Ce proche de Rafsandjani a surtout été pendant une dizaine d’années, jusqu’en 2003, le responsable de l’Europe occidentale au sein des ministères des affaires étrangères et des renseignements : depuis ce poste, il a coordonné l’ensemble des meurtres d’opposants en exil aussi bien en Allemagne, en Autriche, en Suisse qu’en France. Le correspondant de l’AFP en Iran occulte ces informations dans ses dépêches et attribue l’arrestation de Moussavian à la soi-disant guerre interne de la « démocratie islamique » du régime des mollahs.

En réalité l’arrestation de Hossein Moussavian n’est pas liée à cette pseudo-guerre interne. Moussavian est actuellement impliqué dans une affaire d’achat clandestin des centrifugeuses à la société allemande Man. L’Allemagne pourrait demander son extradition.

Mais l’Allemagne est également le plus important partenaire commercial de l’Iran et le régime ne peut se permettre de lui refuser une telle demande. Accusé d’un fait grave comme l’espionnage, Moussavian sera désormais retenu en Iran et de ce fait le régime des mollahs peut refuser son extradition avec une excuse crédible.

L’ex-négociateur est libéré, mais les charges demeurent !

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