre fin à la politique de déstabilisation délibérée de ses prédécesseurs conformément à la doctrine de Brzezinski.

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Aussitôt les ténors de la clique républicaine de Council on Foreign Relations -CFR- (Réseau de Brzezinski -BRZ-) comme Lindsay Graham ou McCain ont commencé à critiquer Trump pour empêcher son plan bon pour les États-Unis, mais mauvais pour eux-mêmes. La Russie a alors volé au secours de Trump en révélant que diverses associations de Soros soutenaient la logistique des manifestations citoyennes à son encontre ou contre son décret migratoire. On avait donc une révolution de couleur contre Trump sur le sol américain au détriment des intérêts du peuple comme partout avec ce modèle !

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L’intervention des Russes a démontré leur détermination à parvenir à une coalition avec Trump. Les mollahs ont compris qu’ils ne pouvaient oser troubler la conférence à venir à Astana. Toute la classe politique s’est encore tue. Les rivaux des mollahs ont aussi renoncé à parler par peur que la situation leur échappe alors qu’une coalition forte était en gestation pour les renverser.

Dans la soirée, ils ont affiché une ligne un peu offensive par la présence du directeur de leur programme nucléaire Salehi à la télévision pour affirmer que leur silence face à l’attitude hostile de Trump n’était pas de la passivité car Trump était insignifiante et qu’ils avaient la capacité de réactiver à tout moment l’enrichissement et le pousser à 90%  ! Leur silence était du dédain qui révélait leur force !

Étant donné que le régime n’a pas la capacité d’un enrichissement à 90%, que la réactivation de celui-ci prendrait un certain nombre de mois et serait de toute façon sévèrement puni par les 5+1 ; on avait donc surtout une nouvelle rhétorique pour rassurer les paniqués et empêcher plus de crises à l’approche d’un anniversaire de la révolution islamique qui pourrait être le dernier. Les mollahs essayaient aussi de rassurer leurs compagnons au moment où ils ne pouvaient vraisemblablement pas provoquer une crise à Astana pour inverser les vapeurs et se faire écouter. Les mollahs étaient donc inquiets malgré le sursis obtenu grâce à leur ex-ennemi Brzezinski. Aucun de leurs rivaux n’a critiqué cette propagande car tous étaient aussi en danger que les mollahs.

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Lundi | 06 Février 2017 | 18 Bahman 1395 | À J-4 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, annonçait l’opposition des citoyens français à Trump en montrant la photo d’une mini manifestation qui ne pouvait rien changer même si toute la gauche française était dans la rue en raison des liens de certains de ses idoles avec le réseau BRZ ! Le gouvernement des mollahs annonçait aussi la possibilité de contrats avec l’Europe « anti-Trump » alors que l’État français avait abandonné cette option et l’Allemagne avait soutenu Trump. On avait donc une plus forte propagande rassurante car le gouvernement estimait que la panique pouvait continuer et s’amplifier.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait la présence des diplomates du régime à Astana pour la paix en Syrie. Le clergé s’était soumis aux Russes. Le journal annonçait aussi qu’en ex-expert de la CIA ne considérait pas son dernier essai de missile comme une violation de la résolution 2231. Par cette annonce, le clergé insistait sur son innocence dans l’espoir d’empêcher Trump à utiliser le prétexte de ses missiles pour demander des sanctions onusiennes en complément à ses sanctions. Le clergé avait changé de 180° depuis la veille. Il se sentait en danger par la coalition en gestation et aussi par la faute de son incapacité à provoquer une crise pour se faire entendre.

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, critiquait l’absence de GPS sur les pompiers morts (sacrifiés par le régime) dans l’incendie de la tour Plasco. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani avaient pris une posture populaire pour ménager leur chute si le régime était déstabilisé dans ce contexte hostile.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, avait continué à attaquer Trump en félicitant de son humiliation  ! Les cadres miliciens proposaient une action forte contre Trump dans l’espoir d’une coalition avec ses ennemis du réseau BRZ. Les cadres de la milice devient être bien désespérés  !

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Hors Iran, le Washington Post et le think tank American Enterprise dédié par le CFR à la gestion des mollahs avaient publié des rapports anxiogènes décrivant le régime comme la plus puissance de la région, encourageant Trump de coopérer avec lui  ! Les mollahs étaient certes contents, mais ces papiers allaient à l’encontre de leur dernière propagande insistant sur leur pacifisme. Ils sont restés silencieux.

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Le réseau BRZ a changé de cible en faisant intervenir Bolton pour demander à Trump de déchirer le JCPOA de Vienne afin qu’il perde le soutien de la Russie, de l’Europe et des Saoudiens  ! Trump a évidemment ignoré l’appel.

La Russie a complété l’esquive en refusant la médiatisation de sa conférence d’Astana pour la paix en Syrie ! Au même moment, le chef du parlement Belarus (État partenaire de la Russie) était à Téhéran pour tester la sincérité des mollahs. L’absence de contrat aidant ces derniers a démontré qu’ils ne lui semblaient pas fiables.

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Les mollahs ont eux-mêmes confirmé cela lors du point de presse du porte-parole de leur diplomatie en affirmant que le gouvernement du régime se préoccupait seulement du peuple syrien et soutenait un référendum pour qu’il puisse désigner leur dirigeant et la forme de leur régime. Cela allait à l’encontre de Bachar Assad récemment réélu avec un peu plus de 55% des votes en sa faveur. Le clergé s’était positionné sur la position du clan BRZ dans l’espoir que ce clan puisque casser Trump et prendre le contrôle de la diplomatie américaine. Ce choix nous a paru bien idiot en raison du principe du véto présidentiel  !

