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Iran : Enquêtes croisées sur 3 rumeurs d’attaque militaire américaine
23.01.2007

C’est vraiment impardonnable, nous avons écrit un article consacré au documentaire de la BBC, à propos d’une offre faite par les mollahs à Bush, sans auparavant consulter nos propres archives. Nous aurions dû…



C’est un article du site legrandsoir.info, écrit par un iranien nommé Trita Parsi, qui nous a rappelé que le documentaire de la BBC recyclait en effet une autre rumeur made-in Iran (lancée par Trita Parsi).

Le documentaire de la BBC prétend que ce sont les mollahs qui avaient fait des propositions aux « Américains » et que cela avait été refusé par le binôme Cheney-Rumsfeld. En Juin 2006, un certain nombre de médias américains financés par des sources invisibles avaient diffusé la version inverse : à cette date c’étaient les « américains » qui avaient proposé « un très intéressant deal » aux mollahs ! Deal qui, selon la version divulguée par ce Trita Parsi, avait été rejeté par le binôme Cheney-Rumsfeld.

Le Deal ou l’offre devait assurer l’accord de l’Iran avec la stratégie des « deux Etats, Israël et la Palestine », le renoncement de Téhéran à appuyer le Hamas, le Hezbollah et les autres mouvements terroristes, la coopération de l’Iran avec les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, la lutte commune contre Al-Qaïda et enfin, la conclusion par l’Iran d’un accord global de sécurité avec les pays du Golfe Persique, prévoyant notamment le renoncement à y déployer des armes nucléaires ! Cette même offre change de paternité est devient iranienne dans le documentaire de la BBC.

Si ce sont vraiment les Américains (d’ailleurs lesquels ?) qui ont proposé ces « choses » aux mollahs, il devient difficile de croire la version nouvelle délivrée par la BBC. Cette dernière recycle la version ci-dessus qui avait elle-même été fabriquée pour toucher l’opinion et discréditer le binôme Cheney-Rumsfeld.

L’objectif de la rumeur était de diaboliser ces deux fidèles collaborateurs de Bush et de les présenter comme des partisans inconditionnels d’une nouvelle guerre et des individus hostiles à toutes négociations avec l’Iran. Par la même occasion, la rumeur faisait passer le régime des mollahs comme étant ouvert et disposé à renoncer pacifiquement à son terrorisme !

La première version avait impliqué un certain Flynt Leverett et Trita Parsi. Si ce dernier est un inconnu pour le site legrandsoir.info, il est connu des Iraniens et sévit à Washington dans le sillage du congressman Bob Ney. Le 18 janvier 2006, cet ancien parlementaire du Parti républicain a été condamné 30 mois de prison pour avoir reçu des pots-de-vin se chiffrant en dizaines de milliers de dollars, en échange d’actes officiels (affaire du lobbyist Jack Abramoff qui fut très lié à l’Iran).

Trita Parsi a été également promu par Setareh Derakhshesh de la Télévision VOA-Farsi et présenté comme opposant iranien aux téléspectateurs iraniens de cette télévision publique américaine (l’équivalent de la RFI). Cette télévision a par ailleurs une ligne éditoriale très controversée car elle donne régulièrement la parole aux lobbyistes du régime des mollahs aux Etats-Unis.

Depuis quelques années de nombreux jeunes iraniens apparaissent sur la scène médiatique avec des noms purement persans aux intonations zoroastriennes et persanes : il s’agit bien évidemment de pseudonymes créés pour flatter le besoin identitaire de vocables non arabo-musulmans. L’usage de ces pseudonymes est évidemment fait pour tromper les exilés. Les porteurs de ses pseudonymes sont invariablement titrés et possèdent des doctorats en droit, droit international etc… Mais personne ne les connaît. Trita Parsi fait partie du lot, mais il y en a d’autres comme Adlan Parsa ou dernièrement Fakhr-Avar. Ces personnages évoluent dans des médias amis où ils disposent de contacts hauts placés. Dans le cas la chaîne VOA, il doit s’agir d’un contact qui choisit les invités, mais aussi des employés au profil bien particulier. Ainsi, les nouveaux employés de la VOA sont désormais jeunes et plutôt du genre indifférents (Luna Shad) à la situation catastrophique de l’Iran.

