Accueil > Photos > Iran : La semaine en images n°389 No French Kiss à Téhéran !



Iran : La semaine en images n°389
No French Kiss à Téhéran !

03.09.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 07.08.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Rohani a alors tenté de relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaires.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en les faisant participer à ses opérations contre le terrorisme islamique régional.

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble,ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique énergétique. Il est devenu clair que le régime n’avait plus les jokers de la fausse opposition, du terrorisme et du pétrole bradé. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier : La bourse a chuté de plus de 80% ! Le 36e anniversaire de la révolution islamique a réuni seulement 150 figurants à Téhéran !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Le conflit (évident) des grandes puissances sur l’Iran est ainsi devenu l’opposition entre deux fuites avant !

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front 5-1 ou encore le processus 5+1 pour retrouver Washington et exiger de sa part des garanties de sécurité avec une escalade sur le thème de la prolifération avec le chantage d’un Moyen-Orient totalement nucléarisé et instable, nuisant à ses intérêts. Une diplomatie qui n’a jamais fonctionné : la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Les mollahs ont immédiatement remis en cause leur engagement pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions ! La panique interne s’est encore plus intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a esquivé la confrontation et a repris sa propre fuite en avant en dénigrant les Saoudiens pour plaire aux mollahs. Mais ces derniers n’ont pu accepter car le peuple iranien rejette l’islam. Washington a alors zappé les mollahs a tenté de briser l’union des « 5-1 » en autorisant des investissements en Iran via des pays liés aux membres de ce groupe. Mais ces derniers ne sont pas laissés duper. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Les mollahs de plus en plus contestés et appauvris par les crashs ont aussi tenté de diviser les « 5-1 » (grâce à des propositions de contrats aux Européens et des alliances stratégiques aux Sino-russes) Mais les 5-1 ont tenu bon malgré quelques erreurs. Ils ont même confirmé leur opposition à un rapprochement entre Washington et les mollahs en insistant sur les inspections que les mollahs et leurs associés paniqués refusent. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a tenté de doubler les 5-1 en diminuant ses exigences d’inspection, insinuant leur remplacement par une purge interne, permettant la fin des sanctions des « 5-1 », et aussi, le départ en toute sécurité des mollahs, impopulaires en Iran, vers un exil doré dans les Emirats Arabes Unis !

Les rivaux internes les Larijani ou les chefs Pasdaran craignant être sacrifiés se sont opposés à tout deal en adoptant une loi sur la préservation des acquis nucléaires du régime à moins de l’annulation de toutes les sanctions imposées au régime et ses serviteurs (dont eux-même). La panique s’est calmée un peu

Rohani a rejeté cette loi qui limitait son rôle, mais le clergé a désavoué son pion et validé la loi afin d’éviter le retour de la panique qui ronge ses maigres réserves en dollar. Il a aussi parié sur une nouvelle réédition du schéma de Genève ou de Lausanne en acceptant à Vienne les exigences des 5-1 pour les remettre immédiatement en cause et ainsi dévaloriser et mettre hors jeu ce groupe.

En réponse, les 5-1 ont adopté la résolution 2231 au Conseil de Sécurité de l’ONU pour entériner la soumission des mollahs et leur victoire sur les Etats-Unis. Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs !

Washington a vite émis des doutes sur l’acceptation de l’Accord par ses députés et son peuple afin d’invalider le processus passant par les 5-1. Pour les ridiculise, il est allé jusqu’à révéler un accord secret entre Amano, son propre pion à la tête de l’AIEA, et les mollahs. Il a aussi repris ses médiations pour trouver un deal secret avec les mollahs, forcément dépités d’être à la merci des 5-1.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, Ali Larijani semblait avoir pactisé avec les mollahs, la panique s’est amplifiée.Ali Larijani a profité pour critiquer vivement Rohani, ce dernier a appelé la France (le maillon économiquement faible des 5-1) pour avancer la visite de Fabius avant la visite de Mogherini, le pion européen de Washington dans l’espoir d’agacer ce dernier et surtout diviser et les 5-1 et se débarrasser d’eux. Le clergé a aussi insisté sur la vérification de l’Accord via le Conseil de Sécurité du régime afin de priver Ali Larijani de prendre le pouvoir.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime allait avoir deux hôtes de prestiges : Fabius et Mogherini et selon ses calculs, deux occasions de briser le piège où il se trouve !

La panique s’est mis en stand bye. Les tensions politiques sont en revanche restées vivaces entre les tenants du pouvoir de marchandages et les exclus des marchandages. Rohani a cependant raté son objectif d’obtenir des capitaux et une crise bénéfique au régime et la panique est repartie de plus belle. Voici, le récit en images d’une semaine d’espoirs ratés qui a plongé les mollahs & co. dans un total désespoir !



© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG

La semaine dernière (20-24 Juillet 2015 / 29 Tir-02 Mordad 1394), les mollahs étaient en guerre contre les 5-1, contre Washington et contre leurs rivaux ainsi que leurs derniers compagnons désespérés par leur incompétence. Les mollahs eux-mêmes ont désespéré : 12% des capitaux déposés en bourse ont été liquidé et transformés, allégeant les réserves en devises du régime de 12 milliards dollars, l’équivalent de leurs revenus pétroliers par la faute de la vente du baril à prix bradés ! Rohani, le pion du clergé, a révélé la nouvelle pour forcer ses patrons à lever le pied ! Larijani a adopté une loi assimilant les déplacement d’argent au financement du terrorisme américain pour arrêter cette hémorragie ! Il a aussi repris ses critiques contre Rohani pour nuire à ses patrons du clergé. Ces derniers avaient offerts la tribune du premier sermon de vendredi aux Chefs Pasdaran (qui espèrent une alliance avec les Larijani) pour empêcher cette union contraire à ses intérêts !

Rohani s’est retrouvé en danger de perdre son monopole personnel sur les marchandages au profit des chefs Pasdaran qui contrôlent le ministère des affaires étrangères du régime. Washington avait alors mis la pression au régime pour pousser l’un de ses composants pousser à craquer.

Rohani contraint de réussir avait alors oublié la propagande assurant sa survie et avait appelé François Hollande pour accélérer la visite de Fabius dans l’espoir de relancer au plus vite son plan d’action de division des 5-1 grâce à la promesse d’un baril bon marché et des usines pour les Français. Le clergé n’avait pas rejeté cette option en critiquant Fabius.

