« Nous avons livré des missiles sol-air de moyenne portée en Iran aux termes d’un contrat. L’Iran ne fait pas l’objet de sanctions », a noté le ministre. En tout cas, la résolution adoptée par l’ONU le 23 décembre dernier et sanctionnant l’Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles ne concerne pas les contrats signés par la Russie et l’Iran, a-t-il ajouté.

En novembre 2006, les Russes ont d’abord reconnu puis nié ces livraisons, selon des méthodes bien rôdées, héritées de l’ère soviétique. Ils avaient recommencé en janvier 2007 : Nous vous en avions alors parlé en en expliquant les enjeux. Les Russes viennent finalement de reconnaître officiellement les livraisons car elles ont valu à la Russie de lourdes sanctions qui risquent de coûter cher à ses industries lourdes. Le ministre Russe n’a pas précisé le nombre des missiles exportés en Iran, mais il a insisté sur le fait que la coopération technico-militaire russo-iranienne ne violait aucune entente internationale.

Malheureusement, cette affirmation de Sergueï Ivanov sur les livraisons des Tor-M1 est aussi fausse que son affirmation sur la « coopération technico-militaire russo-iranienne » qui est elle-même fondée sur une rupture unilatérale d’un important accord russo-américain qui interdisait à la Russie de vendre des armes offensives à l’Iran.

Nous avons consacré un article à chacun de deux sujets. Nous vous invitons donc à relire ces deux articles qui montrent la mauvaise foi des Russes. Ces derniers ont évidemment intérêt à renforcer les mollahs et pour y parvenir ils font tout pour affaiblir les Etats-Unis mais aussi tout pour torpiller l’unité internationale qui tente d’isoler les mollahs. Mais les Russes ne sont pas les seuls à blâmer.

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