Iran-Israël : la guerre qui ne dit pas son nom 14.07.2006 Une guerre entre les deux pays vient d’être déclanchée, une guerre qui ne dit pas le nom de l’un des protagonistes, une guerre dans laquelle l’un des protagonistes se cache derrière des organisations terroristes clairement identifiées comme telles. Demandons à ce régime qui se cache derrière ces bras armés si c’est républicain ou islamique que d’agir de la sorte. Dans cette affaire, nous ne pouvons prendre parti car sans retenue nous condamnons l’usage du terrorisme islamique et l’ingérence du régime des mollahs dans les affaires israélo-palestiniennes. Le pays que nous aimons n’est pas dignement représenté depuis 27 ans et nous avons la certitude que les iraniens qui subissent les mollahs ne partagent pas leur vision expansionniste, dogmatique, sectaire et terroriste. Car Israël compte 14 millions d’habitants, l’Iran en compte 70. De ces 70 millions, 50% sont nés après la révolution de 1979, et ont été alimentés par les nourritures spirituelles de ce régime, si les iraniens partageaient le point du vue des mollahs, nous n’aurions pas donné cher de la survie d’Israël. Ce ne sont pas les iraniens qui sont en guerre contre Israël mais les mollahs, et ce ne sont pas les iraniens qui se sacrifient pour conquérir Jérusalem. La guerre qui oppose l’Iran à Israël ne tue pas les iraniens, elle fait surtout des victimes chez les autres, arabes, juifs, palestiniens, israéliens et ça aussi nous le regrettons. Reconnaître l’existence de cette guerre c’est déjà prendre parti, c’est pourquoi nous nous révoltons aussi de la facilité avec laquelle nos confrères français usent des mots comme Iran ou Iraniens sans se donner la peine de nommer l’ennemi de peur de manquer de respect vis-à-vis de l’Islam. Nous ne partageons pas cette opinion et demandons à nos confrères français ou israéliens d’avoir le courage de reconnaître l’ennemi sans peur d’amalgame. L’ennemi est la république Islamique. Voici quelques jours, le président de cette république islamique appelait encore tout le monde à se mobiliser pour anéantir Israël, avant lui ses prédécesseurs en avaient fait autant parfois avec plus clarté, parfois moins maladroitement que Ahmadinejad. Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire des islamistes iraniens et de leurs alliés de la gauche iranienne (adulés par la gauche française), le sionisme (ce concept laïque) a été une cible et tous ont toujours vu d’un très bon oeil un exode en sens inverse. Cependant l’objectif de cette fanfaronnade de la république islamique n’est pas forcément de provoquer cet exode mais d’entretenir les foyers de haine et empêcher une paix même précaire entre les deux camps. Différents présidents se succèdent à la tête de la république islamique et les tonalités de leurs discours anti-israéliens varient, mais le fond demeure le même. Ahmadinejad est arrivé à un moment où le régime des mollahs a besoin de montrer qu’il peut déclancher une vaste opération terroriste au Proche-Orient. Son discours n’en est que plus anti-israélien voire plus antisémite. Le régime avait promis qu’il attaquerait Israël s’il était menacé de sanctions dans le traitement du dossier nucléaire. Cependant, nous voyons bien qu’il n’est pas capable d’une vaste opération guerrière et reste cantonné dans le domaine où il excelle : la prise d’otage. L’enlèvement des deux soldats est un échantillon des compétences du Hezbollah, du Hamas et des mollahs, et leurs capacités de nuisance. Il se pourrait même que l’échantillon soit surdimensionné ! Ceci prouve le mépris du régime des mollahs vis-à-vis des mesures incitatives de l’offre des 6. La seule mention d’une date butoir et la possibilité du transfert du dossier au Conseil de Sécurité a été vue comme une agression et la punition a été de s’en prendre à Israël. Le Hamas et le Hezbollah sont aux ordres de la république des mollahs qui est leur principal bailleur de fonds. C’est donc sur ordre qu’ils agissent et avec la bénédiction de Téhéran. Selon certaines rumeurs recueillies par les Israéliens, le Hezbollah envisagerait d’envoyer vers l’Iran les deux soldats israéliens kidnappés, une manière de montrer l’intérêt des mollahs pour cette affaire. Car jusque-là, ils n’ont jamais reconnu l’existence de tels échanges et restent flous sur la qualité de leurs liens. Mais la seule évocation de cette possibilité par le Hezbollah est bien le signe tangible de cette relation de vassal et de maître à l’avantage de l’Iran engagé dans un bras de fer avec l’occident. L’Iran a besoin qu’on reconnaisse sa capacité de nuisance et que l’on admette sa puissance régionale. Or, les états Européens font mine d’ignorer qu’il y a un rapport entre cette affaire d’enlèvements et le dossier nucléaire et les journalistes français brillent par la platitude de leur analyse unidimensionnelle. La géopolitique n’est pas le point fort de la presse française et par ailleurs, l’UE préfère ne rien voir afin de ne pas qualifier le régime des mollahs de terroriste car par la suite, elle aurait du mal à expliquer une éventuelle entente avec des terroristes. Il est préférable de dire que se sont des potentiels pragmatiques ou réformateurs. Telle est l’ambiguïté de la situation, les mollahs peinent à faire admettre leur terrorisme !
Dans ce cas, on divise la pomme en deux et l’on parle de l’Axe Iran-Syrie (qui par mesure de correction ne passe pas par l’Irak). Or, avec l’appui de seulement Damas, le Hezbollah (créé par les mollahs) ne pourrait pas agir de la sorte, l’axe Iran-Syrie est le moyen de ne pas évoquer le terrorisme du régime des mollahs. Quant au transfert des soldats vers l’Iran, Téhéran va s’empresser de démentir la chose ou prétendre que les paroles du responsable du Hezbollah ont été mal interprétées par les médias occidentaux. Dans ces conditions où tout est une affaire de non-dits ou non assumés que vaut notre prise de position ? On parlera de l’Iran, des iraniens, et personne ne reconnaîtra qu’ils sont arrivés au pouvoir avec la bénédiction de la gauche israélienne, de la gauche française, des évangélistes américains, des bien pensants européens, des compagnons terroristes d’Arafat, et surtout d’un ex-président français. Une guerre vient d’être déclanchée, une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre invisible entre protagonistes invisibles, incapables de déclarer officiellement la guerre. Selon un proverbe iranien, ce qui ne commence pas n’aura pas de fin. Disons que la première étape serait de reconnaître le terrorisme de la république islamique et la seconde, de prendre les sanctions pour éradiquer le régime des mollahs, alors il n’y aurait plus de provocations (des mollahs) qui susciteraient des réactions compréhensibles (pour lesquelles certains ont aujourd’hui du mal à prendre partie). WWW.IRAN-RESIST.ORG Pour en savoir + sur les Tirs de roquettes :
[Recherche Par Mots Clefs : actes terroristes au Liban, en Israël etc.] |