© IRAN-RESIST.ORG
Vendredi (24 Juillet 2015-02 Mordad 1394), dernier jour de la semaine dernière, mais les chefs Pasdaran l’ont fait dans la tribune qui leur avait été accordé ! Le clergé désavoué avait alors rejoint le rang des critiques de son pion en insistant sur la nécessité de la vérification de l’Accord. Il avait cependant insisté sur un examen par le Conseil de Sécurité du régime dont il fait partie pour ne pas permettre à Larijani de la faire au Parlement et d’en profiter pour retirer son vote de confiance au gouvernement !

Le clergé mal à l’aise a tenté de rassurer ses membres et ses proches en mobilisant, à petite échelle, à Shiraz autour de l’ayatollah Makarem au prétexte d’un concours local de récitation du Coran. Mais mobilisation a été quasiment nulle !

JPEG - 256.6 ko


JPEG - 349.3 ko


JPEG - 134.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Washington a alors évoqué la visite des Italiens (devenus des alliés dociles après Berlusconi) quelques jours après le passage de Fabius, proposant implicitement la possibilité d’un deal aux mollahs et Rohani leur pions en sursis ! Ce dernier s’est retrouvé relancé car il pouvait à nouveau jouer sur la carte de la division en manipulant à l’excès ses hôtes de la semaine : Mogherini et Fabius ! Cela présageait une semaine bien agitée !

Les Anglais ont alors vite levé leur avertissement contre les voyages en Iran dans le but de s’approcher des mollahs et obtenir une normalisation des relations entre les deux pays afin de rouvrir leur ambassade et avoir une base pour agir avec leurs réseaux séculaires dans le clergé et les milieux de gauche iraniens pour contrôler voire dévoyer les efforts américains ou d’éventuels projets de transition de pouvoir via une révolution de couleur américano-mollahs ! Il y avait de l’urgence dans l’air !

© IRAN-RESIST.ORG
Samedi (25 Juillet 2015-03 Mordad 1394), le clergé et son pion ne pouvaient être d’accord. Le clergé devait aussi fêter l’anniversaire de la création du Conseil des Gardiens de la Constitution (conseil d’arbitrage entre les clans), l’un de ses outils de domination des jeux et des rivalités internes du régime. L’absence de référence de la part du Gouvernement pouvait indiquer l’état d’engagement du gouvernement envers le système.

On n’a également vu aucune référence à la une d’IRAN, le journal porte-parole du gouvernement ! Le gouvernement mettait en avant une réussite exemplaire en affirmant que la visite de Mogherini après l’accord victorieux face aux 5+1 allait permettre une grande rentrée d’argent frais via 150 compagnies européennes prêtes à investir en Iran ! Il y avait aussi l’annonce d’une cérémonie au cours de laquelle des jeunes avaient rendu hommage au gouvernement pour sa victoire sur les 5+1 ! Bref Rohani continuait sa propre propagande pour tenir tête à ses contradicteurs au lieu de s’occuper à assurer sa mission de sauver le régime par une stratégie d’escalade diplomatique délibérée !

JPEG - 117.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé également ne parlait pas de l’anniversaire de la création du Conseil des Gardiens de la Constitution. Il avait sans soute peur d’entrer dans la polémique sur l’accord sur la vérification de l’Accord et être désavoué par son pion indociles et ses rivaux. Il avait repris un des discours de Rohani sur sa victoire sur sa victoire : les 5+1 ont accepté un deal car ils n’avaient pas d’autres choix (la capacité d’attaquer la république islamique d’Iran). Les mollahs espéraient se dire unis à leur pion pour contrer les coalitions hostiles. Ils engageaient enfin Rohani malgré lui dans sa mission de provocation et d’escalade qui leur est indispensable pour obtenir des garanties de sécurité au-delà de leur régime en décomposition !

JPEG - 384.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les Chefs Pasdaran avaient choisi cette même ligne en félicitant Zarif et en insultant Fabius, offrant implicitement leur soutien à Rohani pour une super escalade basée sur la remise en cause de la visite de Fabius ! Les chefs Pasdaran ne voulaient pas s’aligner sur le clergé, mais sur son pion indocile. Ils voulaient exploser le lien entre le clergé et son pion pour virer les deux et mener une politique musclée et sortir de l’enlisement provoqué par la mollesse de Rohani !

JPEG - 116.6 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Enfin dans Abrar (références), Rafsandjani (qui ne compte plus) évoquait sa possibilité pour lui de libérer son fils Mehdi grâce à ses liens avec le Guide (liens de complicité passée dans la corruption et le complot politiques) pour pousser le clergé à libérer son fils. Dans le supplément économique du même journal, il évoquait aussi les fuites massives de capitaux (des mollahs) pour les inciter à l’écouter !

JPEG - 115.7 ko


JPEG - 117.5 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Bilan des Unes | Le régime était en guerre interne ! Mais le clergé et les chefs Pasdaran affichaient cependant l’envie d’une escalade décisive dans leurs intérêts et comme le souhaitent les paniqués. Les parents terribles du régime étaient unis sur la ligne à suivre malgré leur désunion.

Les Pasdaran ont dans leurs intérêts tenté de dépasser le clergé en critiquant lourdement l’accord de Zarif : 30% de ce qu’il avait dit était vrai : il n’avait pas obtenu l’annulation des sanctions, mais leur suspension ! Ils ont aussi rejeté le discours du clergé sur la vérification au Conseil de Sécurité du régime demandant l’intervention du Parlement !

Les Pasdaran ont aussi signalé que l’Europe avait parlé de la suspension de ses sanctions, mais les Américains n’avaient pris aucune décision. Ils indiquaient ainsi que le régime devait orienter ses attaques contre Washington de qui il veut obtenir des garanties d’une fuite sécurité.

Pour montrer leur force et la possibilité de provoquer Washington, les chefs Pasdaran ont aussi annoncé la mise en service d’une copie de Mig 29 ! Mais on n’a rien vu de cette arme.

Rohani était attaqué : il a annoncé une grande visite à la région agitée et contestataire de Kurdistan (en Iran) pour affirmer son courage et revenir dans le jeu par un discours sur sa victoire et la défaire de l’occident ! Son ministre des affaires étrangères a aussi annoncé une tournée dans les pays arabes du Golfe persique liés à Washington dans l’espoir des conflits en cascade ! Washington s’est opposée à cette fuite en avant en attaquant le régime par ses amis les frères musulmans de Bahrein Les gens du régime ont été ravis que le gouvernement semblait sur la bonne voie pour parvenir à une escalade bénéfique à leurs intérêts.