Toujours pour plaire aux gens du clan BRZ, le porte-parole du ministre des AE du régime a contredit le titre anxiogène de son journal Tehran Time en affirmant que les manœuvres de la veille avaient utiliser des DCA de très courte portée  !

En parallèle, le ministre de Défense de Rohani a adouci l’image du régime en présentant des armes très légères lors d’une exposition militaire destinée à la presse sur la production d’armement en Iran  !

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Enfin, le milicien terroriste Aboutalebi qui représente le régime tortionnaire des mollahs à l’ONU a oublié l’islamisme de ses patrons, et a parlé de la grandeur de l’Iran pour suggérer à Trump la disposition de ses patrons à être les partenaires des États-Unis au Moyen-Orient  !

Les cadres Pasdaran y voyant étant donné que toute coopération nécessiterait le partage des informations du régime sur ses employés et la purge des éléments reliant le régime à son terrorisme, tous les Pasdaran, aussi bien les cadres administratifs que leurs dirigeants décisionnaires se sont vus en très grave danger. Les cadres médiatiques ont publié un long article sur les mensonges de Rohani qui transformait une vile passivité en victoire dédaigneuse !

Pire encore, les chefs Pasdaran qui sont les plus exposés ont parlé de leurs coups mortels pendant la révolution contre le régime du Shah, à savoir les crimes ordonnés par les mollahs, pour rappeler à ces derniers qu’ils ne pouvaient pas les sacrifier. Ils ont aussi appelé le peuple (leur peuple/leurs collègues) à être présents massivement le vendredi 22 Bahman (10 février) dans les manifestations en hommage à cette révolution sanglante pour faire face à la menace d’une trahison et aussi pour intimider le peuple qui vomit cette révolution depuis longtemps afin qu’il ne puisse pas profiter du changement de la diplomatie américaine.

Au même moment, les médias de ce groupe en danger ont annoncé l’hospitalisation du mollah Nategh-Nouri, complice et successeur présumé de Rafsandjani, à la suite d’un malaise cardiaque pour empêcher le clan de ce dernier de rompre avec le régime. Peu après, ces mêmes médias ont annoncé le rétablissement du mollah Nategh-Nouri et on a compris que le monsieur avait renoncé à s’écarter du droit chemin !

La bourse a encore ou vert en crise. Le gouvernement a boosté l’indice par une forte injection de fonds, mais l’indice a chuté aussitôt. Le gouvernement a recommencé après la sortie enragée de ses miliciens, mais l’indice a encore chuté ! En tout, on a eu +240 points de hausse que les ventes ont érodés. La bourse a fini à +62 points avec 311 MMT de transactions de crise.

En appliquant notre formule ont 43 milliards de tomans de fonds misés sur des actions moribondes pour booster l’indice et de fait 268 milliards de tomans de ventes sous l’effet de la panique  !

La crise était amplifiée malgré les chiffres manipulés par le gouvernement des mollahs. Les compagnons financiers du régime étaient mécontents à la fois des mollahs, mais aussi des chefs Pasdaran ! On ne pouvait pas compter sur leur présence en fin de la semaine  ! La situation pouvait aussi se dégrader à la bourse de Téhéran dans les deux jours restants d’activité cette semaine.

Les mollahs et les chefs Pasdaran, les deux groupes qui dominent le régime, devaient revoir leur position le lendemain à l’occasion de l’anniversaire de l’adhésion inventée du personnel technique de l’armée de l’air du Shah à Khomeiny, un grand mensonge qui avait désorganisé l’armée impériale et à présent rappelle juste que le régime a été fondé sur des mensonges et sans aucun vrai soutien populaire. Les deux groupes qui dominent le régime devaient se ressaisir et s’unifier. Mais on ne les a pas entendus.

Les cadres miliciens y ont vu la preuve d’une totale incompatibilité d’intérêt entre les deux groupes. Cela ne pouvait qu’accélérer la chute du régime. On a alors assisté à quelques virages surprenants !

Le rédacteur en chef du journal Javan, principal journal de la milice, a écrit un article pour dire que la révolution islamique n’avait pas de slogans économiques et politiques, mais seulement le refus de relation avec Israël, un problème qui n’est pas une priorité pour les Iraniens. Il réhabilitait le régime du Shah et ouvrait la voie à sa rupture avec le régime.

Par ailleurs le milicien Hassan Abbassi, le théoricien doctrinal du régime selon lui-même, avouait l’impopularité du régime et ses objectifs révolutionnaires car ils n’avaient aucune actualité et tout se résumait à l’éloge de Khomeiny !

Enfin, le milicien et faux dissident Ziba-Kalam signalait la défaite de la révolution car tous les Iraniens étaient d’avis comme le shah en 1979 que la révolution était un complot américano-britannique  ! Il proposait un dialogue sur ce sujet (l’éclatement de l’abcès) dans son propre intérêt au prétexte que cela aiderait le régime !

Trois figures secondaires, mais très connues du régime se démarquaient de leur passé révolutionnaire avec des nuances différentes. L’un d’eux (Abbassi) espérait un sursaut révolutionnaire, mais les deux autres étaient prêts à retourner leur veste. On pouvait conclure que parmi les cadres miliciens troublés par la situation les 2/3 étaient sur le point de rompre et espéraient un discours neuf de la part de leurs dirigeants.
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Mais les dirigeants ont continué à répéter la propagande Khomeyniste, car en fait on leur demandé d’accompagner la chute du régime et ils ne pouvaient l’accepter de peur d’y rester quand même !