Autre point intéressant, désormais Trita Parsi se présente comme un professeur de John Hopkins University comme Roger Stern, l’homme qui prétend qu’il ne faut pas imposer de sanctions à l’Iran. Autre fait intéressant, les porteurs de pseudonymes iranisants sont des électrons libres et ne se fréquentent pas. Mais tout en défendant des positions très différentes, ils défendent les mêmes personnages qui sont les « hauts dissidents du régime infiltrés en occident » : Akbar Ganji, Shirin Ebadi, Mehrangiz Kar, Ahmad Batebi…

L’autre personnage qui avait participé à la création du « Deal » est Flynt Leverett. Ce personnage nous a paru suspect et nous avons en juin 2006 cru qu’il agissait pour le compte du Brookings Institute, un Think Tank démocrate qui comme CFR milite en faveur de la reprise des relations entre les USA et les mollahs.

Or, comme nous l’avions signalé, ce dernier n’était plus au Brookings au moment des faits. Nous avons retrouvé sa trace, par hasard, quand nous menions une enquête plus approfondie sur les activités d’Anousheh Ansari, la première astronaute iranienne !

En effet, Anousheh est en tête d’une vaste fortune gagnée avec la vente de son entreprise. L’entreprise d’Anousheh Ansari aurait atteint un prix astronomique car elle aurait détenu des brevets d’une valeur inestimable. Cependant lors de la première enquête, nous avons découvert qu’Anousheh Ansari ne possède aucun brevet aux Etats-Unis, elle a seulement créé une 1ère société (Telecom Technologies Inc.) dont le nom ou les initiales ressemblaient à celle d’une autre société américaine (TTI) qui elle est la détentrice de ce brevet de télécommunication. Après cette supercherie (cas similaire de sociétés homonymes), Anousheh Ansari a vendu cette société en 2001 à la société Sonus (appartenant à un Pakistanais - nous allons bientôt publier notre mini-enquête sur Sonus car d’après ses bilans, cette dernière n’aurait pas pu acheter TTI).

L’argent d’Anousheh Ansari vient de cette vente très lucrative qui pourtant n’aurait pas été possible car la TTI ne possédant pas le brevet, on se demande pourquoi Sonus lui aurait versé plus de 500 millions de dollars. La société Sonus a même intégré Anousheh Ansari pour deux ans en qualité d’ingénieur alors qu’elle n’a rien inventé et pire encore elle contrefait des documents pour prétendre le contraire.

N’empêche que du jour au lendemain, Anousheh Ansari s’est trouvé à la tête d’une vaste fortune dans une opération qui ressemble à du blanchiment d’argent à une très vaste échelle. Cet argent, Anousheh Ansari l’a investi dans son rêve de voyager dans les étoiles mais aussi dans une organisation caritative et culturelle iranienne. Notre recherche sur le site de cette ONG nous a conduit vers un Think Tank américain axé sur la nécessité d’ouverture de dialogue avec l’Iran et un dialogue basé sur l’écoute et le respect. Le dénommé Flynt Leverett (apprécié par le CFR) travaille pour ce Think Tank : The New America Foundation !

Depuis Juin 2006, la New America Foundation déploie d’importants efforts pour relancer l’idée d’un « Deal secret avec l’Iran ». Le documentaire de la BBC relance cette même rumeur inventée initialement par Flynt Leverett de la New America Foundation. Flynt Leverett se présente comme un ancien agent de la CIA en qualité de quoi, il affirme avoir eu en sa possession des documents prouvant une attaque militaire contre les mollahs. C’est d’ailleurs un point commun avec la dernière Rumeur lancée sur le net par The Middle East Policy Council, un autre Think Tank démocrate peu connu jusque-là.

