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Iran : La semaine en images 286
Rohani à la tête d’un gouvernement bicéphale condamné à l’instabilité

17.08.2013

NOUVELLE Introduction Historique (plus synthétique datant de cette semaine)
pour bien comprendre la situation & les enjeux.

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Origines de la crise | En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah pour mettre au pouvoir des activistes islamistes (non cléricaux) chargés de les aider à dominer l’Iran, mais aussi renverser les monarchies arabes mises en place par les Britanniques et s’infiltrer en Asie Centrale russe et chinoise. Les Britanniques ont infiltré ce projet avec Khomeiny, un agitateur islamique issu du clergé chiite qu’ils avaient formé au XIXe siècles. Puis, grâce à Rafsandjani (le demi-frère de Khomeiny), ils ont éliminé les pions islamistes de Washington et retourné le projet contre Washington par la prise de l’ambassade américaine. Enfin, ils ont dépossédé Washington de son projet en plaçant la république islamique (née de la volonté de Washington) sous la tutelle de leur pion local, le clergé chiite iranien.

1980-1982 | Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique pour provoquer des pénuries et un fort mécontentement populaire pour mettre Rafsandjani (devenu le patron effectif du régime et de ses services sécuritaires) face à un risque de soulèvement afin de l’amener à restituer le pouvoirs à ses pions. A défaut, les Américains espéraient aussi inciter les autres mollahs écartés des affaires à remettre en cause la gestion Rafsandjani pour sortir du système mis en place par les Britanniques.

Rafsandjani, le principal pion de Britanniques, a dû, dans son propre intérêt et ceux de ses protecteurs britanniques, contrer Washington tout en gérant le peuple et ses rivaux. Pour forcer Washington à abandonner ses sanctions, il a opté pour une politique usante de crises régionales. Pour contenir le peuple ses rivaux et la dissidence interne, il a usé et abusé d’intimidation, de répression et de purge.

Mais en ce tout début de la république islamique, les jeunes qui s’étaient engagés dans la révolution notamment dans la milice Pasdaran avaient déjà compris qu’ils avaient été dupés à propos du Shah et avaient commencé à établir des liens avec l’opposition monarchiste ! Rafsandjani a davantage cloisonné le système pour empêcher tout coup d’Etat et a augmenté les salaires pour acheter la loyauté de ce groupe dans un pays ravagé par la misère en l’absence des projets initiés par le Shah. Washington, de son côté, n’a pas soutenus cette dissidence contraire à ses plans. Il a par ailleurs brimé l’opposition et réduit la pression pour éviter la chute du régime islamique qu’il voulait récupérer.

Mais ce phénomène d’incompatibilité des jeunes actifs avec le régime islamique n’a cessé de se développer et devient un problème centrale du régime. Ce phénomène est le coeur de la contestation populaire qui ronge actuellement le régime.

vers 1989 | In fine, avec la persistance de ce phénomène d’incompatibilité des jeunes actifs avec le régime islamique, malgré la distribution de bons salaires, Rafsandjani devait évoluer dans son propre intérêt et ceux de ses protecteurs britanniques. Avec l’aide de ses amis (Khamanei catapulté au poste du Guide, le 1er ministre Moussavi et le président du Conseil Constitutionnel Jannati), Rafsandjani a verrouillé et stabilisé le pouvoir par la création du Conseil plénipotentiaire de Discernement de l’Intérêt du régime (CDIR) placé sous sa présidence. Le clergé bien que perdant dans le jeu a accepté par servilité vis-à-vis de Londres. Rafsandjani a renforcé son pouvoir par la création du Conseil (iranien) de Sécurité sous la présidence de son vieux collaborateur sécuritaire Rohani pour continuer le développement du Hezbollah tout en se posant publiquement en modéré et simuler un relâchement pour apaiser les dissidences et forcer Washington à choisir l’apaisement.

vers 1997 |Washington a contré ce plan machiavélique de sauvetage en adoptant de nouvelles sanctions au prétexte d’un assassinat d’opposant ordonné par Rafsandjani. Puis il l’a placé sous mandat d’arrêt international et a exigé son expulsion pour griller sa carrière et amener ses rivaux, mais aussi ses proches, à se liguer contre lui pour l’éliminer du jeu.

Rafsandjani a dû ouvrir les portes du Conseil de Discernement et le marché intérieur à ses rivaux. Il a aussi tenté d’amadouer ses mollahs affairistes avec un dollar sous-évalué. Puis pour apaiser la tension internationale, il s’est retiré du poste non décisionnaire de la présidence en confiant sa place à un ancien collaborateur sécuritaire, Khatami, qui a joué un rôle encore plus modéré pour forcer Washington dans la voie de l’apaisement.

Washington a proposé un dégel (qui devait conduire aux retour au pouvoir de ses pions) que le patron du régime et ses complices du CDIR ont naturellement refusé. Washington a alors parlé de la menace nucléaire et balistique pour alourdir ses sanctions alors que le régime n’a réellement aucune compétence dans ses domaines. Rafsandjani et ses complices n’ont pas cédé. Rohani a été chargé d’une politique de bras de fer mou (des négociations sans fin) pour geler les sanctions, épuiser Washington ou encore impatienter les pays occidentaux acheteurs du pétrole et les amener à remettre en cause les sanctions américaines.

2001-2005 | Washington a alourdi ses sanctions en affirmant que le régime gagnait du temps pour fabriquer une bombe et dominer la région ! Rafsandjani a abandonné la modération superficielle et a sorti un 3e pion sécuritaire de sa poche, Ahmadinejad (son ex-directeur de campagne à Téhéran) pour revenir à une politique de provocations régionales fortes via le Hezbollah. Ali Larijani (jeune rival de Rafsandjani) a cru que cette solution (qui commortait une guerre éclaire du Hezbollah contre Israël) allait réussir, il a demandé la place de Rohani pour faire partie de l’équation gagnante.

2005-2007 | Mais ce durcissement n’a pas marché. L’agressivité du régime malgré la vétusté de ses équipements militaires a entraîné la rupture en masse des vétérans des Pasdaran (déprimés à l’idée d’une nouvelle guerre) et des jeunes actifs ou démunis engagés dans cette milice pour échapper à la misère (apparue après la révolution et due à l’affairisme des mollahs).

2008-2009 |Le régime était sans défense, tout soulèvement pouvait lui être fatal. Ali Larijani a donné des signes de vouloir pactiser avec Washington. Rafsandjani l’a viré. Puis avec l’aide des Britanniques, il a tenté de sauver le régime par une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert, sous la direction de son ami Moussavi (membre de CDIR). Cela devait aussi donner une nouvelle légitimité populaire au régime et obliger Washington à cesser ses sanctions. Mais le peuple a profité de l’opportunité pour scander des slogans hostiles au régime et les Pasdaran n’ont pas chargé ! le régime paraissait condamné. Washington n’a soutenu cette contre-révolution et le régime a fait appel aux vétérans de la répression qui risquaient leur peaux en cas d’un changement de régime.

2011-2012 |Rafsandjani affaibli par l’échec de son plan, menacé par ses rivaux, a dû céder le pouvoir judiciaire au clan Larijani pour diviser ses adversaires, puis il a tenté de les doubler tous via une nouvelle version de sa fausse révolution de couleur aidée par Londres pour créer une république islamique hybride avec quelques pions américains. Ce projet a aussi été un échec populaire et interne. Il a alors tenté de doubler Londres par un dialogue secret avec Washington, mais il n’a rien obtenu. Il a alors retrouvé le soutien médiatique et politique de Londres. Dans la foulée (en décembre 2012), son Mouvement Vert a scandé « Mort à la République Islamique » : Rafsandjani lâchait le régime exsangue pour se rallier au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, il sabotait le régime islamique pour bloquer le retour des pions islamiques de Washington. Le clergé lié à Londres depuis plus de 150 ans n’a pas condamné les échos de déviation de la ligne officielle qui devait être lancée sous la direction du candidat présidentiel Rahim-Mashaï, beau-frère d’Ahmadinejad et surtout l’un des pions sécuritaires de Rafsandjani, sous le nom du Printemps (iranien). Les nantis du régime ont apprécié ce projet opportuniste leur évitant les affres de l’exil, mais les Larijani et certains Chefs Pasdaran dont les noms restent associés à toutes les répressions n’ont pas adhéré au projet.