Le clergé a rejoint la course à qui serait plus provocateurs en refusant comme les chefs Pasdaran le refus d’inspection des bases militaires. L’offensive médiatique des Pasdaran a ainsi entraîné une radicalisation du discours que l’on n’avait pas vu dans les unes. Les voyous enrichis du régime ont adoré : les intérêts étaient défendus : le niveau de la panique a baissé d’au moins 75%, les transactions ont été de 152 milliards tomans.

La Russie a rappelé sa présence hostile à tous deal ou entente avec Washington en insistant sur un programme de 2 ans d’inspections surprises peu rassurantes !

Le gouvernement a lancé une rumeur de livraison rapide des S-300 pour prétendre que le gouvernement ne manigancer rien de méchant ! Le clan Larijani jusque là absent des échanges est intervenu Rohani en déclarant qu’il ne restait rien de 29 milliards dollars d’avoirs bloqués par les sanctions : le régime les avait déjà dépensé en dépôts de garanties pour ses exportations ou en troc ! Le Parlement d’Ali Larijani a aussi critiqué Rohani pour utiliser la région de Kurdistan pour sauver son image sans vraiment avoir jamais accordé les budgets demandés par cette région.

Les chefs Pasdaran ont rehaussé leur niveau de provocation en affirmant que l’AIEA était aux ordres de Washington !

Washington s’est vu confronté à une sacré fuite en avant à quelques jours de l’arrivée de son pion Mogherini, pour calmer les mollahs : il a annoncé que le Congrès allait commencer dès lundi ses travaux de vérification de l’Accord de Vienne ! Il a aussi annoncé la possible baisse du budget de l’AIEA pour bloquer l’application de l’Accord des 5-1 afin de les éliminer et redevenir le patron face aux mollahs ! Il a cependant esquissé la possibilité d’une entente par l’annonce du veto de la décision du Congrès par Obama !

Au final, les mollahs et leurs rivaux avaient choisi la provocation, mais sans obtenir l’Escalade. Ils devaient continuer...

© IRAN-RESIST.ORG
Dimanche (26 Juillet 2015-04 Mordad 1394), on devait assister à un peu d’artifices de provocations, mais on a constaté que Rohani était revenu à sa chère propagandes annonçant de grandes réussites économiques pour s’attribuer la baisse de la panique et encourager l’apaisement interne.

JPEG - 131.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé était à mi-chemin entre la propagande et la provocation en annonçant que le régime tout entier avait un seul mae, c’est-à-dite un seul provocateur ! Cela devait aider la mission de provocation de Zarif dans le Golfe persique.

JPEG - 1.7 Mo


© IRAN-RESIST.ORG

Dans Javan (Jeune), les Chefs Pasdaran, avaient rappelé des critiques de Zarif à propos de Kerry pour utiliser ce pion du clergé dans le sens de leur propre envie d’escalade !

JPEG - 114.5 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Dans Abrar (références), Rafsandjani se signalait en danger par les nouvelles attaques Larijani contre son ex-pion le juge Mortazavi et aussi la réouverture de Crescent. Il se faisait le messager de ces poursuites pour affirmer sa volonté de coopérer afin de calmer les ardeurs des Larijani. Dans le supplément économique d’Abrar, il soulignait la récession provoquée par Rohani, offrant des arguments à Ali Larijani pour mieux confirmer sa volonté de coopération et la possibilité de servir ses ambitions.

JPEG - 114.7 ko


JPEG - 138.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Enfin Keyhan, la voix des voyous enrichis, se plaignait d’Amano comme un informateur de Washington et encourageait la résistance au sein du régime contre ses dirigeants mous et dépassés par les événements.

JPEG - 148.6 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Zarif devait alors quitter Téhéran pour le Qatar, mais il a été doublé par le mae Saoudien ! Il est devenu clair qu’il n’avait pas d’invitation contrairement à ce qu’il avait affirmé et de plus n’était pas en mesure de s’imposer comme un agitateur régional ! Il a renoncé à son départ et annoncé l’arrivée imminente de son homologue de Turkménistan (fournisseur de gaz aux mollahs & proche de Moscou) tout insistant sur les visites mardi de Mogherini et mercredi de Fabius pour agiter les Américains et les pousser à réagir dans le sens des intérêts du régime ! On a alors vu des images du mae turkmène vers 9h à Téhéran. Mais il n’y eut aucun réaction ! On a eu droit à une seconde arrivée du Turkmène vers 11h00, mais ce bis improvisé n’a également était suivi d’une réaction américaine !

-

PNG - 960.8 ko


-

JPEG - 141.2 ko


-

PNG - 1 Mo


-

JPEG - 121 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Rohani était alors à Sanandaj. La mobilisation était clairement nulle (ci-sessous photos hd truquées). Rohani a affirmé avoir totalement vaincu les 5 +1 grâce au peuple ! Washington devait changer sa politique contre le régime !

------------------------La vraie mobilisation----------------------



Arrivée : Foule trop dense en partie arrière !



Discours : Gens de hauteurs disparates des deux côtés de la barrière


-------------------Foule trop dense derrière-------------------



Rohani s’en va déçu après son discours devant un stade vide


© IRAN-RESIST.ORG

Les voyous enrichis et paniqués ont apprécié l’engagement offensif de Rohani pour provoquer Washington : la panique a encore reculé de 50% !

Ali Larijani a vu dans cette prise de position un obstacle à sa propre ambition de contrôler le régime et les négociations avec Washington, mais il ne pouvait plus attaquer Rohani. Il a alors utilisé le discours de ce dernier et sa référence aux peuple comme un manque de respect à Dieu qui doit inspirer l’action du régime. Il a vite annoncé que la décision sur l’Accord appartenait au Guide, se montrant plus engagé que Rohani envers les mollahs pour s’amarrer à ces derniers en cas d’un succès de leur pion ou se poser en alternative en cas d’un nouvel échec. Mais les mollahs l’ont ignoré.

Ali Larijani a alors reparlé de sa loi assimilant la fuite des capitaux au financement du terrorisme anti-islamique pour leur rappeler u’il avait les moyens de leur nuire ! Il attendait à un soutien des chefs Pasdaran, mais ces derniers n’ont pas parlé. Il a alors annoncé une loi pour l’augmentation des salaires des policiers avant les autres fonctionnaires de la milice pour diviser la milice et priver es chefs Pasdaran de leurs derniers officiers fidèles au sein de la police !