Dans ce climat bien inquiétant, Lavrov, le ministre russe des AE, a surpris Trump en affirmant que les mollahs n’étaient pas les terroristes que prétendait son administration car il n’y avait aucun lien établi entre eux et Daesh ou un autre groupe inscrit sur la liste onusienne des organisations terroristes. Lavrov a précisé que contrairement ) l’avis de l’administration Trump, il considérait que les mollahs ne déstabilisaient pas le Moyen-Orient et espérait qu’ils fournissent des militaires pour avoir un rôle plus important dans la stabilité régionale !

Aussitôt, de nombreux médias du régime ont repris sa déclaration en affirmant qu’il rejetait la qualification terroriste du régime. Mais il ne s’agissait pas vraiment d’un geste en faveur du régime car dans le même temps, les Russes n’ont pas offert aux mollahs ce qu’ils ne cessent de leur réclamer à savoir plus d’une batterie de S-300, mais aussi beaucoup de S-400, des chasseurs derniers cris, des chars T90 ou encore quelques milliards de dollars pour relancer leur économie. Ils n’ont même pas évoqué la possibilité de les leur livrer par la suite. Les Russes faisaient donc semblant de voler au secours du régime.

En parallèle, Levan Jagarian, l’indétrônable ambassadeur de la Russie en Iran (un fin arménien comme Lavrov), a accordé un entretien à un média des cadres miliciens pour affirmer que Rohani était invité à Moscou fin mars pour parler de tout et en particulier de la Syrie ! Ce cher Levan a aussi affirmé que son pays pouvait jouer l’intermédiaire avec Washington, mais cela n’était possible que si la demande venait de sa part, mais pour l’instant il ne voyait rien de tel  ! Dans cette seconde approche, la Russie n’aidait pas les mollahs car elle ne leur proposait clairement aucune aide et elle entendait les empêcher de s’agiter en utilisant la Syrie. Par ailleurs, elle leur signalait sa relation privilégiée avec Trump. Quand on vous dit « veux-tu que je parle en bien de toi à ton grand ennemi », cela veut dire « je peux intercéder en ta faveur (« tu n’es pas un sale terroriste ») pour qu’il te fasse moins mal qu’il en a envie ».

De fait pour nous, la Russie esquissait finement à l’arménienne pour qui sait comprendre un rôle positif pour elle-même dans l’expulsion des mollahs du pouvoir pour rappeler son apport positif dans la coalition afin de mieux monnayer sa participation auprès de Trump alors que ce dernier se battait avec ses ennemis de l’intérieur. In fine, on n’avait pas un geste en faveur des mollahs, mais un geste russe en faveur de la Russie et de fait, Brzezinski et sa clique avaient encore davantage affaibli leur pays dans une négociation vitale pour ses intérêts !

Trump bien embêté par cette demande sournoise des Russes pour plus de privilèges au Moyen-Orient et sans doute en Ukraine a fait rediffuser son interview où il évoquait son respect pour Poutine, espérant en bon commerçant qu’il est de battre les fins Arméniens russes, en proposant non pas plus de privilèges aux Russes, mais plus de respect et une certaine réhabilitation !

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Mardi | 07 Février 2017 | 19 Bahman 1395 | À J-3 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, le clergé et la milice devaient fêter ensemble l’adhésion (inventée) du personnel technique de l’armée de l’air du Shah à Khomeiny, et roucouler ensemble pour éviter d’accélérer une chute que le peuple espérait et de puissants dirigeants comme Trump et Poutine entendaient aider dans l’intérêt de leur pays. De fait, tout le monde attendait le rassemblement prévu autour du Guide, le discours de ce dernier et son écho au sein de la direction des Pasdaran  !

IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, affirmait que dans son entretien, Trump avait admis la victoire du régime dans l’accord de Vienne  ! Rohani défendait l’accord donc son bilan car il craignait que le seul discours rassurant soit la rupture de l’accord de Vienne et son expulsion du jeu !

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant les propos de Lavrov pour dire que le régime n’était pas terroriste. Le clergé espérait obtenir des soutiens du réseau Brzezinski aux États-Unis ou encore juste saboter la coalition projetée entre Trump et Poutine.

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, évoquait l’attribution de plus de 11000 lettres de crédit depuis 3 ans, comme la preuve de l’épanouissement économique du régime ! C’était un éloge bien loin des manières des lieutenants orphelins de Rafsandjani. Ce changement était dû au malaise cardiaque de Nategh-Nouri ! Les partisans de rupture avaient eu peur et changé de direction afin de mourir accidentellement !

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, parlait du fléchissement de Trump espérant encourager les mollahs à produire un discours fort dans l’intérêt de tous les gens du régime !

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Par ailleurs, le journal Jahan Sanaat, proches des affairistes du régime, tirait la sonnette de l’alarme et invitait les gens à songer à fuir car il fallait 160 ans d’épargne pour acheter un logement de 60m2 alors qu’au temps du Shah la durée de l’épargne pour le même achat était de 5 ans !

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Enfin, hors Iran, Russia Today avait publié un interview de Vitaly Churkin, le représentant permanent de la Russie à l’ONU, affirmant que la résolution 2231 n’avait pas interdit formellement à l’Iran de faire des essais nucléaires. On avait la suite de la pression de Poutine sur Trump avec une critique tardive des sanctions adoptées plus tôt. La Russie demandait à Trump plus que son respect ! Il devait améliorer l’offre pour accélérer le processus de la coalition.