2013 | Mais en février de cette année, la situation du régime s’est dégradée suite à l’émergence d’une contestation populaire très forte notamment des attaques contre le régime et ses mosquées à Ispahan qui ont mis en évidence le manque de policiers fidèles. De grands rassemblements avec des slogans monarchistes ont confirmé l’hostilité du peuple vis-à-vis du régime. Le scénario de déviation devait s’accélérer. Les élections étant loin, Ahmadinejad, pion ultra-islamiste de Rafsandjani, a été dépeint comme un déviationniste. Mais en avril, le peuple et les Pasdaran qui ont rompu avec le régime ont boycotté le grand rassemblement en faveur de cette déviation opportuniste.

La solution de déviation étant rejetée par le peuple et les groupes étatiques dissidents, les nantis du régime ont encore paniqué, ils se sont mis à stocker de tout à acheter des dollars, provoquant une situation de crise grave. D’un coup, tout le monde est devenu candidat présidentiel pro-peuple ! Rafsandjani a craint que ses lieutenants ne le sacrifient : il a décidé d’intervenir directement en se représentant aux élections pour une déviation express.

Les grands ayatollahs du clergé, qui sont à la tête du Conseil Constitutionnel, ont dans leur intérêt invalidé la candidature de Rafsandjani pour continuer la politique de bras de fer avec Washington de manière plus forte dans l’espoir obtenir une entente ou des garanties de sécurité avant de précéder à une fausse révolution de couleur en faveur des Etats-Unis. En agissant ainsi, les grands du clergé ont aussi rompu avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres et permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique formé essentiellement par les grands mollahs du clergé, les exclus des décisions comme les Larijani ou les Chefs Pasdaran, mais aussi les acteurs clefs du terrorisme (Velayati, Rohani, Pour-mohammadi...), des éléments sécuritaires insolvables ainsi que les intellectuels propagandistes (journalistes, écrivains, cinéastes, acteurs, faux opposants). Nous pensions que cet ensemble était instable et avions raison car Jalili, le premier choix présidentiel du clergé, été refusé par les autres groupes : chacun voulait imposer son candidat pour être en première ligne des marchandages avec Washington.

Au même moment, la contestation interne est devenue encore plus forte car le Bazar a commencé une grève quasi absolue qui dure encore. Le régime au aussi connu des émeutes en raison d’une pénurie de pain due au manque de devises pour importer du blé. Les dirigeants du nouvel ordre ont paniqué : ils ont tenté de relancer le Mouvement Vert pour contrôler la révolte ou encore sauver leur peau... Rohani (ex-responsable des stratégies sécuritaires) a été le seul candidat présidentiel à prendre le train en marche. Washington a vu en lui un allié opportuniste. Il a salué sa candidature. Le clergé, groupe dominant du nouvel ordre interne, l’a désigné alors comme son candidat pour apaiser les tensions avec Washington. Mais ce choix n’a pas plu aux derniers compagnons du régime car on revenait à une politique de pseudo-modération et du bras de fer mou qui n’avait rien résolu et on flirtait aussi avec la révolution de couleur qui pouvait entraîner la chute du régime. Les nantis du régime et les Chefs Pasdaran (adeptes d’une politique plus radicale) ont aussi boycotté les élections. L’annonce malgré cela de la victoire de Rohani avec un bon score a suscité une nouvelle panique interne chez les nantis du régime.

Rowhani a vu rapprocher l’échéance finale : il a organisé une conférence de presse pour activer sa politique ratée de bras de fer mou Ce qui provoqua une nouvelle panique interne ! Au même moment, le régime et ses compagnons ont constaté la sympathie de leurs derniers policiers avec le peuple à l’occasion de manifestations populaires hostiles (après un match de foot). Le régime n’avait pas tellement de temps pour un long bras de fer. Rohani est devenu plus prudent, il a cessé de parler, se laissant une marge pour une 3e option : virer de bord et joindre le camp des déviationnistes pour sauver sa tête au cas où le peuple se montrerait plus offensif !

Washington a renouvelé son offre de dialogue, mais n’a rien obtenu de Rohani qui est trop isolé ou indécis pour agir. Washington a alors mis à l’exécution un grand nombre de nouvelles sanctions très fortes sur le pétrole, les compagnies de transports maritimes approvisionnant le pays, l’exportation et l’importation de l’or et divers minerais (dernières sources de devises du régime) et aussi le constructeur automobile Iran-Khodro dans l’espoir de faire craquer la nouvelle caste dirigeante. La panique interne s’est amplifiée, mais Rohani (le représentant légal de la caste dirigeante) est resté absent et flou !

Les Russes, inquiets par l’apathie du régime ont proposé une alliance forte aux ayatollahs en difficulté, mais ces derniers n’ont pas donné de suite car cela ne changerait rien aux sanctions et leur vaudrait la saisie de leurs avoirs dans les pays britanniques. Le refus implicite de l’offre de la Russie a refroidi ce pays. Les Chinois ont aussi gardé leur distance et pour retenir le régime ont cessé le paiement de leur facture pétrolière. Une nouvelle panique s’est emparé des compagnons du régime.

Au même moment, un nouvel soulèvement non réprimé par la police dans le centre du pays puis le boycott absolu du Ramadan dans tout le pays ont rappelé aux dirigeants et à leur compagnons qu’ils n’avaient plus de temps pour une politique de bras de fer mou avec Washington. Il ne leur restait que deux options : accepter n’importe quel compromis avec Washington (sans des garanties pour tout le monde) ou la capitulation devant le peuple également sans aucune garantie de survie pour tout le monde. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention de postes clefs au sein du Gouvernement à venir de Rohani pour être au plus près des marchandages avec Washington.

Washington a augmenté sa pression en privant le régime de l’une des ses dernières sources de devises (l’Inde). Le régime s’est retrouvé face à un plus important manque de devises. Il ne pouvait pas assurer l’importation de carburants pour maintenir la production d’électricité. Il a continué à réduire diverses importations couteuses (comme les médicaments) et a réquisitionné toutes les eaux possibles pour la production d’électricité dans ses barrages. Le mécontentement populaire est devenu plus fort. La panique des compagnons du régime aussi. Rohani devait trouver une solution de sortie fiable pour éviter l’implosion du régime.

On a alors entendu des rumeurs de libération de Moussavi et Karroubi et on a compris qu’il se préparait à lancer à une nouvelle révolution contrôlée pour passer les pouvoir à Washington. Mais ce choix très risqué n’a pas fait consensus parmi les composants de la nouvelle caste au pouvoir. Les tentatives pour bouger le peuple sous la bannière verte au prétexte de pseudo-luttes écologiques ou en faveur de la Maison du Cinéma ont aussi été un échec.

Pire encore au même moment, la contestation interne est montée de plusieurs crans suite à l’installation de milliers d’ouvriers de divers secteurs en faillite aux alentours du Parlement, plusieurs actions populaires anti-voile et une première frappe des forces dissidentes des Pasdaran contre un entrepôt du régime ! 

Les options se sont réduites : le marchandage ou la fuite vers un pays hostile aux Etats-Unis. Washington a renouveler l’offre de dialogue (pour la capitulation). Le Guide a esquissé un oui implicite. La priorité interne devint « obtenir des postes clefs du futur gouvernement de Rohani pour un accès prioritaire aux marchandages afin d’obtenir les meilleures garanties possibles. Les luttes pour entrer au dernier gouvernement du régime se sont intensifiées. .

Washington a proposé le dialogue, le régime a accepté à demi-mots cette offre de marchandage. Les luttes pour entrer au dernier gouvernement du régime se sont intensifiées.


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La semaine dernière, le régime s’est retrouvé sous une avalanche de faillites économiques et de boycotts d’événements officiels religieux et politiques. Les Pasdaran dissidents ont encore frappé le régime en détruisant un entrepôt alimentaire du régime alors que la pénurie fait rage dans le pays. La crise interne s’est encore amplifiée ! Le délai de survie du régime a été réduite. Pour endiguer la fuite des capitaux et une chute rapide, le régime a fermé tous les agents de change par une changement de règlements liés à cette profession.

Puisque tout semblait fini. Rafsandjani a oublié les menaces judiciaires contre sa famille, il a alors tenté de relancer sa déviation par un film « élogieux » sur Reza Shah, l’idole du peuple iranien. Son geste a été puni par l’assassinat de son banquier iranien en Malaisie et des rumeurs d’assassinat de l’un de ses agents pétrolier aux Emirats. Il a cessé de s’agiter.

