Deux crises aiguës ont remis le régime sous les feux des projecteurs.

La première crise, a été celle des marins britanniques et la seconde l’annonce de l’enrichissement d’uranium au stade industriel.

Evoquant la reculade pitoyable de Téhéran dans cette affaire, Al-Zaman indique que le régime s’est empressé de libérer les marins en renonçant à son exigence d’excuses officielles. En fait, il a cherché à détourner l’attention de l’opinion publique internationale de ses activités nucléaires.

Mais après avoir annoncé l’installation de 3000 centrifugeuses et de l’enrichissement de l’uranium au stade industriel, Téhéran est revenu au centre de toutes les préoccupations.

Ces deux crises sont différentes de par leur importance, mais partagent néanmoins la délinquance du régime iranien et son mépris pour la communauté internationale et la résolution 1747.

Al-Zaman poursuit en disant : Ces deux crises ont provoqué la réaction de l’occident. Les dirigeants iraniens ont eu besoin de faire peur à certains pays faibles de la région pour imposer leur hégémonie sur les décisions intérieures de ces pays. Mais cette fausse démonstration de force était aussi irréelle qu’absurde.

Les dirigeants des pays du Golfe Persique, surtout le Koweït et l’Arabie Saoudite ont mis en garde contre les conséquences de l’intervention de l’Iran dans leurs affaires intérieures.

Les événements en Irak, dans le Golfe Persique, en Palestine, au Liban et dans d’autres pays de la région sont tous le résultat de la politique du régime iranien qui combat la stabilité de la région. Cette politique est le résultat de la complaisance des pays occidentaux avec Téhéran. Ils veulent que régime iranien arrête son programme nucléaire par la voie diplomatique, alors que cette politique occidentale est un signe de faiblesse de la communauté internationale.

En vérité ces deux crises iraniennes, tant les marins que le nucléaire, signalent le début de la fin pour le régime de Téhéran, conclut Al-Zaman.

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