Téhéran aurait pu neutraliser l’immobilisation azerbaïdjanaise en faisant appel aux instances internationales comme l’ONU et l’AIEA. Il ne l’a pas fait et l’on vient d’apprendre que Téhéran s’y refuse catégoriquement ! Selon l’ambassadeur des mollahs en Azerbaïdjan, il serait inutile de chercher une solution internationale à ce « problème de fret » !
« Il ne faut mêler ni l’AIEA ni l’ONU à cette question », a-t-il souligné.

En dehors des mollahs, Moscou aurait pu prendre une initiative similaire à l’encontre de l’Azerbaïdjan, mais un mois est passé et il n’a pas non plus jugé cela utile. Téhéran aurait pu également faire appel aux instances internationales pour sommer Moscou de répondre aux demandes azerbaïdjanaises, mais là aussi Téhéran n’a rien fait.

Selon notre analyse, le refus russe de dénouer la crise serait dû à sa volonté délibérée de punir les mollahs pour leur flirt permanent avec Washington. La Russie a instrumentalisé l’Azerbaïdjan qui est dépendant d’elle pour ses besoins gaziers.

C’est pourquoi au lieu de faire appel à des instances internationales, Téhéran a décidé de négocier directement avec Moscou. Ils sont sans doute parvenus à un accord qui exige une révision de l’attitude de l’Azerbaïdjan. D’où cette comédie sans saveur de ces déclarations iraniennes sur l’« inutilité » d’un arbitrage international et un appel à l’Azerbaïdjan afin qu’il entreprenne des démarches pour régler ce petit problème !

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