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Iran : La semaine en images n°250
06.12.2012

intro de base pour comprendre la situation,
mise à jour chaque semaine avec de nouveaux éléments après ce module [+].
Avec une nouvelle analyse inédite des événements de la semaine précédente.
En rouge : les éléments qui, cette semaine, ont été d’actualité.

Origines de la crise [+]. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable entre autre d’avoir modernise le pays, stabiliser la région et aussi d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs pions islamo-fédéralistes de NEHZAT AZADI, des ex-compagnons de l’islam-nationaliste Mossadegh qui avaient avec lui passé dans le camp américain. Le Parti islamo-fédéralistes de NEHZAT AZADI a aussi dévoyer de nombreux membres du parti islamo-nationaliste (pro-britannique) JEBHEH MELLI.

NEHZAT AZADI avait aussi créé une branche armée islamo-marxiste, les MODJAHEDIN KHALGH (OMPI) pour dévaliser le parti communiste Toudeh (officiellement communiste, mais pro-britannique dans ses choix). Les membres de cette branche armée clairement djihadistes devaient former les Gardiens de la Révolution islamique pour exporter la révolution, déstabiliser la région et la remodeler selon les intérêts pétroliers américains. Le projet appelé Arc de Crise devait permettre à Washington de devenir la première puissance pétrolière au monde

Ce remodelage, qui à termes devait désagréger l’IRAN, allait mettre fin à 100 ans de domination britannique du marché pétrolier mondial. Les Britanniques ont demandé à leurs pions encore fidèles à savoir les mollahs influents, les Bazaris et leurs nervis, les cadres du TOUDEH et de JEBHE MELLI d’intervenir pour mobiliser le peuple pour jouer un grand rôle dans le projet américain afin d’évincer les pions de Washington et prendre le pouvoir dans le nouveau régime islamiste. Ce coup d’état interne a été réalisé par Rafsandjani, le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny, en assassinant les pions religieux de Washington et surtout en coupant le cordon ombilical entre Washington et la révolution islamique par l’attaque des "étudiants islamiques" contre l’ambassade américaine et la prise en otage des diplomates américains.

[+] En échange, de ces bons et loyaux services et cette Seconde révolution islamique, Rafsandjani a été autorisé à écarter des mollahs plus hauts placés comme Mottahari (le protecteur des Larijani), mais aussi d’autres pions de Londres comme ceux de TOUDEH et de JEBHEH MELLI pour accéder à tous les postes clefs| comme le ministère de l’intérieur, les services secrets des Pasdaran ou encore le ministère de guerre qui ont fait de lui le patron non officiel du régime et de tous les bons business (pétrole, automobile, le secteur alimentaire). Avec le soutien des jeunes mollahs ambitieux et évidement le soutien tacite des Britanniques, Rafsandjani a aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis et en attaquant ses intérêts et ses alliés régionaux pour ne laisser aucune chance de retour aux pions américains.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour forcer Rafsandjani et ses complices à cesser leur diabolisation, d’accepter un apaisement, puis la normalisation des relations pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur.

Rafsandjani et ses complices ont alors accentué les actions terroristes contre les intérêts américains et ont dû sacrifier la production nationale pour importer tout d’Europe afin d’acheter la protection diplomatique des Européens. Cela et la guerre contre Saddam ont rapidement ruiné le pays et sa force de production : les ouvriers ont perdu leurs emplois, les Bazaris qui vivaient de la vente des produits nationaux ont été ruinés. Le pays était aussi en guerre. Beaucoup de jeunes Pasdaran contactaient Reza Pahlavi pour exprimer leurs regrets de tout ce qui avait été perdu par leur faute. La révolution islamique a très vite perdu ses enfants et très vite, le régime s’est retrouvé en danger. Mais il n’est pas tombé car Washington n’a jamais aidé les opposants, le peuple et les dissidents de peur que le modèle islamique nécessaire à ses projets régionaux ne disparaisse.

Par ailleurs non seulement Washington n’a jamais aidé les opposants, mais encore, il a souvent laissé un grand nombre de ses partenaires stratégiques contourner ses sanctions pour adoucir leur effet. quand il estimait qu’elles pouvaient dépasser leur objectif et entraîner la chute du régime islamique qu’il veut récupérer.

Mais en agissant ainsi, Washington a rallongé l’agonie du régime et a amplifié l’opposition et la dissidence interne, ce qui a affaibli la position de Rafsandjani, le patron de facto du régime, parmi ses adversaires internes. Pour se maintenir, Rafsandjani devait étendre son pouvoir. En 1989, à la mort de Khomeiny, avec l’aide de Moussavi, Khamenei et quelques autres, Rafsandjani a trafiqué le testament de son frère défunt pour officialiser sa propre mainmise sur le régime en faisant transférer les pleins pouvoir pour le Conseil de Discernement qu’il présidait et préside encore). Mais la poursuite des sanctions visant personnellement Rafsandjani (comme avec le mandat d’arrêt pour l’attentat de l’Amia) et son incapacité à les neutraliser l’ont amené à partager le pouvoir avec des adversaires (comme Ali Larijani) pour acheter leur loyauté et des délais supplémentaires pour restaurer son hégémonie.

[+] 1996-2005 : Nouvelles stratégies ratées de Rafsandjani (régime en crise)| Rafsandjani a alors tenté un faux apaisement avec Washington avec la mise en place de soi-disant modérés sous la direction de Khatami, un ex-responsable d’assassinats des opposants exilés.

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[+] Rafsandjani a fait alors également appel aux vieux pions gauchisant de JEBHEH MELLI pour donner un look moins barbus à cette comédie. Mais pour brider ces gens et éviter qu’ils puissent demander une part du gâteau économique, Rafsandjani a aussi créé un parti imitant JEBHEH MELLI (Front National) sous le nom de JEBHEH DEMOCRATIC (front démocratique) et confié sa direction à l’un de ses gardes, le milicien Tabarzadi. Ce personnage s’est plutôt ouvert au rétablissement des relations avec les Etats-Unis à certaines conditions (une version douce de la position officielle). Puis il a été soi-disant mis en prison pour que son propos prenne une allure révolutionnaire et que lui même
endosse une image de dissident et obtienne le soutien de Washington. Le régime a aussi fabriqué d’autres dissidents estudiantins sur le même modèle (Frères Mohammadi, Fakhr-avar, Sanjari) dont certains après un court séjour en prison ont reçu un passeport pour aller aux Etats-Unis afin d’encourager les Américains de prendre en considération Tabarzadi. Mais Washington n’a été convaincu par le discours flou de Tabarzadi et ce malgré un scénario judiciaire époustouflant, de faux dissidents et des avocats-acteurs remarquables Shirin Ebadi et Nasrine Sotoudeh (ex-avocate du régime pour le déblocage des fonds gelés par Washington en réaction à l’affaire des otages). Washington a cependant donné des opportunités à ce groupepour s’exprimer, mais il a vite compris qu’il s’agissait d’une ruse pour l’amadouer avec une promesse de démocratisation afin de le mettre en situation de ne plus pouvoir continuer ses sanctions. Il a alors alourdi les charges en 2000 en évoquant la "menace nucléaire des mollahs" (Iran Non-proliferation Act) pour sanctionner plus durement les mollahs.

Après l’échec du projet de la fausse dissidence et du faux apaisement, Rafsandjani a remplacé Khatami par Ahmadinejad, un autre ex employé de ses services secrets. Il l’a entouré des pires racailles des services secrets (comme Mottaki, Najjar, Vahidi) pour tenter de faire reculer Washington avec toute sorte de menaces. Mais Washington a utilisé ces menaces pour renforcer ses sanctions !

Mais en 2007 quand Washington a impliqué le Conseil de Sécurité de l’ONU pour généraliser les sanctions et s’est mis à évoquer très régulièrement la possibilité de frappes militaires, la dissidence interne s’est amplifiée : on a assisté à d’importants boycotts des manifestations officielles par les de Pasdaran de base, les Bazaris ou des mollahs de base.