Cependant, vu de l’extérieur sans une analyse approfondie, on avait une nouvelle position hostile russe à Trump. Cela a réconforté les compagnons agités des mollahs même si la Russie n’aidait pas vraiment le régime et ses intentions paraissaient mystérieuses. Il n’y eut aucune chute de l’indice boursier après l’injection matinale de fonds pour booster l’indice en entendant le discours du Guide entouré comme le veut la tradition des officiers de l’armée de l’air.

Avant ce discours, Rohani a pris la parole en marge d’une cérémonie pour l’attribution de quelques pris littéraires et a répété que Trump avait récemment avoué la victoire du régime dans le cadre de l’accord de Vienne, faisant d’un argument contre ce deal, la preuve de son succès afin que ses patrons du clergé ne rompent pas l’accord et qu’il se trouve par la même occasion exclu du pouvoir et ses privilèges dont l’accès aux dollars du régime et la possibilité d’un deal en échange d’un départ anticipé favorisant le changement de régime.

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Cette initiative insinuait un discours très fort. Ceci a encore réconforté les paniqués du régime !

Vers 11h, le clergé a enfin annoncé que les officiers de l’armée de l’air étaient au côté du Guide et ce dernier avait affirmé que les sanctions les plus lourdes étaient dues à Obama. Il a ajouté que Trump était le vrai visage de l’Amérique. Mais il s’est montré rassurant en affirmant que le régime pouvait résister à tout cela car il l’avait déjà fait et qu’il était fort en tout point et avait en plus le soutien du peuple. Le Guide avait conclu en reprenant la formule utilisée la veille par les chefs Pasdaran en affirmant que la mobilisation du peuple en faveur de la révolution islamique vendredi serait sa réponse à Trump  ! Le discours tant attendu était des slogans sur la force du régime alors que la source de la panique était la faiblesse effective du régime !

De plus, les images ne concordaient pas car sur une vue de derrière, il y avait un mollah au premier rang, mais on ne voyait pas sur la face vue de devant  ! Il y avait aussi des têtes de taille inadéquates dans la foule. Celle-ci était un grossier collage laissant supposer que comme les années précédentes, le clergé n’avait pas pu mobiliser les miliciens à ses côtés. Étant donné qu’il n’y avait également pas eu de mobilisation parallèle des officiers des Pasdaran entre eux, on pouvait supposer que les miliciens de base restaient fâchés avec le régime et leur propre direction.

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La journée était doublement décevante d’une part en raison du refus des officiers en rupture de rejoindre le régime et d’autre part en raison de la médiocrité du discours du Guide et la peur du clergé d’assumer une action forte avec très peu de soutien de la part des derniers agents du régime. Les compagnons financiers du régime ont conclu qu’il n’avait rien pour se défendre. L’indice s’est mis à chuter !

Les Larijani ont alors publié un long rapport sur l’accord de Vienne, critiquant le manque ou l’absence de coopération de la part de l’AIEA, la Russie et la Chine, pour une crise sans mentionner les États-Unis, suggérant la possibilité d’un clash sans se fâcher avec Trump. Ce qui n’a pas rassuré les paniqués et a amplifié la crise en cours.

Les cadres miliciens ont perdu tout espoir et sont revenus à l’option de la rupture en diffusant des extraits poignants des mémoires du Shah soulignant que la révolution islamique était un produit purement américano-britannique !

La bourse a finalement fini avec un indice décroissant, mais positif à +88 points en raison des injections initiales et le peu de temps imparti à la vente après le discours tant attendu du Guide  ! Le volume des pertes était de 680 MMT. La somme des hausses étant de 260 points, il avait dû engager près de 50 milliards de tomans sur des actions moribondes dont la stimulation est facile. De fait, le volume des ventes devait avoisiner 630 milliards de tomans (MMT) soit 168 millions de dollars.

Après l’échec évident du discours destiné à rassurer et mobiliser les derniers partisans du régime, on a assisté à une avalanche d’invitation à la mobilisation pour prétendre que le discours avait réussi  ! Le clergé certain d’un boycott cuisant comme l’année dernière entendait le cacher par tous les moyens. On pouvait s’attendre à une plus grande crise mercredi pour le dernier jour d’activité boursière iranienne.

Au même moment, la Turquie a annoncé qu’elle venait de former une coalition avec l’Arabie Saoudite pour lutter contre les mollahs  ! En parallèle, le royaume de Koweït a aggravé le cas des mollahs en révélant qu’ils venaient de proposer leur coopération au Conseil de Coopération de Golfe (Persique) donc à l’Arabie Saoudite ! Cela signifiait que les mollahs conscients de leur isolement et leur extrême impopularité avaient entrepris des démarches secrètes pour se ménager une issue de secours sans se soucier que leur démarche confirmait leur défaite et pouvait accélérer la chute du régime !

Les cadres miliciens ont publié un vieil entretien avec du diplomate Zahedi, le gendre du Shah, qui ne cesse de le critiquer, mais dont les propos ne cessent malgré sa volonté de réhabiliter davantage ce dernier.

Au même moment avant une 2nde rediffusion de son entretien avec la chaine Fox, Trump a tweeté que des fous essayé d’empêcher un accord avec Poutine qui est indispensable à l’Amérique alors qu’ils n’avaient rien quand Obama avait conclu un deal avec les mollahs terroristes !

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En parallèle, John Kelly, le secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, a mis la pression aux mollahs en affirmant que le décret migratoire concernait uniquement les États jugés comme instables et proches de l’effondrement, précisant implicitement que le décret entendait empêcher les dirigeants et les responsables criminels du régime à prendre la fuite.

