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Embargo : Les craintes affichées des mollahs milliardaires 10.02.2006 Selon Aftab, un site gouvernemental iranien, les 3 pays Européens, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne auraient fait la liste des mesures à prendre à l’encontre de l’Iran suite à l’affaire du nucléaire. Ces mesures inquiètent sérieusement le gouvernement des mollahs. Et ce qui inquiète l’agence gouvernementale Aftab serait l’interdiction faite aux Iraniens et à leurs dirigeants de se rendre dans ces pays. Toujours selon Aftab, une telle mesure conjuguée à un gel des avoirs iraniens à l’étranger aurait de graves répercussions sur l’avancement des projets iraniens [comprendre le programme nucléaire rebaptisé nucléaire islamique].
Voici un classement concernant les plus puissants d’entre eux, ce sont les arbres qui cachent des milliers d’arbres d’un système mafieux qui sévit en Iran depuis 26 ans en toute impunité. On peut citer parmi les absents de ce classement la famille Karroubi, le nouveau chouchou de RSF [1]. WWW.IRAN-RESIST.ORG ...............Le Classement ! À la 8e place - Ali Jannati, fils du puissant ayatollah Jannati et haut responsable du ministère de l’Intérieur. La fortune privée de la famille Jannati est estimée à trois milliards de rials, l’équivalent de 220 millions de dollars. Ahmad Jannati, le père, dirige de puissant Conseil des Gardiens. À la 7e place - Ayatollah Abolghassem Khazali, ancien membre du Conseil des Gardiens. 2,5 milliards de rials, l’équivalent de 275 millions de dollars. Sa fortune provient du commerce maritime (contrebande), d’importation de papier et de ventes de livres. À la 6e place - Ayatollah Mohammad Yazdi, l’ancien chef du judiciaire et un autre membre du Conseil des Gardiens. Sa fortune est estimée à trois milliards de rials, soit 330 millions de dollars. À la 5e place - Ayatollah Mohammad Ali Tashkiri, né en Irak, qui a été pendant des années à la tête de l’organisation de la culture et de la communication islamique (OCCI). 3 milliards de rials, l’équivalent de 330 millions de dollars. À la 4e place - Ayatollah Ali Meshkini, président de l’Assemblée des Experts, un organe exclusivement religieux qui désigne le guide suprême du régime. Il est le beau-père de Mohammad Reyshahri, le premier « ministre des renseignements ». La fortune personnelle de Meshkini, venant principalement du commerce du sucre et de l’impression industrielle, dépasse largement les 3 milliards de rials. À la 3e place - Mohsen Rezaï, ancien commandant des Pasdaran (proche confident de Rafsandjani). 6 milliards de rials, soit 660 millions de dollars. Alors qu’il était à la tête du CGR, Rezaï était connu sous le sobriquet de Général « dar-sad-guir » (littéralement : le général-à-commission). Il possède son propre port dans le Golfe Persique qui lui permet d’acheminement ses produits de contrebande. À la 2e place - Ayatollah Vaez Tabassi, largement connu sous le nom de Sultan du Khorassan. Vaez Tabassi et ses enfants ont amassé une fortune estimée à 7 milliards de rials, soit 770 millions de dollars. Elle vient essentiellement du commerce du sucre et de ventes immobilières dans la province de Qom, dans le centre de l’Iran et de la gestion de la plus grande Fondation de l’Iran. À la 1e place - Rafsandjani dont la famille règne sur un vaste empire financier. Il a le monopole de la vente de pistaches (770 millions de $ /an), d’immenses compagnies pétrolières, des hôtels au Canada et en Californie, un casino à Las Vegas, des produits comestibles, le marché du Téléphone portable : sa fortune est supérieure à 15 milliards de dollars. La majeure partie de la fortune de ce puissant religieux est aujourd’hui entre les mains de ses enfants et d’autres proches parents comme ses frères, ses neveux, ses beaux-frères et ses beaux-fils.
Bonne lecture et à très bientôt. |