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Iran : La semaine en images n°121
13.06.2010

La principale info de la semaine est l’adoption d’une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité avec un nouveau lot de sanctions. Ces sanctions ne sont pas de nature à renforcer la pression économique contre les mollahs pour accélérer leur chute, elles confirment néanmoins le maintien en place des sanctions déjà adoptées qui ont ruiné le régime l’empêchant de payer des salaires, l’exposant ainsi à des troubles sociaux capables de le renverser. Téhéran ne s’attendait pas à cette décision qui devait normalement être prise la semaine prochaine. Pour neutraliser cette décision, il avait décidé de dépêcher Ahmadinejad à l’encontre des Russes et des Chinois. La décision a bouleversé le programme des voyages présidentiels. Il a dû prendre d’autres dispositions que nous verrons en images. À la fin de sa semaine de lobbying sino-russe, le régime espérait que les Iraniens descendraient massivement dans les rues en faveur de Moussavi, le faux opposant qui est très officiellement en faveur du refus de tout compromis avec l’Occident. Mais les Iraniens ont encore boycotté Moussavi privant le régime d’une légitimation populaire de son refus de tout compromis. Le régime a comme d’habitude fabriqué ses images avec de soi-disant manifestants. Leur nombre est en baisse comme le montrent les vidéos Youtube postées par « Freedommessenger », partisan de Moussavi. Téhéran a vécu une semaine de ratages monumentaux. Cette baisse très prévisible de tension a été compensée par deux grandes initiatives en faveur de ce Mouvement moribond dans notre ville à Paris que nous vous exposons également en vidéos.



Introduction pour les divers évènements survenus cette semaine | Nous avons vécu une semaine très intéressante. Pour comprendre sa richesse, il faut remonter dans le temps. En début de l’année 2009, il y a 16 mois, après avoir affaibli considérablement les mollahs par leurs sanctions adoptées en 2007, les Américains leur ont proposé un dialogue sans aucune condition préalable non pas pour un compromis sur le nucléaire, mais pour résoudre tous les problèmes en suspens et arriver à une entente bilatérale dans le respect des intérêts mutuels des deux pays. L’Iran est le voisin de l’Asie Centrale, région musulmane et très riche en gaz dominée actuellement par la Chine et la Russie. Une entente permettrait à Washington de supplanter ces Etats. Cette proposition n’a donc pas enchanté la Chine et la Russie. Cependant, ces Etats ne savaient que faire face à cette menace car pendant des années, ils avaient invité Washington à dialoguer avec l’Iran. La proposition américaine a également déplu à la Grande-Bretagne qui grâce à BP et Shell est la première puissance pétrolière mondiale, mais pourrait perdre ce leadership si Washington mettait la main sur l’Iran et l’Asie Centrale.

Les 4 périls | Tous ces Etats ont été sauvés d’une faillite prévisible car Téhéran a refusé la proposition américaine. Trois raisons étaient à l’origine de ce refus. Tout d’abord, une réconciliation l’aurait forcé à désactiver le Hezbollah puis à autoriser le retour en Iran des islamistes iraniens pro-américains, l’exposant à une prise de pouvoir de l’intérieur sans avoir la possibilité de riposter avec le Hezbollah. Téhéran ne pouvait même pas accepter un léger fléchissement dans ses positions face aux Etats-Unis car ce pays est le grand protecteur d’Israël. Le moindre apaisement l’aurait privé du soutien de la rue arabe, le contraignant à céder la direction du Hezbollah : Téhéran se retrouverait également sans moyen de défense. Et enfin, la Constitution de la république islamique lui impose le devoir de financer tout organisme qui se donne la mission de détruire Israël ou de tuer les Israéliens. Le dialogue est de ce fait anticonstitutionnel. En cas d’un changement de cap de ce genre, les mollahs devraient organiser un référendum périlleux pour leur avenir. C’est pourquoi ils n’ont cessé de fuir tout apaisement. Mais l’avantage était à Washington car il continuait à sanctionner Téhéran à petit feu. Il fallait autre chose que la fuite. Téhéran a tenté par des tirs de missiles et des propos anxiogènes de provoquer une escalade susceptible de déboucher sur une nouvelle guerre menaçant l’approvisionnement pétrolier mondial via le détroit d’Ormuz afin de pousser Washington à capituler. Mais ce dernier a tout esquivé. Il lui fallait une solution plus tactique.