Les chefs Pasdaran (soucieux de préserver leur peu de pouvoir) ont rejeté violemment cette loi et ont lancé une campagne anti-Fabius par des dessins de presse pour saboter à eux seuls les plans du clergé et se poser en arbitres du jeu.

JPEG - 19 ko


JPEG - 16 ko


JPEG - 11.8 ko


JPEG - 16.8 ko


JPEG - 53.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Le gouvernement a défendu son bilan en affirmant via le son négociateur n°2 Araghtchi que les inspections annoncées par les 5-1 ne couvraient pas les bases de missiles ou les secrets vitaux du régime ! Zarif a aussi embarqué pour Koweit pour relancer son plan d’agitation régionale : mais il a été accueilli sans les honneurs et n’a pu obtenir une conférence de presse commune avec son homologue koweitien !

JPEG - 116.7 ko


JPEG - 210.7 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé a rejoint le campagne anti-Fabius pour provoquer l’escalade qui semblait hors de la portée de ses pions ! Le gouvernement a riposté en annonçant la décision d’annuler des permis d’activité des banques (secteur réservé à ses chefs) pour les empêcher de le laisser choir !

En résumé, après un début de journée où tous les clans avaient travaillé dans le même sens anti-américain malgré leur division, l’échec de leur offensive se soldait par plus de guerre interne pour dominer le jeu et les négociations terminales avec Washington !

Washington n’a plus parlé du début des débats sur le rejet de l’Accord car cela pouvait profiter aux mollahs ! Il leur a mis la pression en publiant le calendrier de cet Accord encombrant insinuant son adoption et le fait que le régime qui (ne coopérait pas) allait se retrouver sous de nouvelles sanctions en octobre 2015 ! Mais il a laissé la porte ouverte à un deal contre l’accord des 5-1 en rejetant par son Sénat la condition allemande de la reconnaissance d’Israël comme un composant de tout deal avec les mollahs !

Les chefs Pasdaran ont zappé cette offre, mais ont insisté sur le calendrier et les contraintes de l’Accord pour remettre en cause le gouvernement et trouver le moyen d’obtenir sa chute !

Désespéré, Zarif est arrivé tardivement en Irak alors que l’on était à la veille de l’anniversaire l’opération de guerre Mersad (embuscade) contre les Moudjahidines peuple se battant pour le compte de Washington avec des fonds irakiens de Saddam. C’était une belle occasion pour provoquer un malaise notamment au sein des chiites-pro-américains pour provoquer l’escalade qui lui avait échappée. Il n’a été reçu par aucune personnalité. Il s’est rendu en pèlerinage sur les lieux saints de Bagdad pour mettre la pression aux Chiites alignés servilement sur l’Oncle Sam !

JPEG - 83.7 ko


JPEG - 149.1 ko


JPEG - 205.7 ko


© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG
Lundi (27 Juillet 2015-05 Mordad 1394), le régime devait célébrer le début de l’opération de guerre Mersad (embuscade) contre les Moudjahidines peuple se battant pour le compte de Washington avec des fonds irakiens. Mais ont n’a vu aucune référence à cet événement dans la presse des mollahs ou des chefs Pasdaran : on a compris qu’ils n’avaient pu trouver de soldats ou d’officiers pour cet événement !

Le gouvernement avait affiché la confiance en parlant des succès diplomatique de son ministre des affaires étrangères ! Rohani niait donc son échec et oeuvrait pour sauver son poste au lieu de se battre pour le régime et ses paniqués !

JPEG - 147.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Ses chefs du clergé niaient son échec qui les met en danger en utilisant son discours anti-américain de la veille pour provoquer l’escalade nécessaire au régime et dans un premier temps utile à eux-mêmes pour garder leur mainmise sur le pouvoir !

JPEG - 386.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les Chefs Pasdaran attaquaient Fabius comme l’importateur de Sida en Iran pour contrarier la visite et de fait les projets de provocations de Rohani. Ils affirmaient aussi leur soutien au Guide se posant en alternative à Rohani.

JPEG - 117.7 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Enfin, dans Abrar, Rafsandjani affirmait aux paniqués inquiets que la situation ne pouvait s’améliorer dans les mois prochains même en cas d’acceptation de l’Accord par le régime ! Par ailleurs dans le supplément économique d’Abrar, il insistait sur les avoirs débloqués qui n’existent pas et il tentait d’enflammer les paniqués en signalant aussi la fermeture de 8 millions de comptes bancaires par le gouvernement et les Larijani pour empêcher leur plan de fuite avec leurs capitaux !

JPEG - 110.2 ko


JPEG - 104 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Des centaines de riches ruinés ont manifesté devant le Parlement pour se plaindre de la faillite de la Banque Mizan qui semble avoir été déclarée ainsi pour engloutir leurs avoirs !

Mogherini qui devait arriver mardi s’était rendue aussi en Arabie Saoudite pour demander sa coopération sur l’Iran. Les Saoudiens ont insisté sur leur rejet des mollahs en raison de leur volonté d’agiter la région ! Mogherini n’a pu contredire cette remarque et a ainsi montré les limites de la complaisance forcée de Washington face à la réalité indéniable de la nature déplaisante et dangereuse du régime !

Le régime n’a pas réagi car sa seule protection qui est celle des Américains et de fait la seule option d’une fuite sécurisée étaient anéanties et qu’il se retrouvait totalement exposé et en danger.

Zarif a tenté de provoquer un malaise en se rendant chez le grand ayatollah Sistani, plus haut religieux de référence en Irak. Mais il n’a pas déborder de son discours contre la violence !

Le clergé et ses pions n’avaient pas les capacités de leurs ambitions. Les Chefs Pasdaran ont annoncé la visite de leur n°2 de leur milice policière en Russie en réponse à une visite russe aux mollahs en 2012 !

On avait d’une part un régime dont les composants étaient focalisés sur leur accès aux négociations et d’autres part, cette nouvelle de mise en faillite d’une banque... la panique a explosé à la bourse de Téhéran avec +200% de ventes ! L’ensemble des banques ont chuté de 8 à 12% !

Washington a craint que la panique entraîne une plus vaste crise. Il a tenté de désactiver cette bombe en annonçant via Bloomberg une belle arrivée d’argent par le succès prochain des bons (bidons) émis par la Banque Centrale Iranienne !

Cette bonne promesse a permis aux voyous enrichis de constater que Washington cherchaient toujours un deal et que de fait une escalade restait possible au moment des visites de Mogherini et de Fabius. La bourse a fini avec une hausse de 275% de volume de vente sur 226 milliards tomans (niveau pour une mini crise).

