Le 1er novembre, le ministre russe des affaires étrangères s’était même rendu à Téhéran pour obtenir une suspension des déclarations anxiogènes afin que les propos tenus à Téhéran ne contredisent pas ceux d’El Baradei ou de Moscou à un moment où ces deux alliés non déclarés de Téhéran remuent ciel et terre pour que le dialogue continue.

Cette demande avait été entendue durant une petite semaine avant que les mollahs ne reprennent le cours de leurs propos provocants : on avait alors assité à l’annonce des 3000 centrifugeuses, une annonce guère commentée par Moscou. Depuis les mollahs ont continué sur leur lancée puisque c’est à raison de 3 ou 4 déclarations quotidiennes qu’Ahmadinejad insiste sur la poursuite de l’enrichissement ou l’absence de validité d’une nouvelle résolution. D’autres personnages du régime comme le porte-parole du ministère des affaires étrangères affirment que Téhéran est prêt à mettre à la disposition des autres pays ses (soi-disant) expériences nucléaires.

Cette fois c’est la Chine qui après avoir invité le régime des mollahs à éviter d’envenimer la situation, envoie à Téhéran son ministre des affaires étrangères pour encourager les mollahs à ne pas réduire à néant les effets (positifs attendus) du rapport d’El Baradei qui sera rendu public le 15 novembre. Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi est à Téhéran ce mardi. Cependant, la stratégie de la politique nucléaire des mollahs est fondée sur la provocation et le bluff et cet effort chinois n’aura qu’un effet modérateur pour une très courte durée.

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