Dans la lutte interne pour accéder au gouvernement de deal avec Washington, Ali Larijani s’est montré très extrême en utilisant son rôle de président du Parlement pour annoncer une baisse du budget afin de mettre la pression sur le clergé et obtenir des postes clefs au sein du gouvernement Rohani. Les échanges virulents entre clans en lutte ont aussi rappelé qu’il pouvait invalider les ministres proposés par Rohani. Les autres clans devaient admettre sa suprématie et cesser la lutte pour permettre la formation d’un gouvernement afin de calmer la crise par un peu de stabilité et une base pour une solution de sortie intéressante pour le plus grand nombre.

En tout dernier jour de la semaine dernière, le régime a dû admettre son isolement par l’échec de mobilisation pour la journée de Qods car on n’y a vu aucun miliciens, aucun militaire, aucun agent en civil, mais des vieux retraités ou des enfants... Les urgences se sont précisées.


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Cette semaine, dans ce contexte d’urgence, le régime boycotté et contesté sur tous les plans, devait recevoir près de 51 invités étrangers (souvent des sous-alliés de Washington) pour les deux cérémonies d’investiture de Rohani et pour des dialogues préliminaires indirectes en marge de cet événement. Il avait peur que ses problèmes économiques ou politiques ne provoquent de nouvelles crises et ne dévoilent sa fragilité... Le régime devait aussi organiser de grandes prières collectives et publiques pour Eyd Fetr qui doit célébrer la fin du Ramadan. Il était certain de ne pouvoir mobiliser.

Des inondations monstrueuses ont amplifié le mécontentement populaire. Le régime n’a pas accordé de l’aide par manque moyen. La panique interne a refait surface ! Il a ressorti de nouveau son joker, le Mouvement Vert qui ne fait pas consensus. Ce qui a remis en cause la paix entre les clans. La lutte pour l’accès au gouvernement a repris par la remise en cause de la première proposition de Rohani... Voici le récit en images d’une nouvelle semaine de convulsions pour le régime en décomposition des mollahs.



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La semaine dernière, sur un fond de pénuries, de boycotts et de paniques internes, les nouveaux capitaines du régime avaient sombré dans des guerres internes pour l’accès au gouvernement de marchandage avec Washington. Cette lutte interne avait vite tourné à l’avantage d’Ali Larijani, mais l’agressivité des parties et des échanges avaient montré l’absence de toute solidarité interne au seine de la nouvelle caste. Les gens de base avaient montré leur mécontentement par une plus forte envie de fuir avec leur capitaux et en boycottant la Journée de Qods, symbole des engagement du système en place... Et puis quand un régime est à ce point exempt d’unité, personne n’a envie de s’afficher à ses côtés ou le défendre...

De fait, pour endiguer l’envie de rompre qui rongeait ses derniers serviteurs, le régime devait se montrer uni dans le cadre de l’investiture de son représentant légal.

Mais le samedi 3 Août 2013 (12 Mordad 1392), la semaine a commencé par la résurgence de son plus grand problème social actuel : la pénurie de médicaments due à sa volonté d’économiser ses dernières devises pour l’achat de carburants afin d’éviter la panne d’électricité qui entraînerait sa chute. Les demandeurs se sont dits excédés par les mensonges du régime.

Par ailleurs, les Chefs Pasdaran clairement laminés dans les jeux internes pour l’obtention des ministères clefs ont décidé de contre-attaquer avec la méthode gagnante de chantage initiée par Larijani pour montrer leur capacité de nuisance afin leurs collègues s’empressent de les inclure dans la coalition ministérielle à venir. 1ère nuisance : un haut responsable des Pasdaran a annoncé que le slogan « Mort à l’Amérique » ne sera jamais abandonné pour montrer que son clan peut facilement bloquer tout marchandage s’il en était exclu ! Un autre a mis l’accent sur la permanence du projet de destruction d’israël Toujours pour montrer que son clan peut facilement bloquer tout marchandage s’il en était exclu ! Enfin, le journal municipal Hamshahri (Concitoyen), dirigé par le maire de Téhéran, le général milicien Ghalibaf, candidat malheureux de leur clan, a annoncé la panne quasi absolue du secteur pétrochimique, notamment la grande raffinerie d’Ispahan, pour montrer qu’il peut entraîner une crise grave si le clan était exclu dans le partage des ministères clefs.

L’investiture pouvait tourner en cauchemar. Les clans dominants devaient cette offensive polémique ! Via leurs divers sites, ils ont affirmé que la grande raffinerie d’Ispahan avait arrêté de fonctionner dans le cadre de sa privatisation ! Les clans dominants ont également reparlé d’un nouvel accord de fabrication d’automobile avec des constructeurs chinois. Les Pasdaran ont neutralisé cette bonne nouvelle rassurante en remettant en cause la qualité des automobiles chinoises.

Les clans dominants ont contre-attaqué en attribuant la pénurie à leurs camarades miliciens en affirmant que leurs hommes d’affaire avaient obtenu des enveloppes de devises bon marché pour importer des médicaments, mais avaient importé des automobiles de luxe, alors que le marché de voiture de luxe est en berne depuis des années, les riches étant en priorité intéressé par l’exode financière. Mais c’est un argument très polémique. C’est pourquoi les Chefs Pasdaran ont préféré abandonner leur offensive polémique via leur média pour l’obtention de ministère clefs comme les affaires étrangères ou le ministère de l’intérieur.

Après cette victoire interne, les clans dominants devaient aussi réparer les effets de l’annonce de la faillite du secteur pétrochimique pour rassurer ses hommes d’affaires paniqués et ses serviteurs sécuritaires de base. Le régime a choisi deux axes : la bonne nouvelle d’un accord de troc avec la Chine en paiement de ses factures pétrolières en retard pour rassurer ses hommes d’affaires et ses serviteurs et dans le même temps, une polémique à rebondissement sur la présence ou non de Khatami pendant la cérémonie de l’investiture pour détourner l’attention de ses serviteurs de base d’éventuelles complications avec ses hommes d’affaires paniqués.

Les Britanniques qui veulent la chute du régime avant sa capitulation négociée face à Washington, ont jugé le moment opportun pour le déstabiliser : ils ont tenté de semer la crise parmi ses hommes d’affaires en reparlant de l’enlèvement et peut-être meurtre de Yazdan-Panah, l’homme d’affaire de Rafsandjani, sacrifié par les autres clans pour punir ce dernier.

En réponse, le régime a encore sorti son joker grillé et impopulaire, le Mouvement Vert ! Cette fausse opposition qui ne sait comment mobiliser le peuple s’est placée dans le rôle sympathique du défenseur du patrimoine historique cher au peuple en dénonçant le manque d’intérêt du régime dans la préservation des sites historiques achéménides qui avait entraîné l’incendie et la destruction des derniers vestiges du site ultra-populaire de Persépolis par des toxicomanes qui squataient le site ! Allons bon ! Le régime était désespéré par le manque d’intérêt populaire pour le Mouvement Vert !

Washington a décidé de sonder la disponibilité des clans dominants à négocier via l’Algérie qui depuis 1979 est l’une de ses principaux intermédiaires avec les mollahs. L’invité officiel algérien présent en Iran pour l’investiture a demandé une audience à Ali Larijani. Puis ce fut le tour de Javier Solana, l’ex-porte-parole de l’Europe, mais surtout ex-secrétaire général de l’OTAN, de le rencontrer.

Les deux rencontres ont montré que Washington avait bien compris que la figure forte du prochain gouvernement était Ali Larijani et non Hassan Rohani. Ali Larijani a certainement été sensible à cette reconnaissance de son rôle, mais il n’a montré aucune ouverture , laissant voir qu’enfin presque aux commandes, il entendait exercer pleinement le droit aux marchandages pour obtenir des garanties de sécurité pour lui-même et son clan. Les deux rencontres ont laissé entrevoir que

l’arrivée de Larijani au fait du pouvoir était synonyme d’un nouveau bras de fer plus fort pour être plus efficace !