Le gouvernement des mollahs a ainsi échappé à une crise grave. Il devait dès lors réussir à provoquer une escalade pour éviter une panique plus grave. De manière préventive, il a annoncé a sortie de 800 responsables des listes noires des 5+1 et la fin de l’embargo sur le Swift pour rassurer les voyous enrichis. Il a aussi fait preuve d’autorité en rejetant le droit au Parlement de donner son accord pour l’application du protocole additionnel.

Larijani ne s’est pas laissé impressionné : il a riposté en se disant farouchement opposé au deal secret qui avait été évoqué par le Congrès Américain. Ses parlementaires ont aussi annoncé une plainte à l’ONU pour les menaces sans cesse proférées par Washington en total contradiction avec l’esprit pacifique des négociations !

On a compris que le gouvernement n’avait donc pas pu imposer son autorité et qu’il n’aurait pas le monopole des provocations ! Cela présageait une journée désordonnée avec un surenchère de provocations bénéfiques au régime.

Washington devait neutraliser ce front hostile pour que son pion Mogherini puisse mener des bons marchandages. Il a oublié ses promesses d’investissement et a misé sur l’intimidation crescendo en insistant sur les inspections rapides des sites militaires malgré le délai de 24 jours prévu dans l’accord de Vienne. Puis, James Clapper, directeur du Renseignement américain, a parlé de ses doutes quand à un changement dans le comportement du régime, laissant présager d’autres accusations. Puis le gazoduc Iran-Turquie a explosé dans une action des PKK, insinuant la reprises des frappes mortelles aux frontières du pays. Wendy Sherman s’est aussi alignée sur le candidat Républicain Huckabee qui avait signalé l’Accord comme l’anti-chambre d’une nouvelle holocauste, insinuant la possibilité d’une frappe beaucoup plus lourde ! Enfin, les alliés irakiens de Washington ont reçu ZArif pour voir s’il pliait. Ambiane Galciale ! Zarif n’a pas désarmé.

PNG - 931.3 ko


JPEG - 155.8 ko


JPEG - 197.6 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Londres a craint que les mollahs plient. Pour les empêcher, il leur a rappelé la puissance forte du Conseil de Sécurité de l’ONU en précisant que ses membres allaient aussi surveiller les avoirs non bloqués du régime. Les mollahs ont compris qu’ils ne pouvaient pas être sauvés par un deal avec Washington à moins de neutraliser les 5-1 !

© IRAN-RESIST.ORG
Mardi (28 Juillet 2015-06 Mordad 1394), en ce jour de l’arrivée de Mogherini, le gouvernement insistait lourdement sur les succès régionaux de Zarif, niant ses frasques, renvoyant à plus tard, sa mission de provocation pour sauver le régime. Il manquait d’idées ou avait eu peur de Washington...

JPEG - 107.5 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé avait utilisé la rencontre entre Zarif et Sistani pour prétendre qu’il pouvait se poser en arbitre de la région ! Le clergé continuait à chercher l’escalade à travers ses pions pour les sauver et ainsi préserver sa main-mie très exclusive pour les marchandages du régime.

JPEG - 1.7 Mo


© IRAN-RESIST.ORG

Dans Javan, les Chefs Pasdaran parlaient d’une preuve de la corruption d’Ahmad Shaheed, le rapporteur onusien sur les droit de l’homme en Iran, pour remettre en cause la probité de l’ONU et de fait de son conseil de sécurité, afin d’exclure définitivement les 5-1 du jeu pour se retrouver face à Washington !

JPEG - 120.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

En revanche, il n’y avait rien dans Abrar de Rafsandjani contre le gouvernement ou contre ses adversaires internationaux. Rafsandjani attendait voir de quel côté penche le bateau ivre du régime pour continuer avec lui où mer sur sa défaites.

JPEG - 132.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Mais Keyhan, l’organe avoué des voyous enrichis se plaignait du silence du Parlement.

JPEG - 166.7 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Bilan des Unes | Il n’y avait aucun consensus au sein du régime après des menaces lourdes formulées par Washington. La France a aussi haussé le ton en affirmant via Hollande que la visite de son mae était un test : le régime compris que toute provocation lourde serait sanctionnée. Le clergé et son gouvernement ne pouvaient donc passer à la vitesse supérieure qu’ils aient eu ou pas un plan ! Ils avaient perdu trop de temps et il était trop tard pour agir.

Ali Larijani leur a mis la pression en remettant en cause les explications données par Zarif à propos de l’accord par la demande officielle d’une nouvelle traduction précise de l’Accord. Il a aussi accusé le gouvernement d’avoir trahi le régime en acceptant la résolution 2231 qui entend limiter la puissance balistique du régime !

Ali Larijani a aussi menacé la mainmise du clergé sur le pétrole iranien en affirmant que la Compagnie iranienne de pétrole (NIOC) n’avait pas de constitution et lui en fallait une !

Ali Larijani a aussi demandé l’annulation du voyage de Fabius en raison de son passé (l’affaire du sang contaminé ou son rôle décisif pour l’adoption du mécanisme de gâchette) !

Les voyous enrichis et paniqués ont été un peu rassurés par cette offensive voyou de Larijani. La panique s’est un peu apaisée et la bourse a fini à -5% du seuil critique de 200 milliards tomans, presqu’en crise dans l’attente de voir Larijani malmener Mogherini !

Le gouvernement a organisé un conseil extraordinaire des ministres sur les investissements après les sanctions, pour affirmer que tout avançait bien et Larijani avait tort à propos de la défaite du régime ! Le porte-parole du gouvernement a notamment mis en avant son embarras du choix pour décider qui investira en Iran ! Il a aussi annoncé un pays totalement axé sur les exportations... lz gouvernement entendait s’attribuer la victoire sur la crise pour empêcher Larijani d’avancer !

Le gouvernement a aussi reconnu que les avoirs bloqués à l’étranger étaient d’un montant de 29 milliards dollars et par ailleurs indisponibles pour la relance car ils appartenait à la BCI ou au gouvernement... avouant ce que l’on lui reprochait pour classer l’affaire. Il a enfin mis online une nouvelle traduction de l’accord pour priver Larijani d’une polémique bénéfique à ses projets. Cette traduction étant assez proche de la précédente, le gouvernement soignait la forme à défaut de pouvoir agir sur le fond. Il entendait gagner du temps, mais pouvait se retrouver en danger mercredi !

Washington a montré sa disponibilité pour un deal plutôt bénéfique au clergé en demandant à ses pions irakiens de recevoir Zarif, mais ce dernier n’a pas profité de l’ouverture.