Dans la foulée, le porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé que Trump avait des preuves que le régime des mollahs violait l’accord de Vienne et qu’il les exposerait avec les mesures punitives le moment venu (après la confirmation de la coalition avec la Russie).

Enfin, the last but not the least, le journal The Hill, dirigé par Jimmy Finkelstein, un proche ami de Trump, a secoué les fous de Brzezinski en révélant que le pouvoir ukrainien qu’ils protégeaient aidait assez ouvertement les mollahs à contourner les sanctions et à se fournir en pièces détachées pour des armements qu’ils n’ont pas le droit d’acheter (article complet après un clic). Le trafic avait commencé avec l’arrivée au pouvoir des protégés ukrainiens du réseau Brzezinski. On pouvait comprendre que cela se faisait avec le consentement du réseau Brzezinski car aucun de ses nombreux membres de ce réseau n’avait jamais contesté ou même critiqué cette procédure !

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Cette publication sans doute demandée par Trump parachevait son offensive et l’autorisait à justifier des sanctions vis-à-vis du pouvoir ukrainien hostile à Poutine ou du moins il pouvait réviser la politique ukrainienne de l’État américain chère à Nikki Haley.

Nikki Haley et ses amis républicains du réseau Brzezinski ne pouvaient plus être des obstacles. Trump pouvait obtenir très rapidement un retour positif de la part de Poutine et lancer le processus pour le rapprochement et la coalition nécessaire pour débarrasser le Moyen-Orient des séquelles de la nuisible doctrine de chaos islamiste de Brzezinski.

Trump avait continué et achevé son offensive en bon joueur d’échecs qu’il est en annonçant qu’il comptait placer la milice des Pasdaran sur la liste américaine des organisations terroristes pour ouvrir le débat sur l’inscription de la milice sur la liste noire de l’ONU et permettre à la Russie de rejoindre son camp avec le respect dû pour cette action très responsable. La Russie ne’a guère condamné cette annonce, se montrant prête à jouer le jeu !

Les mollahs étaient à nouveau très en danger ! Ils n’ont guère répercuté l’info espérant éviter une plus grande crise politique et financière.

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Mercredi | 08 Février 2017 | 20 Bahman 1395 | À J-2 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, tous les journaux avaient mis en avant le discours du Guide avec des extraits choisis pour le tonifier  ! Tous les clans s’étaient braqués face à la menace de leur déménagement grâce à la coalition de Trump avec Poutine  !

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Il n’y avait toujours aucune réaction des Russes alors que le diplomate milicien Araqchi, le 1er adjoint de Zarif, était parti précipitamment à Moscou  ! Les Russes ont mis fin au suspens en affirmant qu’ils avaient seulement insisté sur la nécessité du maintien de l’accord de Vienne ce qui signifiait qu’elle ne voulait pas s’exprimer sur tous ce qui venait de passer et lui convenaient !

Les mollahs qui s’en doutaient avaient convié les Hollandais, à Téhéran au moment même où des officiels de Venezuela arrivaient à Téhéran pour reparler de leur projet de gel de la production pétrolière pour faire monter le prix du baril.

Les mollahs espéraient donc relancer l’intérêt pour leur pétrole et leur disposition à en produire à gogo ou encore flirter avec les Vénézuéliens pour se permettre un chantage à ce propos.

Mais leurs invités hollandais n’ont pas jugé opportun de signer des contrats alors que le régime semblait sur le départ.

Les Vénézuéliens se sont aussi gardés d’intervenir pour éviter une crise nuisible à leur action plus que discrète.

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Les chefs Pasdaran, hier très combatifs, devaient surenchérir par un acte fort comme une action de leurs vedettes rapides contre la marine de guerre américaine. À la place, ils ont affirmé que leurs récents tirs de la DCA au-dessus de Téhéran avaient permis d’éliminer de drones (espions) ennemis ! Ils ont aussi annoncé que la révolution s’était déjà exportée par la force de son esprit ! On avait seulement de la propagande et de plus une propagande renvoyant au passé qui ne promettait rien d’offensif. Ils avaient peur de l’émergence de différents fronts hostiles à leur encontre dont notamment la coalition en gestation entre Trump et Poutine.

Le gouvernement Rohani a craint que la rétro-propagande de ses chefs de la milice soient un signe avant-coureur de leur rupture prochaine et que de fait sa propre sécurité soit sérieusement compromise. Il a vite tenté de renforcer son image en annonçant qu’il avait de bonnes nouvelles sur les exploits sécuritaires de ses miliciens contre les ennemis de la révolution islamique. Il insinuait un grand coup de filet pour intimider le peuple et aussi ses propres miliciens de base qui ont rompu avec le régime depuis 2009 afin qu’ils se tiennent tranquilles.

Les cadres miliciens ont alors parlé de l’information de Hill pour signaler que Trump prenait des mesures pour parvenir à sa coalition décisive contre eux. Ils ont encore fait un pas vers la contre-révolution aujourd’hui à 99% partisane de la royauté en publiant un nouvel article sur les « manières royales » du Shah, où sous couvert de critiques ils laissaient voir un homme dévoué à sa patrie et à son peuple.