2008 : dernières stratégies de Rafsandjani (régime en crise)| En 2008, Washington a adopté ses premières sanctions bancaires, limitant sérieusement les revenues en devises du régime. Rafsandjani, ses complices et ses adversaires unifiés au sein du Conseil de Discernement ont décidé de limiter le pouvoir d’achat des Iraniens pour brider la consommation afin de survivre malgré la diminution de leurs revenus. Le plan prévoyait la suppression de tous les prix subventionnés, mais par peur d’une émeute générale, le régime a d’abord gelé les salaires de ses propres employés les mieux payés, les agents sécuritaires, qui ont été très déçus et ont aussi pris leur distance bien qu’ils ne puissent pas aller vers la dissidence en raison de leurs passés criminels.

Cette nouvelle rupture était terrible. Le régime était menacé en cas d’un soulèvement. Rafsandjani devait songer à une éventuelle négociation avec Washington pour pouvoir quitter le pays avant la chute du régime : il a alors exclu Ali Larijani du poste clef de négociateur nucléaire lui donnant accès au dialogue avec les Américains pour prendre en main ce poste. Larijani ne s’écartait pas : Rafsandjani devait lui donner un poste clef. Via a les élections factices du régime, il l’a désigné comme grand le vainqueur des législatives et lui a la direction du pouvoir législatif (la chefferie du Parlement) : un titre et une tribune plus qu’un vrai pouvoir car le Parlement n’a aucun rôle décisionnaire dans le système actuel. Ali Larijani a alors révélé par l’intermédiaire de l’un de ses pions la corruption de Rafsandjani et de ses alliés afin de les éliminer du jeu et devenir celui qui négocie la fin du régime pour bénéficier des mêmes garanties.

Rafsandjani s’est vu menacé par les sanctions, le risque de pénuries et d’émeutes, la dissidence interne ou encore les dossiers d’Ali Larijani : en juin 2009, il a tenté de sauver le régime et surtout sa situation avec le Mouvement VERT (couleur de l’Islam), une fausse révolution de couleur, partisane de la ligne (anti-américaine) de Khomeiny, menée par ses ex-amis (les étudiants islamiques preneurs d’otages de l’ambassade américaine pour donner une nouvelle légitimité à son clan. La BBC et les membres de JEBHEH MELLI ont évidemment soutenu le Mouvement VERT !

Mais le peuple a agi avec bon sens, il n’est pas tombé dans le panneau et a profité de l’occasion pour crier sa haine du régime et les Pasdaran ne sont guère intervenus pour réprimer cette contre-révolution. Les amis du régime comme les membres de JEBHEH MELLI n’ont guère constaté l’envie de changement des Iraniens et sont restés fidèles au scénario de base ! Mais Rafsandjani qui avait failli renverser le régime a dû offrir le Pouvoir Judiciaire à Sadegh Larijani, le frère cadet d’Ali Larijani, pour acheter la loyauté de cette famille et pouvoir ainsi poursuivre ses plans.

Rafsandjani offrait plus de pouvoirs à ses ennemis (les Larijani), mais avec un risque limité car le maître des accusations, procureur Ejéi (un ex-patron des services secrets) était un de ses pions et par ailleurs, le tribunal spécifique au clergé ou encore l’inspection générale interne étaient dirigés par ses pions : les mollahs Razini et Pour-Mohammadi. Rafsandjani devait cependant faire vite avant que les Larijani nomment leurs pions. Il a alors tenté de duper le peuple avec de nouveaux slogans moins mièvres et en faisant passer d’ex-agents secrets enrôlés dans le ministères des affaires étrangères et aussi ses enfants Mehdi et Faezeh pour des opposants. Mais après un an d’échecs, il a dû s’éclipser laissant la direction des affaires à Ali Larijani.

2009 : Pouvoir bicéphale (régime en super crise)| On peut dire que Rafsandjani a perdu le soutien de ses pairs et qu’il a été débarqué du pouvoir par eux et Larijani qui avait des dossiers contre tout le monde a pu obtenir sa place. Mais ses gens n’ont pas osé officialiser la passation du pouvoir car il avait peur de Larijani et de ses dossiers compromettants. De fait, il n’y a pas eu d’épuration interne, Rafsandjani est resté influant car il gardait des pions au pouvoir en particulier Ahmadinejad et ses ministres, tous issus des services secrets des Pasdaran qu’il avait jadis dirigés. Ainsi, en juin 2010, le pouvoir est devenu bicéphale, complètement divisé.

Larijani a alors commencé à mettre en place des procès contre les enfants de Rafsandjani pour l’atteindre moralement et des procès contre Ahmadinejad et ses ministres chargés des négociations pour démanteler son équipe afin de permettre à son propre équipe de prendre la place. Cette entreprise de sape a reçu le soutien tacite de tous ceux qui avaient été exclus depuis toujours du pouvoir et des bons business par Rafsandjani.

Fin 2010, ce nouveau pouvoir très divisé a enfin mis en place son plan impopulaire de suppression de tous les prix subventionnés confirmant par la même occasion que sa situation économique était très grave. En seulement un mois, la hausse des prix de produits énergétiques a entraîné la faillite de 60% des entreprises et une terrible récession

Trois mois plus tard, en mars 2011, la Fête du Feu, une grande fête persane interdite par le régime depuis toujours, coïncidait avec l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur d’Iran laïque. Le régime a menacé le peuple des pires répressions s’il bougeait. Le peuple a passé outre ces menaces montrant son rejet de l’Islam et son souhait d’une contre-révolution. Les Pasdaran ont laissé faire, affichant ainsi leur soutien à la contre-révolution. Cette action exemplaire a réduit le régime à ses 200 dirigeants + près de 15,000 responsables régionaux, journalistes ou lobbyistes + 800 hommes d’affaires et enfin quelques 6000 nervis.

Le Régime a tenté de rétablir l’ordre en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar à plusieurs reprises sans parvenir à soumettre les dissidents qui étaient à l’origine de ses malheurs.

Mars 2011 : Crises à tous les étages | Le Régime était fragilisé, il pouvait chuter dans le sang et ses dirigeants devaient songer à accepter l’offre de Washington pour céder le pouvoir afin d’échapper à une fin terrible. Les cadres et les hommes d’affaires du régime qui allaient être sacrifiés dans le deal ont paniqué : les cadres du régime ont commencé à rompre et les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs biens pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays avant la débandade de leur dirigeants. La demande du dollar a fait augmenter le prix de la devise américaine sur le marché libre. Le taux du dollar est devenu l’indicateur de la chute de la confiance des derniers compagnons du Régime en leur avenir.

Ces ruptures et ces retraits de devises ont affaibli davantage le Régime (déjà très en difficulté). Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler le jeu des marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du Régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne.

Juillet 2012 : Le coup de grâce | Washington a imposé aux Européens de cesser leurs relations protectrices pour amener Larijani à accélérer sa guerre contre Rafsandjani afin de provoquer de nouvelles fracture au sein du régime..
- Il y a de nouvelles ruptures (les députés, puis les juges).
- Les Chinois ont estimé que le régime était fichu : prudemment, ils ont annoncé la diminution leurs investissements, puis ont suspendu leurs achats pétroliers.
- La peur de la banqueroute économique et de pénuries a envahi tout le monde provoquant une nouvelle grande ruée vers le dollar, mais aussi une ruée vers les produits alimentaires. Le pays tout entier a basculé dans la révolte avec une grande manifestation contre le Régime à Neyshabur, puis des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au Régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution.

Le Régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour rassurer ses derniers compagnons. Mais il n’a pu mobiliser que 250 individus qui au fil du temps n’osent même plus sortir dans la rue et soutiennent le régime en se réunissant uniquement sur des sites sécurisés.

ce fut le début de la bataille pour l’accès aux canots de sauvetage |

Rafsandjani a paniqué et a donné des signes de vouloir négocier rapidement avec Washington pour vendre le régime en échange de quelques garanties de sécurité pour lui-même qui avait été le grand manitou du terrorisme international.

Rafsandjani a senti qu’il devait saisir toutes les occasions. Le voyage d’Ahmadinejad à NY pour l’Assemblée Générale de l’ONU était une occasion en or. Larijani a renforcé les accusations contre ses plus proches lieutenants. Les commandants des Pasdaran (qui sont en place grâce à lui mais pourraient être sacrifiés dans le deal à venir) ont rejoint le concert des accusations.

