Pour justifier cette demande, Nozari a évoqué une baisse annuelle de la demande internationale après l’hiver et un ralentissement attendu de l’économie mondiale. Cependant, c’est depuis des années que les mollahs demandent toujours une baisse de la production, ce qui est étonnant pour un pays dont l’économie repose pour 80% sur ses revenus pétroliers.

Cette baisse demandée en permanence est un cadeau des mollahs aux grandes compagnies pétrolières américaines, britanniques et hollandaises principales bénéficiaires des hausses du baril. En échange, ils espèrent que les compagnies pétrolières américaines financent des candidats présidentiels en faveur d’une entente immédiate avec Téhéran. Contrairement à ce que l’on peut penser, George Bush lui-même vient d’un tel processus et il est entouré d’ex-pétroliers (Cheney, Rice, Armitage…) qui ont financé des réseaux de lobbying en faveur d’un dialogue avec les mollahs.

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