La réponse VERTE des mollahs | Au milieu de l’année 2009, le régime des mollahs a cru avoir trouvé la solution miracle en proposant dans le rôle du challenger d’Ahmadinejad, le « modéré Moussavi » qui se présentait comme le candidat en faveur d’un retour aux valeurs fondamentales de la révolution islamique pour un total respect de la constitution ! Le régime associait ainsi la légitimité démocratique au refus de tout compromis avec l’Occident et à son antisionisme armé. Puis, il a prétendu que le méchant Ahmadinejad avait fraudé pour voler la victoire de ce modéré pour forcer les Américains à le soutenir et cautionner au passage le droit du régime à refuser le dialogue ou un compromis. Il espérait les amener à mettre un terme à leurs sanctions.

Cependant, il semblerait que cette idée brillante s’articulant autour d’une fraude avait été soufflée aux mollahs par un ex-complice, Sazegara, un islamiste pro-américain qui comme tous les pions de Washington est également fédéraliste c’est-à-dire partisan d’une balkanisation de l’Iran (ci-dessous). Washington voulait ainsi entraîner le régime à mettre en scène son illégitimité pour exiger des élections surveillées par des observateurs neutres (c’est-à-dire Américains) afin d’introduire et placer ses candidats dans le jeu pour une république islamique fédéraliste, embryon pour une agitation islamique dans les pays voisins avec des baloutches s’attaquant à l’intégrité territoriale pakistanaise et des kurdes iraniens prêtant main-forte à ceux de l’Irak pour déstabiliser la Turquie.
© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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Ce projet qui devait se greffer sur le dos du Mouvement Vert de Moussavi pour parvenir à une république islamique pro-américaine a échoué car les Iraniens qui connaissent bien Moussavi ont boycotté sa révolution verte et quand ils sont descendus dans la rue c’était pour contester la nature islamique du régime. Cela a rapproché les frères ennemis contre le risque d’un changement de régime.

En l’absence d’une mobilisation populaire en Iran, le régime a dû simuler des manifestations pro-Moussavi avec ses 3000 manifestants professionnels de Téhéran. CNN s’est chargée de la promotion et du grossissement des nombres. Et en l’absence d’une mobilisation populaire à l’étranger, Washington a mis en avant ses troupes islamo-fédéralistes qui se sont réunies à Paris en juin 2009 sous l’égide de Bernard Henri Lévy grand ennemi des souverainetés nationales et la bande d’intellos qui avait aussi été de la partie pour justifier l’invasion puis la division de l’Irak.

A ce moment-là, les Russes, les Chinois, mais aussi les Français, les Britanniques et les Allemands, membres du groupe des Six, étaient hors jeu car Washington ne parlait plus de sanctions ou de négociations, il échafaudait des scénarii pour prendre le pouvoir de l’intérieur et préparer une balkanisation dévastatrice. Mais dans les mois qui ont suivi, Téhéran devait répondre à une offre d’échange de combustible. Les Russes et les Français impliqués dans le projet sont sortis de leur exclusion. Les Chinois et les Britanniques se sont retrouvés isolés dans le groupe des exclus. Mais en raison du refus iranien de dialogue, l’opinion américaine a demandé des sanctions (qui sont très fortes et susceptibles de renverser les mollahs). Le débat est revenu sur les sanctions. Washington a d’abord évoqué un refus de coopération des compagnies britanniques qui fournissent 75% de besoins en carburant de l’Iran. Par la suite, il a insisté sur les refus russes et chinois, et enfin, il a introduit la Turquie et le Brésil dans le jeu pour s’opposer à de nouvelles sanctions à sa place, puis il les a autorisés à se rendre en Iran pour négocier une entente avec les mollahs alors que cela doit être fait par les Six. C’est la goûte qui a fait déborder le vase, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne ont réduit leurs relations commerciales et stratégiques avec l’Iran avant de recommander des sanctions contre Téhéran pour forcer Washington a entrer en conflit avec Téhéran afin de briser le processus d’apaisement. On a ainsi assisté, il y a trois semaines à plusieurs demandes russes de sanctions suivies d’une vive polémique russo-iranienne et d’un discours de la reine d’Angleterre en faveur des sanctions contre Téhéran.

