Khatami Bis | « Il ne s’est rien passé » ! Voilà ce qu’a dit Khatami, en réaction à l’adoption de la résolution 1737. L’ex-président soi-disant réformateur et actuel émissaire occulte d’Ahmadinejad a ajouté que ceci était prévisible.

Mais malheureusement, pour les partisans français du Dialogue avec Téhéran, Khatami ne critiquait pas la diplomatie d’Ahmadinejad « mais l’attitude non-coopérative de la Communauté internationale qui se montre obtue et incompréhensive vis-à-vis du droit indéniable au savoir-faire nucléaire ».

Il a rappelé que les occidentaux continuaient de « contrarier le régime malgré leur connaissance de l’attachement de la république islamique à ce progrès technologique ». Il a insisté sur la détermination du régime à maîtriser la technologie nucléaire et il a rassuré ses interlocuteurs en affirmant qu’à force de patience, l’Iran obtiendrait son droit. Il a également rendu hommage à la sagesse de l’actuelle équipe de négociation menée par Larijani. Rappelons qu’il est censé être l’opposant interne du régime et l’adversaire Ahmadinejad, d’le négationniste.

Khatami a également rendu hommage aux dernières déclarations de Rafsandjani qui menaçait d’incendier les pays occidentaux si ces derniers s’aventuraient à continuer dans la voie des sanctions. Rappelons qu’il est tout de même le directeur de l’institut du dialogue des civilisations !

Après le rappel des menaces, en tant que directeur de cet institut, Khatami a dit que la solution serait une reprise du dialogue ! En d’autres termes, pour éviter notre terrorisme incendiaire, acceptez de dialoguer à nos conditions !

Assefi Bis | Assefi, le diplomate chimiste nous manque. Nous avons avec lui un vrai Al Sahaf (le porte-parole fantaisiste de Saddam pendant la guerre). Comme porte-parole du ministère des affaires étrangères des mollahs, il n’a cessé de faire des fausses déclarations souvent démenties dans la journée par leurs supposés auteurs.

Assefi a servi sous Khatami mais aussi sous Ahmadienjad auquel il a rendu hommage dans cette dernière intervention notamment pour la clarté de ses messages. Il répondait au journaliste d’un quotidien réformateur pour donner son opinion sur la 1737 dans son style très particulier :

« Les Européens ont cru que nous marchandions ou que l’on faisait des politesses… C’est pourquoi ils se sont dévoyés pour finir au conseil de Sécurité… A mon époque, la troïka n’a pas agi honnêtement car elle n’ avait pas dit qu’elle considérait que nous ne pouvons pas avoir droit au nucléaire, la troïka avait dit qu’il nous fallait rétablir la confiance ». C’est le charme de la diplomatie des mollahs. Ils n’entendent rien quand on le leur dit diplomatiquement, et lorsqu’on leur demande formellement d’arrêter, ils entendent mais refusent d’obtempérer en prétextant qu’il s’agit d’une exigence nouvelle jamais formulée auparavant !

Ainsi Assefi avec sa mauvaise foi naturelle a ajouté : « nous aussi on exige une confiance mutuelle ». La suite vaut son pesant de Prière de Vendredi et atteint des sommets de surréalisme :

Selon Assefi, « la résolution 1737 », adoptée à l’unanimité des voix, « décrédibilise totalement l’ONU et toutes les institutions internationales y compris l’AIEA ! » C’est à peine si l’ex-porte parole de la diplomatie de Khatami n’exige pas des excuses officielles de l’ONU. Excuses nécessaires pour que le régime des mollahs accepte de les écouter un peu après cette résolution « contre nature, illogique, illégitique et sans fondement ».
 Que stipule-t-il ? Le Dialogue évidemment !

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