Rafsandjani a rapatrié ses enfants Mehdi et Faezeh, laissant les Larijani les arrêter, pour les rassurer sur sa loyauté et les laisser partir son pion Ahmadinejad à New York. Mais contre toute attente, dès son arrivée à NY, Ahmdinejad s’est montré très charmant avec les Américains en leur proposant la possibilité d’une normalisation des relations bilatérales ! Rafsandjani avait sacrifié ses enfants. Il devait estimer que le régime était fichu. La panique a de nouveau gagné tous les derniers compagnons du Régime : on a assisté à une folle ruée vers le dollar : en quelques heures, le dollar est remonté de 70% dépassant les 4000 Tomans.

Les Larijani ont placé Mehdi en isolement. Mais Rafsandjani a continué et il a ainsi déçu de nombreux proches par son cynisme. Ses amis ex-preneurs d’otages ou terroristes ont constaté qu’il pourrait facilement les sacrifier. Les Britanniques, alliés trahis, ont aussi demandé des sanctions supplémentaires pour intimider le Régime. Rafsandjani a dû reculer en faisant désavouer indirectement l’ouverture proposée par Ahmadinejad. Mais la panique a persisté car elle n’est pas seulement due à l’envie de fuite des dirigeants, mais à ce qui provoque cette envie, c’est-à-dire, la vulnérabilité du régime.

Le régime était de facto condamné. Rafsandjani devait continuer ses efforts pour assurer ses intérêts au-delà du régime. Pour cela, il avait besoin de tous alliés disponibles. Il a décidé de sauver le fils qu’il avait sacrifié pour rassurer ses fils spirituels. Il a alors a chargé Ahmadinejad de visiter la prison Evine de Téhéran au prétexte d’un rapport sur l’état des prisons. Les Larijani ont refusé la demande et ont même utilisé ce refus pour malmener le clan Rafsandjani et mettre en valeur son déclin.

Septembre 2012 : Implosions en chaîne | Dans la foulée, le Régime devait organiser de nouveaux manoeuvres et défilés avec les Pasdaran. S’attendant à de nouveaux boycotts de grands événements politiques et religieux, le Régime redoutait une nouvelle panique ou un début d’exode de ses associés avec leurs fortunes reconverties en dollar. Les dirigeants des deux clans ont cru judicieux de bloquer tous les comptes en devises. Cette mesure a encouragé ses compagnons à acheter davantage de devises, mais aussi de revenir à l’achat de pièces d’or. Le dollar et l’or ont atteint des sommets. Le régime a proféré des menaces à l’encontre des acheteurs qualifiés d’agitateurs financiers, mais en l’absence de troupes fidèles à ses côtés, il n’a pas pu les intimider. Il a alors incendié le Bazar pour forcer les revendeurs Bazaris d’arrêter les ventes. Les Bazaris, malmenés et ruinés par le régime depuis des années, ont baissé les grilles pour commencer une grève paralysante.

Encore une fois, il n’y a eu aucun policier ou milicien fidèle pour défendre le régime. Chacun a vu que le régime (et ses dirigeants) étaient dépassés et seuls. Ses compagnons ont aussi rompu les amarres et ont attaqué les banques pour libérer les devises bloqués sur leur compte. Le régime s’est ainsi retrouvé avec deux actions explosives susceptibles de précipiter sa chute. Il a tenté de contenir ces menaces en annonçant de grands rassemblements militaires autour du Guide dans la région de Khorâssân du Nord, mais les Pasdaran de cette région ont boudé le Guide.

Octobre 2012 : crise, panique et pénurie | Dans le contexte particulièrement défavorable du septembre 2012, l’Europe a annoncé de nouvelles sanctions contre le régime. Le dollar a encore augmenté de 30% malgré les menaces d’arrestation et de pendaison proférées par le Régime. Humilié, le Régime, a alors annoncé la tenue de trois jours de manœuvres époustouflantes à Téhéran avec 15,000 combattants d’une nouvelle milice anti-émeute. Mais les images ont montré une soixantaine de miliciens à ses côtés.

Par la suite, le Régime devait alors organiser des grandes prières publiques à l’échelle nationale à quatre occasions : la fête de Sacrifice, la « Semaine célébrant le Bassidj des Ecoliers » (Mobilisation de Ecoliers "prêts à se sacrifier pour la révolution"), l’anniversaire de la seconde révolution et enfin la fête chiite de Ghadir Khom (la naissance du chiisme) ! Tous ces événements politiquement importants avaient été sévèrement boycottés par le peuple et par les Pasdaran en 2011.

Pour s’épargner de nouveaux boycotts (révélant son total isolement), le Régime devait rassurer ses proches : il a évoqué la possibilité d’établissement de coupons de rationnement pour ses partisans démunis. Pour obtenir le soutien de ses affairistes paniqués, il leur a proposé d’investir leurs dollars dans l’économie du pays en reprenant des grandes industries publiques. Les évocations de rationnement et de demande d’investissement ont convaincu out le monde que le régime était au bord de la faillite et de la pénurie : il y a une ruée vers le stockage des principaux produits de grandes consommations et en conséquence, le pays a été confronté à de grosses pénuries notamment d’essence (produit rationné depuis 2005).

Les frères Larijani devaient vite prendre le contrôle du régime et des négociations finales avec Washington pour pouvoir fuir en toute sécurité et avec leur fortune. Ils ont reparlé de la demande d’Ahmadinejad de visiter les prisons, la qualifiant de manœuvres médiatiques pour cacher la responsabilité d’Ahmadinejad dans la crise économique actuelle avant d’évoquer la "convocation d’Ahmadinejad devant les représentants du peuple pour des questions sur ses choix" afin de lui "retirer le vote de confiance du Parlement".

Les mollahs de l’Assemblée des Experts (le Sénat du régime) qui sont les complices politiques et économiques de Rafsandjani ont désapprouvé cette révolution du palais. Le clan Rafsandjani s’est senti protégé et s’est lancé dans des attaques contre ses adversaires. Par ce comportement, il a confirmé qu’il n’avait rien à faire de l’intérêt général, il oeuvrait pour ses intérêts car il considérait que la chute du régime était proche. C’est pourquoi les 200 à 300 nervis de base ont aussi boycotté la prière publique de la fête de Sacrifice.

Novembre 2012 : nouvelles paniques et nouvelles divisions internes | Washington a été alarmé par ce déclin évident du régime islamiste en Iran. Il a demandé aux Argentins à trouver un compromis sur l’affaire Amia avec Rafsandjani (le principal accusé) pour obtenir un transfert pacifique de pouvoir vers ses pions avant la chute du régime islamique. Ce marchandage avec Rafsandjani a été vu comme une menace par les Larijani et aussi par Les commandants des Pasdaran, qui seront les grandes victimes d’un transfert des pouvoirs vers Washington.

Il y a eu deux réactions. Les Larijani ont confirmé la convocation d’Ahmadinejad mettant Rafsandjani et ses pions en situation de ne plus avoir le droit de négocier quoi que ce soit. Les commandants des Pasdaran ont aussi fait feu sur un drone américain pour bloquer le marchandage en cours à Buenos Aires. Washington a esquivé ce tir encombrant. mais le clan Rafsandjani a eu peur de défier ses propres militaires a abandonné ces négociations incroyables. Le clan Rafsandjani a aussi lâché Ahmadinejad en pour ne pas couler avec lui. Il a enfin désigné comme son candidat pour les élections à venir : Rahim-Mashai, un islamiste qui se dit non hostile à Israël (pour jouer une nouvelle version d’apaisement avec Washington). Les Larijani ont torpillé ce candidat susceptible de relancer Rafsandjani en inculpant de fraude financier un des proches de ce candidat. Le régime était plus divisé que jamais allait à sa perte avec ses nouvelles querelles.

La base devait paniquer en se ruant vers l’achat de l’or, du dollar... Mais le régime a alors suspendu les licences de 99,7% des agents de change, puis a interdit l’exportation de la moindre gramme d’or du pays, confirmant ainsi sa faillite ! Le régime a également annoncé le rationnement de 50 produits de base. Il était clairement ruiné. La base a confirmé sa rupture par le boycott massif de l’anniversaire de la seconde révolution et de Ghadir, l’anniversaire de la naissance du chiisme !