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En début de l’après-midi, on a retrouvé cette nouvelle raideur voulue par Ali Larijani lors de la cérémonie de l’investiture de Rohani par le Guide Khamenei (chef honorifique et porte parole du régime islamique) par un discours de ce dernier sur « les progrès accomplis malgré les sanctions et la nécessité de demeurer hostile à l’Occident pour parvenir à de plus grands résultats » .

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Rafsandjani (ci-dessus à droite) et ses pions ou alliés déviationnistes (ci-dessous) présents dans la salle ont montré un visage décomposé face à ce discours ne leur laissant aucune marge de manoeuvres. Les vieux chefs Pasdaran présents affichaient aussi un air grave. Les derniers capitaines du régime réalisaient la gravité du choix du bras de fer avec Washington alors qu’ils n’ont aucune carte gagnante en main.

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2nd à partir de gauche : Hassan Khomeiny, petit fils de Khomeiny, neveu de Rafsandjani, en état de déprime


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Asgar-Owladi, Abou-Torabi (clan Larijani), Jalili, Ghalibaf, Aref


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Aref, Haddad-Adel, Velayati, Rezaï (tous dex ex-alliés de Rafsandjani, mais + ou - en rupture depuis quelque mois)


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Au centre, Rahimi, beau-frère d’Ahmadinejad, ex-pion de Rafsandjani (& dans le secret de ses corruptions), rapproché depuis peu par Larijani


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Les commandants de Pasdaran jadis proches de Rafsandjani


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Ai centre, Rahim-Mashai (en costume bleu marine)


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Le très costaud Farzad Esmaeli (commandant de la DCA du régime) ; chouchou de la nouvelle caste


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Les 51 invités internationaux


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Après la cérémonie, Rohani a été conduit par Ahmadinejad à son bureau. Il n’y a eu aucune fête sur place, ni aucun dîner de Ramadan car Rohani est seul, il n’a pas été vraiment élu par le peuple et n’a véritablement aucun ami de poids. Conscient de ses limites, il a seulement fait annoncer par un de ses collaborateurs qu’il ne faudrait rien attendre de lui en 100 jours, mais plutôt en 2 ans !

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Au mur : Yâ Fatemeh Zahra (Rohani compte sur le soutien de Sainte Fatima)


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Dans la soirée de cette journée importante, tout le monde est allé dans son coin : la désunion totale (en contradiction avec le discours prononcé) ! L’actuel ministre de la culture, qui avait été mis en cause dans une affaire de fraude par les Larijani, a tenté de sauver l’image du régime en organisant un dîner de Ramadan avec les poètes attitrés du régime. Il n’a pu en trouver que 6 sur 200 ! il y a une semaine, le régime avait réuni une vingtaine d’entre eux, ce qui veut dire que le régime est en plein effondrement interne en raison du choix égoïste des dirigeants de tout sacrifier se préparer une fuite sécurisée !

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Dimanche 4 Août 2013 (13 Mordad 1392), le discours en faveur du bras de fer (malgré les sanctions et la menace du peuple) a relancé la panique chez les serviteurs de base. Ils ont aussi commencé à acheter de l’or et des dollars, les taux de ces deux produits ont été annoncés à la hausse, mais on peut dire de combien car avec les restrictions imposées aux agents de change, ces derniers n’osent afficher les vrais chiffres. Cette hausse malgré les restrictions imposées aux acheteurs et aux vendeurs était très inquiétante. Elle nuisait par ailleurs à la réputation de Rohani, soi-disant élu avec le leitmotiv : Raison et Espoir, qui devait ce même jour présenter son programme devant le Parlement.

Par ailleurs, la nouvelle caste pleinement au pouvoir avec l’investiture de son président a eu la mauvaise idée de bloquer e montage d’une nouvelle université par Ahmadinejad (issu du clan Rafsandjani) en invalidant via le Conseil de la révolution culturelle la participation de deux de ses proches comme lui issus du clan Rafsandjani et par ailleurs très actifs dans les complots déviationnistes. La Nouvelle caste formée des exclus du pouvoir sous l’ère Rafsandjani a ainsi montré qu’en plein milieu du tempête qui menace le régime tout entier elle n’entendait pas oublier ses règlements de compte. Le clan Rafsandjani acculé et n’ayant plus rien à perdre pouvait tenter son plan de déviation. De fait, le régime allait entrer dans une nouvelle crise politique grave alors qu’il vivait déjà une nouvelle panique financière interne ! La panique financière s’est amplifiée.

La nouvelle caste a regretté son choix impulsif : elle devait rassurer les paniqués. En l’absence de contrats pétroliers ou d’un remboursement de factures pétrolières en retard par la Chine ou l’Inde pour mettre fin aux pénuries actuelles, la nouvelle caste n’a trouvé mieux que d’annoncer la datte publique n’avait jamais été de 500000 milliards de tomans (150 milliards $) comme avait été dit auparavant, mais 15 fois moins, soit 34,000 milliards de tomans (ou 10 milliards $).

Mais en se doutant que cette affirmation non argumentée pouvait être vue comme un mensonge et aggraver la crise interne juste après le discours forcément agressif de Rohani au Parlement, la nouvelle caste dirigeante s’est aussi lancée dans une super promotion de sa fausse opposition interne, le mouvement Vert par l’affirmation de mauvais traitement vis-à-vis des membres soi-disant emprisonnés de ce parti comme Reza Shahabi (qui prétend être un syndicaliste dans les transports en commun). Dans la foulée, ce dernier a publié que l’on a guère jamais entendu soutenir une seule grève en Iran a écrit depuis sa prison une lettre ouverte sur sa page FaceBook en faveur de la Maison du Cinéma, l’action voulue par le régime pour mobiliser le peuple sous la bannière du Mouvement Vert.

Toujours pour relancer ce Vert moribond, le régime l’a encore mis en scène dans le rôle de défenseur du peuple par une nouvelle manifestation contre la pollution de l’air à Arâk. On a encore vu quelques personnes manifester devant les caméras des agences officielles du régime avec de grandes affiches en couleur (impossibles à imprimer sans l’accord du régime) sous un ciel bleu et un temps limpide exempt de toute pollution ! Cette fois on a aussi vu les faux manifestants du régime passer sans sourciller à côtés d’un SDF gisant par terre !

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En complément sur un blog Vert installé en France, on a aussi vu des panneaux demandant la fermeture de l’usine de production d’aluminium (comme étant la source de la pollution). Mais cette pollution étant factice, nous pensions que le régime utilise ce prétexte pour fermer une usine gourmande en électricité et ainsi repousser d’un peu l’échéance de la panne électrique qu’il redoute.

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Enfin dernière touche à la relance du joker Vert avant le discours de Rohani, des blogs très sérieux et proches de la ligne officielle ont parlé de la révocabilité du Guide, insinuant la destitution de Khamenei, la demande officielle du Mouvement Vert (pour relooker le régime sans toucher à ses instituions) !

Le régime devait être très inquiet et désespéré pour activer ainsi diverses manettes de sa fausse opposition. Les préparations pour la mise en route rapide de la fausse opposition indiquaient clairement que la caste dirigeante et son homme fort Larijani entendaient continuer leur idée d’un bras de fer avec Washington car ils ne voyaient pas d’autres issus pour leur survie.

La Russie s’est inquiétée car le régime pouvait connaître des heures sombres entraînant la rupture de la caste et des tentatives privées de deals par les 3 clans au pouvoir (le clergé, les Larijani, les chefs Pasdaran). Le représentant envoyé par la Russie pour l’investiture de Rohani a demandé une audience à Larijani, sans doute pour proposer le soutien de la Russie en ces temps d’incertitude. Par son gestuel d’énervement et colère contenu ainsi que l’absence d’une conférence de presse commune, on peut supposer qu’il n’a pas obtenu une réponse positive de Larijani.

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Washington a décidé d’en savoir plus : il a envoyé le représentant de la république d’Azerbaïdjan vers Larijani. Mais cette république a des problèmes avec le régime et son représentant a un peu bousculé physiquement Larijani et l’entretien a vite été abrégé.

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Suite à ce nouvel échec avec Larijani, Washington a envoyé le responsable du Conseil Afghan de Sécurité vers son homologue iranien Jalili, l’avant-dernier choix présidentiel de la caste dirigeante, dans l’espoir de doubler Larijani et trouver peut-être une ouverture auprès d’autres membres de la nouvelle caste au pouvoir. Jalili qui est sans une position difficile a évité de rencontrer l’Afghan en tête à tête bien (qu’il n’y avait pas besoin d’interprète) afin de ne pas donner l’impression de vouloir doubler Larijani. Il a signé un protocole de base avec son invité avant de lui souhaiter bon vent.

