Le régime des mollahs nie ses liens militaires avec le Hezbollah
16.07.2006
Selon une porte-parole de l’armée israélienne, la corvette israélienne touchée vendredi au large des côtes libanaises a été frappée par un missile terre/mer de type C-802 de fabrication iranienne qui est guidé par un radar. Ce projectile d’une portée de 100 km a été développé à partir d’une technologie chinoise.
D’ailleurs le Hezbollah vient de publier un communiqué revendiquant les tirs et le mouvement terroriste a aussi annoncé avoir à sa disposition des fusées capables d’atteindre Tel Aviv.
Un responsable du renseignement militaire israélien a par ailleurs indiqué qu’une centaine de Pasdaran (Gardiens de la Révolution) étaient actuellement au Liban, où ils font office de conseillers militaires pour le Hezbollah.
Le régime des mollahs a démenti ce qu’il qualifie de mensonges sionistes et nie catégoriquement toute implication dans l’attaque contre un navire de guerre israélien.
Hier, l’organe de presse quasi officiel de la république islamique, le quotidien Keyhan [1] avait pourtant écrit que le Hezbollah disposait de plusieurs drones capables de larguer des explosifs sur des sites « sionistes » tout en annonçant triomphalement que de telles attaques étaient désormais possibles grâce à une technologie islamique et iranienne.
La crise déclanchée par le Hezbollah a créé des remous dans monde arabe. L’Arabie Saoudite a blâmé le Hezbollah et les Iraniens pour la situation actuelle au Liban en ajoutant que c’était au Hezbollah (sous-entendu aux mollahs) d’y mettre un terme. Les mollahs sont embarrassés d’avoir encouragé le Hezbollah à tenter une opération anti-israélienne… Ils se désistent et lâchent le Hezbollah, mais afin de demeurer dans l’actualité, ils enchaînent par une autre opération médiatique encore plus désastreuse.
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L'Iran refuse à présent de coopérer avec l’AIEA
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[1] Keyhan de Téhéran Surnommé le «Journal des tortionnaires», est dirigé par un certain Hossein Shariat-Madari, dit Hossein Jénaghi ou Hossein, casseur de nez. Il tient ce surnom de son activité préférée : casser le nez des prisonniers d’un coup de tête pour leur souhaiter la bienvenue. Activité charitable et islamique qu'il exercait quand il était «magistrat» à la Prison d’Evine.
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