JPEG - 154.2 ko


JPEG - 147.3 ko


JPEG - 238.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

De retour a Téhéran pour rencontrer Mogherini, Zarif s’est montré très provocateur en affirmant que le régime avait signé l’accord de Vienne pour sauver la région (d’une nouvelle guerre américaine). Mogherini a esquivé la pique en affirmant qu’elle était à Téhéran pour vérifier la coopération du régime pour l’accord signé à Vienne. On a eu deux discours parallèles qui ne pouvaient conduire à une crise.

JPEG - 157.8 ko


JPEG - 186.4 ko


JPEG - 214 ko


JPEG - 155.6 ko


JPEG - 101.4 ko


JPEG - 94.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Washington gêné par l’attitude des mollahs a tenté de les déstabiliser un peu en affirmant que le roi d’Arabie Saoudite était venu à Paris en vacances pour rencontrer les hauts dirigeants de l’OMPI (la formation islamiste créée par Washington qui est complètement grillée). Le choix de cette opposition impopulaire a surtout convaincu les mollahs que Washington ne voulait pas leur perte !

Rohani a continué le discours entamé par Zarif et il est allé plus loin en affirmant que le régime avait signé à Vienne pour sauver l’humanité toute entière du terrorisme ! Mogherini a répété sa position sans entrer en conflit avec Rohani. Ce dernier a annoncé via Salehi, le chef su programme nucléaire, qu’il ne changerait pas les dispositions existante au centre d’enrichissement de Fordo ! Mogherini est resté évasive. Rohani pouvait continuer.

JPEG - 155.1 ko


JPEG - 111.6 ko


JPEG - 181.1 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Larijani a eu peur d’être dépassé par Rohani ! Il a affirmé que que la dernière traduction était aussi mauvaise que les précédentes. Il aussi publié la liste de 150 contraintes imposées par l’accord qui sont contraires aux lignes rouges du régime, annonçant à Mogherini, le rejet de l’accord par ses parlementaires pour la forcer à le considérer comme le vrai décideur en Iran ! Mogherini a inclus une rencontre avec Larijani avant de quitter le pays ! Larijani a profité de l’occasion pour exprimer ses critiques. Mogherini et son équipe ont semblé excédés par cette intervention inattendue et ils ont quitté le pays avec la certitude que tous les composants du régime cherchaient l’escalade !

JPEG - 131.8 ko


JPEG - 190.7 ko


JPEG - 154 ko


JPEG - 130.1 ko


JPEG - 171.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Washington a tenté d’intimider le régime et ses composants en insistant via Kerry et Moniz sur les inspections qui font peur à ce régime mafieux fondé sur le crime et le secret.

© IRAN-RESIST.ORG
Mercredi (29 Juillet 2015-07 Mordad 1394), le régime attendait Fabius avec deux espoirs : des contrats pour diviser les 5-1 et exploser l’accord de Vienne et la résolution 2231 ou à défaut un scandale pour rompre l’accord ! Le gouvernement avait privilégié l’agacement en affirmant que la visite de Mogherini et à présent de Fabius étaient la preuve de sa victoire diplomatique sur les grandes puissances ! Il prévenait qu’il donnerait du fil à retordre à Fabius afin d’assurer les paniqués et ainsi empêcher une nouvelle interférence des Larijani !

JPEG - 110.4 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé avait repris Mogherini et sa promesses de relations plus larges avec l’Europe ! Visiblement, il ne croyait pas Rohani capable de réussir et entendait rassurer les paniqués et aussi ses rivaux que le régime avait encore de la marge pour éviter une nouvelle crise de leurs côtés !

JPEG - 1.7 Mo


© IRAN-RESIST.ORG

Les chefs Pasdaran, que l’on n’avait pas entendu la veille, citaient aussi Mogherini, déplorant qu’elle voulait engager le régime dans l’apaisement régional, empêchant son action dans ses intérêts. Ils reprochaient à Rohani de n’avoir pas répondu avec force à cette tentative de castration du régime ! Les chefs Pasdaran, que l’on n’avait pas entendu la veille, entendaient profiter de l’échec prévisible de Rohani dans la mission de provocation de Fabius.

JPEG - 118 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Dans Abrar, Rafsandjani, en opposition avec le clergé, affirmait que le Gouvernement avait donné le feu vert pour la reprise des relations avec l’Angleterre. Il signalait que les mollahs revenaient vers leurs ex-mentors pour contrarier Washington. Et obtenir de meilleurs garanties de sécurité. Rafsandjani était heureux car il a toujours servi les Anglais et y voyait un avenir pour lui-même et son clan. Il pouvait espérer se poser en alternative à Rohani avec la solution anglaise de déviation des mollahs de la révolution pour sauver leurs peaux !

JPEG - 132.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Dans le supplément économique d’Abrar, Rafsandjani mettait en avant divers problèmes de gestion interne et l’incapacité de la BCI à contrôler les cambistes pour souligner la fuite des capitaux et l’urgence d’un changement en sa faveur !

JPEG - 114.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Keyhan, le porte-parole des paniqués, demandait au contraire une action de provocation lourde pour échapper à l’Accord qui avait soumis le régime aux 5-1, mais permettait aussi à Washington de rétablir les sanctions à sa guise avec le principe de gâchette mise au point par Fabius ! Ce journal invitait implicitement tous les paniqués ou les tous les fervents du régime à saisir l’occasion de la visite de Fabius pour contester l’accord conclu à Vienne !

JPEG - 159.5 ko


© IRAN-RESIST.ORG

On n’a rien vu venir. L’appel à manifester lancé par Keyhan a ainsi souligné le manque de partisans du régime ! Les chefs Pasdaran ont alors annoncé un grand déploiement de miliciens en civil aux abords de l’aéroport de Téhéran contre la visite de Fabius, se montrant à l’écoute des paniqués. Mais il y avait très peu de gens. Cette très faible mobilisation ridiculisait les chefs Pasdaran, ils ont envoyé quelques miliciens en uniformes pour ramasser ceux en civil dans une semi bousculade qui a fait rire les participants eux-mêmes !

JPEG - 212.6 ko


JPEG - 131.2 ko


JPEG - 177.3 ko


JPEG - 192.4 ko


JPEG - 153.7 ko


JPEG - 164 ko


JPEG - 196.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Ali Larijani est revenu à la charge en affirmant que selon la loi le Parlement devait vérifier l’Accord ! Il a aussi exigé du gouvernement comme condition de coopération avec la France la demande expulsion des OMPI de ce pays ! La demande était un bon point pour Larijani. Rohani n’a rien dit car il n’y avait pas pensé ou ne se voyait pas en mesure de la demander. Le clergé a volé à son secours via Velayati en ramenant le débat interne sur le refus d’application de la résolution 2231 aux missiles !