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L’absence d’ouverture de la par du régime et les préparations pour la mise en route rapide de la fausse opposition indiquaient que Rohani allait confirmer un programme de bras de fer avec Washington dans son discours devant le Parlement et son chef virtuel Larijani.

En début de l’après-midi, les invités étaient déjà arrivés. Le régime avait réuni là les 51 principaux invités étrangers avec leur suite de collaborateurs et correspondants, leurs gardes du corps iraniens, tous les 200 hauts responsables politiques, religieuses et militaires du pays ainsi que les parlementaires. Normalement le régime aurait dû ajouter 350 sièges supplémentaires au 350 existants réservés aux députés et aux ministres, mais non seulement il ne l’a pas fait mais ne plus, nous avons remarqué de nombreux sièges vides. Ce qui confirma encore avec plus de clarté que d’habitude que le Parlement du régime ne compte pratiquement plus de députés. Les sièges vides indiquaient aussi un boycott interne de la cérémonie par les responsables encore fidèles au régime !

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Les invités étrangers proches de Washington comme Solana, les islamistes régionaux l’Afghan Karzaï ou le Turc Davoudoughlou restaient souriants pour éviter de mettre en danger le régime islamique cher à leur protecteur américain. Rohani se leva, s’installa devant Ali Larijani et a prêté serment en annonçant une politique de bras de fer et de marchandage avec Washington par l’affirmation que l’Occident devait remplacer la sanction par le respect ! Stoppant poliment mais nettement out dialogue pour faire plier Washington ou l’un de ses alliés. Puis il a annoncé les noms des personnes choisi pour les ministères et a remis la liste à Ali Larijani qui doit confirmé les choix via son Parlement factice. Ali Larijani ne sursauta guère à la lecture des noms et pris la liste avec un large sourire apaisé indiquant son accord préalable.

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Les experts des médias occidentaux (affiliés les chancelleries de leur pays) ont annoncé un gouvernement de technocrates diplômés en Occident. Ces avis nous ont bien attristé car il n’y avait vraiment pas là un schéma d’un gouvernement stable de technocrates responsables et pondérés, mais (comme on le voit sur notre carte) une composition hétéroclite départageant les ministères permettant la domination du système entre les mollahs du clergé (qui dominent par leurs avoirs financiers) et les Larijani (qui ont la capacité de les freiner via le Parlement et le Pouvoir Judiciaire), donc un ensemble bi-cépahale (voire bi-polaire) forcément instable.

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Comme on peut le voir, le grand souci des deux clans actuellement influents a été leur sécurité interne par la gestion des rivaux ! Ils ont trouvé leur équilibre entre eux aussi en se surveillant mutuellement et en confiant par manque de confiance mutuelle l’interface des marchandages politiques ou pétrolières, vitales pour leur avenir, à des personnages hors de leurs clans et populaires en Occident à savoir Zanganeh (du clan Rafsandjani) et Zarif (cadre d’origine Bazari) qui peuvent à tout moment trahir le système contre des garanties de sécurité pour eux mêmes ! Le manque de confiance et la volatibilité de leurs intermédiaires laissent la place à tensions permanentes qui font de ce cabinet un ensemble très instable et très versatile : tout accord peut sans cesse être remis en cause par manque de confiance mutuelle.

Par ailleurs, on peut grâce à notre tableau constater que les Chefs Pasdaran n’ont obtenu que la protection de Téhéran donc des dirigeants dominants, ce qui ne peut leur garantir d’être dans les avions du départ avec de bonnes garanties de sécurité pour échapper à des poursuites internationales. Ils pourraient très bien rester oublié sur le tarmac tout en ayant défendu les clans dominant en se défendant ! Ils devaient nécessairement à nouveau se montrer désagréables pour obtenir un plus grand poids dans le gouvernement afin de pouvoir faire valoir leur droit à des garanties de sécurité. De fait, nous avions là un monstre à deux têtes avec des antennes divergentes voir indépendantes, un monstre incapable de se gouverner et en conséquence incapable de gérer un Etat en crise.

Et nous avions aussi des Occidentaux qui niaient la réalité de la décomposition du régime, mais aussi sa nature mafieuse, tribale et divisée pour laisser la porte éternellement ouverte au dialogue de peur que ce régime faible et utile à leur allié américain et à leurs intérêts pétroliers, ne disparaissent au profit d’un régime patriote et forcément moins facile à corrompre. Les alliés de Washington présents en Iran ont d’ailleurs aussitôt commencé à demander des audiences à Rohani alors qu’il n’est personne, qu’il ne peut du fait de la dualité de son gouvernement parler indépendamment et accepter une offre même très alléchante comme une hausse des achats pétroliers par l’Inde...

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Alors que le régime s’engageait dans un voie incertaine et son représentant impuissant était contraint à juste sourire à ses interlocuteurs de marchandages en étant impétrés dans les divisions internes du régime ; dans la soirée, des pluies torrentielles ont provoqué comme l’année dernière à la même époque des inondations importantes dans le centre et le sud est du pays, des régions très en difficulté où le régime avait récemment été attaqué par les paysans révoltés ! Le régime qui n’arrivait pas à se gouverner était face à un imprévu naturel et face à un nouveau soulèvement. Il devait vite débloquer des fonds pour importer des produits nécessaires aux sinistrés pour empêcher une nouvelle révolte mettant en valeur son manque de policiers fidèles !

Lundi 5 Août 2013 (14 Mordad 1392), le régime a seulement caché la nouvelle de l’inondation confirmant qu’il n’avait pas de fonds pour soulager les victimes et empêcher leur révolte. Il a aussi tenté d’intimider les habitants de cette région en insinuant sa forte présence sécuritaire dans leur région par l’annonce que ses troupes d’élites y avaient démantelé un réseau d’espionnage israélien ! Il avait visiblement peur que ça bouge !

Au même moment, le régime a deux autres imprévus. La principale usine de production de carrelage du pays située dans la même zone sinistrée a annoncé sa faillite en raison de l’arrêt du secteur immobilier (du fait de l’exode des capitaux). Par ailleurs, dans le sud ouest pétrolier, un gazoduc de fourniture de carburant gazier par une raffinerie a pris feu. Le régime a caché l’info, laissant supposer qu’il avait affaire un acte de sabotage des Pasdaran rebelles ! Les dirigeants divisés et préoccupés par leurs intérêts ont été absents ou dépassés, La base a paniqué et on a de nouveau signalé une forte ruée vers l’or et vers le dollar.

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Le régime devait rassurer sa base, par l’annonce de secours aux zones sinistrés et de bonnes nouvelles économiques, mais il devait éviter de fausses promesses impossibles à tenir et susceptibles d’’énerver la base et intensifier la panique. La seule bonne annonce de la journée a alors été l’insinuation d’une possible possibilité de contourner l’embargo maritime américaine par la reprise des relations avec l’Union de Comores, spécialiste en vente de pavillon de complaisance. Par la suite, le régime a tenté de rassurer sa base par un nouveau rapport très brouillon et peu vraisemblable de la BCI sur la baisse relative de l’inflation et la diminution de la valeur du rial.

En parallèle, le régime a aussi démarré le procès de 2 frères responsables d’un site d’information kurde sous la protestation médiatisée du Mouvement Vert pour relancer sa seule alternative face à la contestation. En l’absence d’un élan de mobilisation, le régime a tenté de relancer sa fausse opposition moribonde par l’annonce de la mort de l’un de ses sympathisants proche de son nouveau héros vert, Reza Shahabi.

Mais en l’absence d’une mobilisation même en interne en faveur de sa seule alternative, le régime a simplement tenté d’évacuer l’inondation imprévue en annonçant la nouvelle, mais en divisant par 10 le nombre des victimes (2000 familles au lieu de 20,000 qui habitent les zones sinistrées). Puis une seconde annonce a encore divisé par 4 le nombre des victimes tout en minimisant les dégâts excluant de facto l’aide (qu’il ne pouvait pas financer). En parallèle, le régime a aussi publié un article sur la persistance de l’assèchement de pays car l’inondation remettait en cause son annonce de pénurie d’eau destinée à rationner cette matière et la réserver à la production d’électricité. Enfin, il a aussi misé l’intimidation en annonçant via le chef de l’anti-émeute, l’installation de 110 caméras ultra-performante à Téhéran et le recours à des policiers volontaires pour parer à touter éventualité ! Le régime se voyait déjà face à une plus forte crise populaire ou interne à Téhéran !

