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Les amitiés secrètes de Hans Blix
04.04.2006

Depuis qu’il a quitté ses fonctions à l’AIEA, le très respectable Hans Blix est devenu un lobbyiste de la république des mollahs. Cet homme, qu’on qualifie de doux et modéré, ne voit pas le côté répugnant de la république des mollahs : les pendaisons publiques, les lapidations, le trafic d’enfants, la pauvreté du peuple et la corruption des mollahs, le laissent de marbre et il revient de temps en temps pour nous gratifier de quelques conseils.



Blix milite pour que les américains donnent des Garanties de Sécurité aux mollahs, c’est-à-dire qu’ils normalisent leurs relations avec les assassins du peuple iranien, qu’ils leurs accordent des Garanties qu’ils n’aideront d’aucune manière les opposants.

Cet ancien ministre des affaires étrangères de la Suède et ancien directeur général de l’AIEA intervient comme expert en nucléaire, ce qu’il n’est pas. Blix, 75 ans, est docteur en droit. Comme le fait l’actuel directeur de l’AIEA, El Baradei, Blix dépassait en son temps les limites de ses compétences et de sa fonction, cherchant non pas à faire appliquer un règlement mais à trouver des arrangements. Aujourd’hui à la retraite, il continue à s’activer pour éviter que les mollahs n’écopent de quelques sanctions et qu’ils finissent par être renversés. Quelles peuvent être ses motivations ? Pourquoi cherche-t-il à trouver un arrangement avec un régime qui soutient les terrorismes libanais et syriens ? Pourquoi veut-il éviter de mettre sous pression un régime cruel et agressif qui a ruiné un pays riche ?

Il n’y a pas de raisons évidentes, seulement des suppositions : il est peut-être très antisémite, antisioniste, anti-américain ou plus simplement, il n’a aucune de ces tares et il a uniquement l’esprit mercantile et sait que les mollahs savent se montrer généreux avec leurs lobbyistes.

« Nous disposons de temps dans cette affaire », a affirmé Blix lors d’un séminaire sur les questions énergétiques à Bergen. « Les Etats-Unis se sont donné du temps pour négocier avec la Corée du Nord alors que l’Iran s’est vu accorder peu de temps. Les Etats-Unis et les autres grandes puissances devraient négocier et proposer des carottes comme ils l’ont fait avec la Corée », a ajouté l’ancien diplomate suédois.

Soyons sûrs qu’il a une idée très précise des fameuses carottes, comme nous avons, nous, une idée très précise des bâtons qui pleuvent sur la tête de nos compatriotes à Téhéran, à Tabriz, à Ahwaz ou encore sur les territoires sinistrés de Lorestan...