Le début de la semaine, le mardi 8 juin | Téhéran espérait briser le front anglo-russe avant le vote sur la résolution prévue pour le 15 juin (après l’anniversaire du Mouvement Vert) par des discussions entre Ahmadinejad et Poutine le 8 juin pendant le sommet de la Confiance et l’action conjointe en Asie (CICA) à Istanbul. Il devait le rencontrer à nouveau à partir du 10 juin à Tashkend dans le cadre du sommet de l’OCS où il aurait pu aussi parler au président Chinois pour intégrer cette organisation afin de profiter de sa protection et de ses fonds d’investissement pour narguer les Occidentaux et les sanctions déjà en place. Il était prévu qu’après ces discussions et cette adhésion express censées empêcher l’adoption d’une résolution entérinant toutes les sanctions passées, il atterrisse le 11 juin à Shanghaï 2010 pour visiter le stand de l’Iran.

La journée a commencé mal car Ahmadinejad n’a pas été reçu en accueil officiel mais sur une piste glauque et un tapis rouge peint sur le tarmac. Dans la journée, les choses se sont corsées car Poutine a d’abord dit oui à une discussion avant d’annuler le rendez-vous. Le lendemain, la résolution a été votée par 12 voix sur 15, la Turquie et le Brésil ayant voté contre et le Liban n’ayant pas voté.
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Le bain Tajik | Immédiatement l’invitation d’office faite à Ahmadinejad pour l’OCS a été annulée car ce pays a adopté il y a un mois une résolution empêchant l’intégration de tout Etat postulant frappé par des sanctions onusiennes. Pour ne pas perdre la face, Ahmadinejad a annoncé qu’il ne pouvait pas se rendre le 10 juin au sommet de l’OCS car il était retenu au Tajikistan pour le Sommet de l’Eau prévu à la même date, ce qui est très bizarre car son homologue Tajik qui organisait ce sommet de l’Eau a pu se rendre au Sommet de l’OCS !
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Potage tonkinois | Après sa journée mystérieuse au Tajikistan où il a été reçu avec les honneurs dus à son rang, il s’est envolé pour la ville de Shanghaï à ne pas confondre avec l’organisation du même nom. Arrivé sur place, il a encore eu droit à une gifle car il n’a pas eu droit aux honneurs militaires : il a été accueilli sur une piste privée par le président local du PC chinois. Le reste de la visite n’a pas été brillant car il n’a pas pu rencontrer d’autres officiels et sa visite s’est résumée à un passage éclair uniquement dans le pavillon très moche de la république islamique, un discours puis un dîner qui étaient censés être destinés aux hommes d’affaires chinois, mais se sont finalement transformés en rencontres avec les Iraniens locaux dont notamment des mollahs. Très énervé par son passage discret sans la présence d’une télé, Mahmoud a exigé une conférence de presse qui n’a guère attiré de journalistes. AU cours de cette conférence, il a qualifié la résolution d’un bout de papier bon pour la poubelle et sans aucun effet sur l’économie iranienne.
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Le 12 juin à Téhéran : une journée banale | Le 12 juin, date anniversaire de la fausse révolution de couleur, Téhéran a été calme… au grand désespoir des mollahs et de leurs alliés français du groupe BHL. En l’absence d’une quelconque mobilisation, Armin Arefi, le bras qui a en charge le site du BHL a diffusé les rumeurs d’affrontements entre des jeunes et les milicien, rumeurs sans images diffusées par des sites liés aux mollahs ou aux Américains. Puis, presque instantanément, tous ces sites ont mis online 3 vidéos, ce qui est impossible, faisant état de manifestations pro-Moussavi dans le campus universitaire et la ville. L’une montre un petit trottoir avec des garçons qui ont la bouche fermée quand on passe la vidéo au ralenti mais on entend vive Moussavi. Sur l’autre, on voit des gens qui attendent sur le campus, aucun ne porte de couleur verte et le régime a encore collé des slogans. Dans la troisième, c’est le même topo. Cette dernière vidéo a été filmée par quelqu’un avec un complice qui porte un ruban vert au poignet. C’est le seul lien avec le Mouvement Vert. C’est une véritable débandade. Mais puisque l’on vit dans un monde absurde, tous les agents de promotion du Mouvement Vert ont brodé des récits invraisemblables autour de ces vidéos de rien du tout qui font état d’une démobilisation même parmi les manifestants officiels du régime.
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Le 12 juin à Paris : une journée de folie | Si à Téhéran, le vert a perdu de son attrait même pour les gens du régime, à Paris, ce Mouvement a été porté aux nues par BHL et sa bande qui se réunissait dans une conférence relayée sur internet « pour faire connaître avec les leaders de l’opposition iranienne ! »