Les chefs Pasdaran réduits à assurer la défense du régime à Téhéran, mais exclus des postes clefs leur donnant un poids politique, ont commencé à attaquer Zanganeh et Zarif, les deux seuls atouts du régime, ainsi que Nahavandian du clan Larijani chergé de surveiller Rohani, au prétexte qu’ils ont un Green-Carte et pourraient à tout moment lâcher le régime et servir l’Amérique !

Le ministre des renseignements lié au clergé a pris la parole pour affirmer qu’il entendait mettre fin à l’ambiance sécuritaire en Iran (en fait c’est-à-dire au sien du régime), balayant de facto d’un revers de la main la volonté des Chefs Pasdaran de déstabiliser le Gouvernement à venir par la remise en cause de ses personnages clefs Zanganeh et Zarif. Mais les médias liés aux Pasdaran ont continué leur attaque donnant un piètre image de l’autorité de Rohani, un jour après son investiture. On avait alors un régime confronté à des catastrophes, des pénuries, des difficultés économiques insurmontables, une nouvelle crise de panique financière ainsi qu’une âpre lutte interne entre ses composants (inconscients des effets de leurs rapacités).

Washington s’est inquiété : il a envoyé le turc Davoudoughlou, la tête pensante du gouvernement Erdogan à la rencontre de Rohani pour sonder sa disponibilité pour la capitulation. Les Chinois, qui sont en semi-froid avec le régime agonisant, lui avaient envoyé leur ministre de culture (pour éviter de reparler des factures non payées), se sont aussi inquiété envoyant leur représentant culturel à la rencontre de Rohani. Dans les deux cas, celui-ci n’a rien pu dire car il n’est qu’un pion flottant entre deux clans rivaux.

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Le régime croulait sous les problèmes et n’avait pas l’unité requise pour laisser son représentant parler ou agir en son nom. Ses vieux mollahs dominant le pouvoir étaient absents et sans voix. Le chef spirituel du régime, le Guide Khamenei, issu du clan Rafsandjani, a aussi été absent et sa seule décision de la journée a été l’ordre d’offrir un siège du CDIR à Ahmadinejad afin qu’il puisse valider des proches et revenir dans jeu pour agiter le peuple par ses provocation au moment opportun ! Tout le monde au sein du régime pensait à son clan.

Dans la nuit, le régime a tenté de mobiliser les vieux acteurs, retraités et dépendants de ses aides, pour nier son isolement. Son choix était le signe d’une pénurie de partisans, mais en plus, il n’a réussi à mobiliser qu’une dizaine de ces gens démunis et dépendants et les quelques uns qui s’étaient déplacés étaient en fait venus réclamer plus d’aides pour leur catégorie.

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Le régime était bien seul. Dans quelques heures, le mardi 6 août (15 Mordad), il devait mobiliser les professeurs d’université (principalement des vieux bassidjis) pour la journée nationale du Jihad universitaires et du fait du boycott de la journée suite à la rupture des Bassidjis depuis 2008, il s’attendait à un boycott confirmant son isolement. Puis, 48 heures plus tard, le jeudi 8 août (18 Mordad), il devait organiser la Journée Nationale de Journaliste et aussi une grande prière collective d’’Eyd Fetr qui célèbre la fin de Ramadan et dans les deux cas, il était certain de récolter un boycott.

Pour la journée du Journaliste, le régime ne pouvait pas tricher et insinuer la fidélité de ses agents de propagande en diffusant des images d’archives car ses interlocuteurs l’auraient vu. C’est pourquoi le régime a zappé cet événement.

La situation était plus difficile pour la prière du fin de Ramadan : en raison du boycott de cette prière depuis plus de 5 ans et le décalage annuel de 11 jours du calendrier lunaire, le régime ne pouvait utiliser de très vieilles d’images forcément moins estivales. Par ailleurs, en raison des 4 règles très encombrantes de la prière de Fetr a 4 règles : la nécessairement d’avoir lieu à midi pile, exclusivement en extérieur, exclusivement avec des hommes se tenant pieds nus sur le sol, le régime ne pouvait diffuser des images d’autres prières en mosquées, ou des prières mixtes comme celle de la fête du Sacrifice. Coincés par le manque d’archives adéquates, le régime a réduit la communication sur cette prière, il a aussi décrété un Week-end long Jeudi-Vendredi pour vider les villes dès mercredi afin que le peuple ne voit pas son boycott, marque de son manque absolu de partisans à tous les niveaux.

Mardi 6 Août 2013 (15 Mordad 1392), Washington qui n’était parvenu à aucune ouverture par le dialogue, a tenté l’intimidation. Tout d’abord, le Wall Street Journal a annoncé la fabrication en cours de 5 bombes nucléaires par le régime d’ici 1 an. Mais l’Etat américain n’a pas commenté le sujet. Cependant son ministre de défense, Hagel, en visite en Azerbaïdjan, a déclaré que Washington attendait que Téhéran mette fin aux inquiétudes de son pays. Le régime était invité à coopérer, du moins à ouvrir les marchandages, sous peine d’un alourdissement des accusations et des sanctions.

Les Britanniques qui redoutent ce marchandage direct devaient empêcher ce « dialogue ». La Britannique Catherine Ashton qui préside le diplomatie européenne est intervenue pour insister sur la nécessité du dialogue via les 5+1 c’est-à-dire avec la présence des troius pays européens partenaires du régime la Russie.

Le régime était sous pression par ses divers interlocuteurs alors qu’il entendait les faire patienter en espérant les excéder, les diviser... C’est pourquoi la nouvelle caste a envoyé Rohani devant la presse étrangère pour affirmer son insistance sur le droit à enrichissement et la nécessité pour les Occidentaux de faire le 1er pas par un changement majeur comme par exemple la suppression définitive des sanctions en cours !

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Le régime venait de démarrer sa politique de marchandage avec force. La guerre interne des Pasdaran pour une meilleure position au sein du Gouvernement a repris par une nouvelle mise en cause de Zanganeh, Zarif et Nahavandian ! Le parti Motalefeh représentant anciennement l’union du Bazar et du clergé, mais actuellement ne représentant que de très vieux Bazaris intégrés au régime, se sont rejoint à l’attaque pour avoir leur part du gâteau. Enfin, Nahavandian, le bras droit de Larijani, à peine au pouvoir dans le rôle du directeur de cabinet de Rohani, a viré le beau-frère d’Ahmadinejad qui gérait la sécurité du siège de la présidence révélant par ce licenciement l’absence de toute confiance entre les clans au pouvoir !

Le régime était désuni alors qu’il se lançait dans une grande bataille avec ses adversaires occidentaux. Cela pouvait paniquer ses compagnons moralement épuisés. Il devait donc agiter encore le Mouvement Vert, mais sans le ridiculiser. Il a renoncé à la victimisation outrancière de cette fausse opposition puisque cela ne marchait pas. Il a aussi évité les fausses annonces de pollution dénoncée par le Mouvement Vert pour le populariser. Le régime a reparlé de sa fausse opposition par l’annonce d’une amélioration de la santé de son chef Moussavi et son retour à sa résidence surveillée rue Akhtar. Il a ainsi réactualisé cette formation sans la mettre trop en avant et éclipser sa politique du moment.

Par ailleurs en indiquant une adresse pour Moussavi, le régime misait sur la curiosité populaire pour mobiliser des gens du peuple sur le lieu, donc de facto autour de Moussavi, dans l’espoir de relancer vraiment le mouvement ou au moins pour tourner des images nécessaires à une mobilisation plus importante ! Mais cette partie du plan de relance du Mouvement Vert n’a pas fonctionné car les Iraniens se méfient à juste titre de Moussavi qui fut l’un des acteurs majeurs de la répression du régime et en interne, Moussavi ne paraît pas comme une solution, mais un catalyseur risqué car il n’a pas le charisme nécessaire ou une voix forte pour séduire ou dominer les foules comme l’espère le régime. Le régime a compris qu’il devait trouver un autre moyen pour faire bouger les gens afin de donner l’impression qu’ils se mobiliser dans le sillage du Mouvement Vert.