Après ces deux boycotts symboliquement forts, les deux clans devaient rétablir la confiance avec les gens de la base pour arrêter leur envie de fuir. Les Larijani ont cessé leurs pressions sur Mehdi Rafsandjani. Les gens de la base n’ont pas aimé ce faux apaisement sans effet sur la politique générale du régime. Dans le même temps, les Pasdaran ont craint une alliance dans leur dos. Pour casser toute possibilité de deal avec Washington, ils ont annoncé la création d’une base de missiles à proximité du détroit d’Ormuz. Le régime est ainsi passé de 2 à 3 clans en guerre ! Cette nouvelle querelle a davantage démoralisé les compagnons économiques du régime. Ces gens pouvaient aller plus loin en se ralliant à l’opposition notamment à Reza Pahlavi qui prône une amnistie globale.

Il y avait les ingrédients nécessaires pour un soulèvement. Le régime a paniqué : il a tenté de donner une actualité à la fausse opposante Sotoudeh pour islamiser toute agitation à venir et promouvoir un package plus JEBHEH MELLI (une république musulmane à la place d’une république islamiste). Mais il n’y est pas parvenu. Il a alors annoncé la mort sous torture de Sattar Beheshti, un militant imaginaire très musulman, officiellement fan de Tabarzadi, très respectueux de la révolution islamique et par hasard, très hostile à Reza Pahlavi et à ses initiatives anti-régime !

Les Larijani utilisaient le Mouvement VERT (de Rasandjani) qui n’avait pas pu canaliser les mécontentements et avait même failli accélérer la chute du régime. Les gens du régime ont compris que l’union entre les deux clans ne serait pas synonyme d’une solution. C’est pourquoi ils n’ont pas joué le jeu et ont continué à boycotter les rassemblements officiels, mais aussi les rassemblements propres à chaque camp. L’union entre les deux clans a alors explosé. Le Clan Rafsandjani qui se sentait désavoué par le rejet interne du Mouvement a décuplé d’efforts pour discréditer le clan Larijani afin qu’il ne puisse pas profiter de sa perte de crédibilité. Le Clan Rafsandjani a notamment accusé les Larijani d’avoir mal géré la médiatisation du meurtre du faux opposant imaginaire Sattar Beheshti ! Les Larijani ont jeté la faute sur leurs nouveaux amis les Commandants des Pasdaran ! Le régime n’en finissait d’imploser !

Les Américains ont encore envoyé des émissaires en Iran pour savoir si l’un des deux clans était prêt à déposer les armes contre quelques garanties de sécurité. Les Commandants Pasdaran (qui n’ont pas de clan à eux seuls) ont tenté de saboter tout les négociations en évoquant des missiles capables de frapper les bases américaines en Europe. Washington les a ignorés, mais sas marchandages ont finalement échoué car le pouvoir est trop divisé et un seul clan ne peut décider pour tout le monde.

Au même moment, quelques 88,000 ouvriers des aciéries d’Ispahan ont annoncé qu’ils n’étaient plus payés depuis plusieurs mois. Par ailleurs, une grande région d’Iran a été sévèrement touchée par des inondations. Egalement, des centaines de milliers d’Azéris qui vivent sans aucun secours depuis un récent tremblement de terre ont été frappés par une vague de froid prématurée, mais ils n’ont bénéficié d’aucune attention car les dirigeants étaient occupés à sceller des alliances pour s’assurer leur avenir.

Les amis nantis du régime ont eu peur d’un soulèvement général : ils se sont précipités sur le réseau informatique interbancaire de transfert de fonds pour sortir le contenu de leurs avoirs vers leurs comptes à l’étranger afin de fuir le pays avec leur famille. Pour bloquer leur fuite, le régime a bloqué ce réseau et a multiplié par 3 les prix de billets d’avion vers l’étranger notamment vers Beyrouth et vers la Malaisie, son paradis bancaire, pour empêcher les familles de ses amis de quitter le pays !

Ces jours-ci : Super spirale de désordres, le régime et ses dirigeants isolés étaient alors à quelques jours 2 rendez-vous importants : le mois saint de Moharram qui doit être marqué par des dizaines de rassemblements et des processions religieux fanatiques pendant 10 jours et aussi par des rassemblements paramilitaires car cette décade fervente donne lieu à une Semaine de Bassidj (général) ou la Mobilisation "de tous les Jeunes" pour la préservation de la révolution islamique. Ces événements avaient massivement été boycottés en 2011. Pour masquer un nouveau boycott, les ayatollahs basés à la ville de Qom, siège du clergé, ont lancé une fatwa interdisant toute procession publiques !. Par ailleurs, chacun des deux clans a tenté de pactiser avec les Pasdaran pour neutraliser l’autre clan. Les Commandants des Pasdaran et leurs dernières troupes, c’est-à-dire les nervis du régime, ont choisi le clan d’Ali Larijani. Larijani a tenté de contacter les Américains via son frère Javad Larijani, le responsable des droits de l’homme au sein du régime..

Rafsandjani, exclu du jeu et condamné à rester et périr en Iran, a tenté de bloquer cette négociation en évoquant des progrès du régime dans le domaine du nucléaire militaire. Les Américains ont esquivé ses annonces, mais il n’y as peu de négociations car ils n’ont pas accordé de visa à Javad Larijani ! Ils ont préféré garder Rafsandjani, car ils ont beaucoup de dossiers contre lui.

Larijani ne pouvait pas jouer un rôle, mais Rafsandjani était désigné comme un maillon faible et risquait d’être lâché par ses "alliés". Il a proposé une alliance à Larijani, également en difficulté sous la forme d’un candidat commun aux prochaines présidentielles. Larijani a d’abord accepté. Mais vu l’extrême faiblesse du régime, il a eu peur que Rafsandjani ait voulu l’endormir pour avoir la possibilité de négocier tranquillement avec Washington ou pour le doubler en accordant la victoire à un autre candidat de son camp. Afin de ne pas être doublé, Larijani a alors exigé une réforme de la loi électorale pour dominer l’organisation des élections (actuellement entre les mains des pions et des alliés de Rafsandjani). Le clan Rafsandjani a dénoncé cette réforme comme un coup d’Etat et le Guide qui fait partie de ce clan a désavoué le convocation d’Ahmadinejad au Parlement. Puis les médias liés à Rafsandjani ont évoqué un rapport d’autopsie pour désigner Larijani et les Pasdaran pour les coupables du meurtre (imaginaire) de Sattar Beheshti ! Le clan Rafsandjani a privé Larijani d’une ascension certaine, il a aussi mis en évidence son manque de préparation.

A un moment où le régime était très contesté et régulièrement boycotté, Larijani, humilié comme chef et stratège, a dû battre en retraite pour limiter la casse. Après avoir été contraint d’abandonner la révocation d’Ahmadinejad, il a aussi reporté sa réforme électorale. Mais très rapidement, son clan a commencé à évoquer la révocation du ministre de la santé pour négligence envers du peuple afin d’entraîner d’une autre façon la chute d’Ahmadinejad, le principal pion de Rafsandjani pour négocier avec Washington.

La semaine dernière a ainsi été une confirmation de l’instabilité de la caste dirigeante. Les proches du régime ont encore accentué leur rupture avec le système agonisant en boycottant les cérémonies et les nuits de prière du mois de Moharram, ainsi que les rassemblement de la Semaine de Bassidj (ou la Mobilisation pour la préservation de la révolution islamique).

Cette semaine, le régime s’attendait au boycott de deux dernières journées de la décade endeuillée Moharram qui doivent être empruntes d’une ferveur hors du commun. Comme il y a un an à la même époque de l’année musulmane, il s’attendait aussi au boycott interne des rassemblements paramilitaires de la Journée de Bassidj. Le régime devait masquer ces boycotts pour limiter la panique interne et éviter un nouveau chaos. Voici le récit et les images d’une semaine de peurs, de guerre interne, de calculs, de diversions et de médiatisation de ses faux opposants usés pour limiter la casse si possible.



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La semaine placée sous le signe de la diversion et de propagande a commencé vendredi puisque les boycotts que le régime redoutaient devait avoir lieu samedi et dimanche à l’occasion de Tassoua et surtout d’Achoura : les deux derniers jour de la décade fervente de Moharram. De nouveaux boycotts auraient tel un plébiscite à l’envers confirmé l’isolement du régime ainsi que l’impopularité de l’Islam remettant par la même occasion en cause la légitimité politique du régime islamique.

