La semaine dernière, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Serguei Lavrov, la Russie avait insisté sur la nécessité de reprendre le dialogue avec Téhéran. Parallèlement, à New York, Wang Guangya, l’ambassadeur de la Chine à l’ONU avait proposé une double approche : une nouvelle résolution sans nouvelle sanction accompagnée d’une initiative diplomatique de dialogue.

Comme on peut le constater les chinois et les russes ne parlent plus de la condition préalable de suspension des activités d’enrichissement pour une nouvelle initiative de dialogue. Si Téhéran s’est aligné sur cette proposition c’est bien parce que cette proposition est une réplique de ce que demandaient les mollahs depuis toujours. Cependant, puisque les mollahs ne désirent pas suspendre leurs activités, on se demande quel sera l’objet des négociations sinon la levée des sanctions ?

Cette situation est due à la publication du rapport américain sur l’état des activités nucléaires iraniennes, rapport qui a mis les compteurs à zéro et nous a fait revenir 2 à 4 ans en arrière.

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