Le gouvernement s’est douté que la panique serait amplifiée à la bourse de Téhéran. Il devait démarrer la séance par une grosse injection de fonds, mais il n’a pas eu le temps de faire décoller artificiellement l’indice  : à peine monté de 20 points, il a chuté de 60 points sous l’effet des ventes. Il a dû comme toujours acquérir ses actions vendues pour calmer la panique. Il a aussi tenté de fait décoller à nouveau l’indice sans y arriver. Finalement après 6 tentatives de plus en plus fortes, il a pu terminé la séance à +26 points. Le volume global des transactions était de 544 milliards de tomans. Le dollar était en baisse malgré la masse d’argent disponible pour en acheter. Le gouvernement avait donc aussi diminué son taux pour sortir les paniquer de la bourse et sauver l’indice boursier.

La somme des hausses étant de 140 points, il avait dû engager 25 milliards de tomans sur des actions moribondes dont la stimulation est facile. De fait, le volume des ventes devait avoisiner 519 milliards de tomans, un peu moins que la veille grâce à une petite baisse du taux de dollar. La baisse pouvait aussi résulter de l’état dépressif des paniqués.

Le gouvernement des mollahs a continué sa propagande de la veille en annonçant 10 parcours pour aboutir à la place Azadi de Téhéran (ex-place royale Shah-yad), pour insinuer que tout allait très bien  ! Les partis réformateurs liés à Rafsandjani se sont rejoints à cette publicité par peur de représailles du clergé ou des chefs miliciens.

Alors que tous les mollahs et tous leurs associés étaient plongés dans une autopromotion désespérée pour justifier des fausses nouvelles de mobilisation qu’ils allaient propager vendredi, la Russie a fait un pays vers Trump en annonçant par son ambassadeur en Iran qu’elle ne leur donnerait plus de S-300, ni de Yellow Cake. Elle a aussi démenti toute livraison de S400 aux mollahs !

Ces derniers n’ont guère commenté ce virage à 180° de Poutine qui ne collait pas avec leur analyse. En revanche, les cadres miliciens ont bien mis en avant ces annonces pour bousculer leurs chefs qui ne pouvaient plus assurer leurs intérêts et aussi pour encourager le boycott massif de l’anniversaire de la révolution islamique pour envoyer aussi un message fort à Trump et l’aider à promouvoir son projet de changement de régime en Iran.

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Jeudi | 09 Février 2017 | 21 Bahman 1395 | À J-1 de l’anniversaire de la révolution islamique par Khomeiny et les pions de Brzezinski, le régime savait qu’il aurait un boycott massif et le message de la rue serait qu’il n’avait plus aucune légitimité.

IRAN, organe du gouvernement boiteux des mollahs condamnés à mort, avait mis à son une l’appel à la mobilisation nationale du Guide de la République islamique pour le 38e anniversaire de la révolution islamique pour contredire Trump et mettre fin à son projet d’éradication du régime.

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Le journal Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, déplorait les efforts de Trump pour détruire le consensus de la paix mondiale avec le régime, espérant créer une opposition avec le réseau Brzezinski à l’encontre du président américain alors que ce dernier venait de reprendre la main dans la guerre qui est menée à son encontre par les partisans de la diplomatie de chaos.

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Le journal Abrar des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, parlait d’un second testament de Rafsandjani concernant sa succession politique. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani se préparaient à poursuivre son virage dans leur propre intérêt.

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Le journal Javan, organe des cadres miliciens gravement menacés par un changement de régime, évoquait la vivacité de la révolution encore jeune et sans peur après 40 ans  ! Les cadres miliciens restaient dans la propagande chère au régime, mais ils faisaient la promotion de la révolution continuelle (en référence à Hassan Abbassi), se montrant implicitement prêts à agir sans laisser voir s’ils voulaient prendre les armes pour défendre la révolution ou pour en finir au nom de la révolution ! La seule conclusion dans le cadre leur mini rupture de cette semaine était qu’ils ne savaient probablement pas eux-mêmes et ne pouvaient se décider car ils estimaient qu’ils risquaient gros dans les deux cas.

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En cette veille du 38e anniversaire de la révolution islamique, le régime était en proie aux craintes et aux doutes face à leur chaos et celui encore plus énorme qui les attendaient avec l’harmonie est-ouest de la coalition Poutine-Trump (contre le désordre où ils pouvaient survivre et prospérer).

À Washington, le réseau Brzezinski (conseiller en sécurité de Carter), qui devrait répondre de plusieurs crimes humanitaires à l’issue de sa défaite, a continué sa fronde contre Trump et la coalition Poutine-Trump en attaquant le conseiller en sécurité de Trump, Michel T. Flynn, l’architecte des prochaines attaques contre les mollahs, en critiquant et condamnant ses discussions inappropriées avec les Russes sur la levée des sanctions américaines à propos d’Ukraine !

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Les mollahs étaient sans doute ravis de la détermination des Brzezinski de se battre contre ses compatriotes, mais in fine, cela pouvait aussi être une nuisance larvée contre Trump sans ne rien changer à sa détermination. Il pouvait aussi battre quelques cartes secrètes sur Brzezinski, transmises par ses ex-patrons pétroliers. Les mollahs devaient trouver une solution indépendante de la bataille entre Trump et ses adversaires officiellement vaincus.

Rohani a réuni les ambassadeurs étrangers en Iran, pour contrer cette harmonie est-ouest, en la qualifiant d’Iranophobie au lieu d’islamophobie pour faciliter leur soutien. Il leur promit un avenir commun en affirmant que cette Iranophobie était déjà un échec car le régime se portait très bien !

Ce discours compliqué n’a pas été très efficace car il n’y a eu aucune déclaration de soutien au régime. Pire encore la direction (française) de la compagnie pétrolière Total dont les actionnaires sont des fonds de pension américains a annoncé qu’il renonçait à ses investissements avec le risque de la poursuite des sanctions contre le régime islamique.