Vendredi 23 novembre 2012 (3 Âzar 1391), dans le cadre des deuils de Moharram, le régime devait organiser des reconstitution de l’exode de Hossein avec ses compagnons, leurs femmes et leurs enfants vers Koufa pour prendre le pouvoir sur Yazid, voyage qui devait les conduire tous à la mort à Karbala dans une guerre contre les troupe de Yazid. Comme on pouvait s’y attendre, le régime a manqué de troupe pour ce spectacle.

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Le régime n’était pas au bout de ses peines car depuis quelques années, en manque de participants à ce spectacle équestre, il a inventé un autre show : le rassemblement des "bébés de Hossein" qui consistait à mobiliser les femmes (de ses partisans) accompagnées par avec de petits bébés pour symboliser le calvaire des compagnons d’infortune de Hossein. En 2011, le spectacle avait raté en raison de la fonte du nombre ses partisans responsables. Cette fois, avec moins du monde à ses côtés, il s’attendait à une très faible mobilisation et en plus il ne pouvait pas utiliser des images d’archives car la semaine dernière, il avait sans cesse parlé du clavaire des bébés de Gaza et il ne se voyait pas techniquement capable d’ajouter des références à Gaza sur chaque participantes des images tirées des archives. De fait, le régime a oublié de sur-médiatiser les bébés Hosseini et a misé sur des cadrages serrés dans les deux seuls rassemblements sur ce thème qui ont eu lieu à Mashad et à Kerman !

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Par ailleurs le régime avait aussi annoncé un grand rassemblement en présence du Commandant Naghdi en soutien aux Bébés Hosseiny (bébés martyrs) de Gaza et là encore, la mobilisation a été insignifiante !

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Tous ces nouveaux boycotts ont confirmé l’impopularité de l’Islam et l’isolement du régime, remettant doublement en cause la légitimité du régime islamique et celle de ses dirigeants.

Le régime devait alors simuler la popularité de l’Islam pour restaurer sa propre légitimité et devait aussi prendre des mesures pour canaliser une éventuelle révolte forcément fatale dans ce contexte. Ali Larijani est resté en retrait comme abasourdi par sa défaite.

HRA, l’association iranienne des défenseurs des droits de l’homme (créée sous Rafsandjani pour diffuser des annonces anxiogènes de répression ou pour promouvoir des faux opposants), a annoncé l’engagement volontaire de Mme Guity Pour-Fazel, comme avocate d’une défense posthume de Sattar Beheshti (le martyr imaginaire pour islamiser la contestation à venir).

En fouillant quelques heures, nous avons découvert que cette dame était membre de la direction de JEBHEH MELLI (capture ci-dessous).

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En cherchant encore, nous avons découvert que cette "avocate des droits de l’homme" était également membre de la commission des droits de l’homme du régime au sein du Barreau islamiste du régime, mais aussi membre du groupe des féministes islamiques (le "Madrasa du féminisme") qui encense le port du voile comme un moyen d’émancipation de la femme et enfin, membre de l’équipe de défense de Tabarzadi, le chef souhaité par le régime pour remplacer les vieux membres de JEBHEH MELLI et devenir un Nouveau Mossadegh !

Le même jour, HRA a également annoncé que les trois principaux membres dirigeants de JEBHEH MELLI avaient été arrêtés « pendant quelques heures pour les empêcher de célébrer dignement Moharram ! »

Le parti islamo-nationaliste lié aux Britanniques était visiblement à l’honneur. On mettait aussi l’accent sur la popularité de l’Islam pour renforcer la légitimité du régime. Mais les vieux chefs du parti islamo-nationaliste lié aux Britanniques ont été vite libérés alors que celui qui est issu du régime et marche dans son sens restait en prison dans le rôle du résistant martyrisé. On était dans une tentative de relance de Tabarzadi, le chef du "Front démocratique", pour tenter de duper une partie du peuple avec le fantôme persistant de Mossadegh afin de le catapulter à la tête de toute éventuelle révolte pour lui donner le poids politique nécessaire pour jouer son rôle vis-à-vis des Etats-Unis ou du moins pour canaliser, islamiser ou tout simplement diviser toute éventuelle agitation après les boycotts à venir.

Etant donné que Tabarzadi est une créature de Rafsandjani, il était clair que prenait en main le régime pour montrer à ses pairs et à ses supérieurs britanniques l’efficacité de "sa gestion" Londres n’a pas participé à la médiatisation de ses annonces pour démontrer qu’il n’appréciait pas le recyclage de ce vieux faux opposant reconnu par tous les Iraniens comme étant un pion du régime.

Le show de Rafsandjani n’a pas également pas plu à Ali Larijani qui a difficilement obtenu des postes clefs pour son clan. Il devait aussi montrer ses capacités et étaler ses stratégies pour plaire à ses pairs.

En réponse, aux projets de Rafsandjani pour gérer la crise, Larijani a annoncé des arrestations de séparatistes avec l’aide des services secrets pour affirmer qu’il oeuvrait dans le monde réel (avec le soutien réel des Commandants des Pasdaran). Il a également annoncé son départ chez Assad et les Palestiniens afin de souligner son courage et sa disponibilité à prendre des risques personnels et physiques dans le monde réel. Il a privilégié l’action à la parole.

Les Britanniques ont apprécié la démarche active et l’ont aidé via le quotidien Al-Sharg al-Awsat (Le Moyen-Orient) désignant le régime comme la source de tous les désordres dans la région alors cela n’est plus vraiment le cas depuis que le régime a entraîné Gaza et le Hamas dans la guerre destructrice en 2009
uniquement pour déstabiliser le nouvellement élu Obama.

La préférence d’un choix offensif par les britanniques a montré que pour eux, le temps n’était plus à des projets compliqués et risqués, mais à la résistance et à l’action brute face à Washington.

Le soir même, le régime a fait appel à ses nervis pour défiler avec la traditionnelle machette destinée à se frapper la tête par solidarité avec Hossein mort au combat. La mobilisation a été très réduite et surtout on n’a vu personne se frapper ainsi pour la défense du régime agonisant.

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Le régime a compris que le lendemain, la mobilisation pour aller se frapper à l’occasion de l’avant dernier jour de deuil de Moharram, allait être bien décevante !

Le régime a appelé à un rassemblement autour du Guide : on a vu une dizaine de personne près du Guide ainsi que 200 à 300 individus dans la salle. Mais en cliquant sur l’image pour l’agrandir, nous avons constaté qu’à partir du 3e rang, les têtes situées sur une même ligne étaient de tailles différentes ! L’image était trafiquée au-delà du 3e rang : il n’y a eu vraisemblablement 30 ou 40 individus dans la salle ! Par ailleurs, parmi ce petit nombre, on ne voit aucun des commandants de Pasdaran. De plus, nous avons remarqué que beaucoup n’avaient pas l’âge d’avoir des hautes responsabilités et ne pouvaient être que des gardes placés parmi les invités en raison d’un manque évident de confiance de la caste dirigeante en ses derniers compagnons.

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Samedi 24 novembre 2012 (4 Âzar 1391 & 9e -litt. Tassoua- du mois de Moharram 1434),
le régime redoutait un boycott pour cette journée de Tassoua pendant laquelle les croyants doivent former des processions et défiler avec des drapeaux et, une fanfare dans les rues en se frappant la poitrine avec la main ou des chaînes. La mobilisation a été encore plus basse qu’il ne l’imaginait !

- à Bandar Abbas, le régime n’a eu aucun volontaire pour se frapper : il a rassemblé une quarantaine de spectateurs pour un spectacle gratuit sur le martyr de Hossein.
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- à Zahédân (chef lieu de la région agitée de Sistan & Baloutchistan), le régime n’a eu aucun volontaire pour se frapper : il a rassemblé une quarantaine de spectateurs pour un spectacle gratuit sur le martyr de Hossein.
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- à Qom (siège du clergé chiite), il n’y a eu que 10 individus pour se frapper ! Dépité, le régime a collé des images de foule à côté d’une seconde mini-procession avec une fanfare mais sans aucun zélote !
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- à Tabriz (connu pour sa ferveur religieuse), le régime n’a réuni bien loin des regards critiques et dans des souks fermés, des porteurs de drapeaux de procession, mais il n’a eu aucun volontaire pour se frapper !

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- à Téhéran, le régime a réuni bien loin des regards critiques et dans des souks fermés, 20 ou 25 volontaires pour se frapper !