The Middle East Policy Council utilise les assertions d’un certain Wayne White (homonyme d’un peintre Kitch – sinon il n’y a rien sur ce colonel White), qui aurait été jusque mars 2005 le spécialiste du Proche-Orient au bureau des renseignements et de la recherche du département d’État.

La rumeur sur l’offre faite par l’Iran à l’oncle Sam va de pair avec la rumeur d’une guerre abominable contre l’Iran et fait nouveau, contre toute la région ! En effet, les deux rumeurs sont complémentaires et les deux parlent volontiers des préoccupations de l’opinion à l’époque de leur diffusion.

L’une évoque le fait que les mollahs avaient proposé une solution pour la stabilité du Moyen-Orient (alors qu’ils sont à la source du chaos qui y règne) et la seconde rumeur parle d’une guerre délibérée contre la stabilité du Moyen-Orient (stabilité qui n’existe pas par ailleurs).

En effet, ce fameux et mystérieux Wayne White déclare avoir vu les plans détaillant une éventuelle action militaire contre l’Iran et il affirme : « Il s’agit d’une guerre contre l’Iran » de nature à déstabiliser le Proche-Orient pendant des décennies » (Comme si le Moyen-Orient était stable actuellement…) !

- Honnêtement, que préférez-vous : une entente avec les mollahs ou cette guerre abominable contre la stabilité du Moyen-Orient ? Cette approche très particulière pour toucher l’opinion occidentale est l’œuvre des stratèges du régime des mollahs qui refusent de mettre fin aux activités nucléaires ou à leur plan de réarmement du Hezbollah (afin de prouver leur bonne foi) et continuent de bombarder le net avec des rumeurs qui diabolisent tous ceux qui prônent la fermeté à leur égard.

Nous avons également mené une enquête sommaire sur l’équipe de chercheurs experts en Iran du Middle East Policy Council. Cette équipe se compose des iraniens Jahanguir Amouzegar, Bahman Bakhtiari, Ali Gheyssari, Mehran Kamrava, un certain Kenneth Katzaman… de nombreux journalistes américains et de Monsieur GARY SICK, un des principaux assistants de Brzezinski quand en 1979, l’équipe de Jimmy Carter comptait apporter le maximum de soins pour la réussite du remodelage islamo-révolutionnaire du Moyen-Orient.

Sick est un des éléments clefs du soutien aux mollahs aux Etats-Unis et un fervent partisan du dialogue, de l’entente et de la coopération avec les mollahs en vue de les confirmer dans le rôle pour lequel ils ont accédé au pouvoir en Iran : être la source unique d’une instabilité régionale (islamiste et anti-Russes) contrôlée par les Democrats américains. Il est presque ironique de retrouver Sick au sein du groupe de réflexion d’un Think Tank qui accuse l’adversaire Republican de vouloir mener une guerre de déstabilisation régionale durable.

Ceci nous amène à penser que les projets de rumeurs ne sortent peut-être pas des centres d’études du régime des mollahs mais des centres de réflexion liés à certains Think Tanks (aussi bien Democrat que neo-cons) et à des personnages qui jadis coachaient le pensionnaire de Neaufle-le-Château.

Dans son livre intitulé « Carnets secrets, chute et mort du Shah », publié aux éditions Osmondes, Houchang Nahavandi rapporte comment une équipe de la CIA était installée dans une villa proche du lieu de la résidence de Khomeiny en France et comment elle coachait l’entourage du vieux ayatollah. Le 18 novembre 2004, Maurice Druon rapportait cette même anecdote [1] dans un article du Figaro consacré à l’Iran. Nous ne sommes donc pas au dernier épisode de cette guerre des rumeurs qui vient se greffer sur la réalité des relations entre l’administration Bush et les mollahs.