Par ailleurs, Mogherini, le ministre des AE de l’Europe et membre du réseau Brzezinski, a rassuré Trump de la coopération de l’Europe en affirmant qu’elle avait adopté des sanctions bien plus fermes que les États-Unis (sous l’administration Obama) contre les mollahs  ! L’Europe préférait suivre le champion d’échecs Trump au lieu de miser sur ses adversaires, plus nombreux, mais moins bons, qui devaient de subir une grande défaite par la remise en cause de leur autorisation implicite à laisser les mollahs détourner les sanctions via l’Ukraine.

L’Europe se protégeait pour ne pas couler avec les pions ukrainiens du réseau Brzezinski et pour avoir sa part dans le monde régi par l’harmonie est-ouest de la coalition Poutine-Trump. Elle devait sans doute être assez heureuse car en étant seulement une nation commerçante elle n’était pas favorisée par les effets de la doctrine de chaos Brzezinski. Une page était tournée et Trump avait gagné un pion de plus grâce à ses mouvements précédents  !

Les mollahs et associés ont zappé cette prise de position de Mogherini et la rupture de l’Europe avec la doctrine vaincue de Brzezinski. Ils ont continué les invitations à la mobilisation pour donner l’impression que tout allait bien... Dans la nuit, la cérémonie de la clôture de leur festival de Film en l’honneur de l’anniversaire de la révolution islamique s’est déroulée avec de nombreux sièges vides et aucune des personnalités du monde cinématographique servant avec laxisme le régime ! Les mollahs ont compris que leur fête d’anniversaire allait être comme prévu un vrai bide.

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Vendredi | 10 Février 2017 | 22 Bahman 1395 | On était enfin le jour du verdict pour les architectes et auteurs de la révolution islamique de 1979. Il y avait une très mauvaise nouvelle pour eux : à Téhéran comme dans le nord du pays, on avait un temps très nuageux avec un CIEL TRES SOMBRE et des températures très basses, rarissime en cette époque de l’année même par temps nuageux, un jamais vu qui empêchait les mollahs de publier même des images d’archive de l’anniversaire de la révolution ! En d’autres temps, les gouvernants de tout pays auraient vu dans ce ciel le présage de leur fin prochaine 

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À 9h02 du matin à Téhéran (6h30 à Paris), scotchés à nos écrans, nous avons eu la confirmation de ce constat car le régime a publié alors un reportage annonçant le début et la fin d’un grandiose rassemblement à Téhéran avec des millions de gens et une longue déclaration sur la popularité du régime et l’opposition du peuple iranien à Trump. Mais il n’y avait que 3 photos au même moment sur le site d’IRNA, l’agence de presse du régime et on y voyait moins d’une cinquantaine de personnes bien pauvrement vêtue sur la place Azadi au lieu des millions de gens annoncés. Le clergé n’avait pas finalement eu le soutien des cadres miliciens. Ses membres avaient préféré se cacher et ne pas sortir dans la rue sans la protection d’une foule de sympathisants. Les membres du gouvernement étaient invisibles tout comme la trentaine de députés qui composent le Parlement du régime !

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À 9h34, on a deux nouvelles photos confirmant le boycott écrasant du régime par le peuple et ses propres administrateurs  !

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Il n’y avait rien sur la situation en province où la pluie et la neige étaient aussi de la partie

À 9h40, on a vu 3 images de commandant Qassem Soleymani, patron de la brigade Qods dont il ne reste rien, mais il n’y avait pas foule autour de lui et il n’y avait aucun signe d’affiche ou slogan contre Trump. Il s’agissait soit des images d’archive soit des images improvisées.

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Au même moment, on a également vu un attroupement autour de ce que le régime appelle une Station de Bénédiction où il y avait des médecins et des dentistes pour des consultations gratuites. Sur une autre image, on voyait un bus. Le gouvernement avait ratissait les quartiers les plus démunis avec l’offre de soins dentaires gratuits pour rassembler des gens et donner l’impression qu’il y avait une foule, mais le résultat laissait à désirer  !

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Il y avait alors un mystère : comment les mollahs et leurs associés allaient gérer la présence de Rohani sur place pour y faire un discours.

À 10H52, IRNA a montré une image de Rohani marchant vers la place, mais dans une rue inconnue ! Puis on l’a vu parler par un temps ensoleillé sans les millions de gens dont le régime avait parlé à 9h du matin ! On avait donc des images tournées par avance ! Le champion des mollahs était comme eux ou la majorité des chefs miliciens absents de la première ligne  ! Son discours qui promettait l’unité sous l’égide du Guide et une réponse forte aux menaces de Trump était un leurre pour cacher la décomposition du régime pour freiner son effondrement  !

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À 11h10, alors que Rohani était censé subjuguer la foule fictive (annoncée à 9h), on l’a vu marchant paisiblement dans la rue avec son ami Zarif, mais accompagné par d’autres gardes du corps  ! On a également vu encore Soleymani en train de marcher ailleurs ce qui n’avait pas de sens, il aurait dû être sur la place Azadi. On a également vu d’autres hauts responsables sous un ciel bleu ou des anonymes sur un fond avec des arbres verts ou encore vêtus de manière inadéquate pour cette froide journée d’hiver.

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Ce cocktail d’images non conformes était une opération précipitée pour nier l’absence des patrons du régime qui au lieu de suivre leur propre slogan phare, debout jusqu’au bout, ils n’avaient pas osé sortir et étaient restés terrés dans leurs bunkers ou au mieux debout à côté de la sortie de secours ! Il y avait seulement Soleymani sur le terrain entouré d’une dizaine de gardes ce qui mettait en doute sa capacité à sauver le régime en cas de coup dur à lui tout seul comme dans les légendes surfaites du chiisme iranien !

