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Le poulet iranien est indigeste !
06.03.2007

Les prix des produits et biens en Iran sont loin de baisser, comme l’avait promis Ahmadinejad, ne cessent de grimper et ces quelques exemples qui suivent sont représentatifs des soucis des iraniens à quelques jours du nouvel an (Nowrooz). Selon les estimations, 60 millions de personnes (sur 70) vivent en dessous du seuil de pauvreté (qui est estimé en Iran à 350 $ par jour). Une grande partie d’entre eux vivent avec l’équivalent de moins de 1 à 3 € / jour.



Les prix du poulet et des oeufs sont encore une fois en augmentation : le kg de poulet vient de prendre 1000 rials pour atteindre le prix de 17,000 rials (17$). Le directeur de l’union des producteurs de volaille a cette semaine mis en cause la hausse mondiale des prix des médicaments vétérinaires, tentant ainsi de disculper le gouvernement et les intermédiaires nombreux (pasdaran ou fils de mollahs) qui squattent cette filière ou tous les autres secteurs économiques du pays. Plus encore dans son discours, l’homme a aussi fait allusion à la grippe aviaire, grippe qui persiste en Iran à l’état endémique notamment grâce au passage des oiseaux migrateurs.

Actuellement nous sommes en pleine période de migration aviaire, mais les autorités ne cessent de dire que le pays est indemne de toute atteinte. Or, malgré ces déclarations officielles ou semi-officielles (comme celle du directeur de l’union des producteurs de volaille), de nombreux cas se déclarent et nous en avons signalé certains. Mais à force de vouloir cacher un danger sanitaire dont on ne peut le tenir pour responsable, le régime islamique prend tout de même la responsabilité de ne prendre aucune mesure préventive notamment afin d’éviter des destructions de poulets contaminés ou de ne pas avoir de problèmes de chute des ventes ou de surcoûts.

De plus, selon le directeur de l’union des producteurs de volailles, à l’approche des fêtes, la consommation va sans doute augmenter, le prix du kg de poulet au lieu de baisser augmentera pour atteindre la moyenne de 18,5 à 20 $, soit une hausse de 10% par semaine. A titre comparatif, le salaire d’un ouvrier iranien étant entre 75 à 120 $, le même poulet vaudrait 150 € le kilo (soit 400 € le poulet) en France pour un smicard.

On comprend pourquoi depuis des années, les Iraniens se contentent de ne manger que des déchets de poulets, les parties nobles de l’animal vont dans les assiettes des mollahs et des pasdarans ou encore des intellectuels de gauche qui reçoivent chez eux des journalistes venus de France.

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