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En tout, ce jour, le régime islamique n’a pu trouver que 35 personnes pour se frapper en gloire du régime et de l’islam alors qu’il a officiellement des millions de miliciens et plus concrètement, il a encore quelques milliers de collaborateurs ! Au vue de ces résultats et le manque de participants chez le Guide, les cérémonies d’Achoura et surtout la journée de Bassidj ne pouvaient pas avoir lieu.

Déjà, l’année dernière, la situation était très mauvaise : la Journée de Bassidj n’avait pas pu avoir lieu dans tout le pays. Le régime avait fait un premier test à Mashad où il n’avait pu réunir que quelques éclopés.

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Puis Larijani avait tenté de mobiliser les cadres du Bassidj, mais il n’y était pas arrivé.

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Et finalement, la journée de Bassidj avait été un vrai raté pour le régime.
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C’est pourquoi, les dirigeants ont tout d’un coup oublié de parler de la journée de Bassidj, ils ont effacé cette journée dont le boycott allait révéler qu’ils n’ont plus aucun soutien du côté des miliciens ! Les dirigeants se sont terrés dans le silence pour se faire oublier !

Au même moment, une terrible inondation a dévasté la région de Bouchehr, le régime occupé à ses problèmes d’organisation a oublié les sinistrés, démontrant ainsi son manque singulier de pitié. Le Sud pétrolier pouvait s’agiter. Le régime était en difficulté : il a choisi la diversion médiatique en inondant ses médias de buzz sur des sujets polémiques et forcément négatifs comme le sida qui touche désormais des enfants de 11 ans par la faute de la toxicomanie. En fait, ce sida des enfants provient de la toxicomanie juvénile très répandues depuis plusieurs années, mais aussi du fait de la possibilité légale d’épouser grâce à la charia des fillettes de 9 ans, ce qui a fait de l’Iran une destination de tourisme sexuel pour les pervers de la région. Le choix du sujet montrait la peur du régime que le peuple soit conscient du boycott de la journée du Bassidj.

Les Britanniques ont été effarés par ce choix : le site britannique en farsi de Digarbân a été plus positif : il a tenté de cacher l’échec des mollahs en annonçant qu’il y avait eu plus 2500 rassemblements en faveur de Bébés Hosseyni en Iran !

La situation était bien préoccupante : Ali Larijani a préféré rester loin : il a prolongé sa tournée et il s’est rendu à Beyrouth ! Il n’y a pas été accueilli les bras ouverts par le Hezbollah qui est divisé depuis l’affaire Assad. C’est pourquoi il n’y a eu aucun reportage sur l’arrivée de Larijani au Liban !

La direction du régime devait sauver l’image du Guide : il a annoncé un nouveau rassemblement chez le Guide pour une 3e nuit de prière, mais il a dû bénéficier d’une mobilisation plus faible car il a encore diffusé des photos de la veille.

Puisque le Guide avait récemment fait escale à Bojnourd et on avait parlé d’une grande mobilisation en sa faveur, le régime a annoncé une grande ferveur religieuse dans cette ville et a opté pour le flou artistique pour cacher le fait qu’il avait engagé quelques enfants de la rue pour simuler une grande ferveur dans une ville exempte de toute ferveur !

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Dimanche 25 novembre 2012 (5 Âzar 1391 & 10e du mois de Moharram 1434), on était à la date redoutée par le régime, date à laquelle il devait montrer sa force en rassemblant des miliciens et des zélotes prêts à se frapper la poitrine (Sineh Zani) avec des chaînes ou frapper la tête avec des machettes (Ghammeh Zani). Les dirigeants devaient aussi se montrer en tête des cortèges tels des grands guerriers de l’Islam conquérant auxquels ils font sans cesse référence.

Mais la mobilisation a été encore plus faible que pour Tassoua : les dirigeants sont restés terrés par peur de se retrouver seuls dans les rues. Ils devaient cependant ne pas donner l’impression d’une démission complète devant les difficultés et ne pas provoquer une grosse panique chez leurs derniers collaborateurs, quelques pions des deux camps ont été envoyés dans une petite cour intérieure d’une mosquée de Qom pour simuler la présence du régime en tête du cortège des zélotes.

On a là des photos qui valent de l’or car il y avait là une trentaine de dirigeants face à trentaine de spectateurs et seulement 4 zélotes se frappant avec des chaînes ! Qom avait tourné le dos au régime et à l’Islam !

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Face à l’hostilité de la ville, le régime n’a pas osé organiser la seconde cérémonie de la journée, l’immolation de la tente des ennemis de Hossein, dans la ville : il l’a organisée en dehors de la ville de Qom !

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Puis le régime a fait appel aux membres du clergé basés à Qom pour animer des processions de Sineh-Zani (se taper la poitrine) mais il a encore enregistré un refus presque unanime car il n’a trouvé que 3 groupes de 5, 6 et 20 volontaires, soit 31 individus sur un total de 20,000 mollahs présents dans cette ville !

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A Kerman, une ville réputée religieuse, Achoura a réuni seulement 20 personnes (se frappant avec leurs mains) !

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A Tabriz, une ville réputée très religieuse, Achoura a réuni seulement environ 50 personnes, mais sans ferveur.

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A Téhéran : Achoura a été boycotté à 100%. Le régime a dû diffuser des images d’archives de prières dans les rues (alors qu’il n’y pas ce genre de rituels pour Achoura).

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Il est également certain que pour la cérémonie de l’immolation de la tente, le régime a diffusé des photos d’archives d’un Achoura estival car le ciel est bleu alors que le ciel de Téhéran était plutôt gris ce dimanche. Par ailleurs, on voit des gens légèrement vêtu ou parfois pieds nus alors qu’il faisait également très froid.

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Les dirigeants accablés par ce grand boycott n’ont rien trouvé à dire. Seul Larijani qui était loin de ce tourment a profité d’une rencontre avec Nasrallah pour parler de la « belle victoire du régime à Gaza ! » Personne n’a repris ce slogan car il était vraiment inapproprié de pérorer après la défaite subi ce régime par le régime sur le sol iranien, là où il livrera son ultime combat.

Dans la soirée, le régime décontenancé par sa défaite, a, pour se rassurer, annoncé un nouvel rassemblement autour du Guide. Encore une fois, on a une belle photo… trafiquée car il n’y a le même nombre de rangées dans un même carré (5 d’un côté, 12 de l’autre). Par ailleurs, ceux du fond ont des têtes plus haut que leur camarades du devant et enfin, même dans la partie avec 5 rangs, il y a des gens qui se chevauchent.

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En considérant qu’il y avait 5 rangées de 15 personnes dans le carré jaune, le Guide dans le cadre jaune) et la caste dirigeante assise tout autour de lui auraient bénéficié du soutien d’environ 100 personnes, mais en prenant en compte les chevauchements incongrus et en élimant les gardes du corps,le nombre des fidèles peut être divisé par deux. Le régime avait donc fait mieux que la veille, mais sans pouvoir en tirer une gloire car 50 fidèles est bien peu pour frimer et espérer contenir tout un peuple à leur de son soulèvement. Par ailleurs, le Guide a également été placé presque derrière une colonne entourée de gardes pour être à l’abri d’une éventuelle attaque interne de rares partisans présents !

Il y avait là un problème de mobilisation très basse, mais aussi la crainte qu’il ait des traitres parmi ce petit nombre de fidèles ! Les visages soucieux de dirigeants témoignent d’un certain malaise.

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Il était certain que les dirigeants du régime devaient prendre des mesures pour séduire le peuple ou pour l’intimider afin de le convaincre de demeurer immobile.

Lundi 26 novembre 2012 (6 Âzar 1391), le régime devait trouver des solutions pour diminuer le boycott. Il devait aussi réunir les anciens combattants de la Guerre Iran-Irak à l’occasion de la Journée officielle des Prisonniers de Guerre. Ayant de nombreux problèmes avec ce groupe, le régime l’a zappé : il n’y a rien eu dans la presse.

Par ailleurs, les dirigeants sont restés silencieux et ils ont fait appel à des diversions médiatiques, des annonces intimidantes et la propagande. Ils n’avaient visiblement aucune idée précise de quoi faire.

