Accueil > Photos > Nucléaire : La Russie à l’heure des grandes justifications



Nucléaire : La Russie à l’heure des grandes justifications
11.12.2005

« Nous sommes fermement opposés aux tentatives en vue de politiser ce problème et de l'utiliser pour atteindre des objectifs autres que l'observation du régime de non-prolifération », a souligné le ministre Russe des Affaires Etrangères, Sergueï Lavrov dans une interview accordée à la chaîne de télévision Russia Today qui a commencé à émettre samedi vingt-quatre heures sur vingt-quatre.



« C'est une question trop sérieuse pour que l'on se livre autour à des jeux politiques », a indiqué Lavrov.

Sergueï Lavrov a rejeté les accusations selon lesquelles des ressortissants Russes auraient enfreint aux règlements concernant le contrôle nucléaire et selon lui, il y aurait même un certain progrès du côté des mollahs.

« Le gouvernement Russe ne dispose pas de faits attestant que des ressortissants Russes aient violé nos règles régissant le contrôle des exportations », a dit le ministre.

D’après Sergueï Lavrov, la coopération avec l’Iran au niveau intergouvernemental dans le domaine du nucléaire se limite à des questions liées à la construction de la centrale nucléaire de Bushehr.

« Ce chantier est réalisé dans la plus grande transparence et sous le contrôle permanent des inspecteurs de l'AIEA. Il ne pose de problèmes à personne », a souligné le chef de la diplomatie Russe.

La Russie n’a jamais cessé de mentir, de désinformer, de se justifier et finalement d’armer ce dangereux régime des mollahs et de chercher des « compromis avec la réalité » !

C’est l’UE qui l’a chargée de dénouer la crise iranienne peut-être parce que les Européens cherchaient à saboter le processus des négociations.

Les intérêts de l’UE en Iran sont en jeu et les Européens ne veulent pas assumer la responsabilité du Transfert du dossier nucléaire des mollahs au Conseil de Sécurité. Au départ, l’UE comptait sur l’opposition farouche des pays acheteurs du pétrole iranien, mais ces derniers n’ont pas abondé dans le sens des attentes des Européens.

Les Européens ont alors impliqué la Russie qui est le principal fournisseur des mollahs en équipements militaires et nucléaires !

La Russie n'est définitivement pas l’intermédiaire qui convient dans le règlement de la crise nucléaire iranienne. Et le problème qui se pose encore et toujours est le refus de l’Europe à envisager la chute du régime des mollahs et la perte des contrats pétroliers qui asservissent les Iraniens et enrichissent les pays de la Troïka.

- La Russie, la Troïka et le régime des mollahs ont un point commun : faire échouer les négociations et passer à la phase d'une république islamique atomique et briser l'hégémonie américaine.

Faut-il rappeler le Contentieux Eurodif, les prises d’otages au Liban, le Drakkar et les attentats de Paris pour tenter modestement de tirer la sonnette d’alarme et mettre en garde les Européens : le maintien en état de leurs marchés en Iran risque de coûter cher à notre planète.