En janvier 2009, les médias du régime ont régulièrement fait état de pendaisons parfois publiques. Dans une société écrasée par la misère où pour survivre chacun est tenté par la délinquance ; ces pendaisons ne sont guère populaires contrairement à ce que prétend le régime quand il parle d’un plébiscite populaire en faveur de la sécurité.

Dans la semaine qui a précédé le 30e anniversaire de la révolution islamique, le régime n’a plus communiqué sur les pendaisons, au même moment où il espérait une forte participation populaire aux manifestations de commémoration du 30e anniversaire de la révolution, participation qu’il espérait massive pour en faire un référendum pour sa légitimité. Les Iraniens sont restés chez eux pour dire non au régime. Ce dernier reprend donc ses pendaisons.

Hamid Babayi 35 ans, Mohammad Gorgi 25 ans, Omid Nouri 27 ans, Yassin Jaafari 27 ans, Abbas Ali Ghassemi 30 ans, Ali Akbar Farshad-Far 40 ans et Rassoul Sabouri 25 ans, tous accusés de trafic de drogue, ont été transférés de leurs cellules collectives vers des cellules individuelles pour être pendus prochainement.

Fait pas anodin, le régime a communiqué les identités complètes des condamnés, pratique qui correspond à des condamnations pour des faits politiques même si les chefs d’accusation sont officiellement le trafic de drogue, meurtre, viol ou un autre des 111 crimes passibles de la peine de mort sous le régime des mollahs.

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Pendaisons et médias :
 L’Iran veut battre son record de pendaisons de 2007
 (25 DÉCEMBRE 2008)