- Cette double rumeur complémentaire ne serait pas efficace sans un troisième élément : l’approbation d’une attaque américaine sur l’Iran par un opposant iranien (autrement dit l’Alliance entre les exilés anti-mollahs et les va-t-en guerre de l’équipe Bush) !

Ce défi est relevé par un faux-dissident iranien qui est coaché par Micheal Ledeen du American Enterprise Institute. Ce faux dissident n’est autre que Amir Abbas Fakhr-Avar (le tout nouveau expert en politique internationale de la chaîne VOA) qui appelle les américains à lancer une attaque militaire sur l’Iran (Appel lancé sur Ynetnews.com) [2].

Fakhr-Avar ne parle pas d’attaquer les centres du pouvoir : il demande un bombardement de l’Iran aussitôt que possible. Non pas une accentuation des sanctions, ou une aide accrue aux opposants mais une attaque militaire avec des bombardements (ce détails est important). Une attaque renforcerait les mollahs qui seraient des victimes et ce d’autant plus qu’ils n’ont cessé d’évoquer une telle attaque.

Cependant, ces efforts tri-partites pour une diabolisation accélérée de la politique américaine vis-à-vis de l’Iran sont pour l’instant peu efficaces. Bush s’inspirant d’Eliott Ness s’est attaqué aux finances des mollahs et cette économie mafieuse se casse la gueule : les investisseurs fuient et les compagnies pétrolières boudent l’Iran.

Le régime des mollahs a besoin de sortir de son isolement et ce serait possible si les Etats-Unis changeait de diplomatie et offraient aux mollahs une conférence pour des dialogues en direct. Les mollahs incapables de renoncer à leur Jihadisme bien démago lancent des rumeurs pour diaboliser ce refus de dialogue.

Et leurs anciens coachs les aident : Brzezinski milite pour le Rapport Baker, Carter propose de dialoguer avec les auteurs des prises d’otages qui lui ont coûté sa réélection et Gary Sick participe à la diffusion de la rumeur du mystérieux Wayne White !

Les doutes sur les liens entre les mollahs et l’administration Carter sont de moins en moins permis, idem pour les liens avec la BBC mais de nouveaux médias comme la VOA ont rejoint cette corrida macabre.

Anousheh Ansari et ses œuvres charitables

C’est en partant de PARSA Community Foundation, l’organisation caritative et culturelle iranienne partiellement financée par Anousheh Ansari, que nous avons abouti chez New America Foundation. PARSA Community Foundation est dirigée par ses 5 cofondateurs qui sont des jeunes entrepreneurs iraniens et déjà multi-millionnaires, parmi lesquels on retrouve Anousheh Ansari et Noosheen Hashemi (deux personnalités issues d’horizon différents). Par exemple Anousheh Ansari et un autre des co-fondateurs de PARSA Community Foundation sont membres de Silicon Iran. L’appartenance à cette organisation pose certains problèmes :

Silicon Iran est une sorte d’annuaire de jeunes et riches entrepreneurs iraniens. Y appartenir n’est pas un crime, il existe de nombreux annuaires professionnels iraniens aux Etats-Unis, mais le problème vient de son directeur.

Riche du fabuleux carnet d’adresses de Silicon Iran, son directeur Faraj Aalaei (lire Alâï) milite activement pour la levée des sanctions économiques de la Loi d’Amato, la normalisation des relations Irano-américaines, et il finance les campagnes des candidats démocrates (comme Kerry et Biden…), qui sont hostiles à cette loi et partisans d’une entente avec ce régime islamo-fasciste.

Le directeur de Silicon Iran ne considère pas ce régime comme terroriste et par normalisation de relations entre les Iraniens et les Américains, il entend assurer la survie des mollahs iraniens au pouvoir sans à aucun moment évoquer les aspects négatifs du régime. En fait, Faraj Alâï contribue même à donner une bonne image de ce même régime.