La diversion a été assurée par une flopée de rumeurs de querelles internes totalement inintéressantes. Le régime esseulé a tenté d’intimider le peuple avec l’annonce (virtuelle et invérifiables) de nouvelles arrestations de bloggers.

Enfin, pour nier sa faiblesse et son impopularité, le régime que des milliers de Qomis s’étaient déplacés pour admirer la nouvelle enveloppe en argent massif pour le mausolée irakienne d’Emam Hossein. Il a aussi annoncé son expédition à Téhéran pour une exposition de 48 heures sur la place Emam Hossein avant son expédition en Irak. Mais on n’a vu aucune image des visites de Qomis à cette cage en argent massif car le peuple ne cesse de râler contre cette dépense jugée fort inutile pour un pays sanctionné.

Le régime a complété cette propagande évoquant sa popularité, par l’annonce d’un grand rassemblement de 20,000 jeunes miliciennes anti-émeutes des brigades Al Zahra sur le parvis de la Place Emam Hossein à Téhéran pour crier leur soutien au port du voile islamique.

L’annonce était à la base fausse car les brigades Al Zahra ont été démantelées fin 2009 en raison de leur refus de suivre les ordres de répression. Le régime était prêt à tous les mensonges pour effacer les deux boycotts subis la veille, le boycott d’Achoura, mais aussi le boycott de la Journée de Bassidj.

Pour que cette propagande basée sur un pur faux puisse être crédible et réussisse à effacer les boycotts, le régime devait nécessairement diffuser des images et celles-ci ont, à nouveau, confirmé son isolement car on n’y pas vu des milliers de super ninjas sveltes et combatives, mais près de 500 femmes plutôt âgées qui ne conviendraient nullement à des tâches sécuritaires.

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Mardi 27 novembre 2012 (7 Âzar 1391), les boycotts subis par les dirigeants avaient confirmé la faiblesse et l’isolement du régime. Le régime était au bord du néant. Les dirigeants devaient déposer les armes et accepter le deal avec Washington avant que le régime trébuche et qu’ils perdent tout ce qu’ils ont : leur fortune et leur vie. Mohsen Rezaï, un des alliés de Rafsandjani a déploré les sanctions avant d’affirmer que cela résultait du fait que le régime s’était par erreur éloigné de l’objectif initial décidé par Khomeiny, à savoir le respect de tous las pays, le dialogue avec tous les pays ! Dans la foulée, un proche d’Ahmadinejad a ajouté que le dialogue avec Washington ne devrait être un tabou… Le clan Rafsandjani se montrait ouvert pour négocier avec les Américains afin d’échanger un transfert des pouvoirs vers leurs pions contre des garanties de sécurité avant que le régime chute.

Les Américains ont immédiatement fait adopter une nouvelle résolution à l’ONU condamnant de nombreuses violations de droits de l’homme pour augmenter la pression sur les dirigeants en déclin afin de mieux les manipuler et leur accorder très peu de compensation.

Ali Larijani n’a pas aimé la disponibilité de Rafsandjani pour négocier avec Washington et l’adoption de la nouvelle résolution qui aggravait la situation du régime. Son frère Javad Larijani, responsable des droits de l’homme au sein du régime, a convoqué la presse : il a affirmé que le rapport de l’ONU n’avait pas de base car il évoquait 200 témoins interrogés en Iran, mais n’en citait aucun.

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Javad Larijan a également affirmé que la prisonnière Sotoudeh se portait très bien. Enfin, il a souligné qu’en raison de la malveillance des Américains, le dialogue ne pourrait en aucun cas être à l’ordre du jour.

Les boycotts subis par les dirigeants avaient confirmé la faiblesse et l’isolement du régime. Le régime était au bord du néant. Les dirigeants devaient déposer les armes et accepter le deal avec Washington avant que le régime trébuche et qu’ils perdent tout ce qu’ils sont : leur fortune et leur vie, mais les Larijani ont refusé de déposer les armes car leur clan (exclu du dialogue) n’y gagnait rien. Le clan adverse n’a pas proposé un pacte pour dénouer l’affaire. Les derniers collaborateurs du régime ont encore constaté qu’ils vont tous vers un grand néant avec ses dirigeants préoccupés par leur seuls intérêts et par leur intérêt en commun.

En ce mardi déprimant pour tous les composants du régime, les dirigeants avaient un souci supplémentaire : ils devaient sortir de leur trou pour célébrer Journée des Forces Navales en montrant de nouvelles recrues, de nouvelles bases et les nouveaux drones annoncés pour cette date.

Les mollahs et leurs sbires en uniforme étaient rattrapés par leurs promesses en l’air : c’est pourquoi cette journée officielle a été privée de médiatisation.

Le régime devait néanmoins organiser quelque chose pour ne pas donner l’impression d’une démission collective devant la difficulté : on a eu droit à une conférence de presse sur la puissance navale du régime, un rassemblement de tous les commandants autour du tombeau de Khomeiny puis un rassemblement chez le Guide. En voyant les images, nous avons remarqué un problème : il y a eu une centaine de commandants le matin au mausolée, mais seulement une trentaine dans l’après-midi chez le Guide.

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En fait, le régime n’a pas perdu 70% de ses commandants en une matinée. La photo du Mausolée a été trafiquée : la perspective de la foule a été accentuée pour agrandir la foule et passer de 35 à 100 commandats. C’est pourquoi les gens y sont anormalement minuscules à gauche de l’image.

Après ce nouvel échec interne, Washington a décidé de titiller les mollahs pour les amener à négocier. Certains médias pro-américains d’Allemagne ont diffusé des rumeurs sur des travaux nucléaires en cours en Iran ainsi que des efforts pour récupérer le plutonium du combustible nucléaire usé de la centrale de Bouchehr afin de fabriquer d’ici quelques mois 40 à 50 bombes nucléaires (chacune d’une capacité trois fois plus forte que celle d’Hiroshima).

Or, la centrale de Bouchehr de fabrication russe qui est finie ne fonctionne pas encore car le régime n’a pas la capacité technique pour la faire fonctionner et les Russes utilise cette "panne" pour garder ce régime remuant à leur botte. De plus, les Russes sont tenus de récupérer le combustible usé à Bouchehr. C’est pourquoi Washington a utilisé des rumeurs au lieu d’un vrai rapport précis.

Le régime a également vivement rejeté ses allégations mais sans évoquer son manque de capacité technologique nucléaire car il a toujours prétendu le contraire pour jouer la carte de l’escalade afin de forcer Washington à reculer. C’est pourquoi le régime est resté flou dans ses propos pour préserver la capacité d’annoncer un jour et in extrémis la naissance de sa bombe ou d’un arsenal nucléaire dans l’espoir d’obtenir immédiatement une totale immunité.

Le régime ne pourrait pas d’ailleurs changer de position et avouer la vérité car ceux qui l’ont toujours suivi et se trouvent aujourd’hui exposés à la mort pourraient auussi se révolter contre lui. C’est pourquoi il a même accentué sa politique de fuite en avant en annonçant la découverte de nouvelles mines d’uranium en Iran alors que l’Iran n’a jamais eu de mine d’uranium et a toujours importé ce minerais.

Mais l’annonce d’une bombe ou d’un arsenal nucléaire pourrait déclencher une frappe foudroyante américaine susceptible de contaminer lourdement le pays pendant des décennies. C’est pourquoi son choix de ne pas avouer son incapacité pour clore la crise pouvait déclencher une nouvelle vague de rupture et de fuite des capitaux.

Pour calmer ou intimider ses amis paniqués depuis des mois, le régime a annoncé une grande conférence avec ses commandants de la police. Comme toujours, le régime devait publier des images de l’événement annoncé pour exhiber sa force. Cette fois, malgré les angles de prises de vues très recherchés, on a pu constater que la salle était vide et l"annonce dépourvue de fonds.

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Le régime a alors annulé l’exposition à Téhéran de l’enveloppe en argent massif du mausolée irakienne d’Emam Hossein de peur que ce symbole de ses choix inappropriés ne soit boycotté ou au contraire attaqué par ses collaborateurs ou ex-collaborateurs excédés. Le sarcophage d’argent a donc quitté Qom devant une petite foule (photos 1 & 2), puis il a fait un mini escale à Téhéran pour une soixantaine des proches du régime avant de repartir discrètement vers l’Irak.

