« Cette proposition constitue une bonne opportunité pour atténuer la tension autour du problème nucléaire de l’Iran », a déclaré jeudi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Kong Quan.

Selon le diplomate chinois, les négociations constituent le meilleur moyen de régler le problème nucléaire de l’Iran.

Le responsable iranien des négociations sur les questions nucléaires, Ali Larijani est à Pékin jeudi pour une visite de deux jours. Cette visite précède une rencontre à Londres entre Condoleezza Rice et les ministres des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne, France, Allemagne, Russie et Chine sur la tenue d’une réunion d’urgence de l’AIEA. Cette réunion, prévue le 2 février, pourrait déboucher sur l’envoi du dossier iranien devant le Conseil de Sécurité de l’Onu et la prise de sanctions contre l’Iran.

Comme en novembre 2005, à la veille d’une importante réunion qui aurait pu conduire l’Iran au Conseil de Sécurité de l’ONU, les mollahs promettent de reprendre les négociations pour une solution multilatérale.

La position de la Chine est sensiblement la même depuis 2 ans et les mollahs ne cessent d’utiliser leurs différents partenaires commerciaux : les uns contre les autres pour neutraliser la menace d’une saisine.

Mais les Chinois ne peuvent admettre aucun retard dans leurs programmes de rénovation industrielle ou de conquêtes des marchés, ils ne peuvent admettre l’existance de fournisseurs qui comme l’Iran leur dicteraient leur politique internationale. Cependant pour l’instant l’Iran fournit 13,6 % des besoins pétroliers des Chinois. C’est pourquoi ces derniers ont pris des dispositions pour s’affranchir de cette dépendance … Ils restent impassibles pour que les mollahs ne se fâchent pas et répliquent par exemple en bloquant le Détroit d’Hormuz ...

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