Nous ne savons pas si les personnes qui figurent sur son annuaire de Silicon Iran sont partisanes ou pas de cette levée des sanctions et de cette campagne de mystification. C’est d’ailleurs une technique utilisée par les mollahs sur leurs sites internet : inclusion de liens de personnes étrangères au groupe et à ses objectifs. Mais certains d’entre les affiliés de l’annuaire appuient les activités lobbyistes de Faraj Alâï. Et ce dernier utilise pleinement la présence de prestigieux businessmen iraniens (comme le fondateur d’E-bay) sur son annuaire !

Plus qu’au cas d’Anousheh Ansari, notre enquête s’est intéressée à celui de Noosheen Hashemi. Et ce parce que cette associée d’Anousheh Ansari appartient au conseil d’administration de New America Foundation. Ce membre apparemment anodin (de ce Think Tank aux positions pro-mollahs) est à la tête d’une vaste fortune inexpliquée (officiellement familiale). Les autres membres du Board ne sont pas aussi fortunés mais possèdent des CV qui expliquent leur présence dans ce Conseil.

Noosheen Hashemi serait-elle un des donateurs occultes de ce Think Tank qui bizarrement prend partie en faveur des objectifs spécifiques de Silicon Iran ? Nous n’avons pas été étonnés de voir parmi les membres de ce Board, un autre partisan du dialogue avec les mollahs qui est Fareed Zakaria, le rédacteur en chef de Newsweek International ainsi qu’un membre du Council on Foreign Relation, le principal Think Tank pro-mollahs.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

| Mots Clefs | Décodages : Intox, rumeurs & hoax buster |

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| Mots Clefs | Enjeux : Option militaire |

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Noosheen Hashemi & Mehrgan Foundation

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Un détail qui intéressera les iraniens et certains américains : Noosheen Hashemi appartient également au panel de la Mehrgan Foundation basée à San Diego. Une association d’apparence culturelle qui compte parmi ces intervenants de nombreux membres du lobby pro-mollahs, des faux-dissidents et quelques faux-jetons des médias de Los-Angeles qui tous ont pour mission de relativiser la situation en Iran. Au nom du droit à la parole, cette fondation donne la parole à tous les adversaires d’un changement de régime en Iran. Ce groupe a également pour mission de diaboliser ceux qui dénoncent cette fausse tolérance.

La fondation Mehrgan finance des créations d’artistes ou réalisateurs iraniens qui sont étrangement à des moments précis dans la droite ligne de cette association qui milite aussi pour le rapprochement entre l’Iran et les Etats-Unis. Parmi ces artistes citons Parviz Kardan qui a contribué à faire taire les rumeurs et les révélations de notre site sur Anousheh Ansari. D’autres noms sont présents comme Abbas Milani et sa femme, Farhang Holakouyi, Hadi Khorsandi, et le célèbre historien auto-ploclamé Bahram Mochiri dont les attaques se focalisent uniquement sur les Pahlavi et rarement sur le régime des mollahs.

| Mots Clefs | Resistance : FAUSSE(s) OPPOSITION(s) |
| Mots Clefs | Resistance : Lobby pro-mollahs en France et ailleurs ! |

[1Maurice Druon | One must read the Secret Notebooks of Houchang Nahavandi, former rector of Teheran University and a particularly well-informed Iranian minister, to learn how American authorities, starting in 1974-75, for reasons to do with oil, had planned the overthrow of the Shah. In this at once precise, moving, and pitiless book, you will discover the maneuvers of American and British diplomats, the pressures they exerted on the sick monarch, and the support they supplied for the 1978 Islamic revolution, which they believed to be liberal and republican. You will also learn how the CIA occupied the house next door to the one in Neauphle-le-Château where the personage of Ayatollah Khomeini was being constructed, his sermons and his cassettes transported in diplomatic bags. This is not the most glorious page in French history. It’s difficult to understand why President Giscard d’Estaing accorded such kindness and so many resources to this false prophet.

[2Nous ferons prochainement un article sur les raisons qui poussent Ynetnews.com qui est un site pro-israël à participer à cette opération pro-mollahs.