À ce moment, les gros bonnets du régime devaient se retrouver à l’université de Téhéran pour la prière de vendredi. La foule était encore une fois une création par Photoshop, car il y avait une beaucoup plus forte densité derrière les premières lignes réserves aux VIP du régime ! La composition de ces lignes laissait aussi à désirer car on n’y voyait pas de vrais VIP ou encore ceux dont le régime avait diffusé les photos plus tôt. Le sermon a été consacré à la mobilisation dont ils avaient rêvé !

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À partir de ce moment, nous n’avons pas de nouvelles images comme en témoignent ces captures d’écran de notre ordinateur, la première à 12h30 et la seconde à 13h30.

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Après 15h30, on a eu de nouvelles images avec plus de monde, mais le ciel y était bleu. Il s’agissait de phots d’archives trafiquées. On a également vu de nouvelles photos faites entre temps avec le peu de gens présents ! Les photos contrefaites ont été communiquées aux agences étrangères en vue de la promotion du régime.

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L’agence américaine AP a parlé de la présence de quelques milliers de gens dans tout le pays malgré un temps glacial (ce qui dans le jargon journalistique signifie 1000 ou 2000 personnes). Les Français toujours prêts à flatter les mollahs pour quelques contrats ont annoncé une gigantesque mobilisation sans utiliser les photos.

Enfin, les Anglais, écartés de la direction mondiale par la coalition américano-russe, ont joué les trouble-fête, remettant en cause le verdict de l’impopularité du régime et la pertinence du projet de Trump en publiant les images et en évoquant des millions de participants, mais en précisant qu’il s’agissait de chiffres fournis par le régime pour se réserver la possibilité de se contredire par la suite !

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Les mollahs ont oublié ces nuances et ont immédiatement repris le texte sans celles-ci pour affirmer qu’ils avaient bénéficié d’une grande mobilisation, niant la réalité dans un réflexe pavlovien car ils ont toujours agi ainsi. Par le passé, ce comportement était justifié car le monde tournait sur une doctrine de l’américain Brzezinski fondée sur l’islamisme et le chaos contre les Russes ou les Chinois, où les mollahs pouvaient survivre et même prospérer par la promotion de crise, le conflit des intérêts est-ouest et la provocation et l’espoir de s’intégrer à ce système.

Mais récemment, cette doctrine avait été écartée par Trump en raison de ses méfaits pour être remplacée par une diplomatie est-ouest harmonieuse de rapprochement avec la Russie pour empêcher la propagation d’un chaos islamique devenu incontrôlable. Les mollahs, dont le pouvoir résultait de la première expérience islamiste de la doctrine de chaos islamiste de Brzezinski, avaient été désignés comme la principale source de chaos sans que la Russie ne s’insurge.

Et même si cette semaine, les agents américains de la diplomatie abandonnée de Brzezinski avaient multiplié les attaques contre son rapprochement indispensable avec les Russes, ils n’avaient pas réussi à promouvoir leur propre doctrine islamiste comme une bonne alternative et changer la nouvelle donne. In fine, Trump avait trouvé le moyen de les contrer (en attaquant les liens entre l’Ukraine et les mollahs) pour relancer l’indispensable rapprochement avec la Russie pour jeter les fondations de sa diplomatie. La Russie, sereine tout au log de cette semaine, lui avait facilité la tâche en évitant de se braquer, plébiscitant la fin de la diplomatie du chaos islamiste et ses résultats comme Daesh ou les mollahs.

En conséquence, les mollahs s’obstinaient à miser sur un système obsolète que ses partisans ne pouvaient pas raviver. En s’obstinant ainsi, les mollahs & associés ne pouvaient pas empêcher leur chute, ni même éviter une plus grande panique pour freiner leur chute. Ils faisaient fausse route et prouvaient seulement leur incapacité à s’adapter, leur sénilité politique.

En fin de l’après-midi, Poutine a affirmé la nécessité d’un rapprochement avec Trump, évoquant via son ambassadeur en Amérique, une vision générale commune du monde, confirmant la genèse d’un nouveau Monde où les mollahs n’avaient aucune place. Ces derniers ont continué leur propagande sur leur popularité confirmant qu’ils ne savaient que faire face à la tempête qui les attendait.

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Conclusions finales | | En ce 38e anniversaire de la révolution islamique (que Khomeiny qualifiait d’aube), les mollahs espéraient la présence de leurs derniers collaborateurs pour intimider le peuple et contrer Trump. Personne n’avait suivi leur appel à la mobilisation. Le ciel noir de Téhéran les avait empêchés de dérouler leur propagande. Ils s’étaient cachés alors qu’ils peinaient à acheter des pauvres pour simuler une certaine popularité. Déprimés par ce boycott et le ciel noir qui présageait une fin imminente, ils avaient oublié la réalité en diffusant des images d’un monde imaginaire moins noir et peuplé de grandes foules de partisans dévoués.

L’adhésion de Poutine à Trump à l’issue de cette journée a explosé ce monde imaginaire et à de nouveau assombri l’horizon des mollahs. Ils ont amplifié leur propagande pour chasser les craintes et les doutes de leurs derniers compagnons. Mais nous parions qu’ils vivront tous désormais sous le ciel noir du 38e anniversaire de la révolution islamique, hantés par la pensée d’un court avenir chaotique et fatal.