Il y a un an en juin 2009 à la mairie du 13ième, BHL et son adjoint Taubmann avaient accueilli le prince Reza Pahlavi inclus par Washington dans le pack pour rassurer les Iraniens effrayés par les islamo-fédéralistes proposés comme relève de l’Iran ! Mais Washington a vite écarté cet homme très apprécié des Iraniens du pays car le rendez-vous suivant de ce Vert-bis en septembre 2009 à New York s’est transformé en une manif pro-Pahlavi. Cette année, à la seconde réunion parisienne du groupe, le choix en faveur d’un Iran uni et laïque a été maintenu : pas de Reza Pahlavi dans les salons privés du Pavillon Gabriel ! Le drapeau Iranien celui de l’Iran et non celui des mollahs avait été déclaré non désirable.

BHL a en revanche accueilli de vieilles figures du fédéralisme à la botte de Washington comme le Baloutche Hossein-Bor ainsi que deux kurdes séparatistes du groupe Komoleh financé par les Etats-Unis et Israël. Il y avait également Jahanchahi et Khonsari (cravate blanche), les meneurs de Vert version Britannique, mais aussi Makhmalbaf, le cinéaste mouchard qui a dénoncé des dizaines de collègues de gauche aux mollahs. Selon un témoin présent, il s’est présenté comme le porte-parole de Moussavi et de Rafsandjani, le patron du régime des mollahs ! Ce groupe de jonction avec le régime s’honorait également de la présence du vieux Ali-Reza Nourizadeh (cravate rouge foncé), une sorte de Brasillach tortionnaire que personne n’ose fréquenter. Ce regroupement familial fait état de la force du boycott : tous les partisans d’un Etat islamiste normalement concurrents ont dû faire front. BHL n’a pas manqué de vaillance à défendre ces sagouins haïs en Iran comme quelques jours plutôt il s’est laissé filmer en train de chanter les louanges de Khomeiny, son petit-fils et Moussavi, des hommes qui ont consacrés leurs vies à donner ses lettres de noblesse à l’antisionisme terroriste des mollahs.

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Ali Pahlavi. Le clone | Ce pack qui ne fait pas honneur aux 40 personnes conviées par BHL qui l’ont applaudi va bientôt s’agrandir car un cousin de Reza Pahlavi nommé Ali Patrick Pahlavi se présente depuis le 4 juin comme le prétendant au trône ! Il était invité à un déjeuner au Sénat (ou restaurant du Sénat) par une association féministe. On le voit assis à côté d’un agent du régime des mollahs à Paris (avec une cravate rose).
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Ali Pahlavi est un drôle d’oiseau puisqu’en 1973, après avoir touché aux paradis artificiels, ce monsieur a découvert l’Islam et a tenté de mener le Jihad contre le Chah pour avoir autorisé la bière, la minijupe, la télé et avoir banni les punitions islamiques comme l’amputation ! Son combat n’est pas allé très loin car devant le refus des 4 paysans enrôlés de force pour combattre le mal, le complice de Monsieur Ali a tiré sur ces 4 malheureux les blessant mortellement et l’un d’eux qui a avait survécu a alerté la gendarmerie. Celle-ci a réussi à désarmer le groupe retranché avec femmes et enfants. Les valeureux combattants de l’islam s’étaient comme toujours barricadés derrière leurs enfants. Ali Pahlavi a survécu à l’attaque. Après son arrestation, il avait rejeté son appartenance à la famille impériale en changeant de patronyme pour s’appeler Ali Islami. Il avait par la suite participé à la révolution, mais en 1983 il avait rejoint les Moudjahiddines pour se battre contre le régime au Kurdistan. Il se pourrait donc qu’il rejoigne la bande des vieux malfamés réunis par BHL.

Loin de là, nous revenons à l’Iran où des honnêtes gens engagés comme jeunes reporters photographes enregistrent chaque semaine des images qui les choquent dans leur pays. A 100,000 lieux des turpitudes d’un BHL dont ils ignorent l’existence, ils nous livrent des images de l’environnement des enfants de Téhéran. La misère est grande. A la veille de l’adoption de la nouvelle résolution en se basant sur ce genre de connaissance et les chiffres alarmants de l’économie iranienne notamment l’annonce de la suppression des subventions qui vont aggraver cette misère, un spécialiste russe avait écrit une lettre ouverte aux mollahs en les mettant en garde contre le « Mouvement des Affamés qui serait autrement plus terrible que leur fameux Mouvement Vert ».
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