Zarif est allé à la rencontre de Fabius et son équipe avec un grand sourire, dans l’espoir de signer de grands contrats avec lui pour contrarier les autres membres de 5-1 et provoquer l’explosion de cette grande alliance stratégique.

JPEG - 182 ko


JPEG - 159.1 ko


JPEG - 259.6 ko


JPEG - 200.4 ko


JPEG - 109.2 ko


JPEG - 158.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les Français étaient aussi très souriants et confiants : on a eu l’effrayante impression qu’ils étaient prêts à anéantir leur chance de peser dans le monde pour avec quelques contrats qui ne pourront aboutir une fois que l’influence des 5-1 aurait disparu !

Les paniqués ont commencé à espérer. Le volume des transactions a baissé.

Mais Fabius n’a pas répondu aux attentes des mollahs. Il n’a pas trahi les 5-1. Il a précisé que le monde était plus sûr après l’accord accusant implicitement les mollahs de terrorisme.

JPEG - 121.4 ko


JPEG - 101.5 ko


JPEG - 137.1 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Par la suite, lors de sa rencontre avec Rohan, Fabius a proposé des discussions avec des chefs d’entreprises en septembre à Téhéran, puis a invité Rohani à Paris en octobre au moment de la date de la reconnaissance onusienne de sa soumission à l’accord !

JPEG - 84.3 ko


JPEG - 203.1 ko


JPEG - 167.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

La France restait pleinement dans le cadre des attentes des 5-1. Le régime l’a pu le constater aussi dans la rencontre de Fabius avec le ministre des Industries et des mines et celui des transports qui entendaient le déstabiliser par des contrats pour le retour de Peugeot et Renault...

JPEG - 663 ko


JPEG - 676.8 ko


JPEG - 135.7 ko


JPEG - 171.5 ko


JPEG - 110.9 ko


JPEG - 111.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Cette journée fut une suite d’échecs pour les mollahs. Le mae français a aussi quitté l’Iran sans a France a cependant aussi échoué à soumettre le régime et profiter de la domination actuelle du jeu via les 5-1.

JPEG - 78.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Cependant, le grand perdant de cette journée était le régime qui restait prisonnier du carcan des 5-1 et n’avait pas réussi à déstabiliser le maillon (économiquement) faible de cette coalition. Il devait cependant calmer ses ardeurs et se soumettre à l’accord pour arriver à officialiser des engagements avec ce membre des 5-1. Il ne pouvait donc, entre temps, flirter avec Washington et ses pions !

La panique s’est réinstallée à nouveau, mais le régime a échappé à une grosse crise car on était à la fin de la dernière journée boursière de la semaine. La bourse a même fini un peu en-dessous du résultat de la veille, à -10% du seuil critique de 200 milliards tomans.

Le régime avait évité le pire par un concours de circonstances. Il ne pouvait riposter au risque de crouler sous les sanctions. Une nouvelle crise était certaine. Ses rivaux étaient dans le même cas et ne pouvaient en profiter. Ali Larijani a annoncé le début de nouvelles vacances pour le Parlement !

Washington qui se trouvait aussi coincé dans le système imposé par les 5-1 s’est montré plus réactif en dénonçant l’accord par le Congrès, mais il a aussi évoqué 61% d’avis positifs à l’accord pour l’appliquer au cas où il n’arriverait pas à s’en défaire !

En résumé, en ce jour, personne en Iran ou aux Etats-Unis ne savait comment sortir de l’emprise des 5-1 !

© IRAN-RESIST.ORG
Jeudi (30 Juillet 2015-08 Mordad 1394), le gouvernement a misé sur l’invitation de Rohani par l’Elysée pour inverser la défaite de son plan contre les 5-1 et le constat de son impuissance à s’en débarrasser.


© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé avait aussi choisi la propagande rassurante en affirmant que le Deal devrait élargir les relations économiques avec l’Europe. Il annonçait aussi le retour de Total (qu’il n’est plus totalement français) pour dire qu’il avait encore de la marge.


© IRAN-RESIST.ORG

Les chefs Pasdaran attaquaient Rohani pour n’avoir pas réagi à Fabius quand il avait implicitement accusé le régime d’être un facteur d’insécurité mondiale ! Les chefs Pasdaran réagissaient ainsi car la veille, ils avaient eux-mêmes étaient très silencieux par manque de troupes. Ils entendaient faire oublier leur passivité et aussi nuire à Rohani ou encore à ses patrons du clergé.


© IRAN-RESIST.ORG

Dans Abrar, Rafsandjani affirmait la reprise de la guerre de Larijani contre le gouvernement pas la remise en cause parlementaire de son ministre de l’Intérieur. Par ailleurs dans le supplément économique du même journal, il dénonçait les achats d’avions à la Russie (à la place de la France) s’invitant dans la guerre contre les 5-1 pour montrer en grade car son rêve de retour via les Anglais était totalement au point mort.



© IRAN-RESIST.ORG

Les Chefs Pasdaran ont durci le ton en se moquant de la visite de Fabius et du titre triomphaliste des mollahs en affirmant qu’il ne pourrait pas réagir en se contentant de poser avec les décideurs étrangers !

Ali Larijani a aussi continué sa révolte en convoquant Araqchi le n°2 des négociations à propos de l’accord secret avec l’AIEA (accord souhaité par Washington pour neutraliser les inspections exigées par les 5-1 puis révélé par lui-même pour saboter l’accord conclu néanmoins sur ces inspections). Araqchi a nié l’existence de cet accord secret bénéfique au régime car Larijani entendait exploiter le caractère secret de l’accord pour accuser le gouvernement de marchandages secrets et demander qu’il ne puisse plus dominer le contact avec les puissances étrangères.

Le gouvernement en danger, même sur ce qu’il avait fait de positif, a tenté de provoquer un scandale en affirmant via Zarif sur Twitter qu’il avait toujours privilégié la sécurité de ses voisins arabes (liés à Washington) ! Ces derniers proches de Washington ont gardé le silence le privant de l’escalade souhaitée.

