La fracture Sociale en Iran 29.05.2006 Le peuple iranien devient 12% plus pauvre tous les ans. Au cours des 28 dernières années et grâce à la générosité des mollahs iraniens, les palestiniens voient eux leur niveau de vie s’améliorer et devenir de plus en plus riches en dépit des dénégations des responsables du Hamas et des autres groupes terroristes. Dans un récent rapport de l’ONU, on apprend que plus de 550.000 enfants en Iran vivent avec moins de 1$ / jour. Ce même rapport d’un organisme international neutre fait état de 35,5% de la population qui vivent avec moins de 2$ / jour alors que naguère (du temps du Shah [1]) l’Iran était une nation prospère, et l’un des principaux contributeurs de la Banque Mondiale et ce alors que les cours du pétrole était au moins 8 fois moindres qu’aujourd’hui. Selon Forbes et Fox News, Rafsandjani et sa famille se seraient accaparés près du 1/4 des richesses du pays. Ce qui fait de lui l’un des hommes les plus riches du monde, mais surtout l’homme le plus puissant de son pays. Les Iraniens disent souvent que leur pays est devenu une SARL Rafsandjani. Et d’autres religieux profitent aussi des bienfaits des ressources du pays et s’enrichissent alors que les Iraniens continuent de s’appauvrir. Selon un classement des avoirs mondiaux en devises et or détenus dans les banques du monde, la république islamique dispose de plus de 40 milliards de $, soit la moitié des avoirs des USA la plaçant dans les 20 premiers pays du monde. Toujours selon ce même rapport, la majorité de ces avoirs sont placés sur des comptes nominatifs à la différence de beaucoup d’autres états. Ces chiffres sont d’autant plus notables que, dans le même temps, la dette extérieure de la république iranienne ne cesse de s’accroître. Les chiffres officiels publiés par Téhéran font état d’une dette extérieure de 24 milliards de $ alors que celle-ci n’était que de 17 milliards l’année précédente (10 milliards de dettes à court terme et 6 milliards de dettes à long terme). On remarquera que la publication de ces chiffres n’ont fait l’objet d’aucun commentaire à Téhéran et que les ministères concernés (budget, plan, finances ...) n’ont pas réagi. WWW.IRAN-RESIST.ORG Pour en savoir + sur la misère (chiffres) :
La Misère : 2 documentaires 2 documentaires en farsi. Le premier, «Misère et prostitution», est le fait de Massoud Dehnamaki (le chef des Partisans du Hezbollah, une milice de nervis du régime). Le réalisateur milicien a une vision très conforme à ces deux fléaux. Selon Dehnamaki, la misère et la prostitution sont les résultats de l’indifférence sociale. En d’autres mots, la responsabilité est collective et l’état ne peut être tenu de responsable pour la misère ou la prostitution. Les pauvres sont présentés comme des misérables dont il faut avoir pitié. Cependant, le documentaire est l’aveu d’un certain malaise social car la misère et la prostitution s’étalent au grand jour et leur visibilité est si importante que le régime a dû tourner ce documentaire afin de se montrer concerné !
Bonne lecture et à très bientôt. [1] Avant de monter dans l’avion qui devait l’emmener hors de son pays pour toujours, les dernières paroles du Shah avaient été : « ne détruisez pas le bonheur actuel de votre pays et ne compromettez pas son avenir ». |