On était alors à la veille d’un nouveau procès de Sadegh Larijani contre la fille de Rafsandjani Faezh (accusée cette fois d’avoir perturbé l’ordre pendant son récent séjour préventif en prison. Dans le contexte de difficulté, d’échec et conflit interne qui secouait le régime, Rafsandjani devait éviter d’être exposé ou d’exposer l’un des siens . Il a retourné sa veste en critiquant son propre pion périmé, Ahmadinejad et en affirmant son soutien absolu à Rohani, c’est-à-dire aussi au clan Larijani.

Dans la soirée, le régime en difficulté, a tenté de nier son isolement pas la tenue d’un rassemblement nocturne de ses professeurs miliciens autour qui Guide et à l’occasion de la Journée du Jihad universitaire Nous avons constaté des différences sur les images : par exemple une foule au pied du Guide à gauche sur une photo, mais sur une autre vue ou encore une heure inadéquate sur l’horloge... Le régime avait donc utilisédes images d’archives certainement en raison du boycott de son invitation par ses derniers compagnons pour simuler la mobilisation annoncée.

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A 36 heures de la journée du Journaliste et des prières collectives vouées au boycott, le régime a pris une nouvelle mesure de prudence en axant l’actualité sur le football !

Mercredi 7 Août 2013 (16 Mordad 1392), le spectacle du procès de Faezeh, la fille de Rafsandjani, a été vite joué et renvoyé à une date ultérieure car Rafsandjani avait renoncé à son agitation et le régime ne devait pas non plus afficher ses divisions, mais simuler l’unité pour passer le cap à risque des rassemblements officiels à venir, la journée du Journaliste et surtout la grande prière collective de la fin du Ramadan impossible à simuler.

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Mais la décision du régime de rester sage n’a servi à rien car il a été assailli par des problèmes qu’il ne cesse de dissimuler :

1 | Les ouvriers de la cité industrielle de Shishdar dans l’ouest du pays ont annoncé la faillite de plusieurs dizaines de grosses entreprises textiles, alimentaires et pétrochimiques installées dans cette zone industrielle et la perte de milliers d’emplois par la faute des pénuries et du manque de soutien de l’Etat.

2 | A un jour de la journée du Journaliste, 100 journalistes et 100 employés du quotidien d’Etat Khorshid ont annoncé qu’ils n’étaient pas payés depuis plus de 6 mois et ne trouvaient aucun interlocuteurs pour obtenir les subventions nécessaires à leur paiement.

3 | La ville de Jiroft dans la région de Kerman victimes d’importante inondations a commencé à réclamer fort de l’aide !

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Le régime qui ne pouvait débloquer les fonds réclamés est resté caché. Les paysans de Jiroft ont insisté : le régime devait importer des produits et les distribuer gratuitement à ces sinistrés, il allait manquer de devises pour approvisionner le marché m normal ! Il allait manquait de devises pour importer des médicaments que le peuple réclame : il a reparlé des seringues contaminées de chine pour paniquer les malades et évacuer les demandes majoritaires der médicament injectables. Il a aussi évoqué par rumeurs interposées la nécessité de montrer les prix du poulet, de l’oeuf et du pain pour limiter par avance la consommation de ses produits de base afin de ne pas être dépassé par une demande impossible à satisfaire.

Cette gestion insensée a fait craquer un haut responsable du ministère de l’Agriculture : excédé par les demandes sans cesse repoussées et impossibles à satisfaire, il a lâché à demi mots que ce ministère était en faillite depuis plusieurs mois et que l’on pouvait le comparer à une ville fantôme désertée par ses habitants après un catastrophe nucléaire ! La panique a explosé avec une nouvelle ruée des derniers serviteurs du régime vers l’or et vers le dollar nécessaires pour fuir le pays avant de chuter et périr avec le régime...

Les Chefs Pasdaran exclus du Gouvernement Rohani ont aussi repris leur attaque contre Zanganeh au prétexte de sa corruption dans le contrat avec Statoil (pour le compte de Rafsandjani) dans le but d’éclabousser aussi ce dernier et atteindre tous ses ex-pions placés par Rohani à des postes ingrats comme le ministère de l’Agriculture, en se disant que tout ministère même mineur était bon à prendre pour augmenter leur influence interne en ces temps crépusculaires !

Le Chef Pasdaran terroriste Saffar-Harandi qui a toujours roulé pour Rafsandjani a alors déclaré que Rohani devait montrer qu’il n’est un larbin, l’appelant donc de facto, a oublié ses engagements avec le clergé et les Larijani pour aider les chefs Pasdaran a acquérir l’indépendance qu’ils n’ont jamais eu ! Il pouvait parler en son propre nom ou de la part de Rafsandjani qui a intérêt à exploser la nouvelle caste pour pouvoir renouer avec son projet de recyclage déviationniste. Le régime était proie à des convulsions inédites. Les Parlementaires encore actifs, principalement pro-Larijani, ont organisé une réunion avec les ministrables remis en cause et leur ont affirmé leur soutien après des entretiens de pure forme afin de clore le chapitre des remises en cause des ministres liés aux clans dominants par les Pasdaran.

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Mais la réunion n’a pas mis fin aux attaques des médias des Chefs Pasdaran. Le régime ne pouvait pas avancer. Londres a jugé le moment opportun pour faire vaciller le régime : il a sans cesse parlé du meurtre récent de Yazdan-Panah, l’homme d’affaire de Rafsandjani aux Emirats, dans le cadre des luttes internes du régime, afin de paniquer davantage tous les autres hommes d’affaires du régime et entraîner une nouvelle crise déstabilisante pour le régime. Les choses se sont alors accélérées :


1 | Washington (parrain de la révolution islamique d’Iran) a arrêté ce plan de démoralisation délibérée du régime par un démenti de son allié les Emirats à propos de la découverte du cadavre de Yazdan-Panah dans ce pays.


2 | La France a aussi annoncé sa disponibilité pour des négociations (pour son compte et pour Washington) !


3 | La Russie a apporté un soutien à 100% aux positions de Rohani dans l’espoir de récupérer le régime et le faire basculer dans son camp et se placer en arbitre du jeu régional.


4 | Washington devait reprendre le dessus : Le Pakistan a annoncé que le projet de Gazoduc Iran-Pakistan était doublement dans l’impasse par manque de capitaux pour les travaux et par un désaccord sur le prix du gaz alors que précédemment il avait annoncé le bouclage du financement et avait avec l’accord de Washington accepté un prix bien plus élevé que le marché. Le Pakistan a ajouté qu’il attendait impatiemment la validation du Cabinet par le Parlement pour reprendre les marchandages avec les mollahs : ce qui revient à dire que Washington allait opposer aux marchandages des mollahs un autre marchandage pour les épuiser à son tour !


5 | Londres s’est à nouveau posé en trouble jeu en annonçant via le site militaire JANES que le régime était infréquentable car il venait de mettre en place sa première base d’essais balistiques pour détruire les positions américaines dans la région !

Le régime était pris un punching ball ! On était alors le dernier jour du Ramadan : dans moins de 24 heures, le régime devait afficher sa force par des rassemblements de communion avec ses journalistes et aussi avec tous ses serviteurs à l’occasion de la prière d’Eyd Fetr. Etant certain que le boycott serait plus fort que jamais avec son incapacité à montrer un visage uni face au tsunami des menaces, il a reporté la prière qui ne se voyait capable d’organiser au prétexte que la nouvelle lune du mois de Shavval n’avait pas pu être vue dans le ciel !

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Le régime a aussi organisé des rassemblements Test pour la journée de Journaliste et le résultat a été terrible : 20 personnes à Chiraz et une douzaine à Ahwaz, rien ailleurs. De fait aucun rassemblement n’a été annoncé pour la célébration de cette journée.

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Jeudi 8 Août 2013 (17 Mordad 1392), les musulmans du monde entier ont prié dans les rues à l’image des Turcs, mais on n’a rien vu en Iran où le régime avait zappé la prière qu’il ne pouvait pas organiser.

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Les routes vers la mer étaient bondées par les départs, les riches du régime allaient au soleil ou à la mer.

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Le régime devait aussi trouver un moyen pour détourner l’attention de ses 98% pauvres !

