Le 20 janvier, date de l’investiture d’Obama, le régime avait agité la carte du retour de Khatami. Téhéran espérait que l’annonce allait être saluée par les Européens et plus particulièrement par la France et que cela pourrait déboucher sur un retour au processus du dialogue stérile via les Six.

Les Six ne se sont guère exprimés sur le sujet (sauf l’Allemagne), en revanche, l’administration Obama a exprimé une forte volonté de dialogue sur des bases que ne partage pas Téhéran. Dans ces conditions, Khatami, l’homme de dialogue ne convient plus : il a alors annoncé « ses doutes quant à sa participation » aux élections « qui aurait un coût élevé pour l’Iran » !

Il ne faut pas chercher à percer ce mystère, c’est une figure obscure et délibérément incompréhensible pour laisser sa place à un « homme de refus de dialogue », un candidat de surenchères.

La forte volonté de dialogue d’Obama relance la candidature d’Ahmadinejad. Il a annoncé sa participation et son programme : demander une impossible rupture des relations entre Israël et les Etats-Unis comme « la condition » à la reprise du dialogue.

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Pour en savoir + sur cette candidature d’Ahmadienjad :
 Iran : Le fabuleux destin d’Ahmadinejad, le miraculé !
 (8 SEPTEMBRE 2008)