Londres a alors annoncé la fin de l’embargo sur Petro-Pars (chargé de l’exploitation du gisement gazier Pars Sud). Or cela avait été décidé en mai dernier avant la signature de l’accord mais sans être applicable car les annexes de cette compagnies restaient sous embargo. De fait, l’annonce était une piqure de rappel de la puissance des Européens dans les relations avec le régime, un avertissement pour empêcher les mollahs de continuer leurs provocations anti-Américaines pour forcer ces derniers à leurs accorder une fuite sécurisée. La Russie a aussi insisté sur son autorité en retardant encore la livraison des S-300 au prétexte de leur mise à jour par respect pour les mollahs !

Washington, dépassé par ses rivaux, a alors durci le ton via Obama en qualifiant le régime de dictature, en évoquant le recours à des inspections lourdes voire aussi à l’option militaire ! Le Congrès a aussi tenté de sortir du carcan des 5-1 en demandant le texte de l’accord secret avec l’AIEA ! Enfin le site arabe pro-américain Al Monitor a accusé Israël d’être à la source de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient pour rappelait son cynisme et sa disposition à se contredire en cas d’un deal !

Le régime a ainsi fini la semaine bombardé d’avertissements, de menaces voire de quasi offre de capitulation alors qu’il l’avait commencé plein d’espoir en raison de visites de Mogherini et de Fabius !

© IRAN-RESIST.ORG
Vendredi (31 Juillet 2015-09 Mordad 1394), Londres avait accordé une tribune à Zarif dans le Guardian. Vu le désespoir du bonhomme, il lui offrait l’occasion de provoquer une crise. Il en a profité pour accuser Israël de prolifération ! Mais Washington n’a pas réagi à ce qui lui semblait une piège pour le forcer à attaquer réellement le régime !

L’Europe a alors rappelé le mandat d’arrêt contre le chef milicien Vahidi impliqué dans l’affaire AMIA, invitant le sujet du terrorisme dans le conflit avec les mollahs, pour se donner les moyens de piéger Washington et saboter ainsi toute entente avec les mollahs ou vice et versa.

Kerry a alors annoncé des négociations avec le régime contre Assad, essayant la coopération contre Daesh pour neutraliser le rappel du terrorisme des mollahs !

Le gouvernement mis en place par les mollahs a alors eu peur qu’après l’échec de cette dernière tentative ratée d’arriver à une escalade, le clergé le désavoue et s’approche de Larijani en leur offrant le moyen de s’imposer par le rejet de l’accord de Vienne. Salehi, le directeur du programme nucléaire, a tenté de rassurer ses patrons du clergé en indiquant que l’Accord n’était qu’une feuille de route et de fait, le Parlement n’était pas tenu d’intervenir !

Le clergé a été moins radical : par peur de chuter avec son pion, dans le premier sermon de la prière politique de vendredi, il a critiqué la légèreté de ce dernier pour avoir parlé d’une victoire 3 contre 2 sur les 5+1 à Vienne ! Puis dans le second et principal sermon de vendredi, il a insisté sur le processus légal pour une remise en cause de l’accord au Conseil de Sécurité du régime afin de parvenir à une crise sans que cela ne profite à Larijani.

JPEG - 778.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Rohani a réuni quelques journalistes pour annoncer l’ouverture de plusieurs zones commerciales franches dans l’espoir de calmer les paniqués avec l’espoir d’arriver des capitaux louches et aussi la possibilité de faciliter la fuite des capitaux ! Le clergé et aussi ses rivaux n’ont rien dit : tous étaient désespérés et conscients de la nécessité de préparer leur fuite !

Washington devait vite accélérer la neutralisation de l’accord qui désespérait à ce point les mollahs pour éviter l’effondrement de l’islamisme (utile à ses projets pour l’Asie Centrale). Le Sénat a convoqué Amano pour l’entendre sur le deal secret avec les mollahs. Mais souhaitant laisser de la marge aux mollahs, il a aussi annoncé le début prochain des vacances au Congrès. Les mollahs ont fini la semaine devant leur constat d’échec et la poursuite par Washington de tous les efforts pour en profiter.

© IRAN-RESIST.ORG
résumés & conclusion(s) | Cette semaine, les mollahs espéraient inverser les vapeurs en utilisant Mogherini contre Washington et Fabius contre les 5-1. Mais leur pion Rohani manquait de peps. Les mollahs ont tenté de provoquer directement une crise via des titres enflammés à la une de Tehran Times. Les Chefs Pasdaran ont fait de même ! Les Larijani ont souvent essayé de renverser Rohani et prendra la direction du régime en dérive et pouvoir marchander une fuite sécurisée avec Washington. Rohani a dû durcir le ton pour rester dans le jeu ! Les paniqués ont apprécié ce changement de discours chez ce grand mou. Ils ont cessé de vendre.

Mais Rohani n’a su maintenir ce rythme et la panique a repris ! Le crash des actions des banques du régime indiquait la participation des patrons du régime et leurs volonté de fuir ! Rohani devait alors réussir à malmener Mogherini proche de Washington ou d’utiliser Fabius contre les 5-1, mais il a échoué. La France l’a aussi puni en rappelant les échéances imposées par l’extraordinaire alliance des 5-1 ! L’Angleterre a insisté sur les sanctions pétrolières. La Russie a rappelé son embargo personnel sur les S-300 !

Rohani et ses patrons du clergé n’ont pas osé surenchérir ! La panique a perduré ! Les Larijani ont aussi repris les efforts contre lui et pour la prise du pouvoir !

Le clergé n’a pas réagi. Il était dépassé ! Rohani, plus désespéré encore, a annoncé la création de zones franches pour attirer des capitaux louches et faciliter la fuite des capitaux. Le clergé et aussi ses rivaux n’ont rien dit : tous étaient désespérés et conscients de la nécessité de préparer leur fuite !

Washington a encore eu peur de perdre l’islamisme iranien utile à ses projets de conquête de l’Asie Centrale. Il a esquissé une remise de l’accord en cours pour aller vers une escalade lui permettant agir à sa guise. Mais redoutant que cela n’emporte le régime, il a aussi annoncé le début prochain des vacances au Congrès pour diluer son action et doser ses pressions.

Les mollahs se sont ainsi retrouvés bien loin de leur objectif du début de la semaine car ils n’avaient pas su provoquer des crises pour inverser la vapeur et ils se retrouvaient au final face à de nouvelles menaces... contraints de fait à continuer à chercher de nouveaux prétextes inédits pour provoquer une escalade, sans trop y croire... certains qu’ils ne pourraient empêcher ou même amortir leur chute dont ils constatent les signes, mais seulement de la retarder.