Le régime a misé sur la propagande policière pour insinuer qu’il avait encore beaucoup de partisans : il a ainsi annoncé plus de 50,000 verbalisations pour défaut du port de voile à Chiraz, une ville où justement ses rares derniers miliciens moralisateurs ont été sévèrement molestés par les femmes et des hommes défiant l’obligation du port du voile. Dans le même contexte de nier la contestation du et les actions spectaculaires du peuple dans ce domaine, le régime aussi annoncé 5000 arrestations pour non port du voile dans le tout le pays et la fermeture due plus 500 boutiques vendant des tenues osées. Mais en agissant ainsi le régime a seulement révélé qu’il voyait la contestation du voile comme la plus grande menace contre lui.

Toujours se montrer très soutenu et donc puissant, le régime a aussi annoncé qu’il avait grâce à ses fidèles miliciens finalisé la protection aérienne de ses sites nucléaires à Ispahan et que grâce à ces troupes, il était prêt à déclencher les hostilités dans le Golfe Persique. Avec ce dernier discours, le nouveau président restait dans l’insinuation d’existence de troupes fidèles, mais il relançait aussi sa vieille méthode de marchandage-chantage destinée à forcer Washington et ses alliés à reculer.

Mais en parallèle, en prévision au boycott à venir de la prière du fin de Ramadan, et à une possible nouvelle panique interne, le régime aussi tenté de relancer enfin le Mouvement Vert par une provocation insoutenable : un appel du cruel Juge Mortazavi contre le verdict de sa condamnation à 50 dollars d’amende dans l’affaire de la torture des prisonniers du soulèvement de l’été 2009 (qui avaient été classés malgré eux comme des partisans du Mouvement Vert). Le régime entendait déclencher un mouvement d’indignation chez le peuple ou encore offrir un prétexte valable d’agitation à ses faux opposants qui n’osent plus s’agiter en raison du mépris du peuple pour leur action. Mais l’appel tardif et théâtral du Juge Mortazavi n’a déclenché aucune gaitation même de la part des préposés à la promotion du Mouvement Vert.

Le régime brassait du vent avec ses annonces policières et sa provocation ratée pour relancer sa seule alternative bancale à toute crise interne ou contestation populaire !

Washington a tenté de profiter de ce passage à vide pour titiller le régime : il a tardivement parlé du passé très criminel du Pour-Mohammadi, proposé pour le ministère de la Justice. Puis, par l’agence Bloomberg, il a évoqué l’impossibilité pour le régime de vendre son pétrole pour agiter les hommes d’affaires paniqués et par leur crise mettre les dirigeants en situation de capituler. Londres a profité de l’attaque américaine pour reprendre >son plan de sape du moral des affairistes paniqués en reparlant de l’assassinat de l’homme d’affaire de Rafsandjani par ses rivaux.

Le régime a eu peur que la situation ne dégénère sous ces pics délibérés. Il a annoncé que ses experts de Qom avaient vu la lune de Shavval et qu’il allait organiser des prières collectives grandioses en preuve de sa popularité !

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Vendredi 9 Août 2013 (17 Mordad 1392), on attendait voir par quelle artifice le régime allait simuler de grands rassemblements pour la prière publique de Fetr alors qu’il n’a cessé de cumuler les boycotts. Il devait nous montrer des images de prières collectives à midi, pile, exclusivement en extérieur, exclusivement avec des hommes se tenant pieds nus sur le sol. Il devait aussi montrer le Guide menant la prière officielle sur le site réservé à la prière de Vendredi dans le campus universitaire de Téhéran avec des « fidèles » tout autour, mais aussi sur la place de la Palestine. Mais dès 9H30, on a vu les agences de presse publier des images de l’événement qui devait avoir lieu à midi !

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On a vu le Guide officiant une prière devant une foule immense avec les plus hauts dignitaires du régime derrière lui invitant le Parlement à faire les bons choix pour le régime en votant la confiance aux ministres proposés par Roahni. Puis des dizaines de reportages ont été publiés online à intervalle de 10 minutes et avant midi, on avait des images de prières publiques pour toutes les villes. On avait une belle image d’unité interne et de solidarité du peuple, mais les images diffusées n’avaient pas les critères requises puisque l’on voyait des femmes participer à la prière et les gens priaient sur des tapis de prières. Il s’agissait d’images d’archives, vraisemblablement des images de la prière publique de la fête de Sacrifice (Ghorban) (qui a lieu deux mois après la fête de Fetr). Dans certains cas, le régime a diffusé des images d’archives des gens priant dans les mosquées ce qui est strictement interdit. Nous avons également remarqué que la météo des photos diffusées, notamment à Téhéran, divergeaient avec la météo du jour dans les villes concernées. Voici un florilège de ces images d’archives pour Téhéran et quelques autres grandes villes du pays avec quelques notes explicatives.

à Téhéran


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Téhéran : Ciel bleu avec des Nuages


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Belles ombres au sol à Emam-Zadeh Saleh avant la prière (matinale)


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Plus acune ombre sur le même site au moment de la soi-disant prière / présence inapropriée des femmes et des tapis de prière


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Encore une fois pas d’ombre sur la partie gauche qui devait être enseolillée (donc lmage d’archives d’une saison différente que la première photo)


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Ciel trop Bleu sur la place de la Palestine et par ailleurs, personnages trop petits (explications ci-dessous)


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dimension adéquates des personnes sur cette place


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à Bouchehr


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à Mash’had (des prieuses) à Qom (sous un toit)


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à Ispahan (des prieuses hors dimensions) archives déjà truquées


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à Gorgân


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Prière indoor pour Ashoura !


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Au final, la seule prière tenue ce jour là en avance donc en catimini n’aurait été que la prière officielle avec le Guide. Mais le reportage la concernant n’est pas exempt de défauts. Voici quelques.

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On peut remarquer que la foule derrière le Guide a le même défaut que celle sur les photos habituelles de la prière de Vendredi : les visages flous après l’espace VIP. Le régime a donc utilisé les images habituelles de la prière de Vendredi en collant par dessus l’images de ses hauts responsables plus le Guide.

Mais cette fois, nous avons eu droit à une bonne erreur de communication car le site du Guide a publié une photo de la foule assise et une autre pliée pendant la prière et l’on n’a pas les mêmes nombres de participants d’une photos à l’autre : on voit que la partie non VIP ne contient qu’environ 100 à 150 personnes (soit le nombre quasi exact des derniers agents sécuritaires actuellement encore fidèles au régime, mais cependant sur le retrait depuis quelques semaines). De fait, le régime pouvait avoir recouru à un montage...

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L’hypothèse du boycott du régime par ses sécuritaires a été rapidement confirmée par l’incapacité du régime à remplir quelques heures plus tard la salle de Prière du Guide pour sa traditionnelle rencontre annuelle avec les responsables du régime et les représentants des pays musulmans. On avait une petite foule derrière deux petites rangées de VIP ! Le régime était lâché par ses derniers serviteurs déçus par son manque de compétence pour gérer la retraite en restant unis. De plus, la foule nous sembla bien brouillonne avec des visages trop jeunes ou trop vieux ou encore superposés sans distance. La petite avait été améliorée par des rajouts. Les hauts responsables présents, notamment ceux issus des Pasdaran, étaient aussi plus anxieux et moins nombreux que les précédents jours.

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Enfin, il y avait beaucoup de tensions chez les 4 assis sur le podium du pouvoir : le Guide, chef spirituel du régime, avait le regard fouilleur de celui qui surveille son entourage par peur d’une attaque. Rohani regardait avec colère le coin des Chefs Pasdaran qui n’ont cessé de l’ennuyer. Sadegh Larijani regardait par terre, déprimé à l’idée des batailles et des duels qu’il ne peut esquiver... Enfin, son frère Ali Larijani, chef des nuisances internes, actuel l’homme fort du système, avait l’air perdu et pensif, le visage de l’incertitude, de celui qui voit l’échec arriver, mais ne sait que faire pour réussir, sinon qu’avancer. Ceux qui accompagnent le régime dans son dernier gouvernement bipolaire ont les mêmes états d’âme : la peur, la colère, la déprime et l’incertitude. Ceux qui doivent accompagner le régime dans son dernier combat ont ces mêmes 4 états d’âme incompatibles entre eux pour assurer une seule petite victoire.

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Ce régime va connaître sa Bérézina par ses propres états d’âme..