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Ce choix d’annuler l’exposition était un geste d’impuissance. Le régime devait détourner l’attention du peuple et aussi celle de ses collaborateurs paniqués : on a une journée riche en sujet polémiques, mais aussi une énervante interview de Mme Rafsandjani où elle affirmait que son mari était toujours richissime, mais que par ailleurs il n’arrivait pas à joindre les deux bouts depuis des années au point de ne pouvoir s’offrir un nouveau canapé !

Le régime qui avait reculé face à un risque devait faire semblant que tout était normal : il a inventé une nouvelle cérémonie inédite pour la période d’Achoura, la reconstitution du champ de la bataille de Karbala, pour simuler une mobilisation religieuse à son initiative. Mais encore une fois, le régime n’a pas eu beaucoup de volontaires : il a dû utiliser des enfants qui inconscients des enjeux ne pouvaient rester immobiles pour jouer convenablement le martyrs !

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Mercredi 28 novembre 2012 (8 Âzar 1391), depuis le début de la semaine, le régime était sans cesse boycotté, désavoué, esseulé, même dans ses shows les plus minables et il ne trouvait pas de solutions. Il continuait par ailleurs sa fuite en avant vers une impossible immunité. Le régime faisait clairement n’importe quoi ! Les grands marchands Bazaris du textile qui ont toujours été très actifs sur la scène politique iranienne depuis 150 ans ont alors baissé les rideaux pour une grève de protestations.

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Le régime a tenté de les intimider en annonçant qu’il avait identifié les agitateurs du dollar au Bazar et allait procéder à des arrestations.

Le régime devait montrer les dents. Par le passé, dans ce genre de cas, il incendiait le Bazar, mais il n’a pas fait ce choix (soit par peur ou par manque de nervis à sa disposition). Par le passé, le régime avait aussi accusé les Bazaris d’être derrière les crises déstabilisantes du dollar afin de les intimider avec un éventuel recours à la pendaison exemplaire mais depuis la tentative de fuite de ses collaborateurs, il leur réserve ces menaces.

Pour des raisons pragmatiques, le régime n’avait pas de moyen pour frapper directement le Bazar. Il est donc revenu à la méthode la plus basique : affirmer sa puissance d’une manière générale ! Le régime a annoncé le rassemblement de 7000 nouveaux miliciens sous la direction du Commandant Naghdi. Le régime a aussi publié une photo impressionnante de la salle de prière collective du mausolée avec possiblement 120 groupes de 10 enfants assis en cercle : une manière de remplir la salle toute en évitant la salle pleine à ras bord qui n’aurait pas été crédible. On y voit donc près de 1200 recrues (principalement des filles) dont une bonne moitié située étaient aussi une création assisté par Photoshop. On avait là 600 à 1200 recrues, soit 100 à 20% du chiffre annoncé, mais tout de même un nombre important !

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Mais cette salle du mausolée (que nous connaissons) nous a paru immense. Sur une photo de Naghdi parmi ses nouvelles recrues, nous avons constaté une hauteur sous plafond 4 à 5 fois moins importante que sur la première photo !

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Ce détail a laissé voir que le régime avait agrandi la pièce de 450% ou rétréci les enfants de 450% pour pourvoir en copier coller 4,5 fois plus que la capacité de la salle, ce qui ramenait le nombre des participants de 130 à 260, C’est pourquoi il n’y a aucune photo prise au sol montrant la salle en profondeur !

Un autre point nous a surpris : la composition de ces troupes avec une corpulence inappropriée pour des miliciens anti-émeutes : d’un côté des enfants bouboules ou encore des très maigres avec des lunettes et de l’autre côté, des femmes plutôt âgées : donc aucune vraie nouvelle force, mais encore des éclopés comme l’année dernière avec un supplément de la poudre aux yeux pour cacher la détresse d’un régime totalement dévasté par ses ruptures internes.

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Dans la même journée, le régime avait aussi annoncé la livraison de trois superbes submersibles de fabrication iranienne à sa Navy. Encore une fois il s’agissait d’une pure propagande car nous avons vu des bâtiments très rudimentaires achetés à la Russie, bâtiments qui n’ont aucune capacité d’attaque, aucune autonomie importante et pourraient être très rapidement coulés dans une guerre contre les Américains !

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Jeudi 29 novembre 2012 (9 Âzar 1391), le régime battait de l’aile ! Les différents clan se sont mis à s’agiter. Le Clan Larijani a évoqué la révocation d’un autre ministre pour renverser le gouvernement lié à Rafsandjani et tenter de prendre la direction du régime avant sa chute afin de bénéfécier d’éventuelles garanties américaine de sécurité.

Rafsandjani quiu est désormais dans le rôle du maillon faible a de son côté été encore plus actif : il a simulé une querelle avec son pion Rahim-Mashaï, « candidat islamique pro-israélien » à la succession d’Ahmadinejad, pour lui donner une image de grande-gueule et promouvoir sa victoire. Rafsandjani qui n’est pas certain que ce candidat atypique puisse être accepté par ses vieux complices, a aussi tenté de relancer Tabarzadi en évoquant les malheur de l’un de ses comapgnons (Arjang Davoudi), il a aussi tenté de relancer Moussavi (en évoquant des misères faites à sa fille) et enfin Rafsandjani a aussi tenté de relancer les Verts dans une version plus tournés vers l’opposition avec une attaque factice de l’ambassade du régime à Berlin où les faux opposants issus du régime ont pour la première fois crié : « Mort à la République Islamique ! »

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Ce choix désespéré de Rafsandjani d’agir in extremis comme les Khmers rouges lui a valu ouvertement des menaces de mort au point qu’il a annulé toute sortie dont un voyage sur les terres productrices de pistaches qu’il a confisqué après la révolution. Les Commandants de Pasdaran ont aussi évoqué sur l’un de leurs sites les crimes graves et la corruption sans borne de son fils Mehdi afin d’entraîner que le clan Larijani ne puisse pas s’associer à ce projet fou d’entente avec la contre-révolution !

Larijani lui-même a continué sa tournée pour aller en Irak dans l’espoir de parler aux Américains ! Il n’a pas été officiellement reçu par le gouvernement irakien, mais accueilli en catimini dans fanfare ni tapis rouge dans une salle dattente de l’aéroport par son homologue irakien accompagné de quelques députés. Dépité par ce manque de considération de la part des Américains et leurs pions irakiens, Ali Larijani a simulé une conférence de presse devant la caméra complice du photographe de l’agence Mehr pour donner un aspect officiel à l’accueil, mais vu les circonstances, il n’a pas pu décrocher un sourire dans cette pauvre simulation.

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Vendredi 30 novembre 2012 (10 Âzar 1391), le régime désavoué par toutes ses troupes, compagnons et collaborateurs, ainsi dévasté et par ailleurs divisé à l’extrême, n’a pas pu réunir la centaine de nervis qu’il alignait pour tenir son rendez-vous hebdomadaire de Prière de Vendredi.

Cet important rendez-vous politique, vitrine du niveau d’engagement interne des compasants du régime, a disparu des reportages photographiques du régime comme on le voit sur cette capture de la page de garde des reportages photographiques du site d’info Jâm-é-Jam.

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Samedi 1er décembre 2012 (11 Âzar 1391), Washington qui est conscient des éléments ocmme l’absence de la Prière de Vendredi a vite envoyé le ministre pakistanais des affaires étrangères en Iran pour rencontrer son homologue iranien issu du clan Rafsandjani afin de sonder l’ouverture de son clan à un deal selon les souhaits américains.

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Salehi, le ministre iranien des affaires étrangères, n’a pas pu donner une réponse positive à l’émissaire pakistanais car le pouvoir est tellement divisé qu’un seul clan ne peut plus prendre aucune décision sauf celle de trahir ses pair et entrer dans une alliance de type Khmers rouges-Siahnouk avec Reza Pahlavi !

Ali Larijani, qui en début de la semaine était parti pour une visite de moins de 24 heures à Damas, a encore prolongé son séjour en Irak pour pouvoir trouver des interlocuteurs, mais il n’a trouvé personne.

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Dépité et harrassé par ses échecs, Ali Larijani a fini par aller solliciter le soutien d’Emam Hossein, qui n’a même pas su sauver sa propre tête. Il ne reste aux dirigeants de ce régime dévasté que la prière, la magie noire ou un incroyable revirement "Khmerien" pour sauver leur peau !