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2 - 14.12.2010
Iran - Salehi : Une nouvelle stratégie au sommet

En se basant sur la presse iranienne (contrôlée par le régime), les médias étrangers affirment que Mottaki, le ministre des affaires étrangères de la république islamique a été limogé car il avait accepté de faire un geste de modération dans la politique nucléaire du régime. Les médias occidentaux devraient mieux étudier la constitution iranienne : le programme nucléaire n’est pas géré par le ministère des affaires étrangères, mais par le Conseil national de Sécurité. Téhéran manipule les Occidentaux. Il cache son jeu. | Décodages |


2 - 17.06.2012
Iran : La semaine en images n°225

Depuis deux ans, chaque semaine, nous constatons le boycott du régime islamique par les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris, et les membres de base du clergé. Ces jeunes actifs, qui étaient censés défendre ou faire prospérer le régime lui ont tourné le dos avant de laisser même le peuple manifester en faveur d’un rétablissement du régime patriote, laïque et progressiste des Pahlavi. La rupture est née de la prise de conscience des progrès iraniens accomplis avant la révolution et ses échecs de maintenant qui sont essentiellement dus à la fermeture des mollahs.

Les jeunes Pasdaran, les bassidjis, les militaires, mais aussi les Bazaris et même les membres du clergé sont arrivés à la conclusion que le pays va vers des échecs plus terribles car ses dirigeants, les mollahs, se sont mis dans une terrible impasse en fondant leur régime sur une rupture volontaire avec l’Amérique, la première puissance mondiale !

En effet, en 1979, après la victoire de la coalition révolutionnaire islamique qui était soutenu par Washington, les mollahs avaient été écartés du pouvoir par les pions islamistes de Washington. Mais 9 mois après, les mollahs ont pris le pouvoir en évinçant les pions islamistes de Washington. Puis ils ont empêché définitivement leur retour dans leur arène politique en diabolisant et interdisant toute relation avec les Américains.

Aujourd’hui, les mollahs ne peuvent pas se rapprocher de Washington car ils devraient alors autoriser ses pions à revenir et à participer à la vie politique iranienne : ils risqueraient de partager le pouvoir ou même de le perdre et se retrouver en position d’être jugés et durement punis pour leurs crimes ou leurs détournements de fonds publics.

En réponse, Washington augmente de temps en temps ses sanctions : de manière régulière, il augmente ainsi légèrement la pression sur le peuple pour montrer aux mollahs qu’il peut provoquer les conditions d’un soulèvement populaire puis il leur propose à nouveau le rapprochement. Il leur laisse le choix entre une révolution qui les décimerait tous et un processus de transfert des pouvoirs vers ses propres islamistes où ils pourraient mieux s’en tirer.

Ce chantage cynique qui ne prend pas en compte l’envie de changement des Iraniens est tout simplement révoltant : il a encouragé les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris qui ont rompu avec le régime à boycotter plus fortement le régime. Le régime n’a jamais eu aussi peu de monde à ses côtés. Ses dirigeants ne se sentent pas à en sécurité et évitent les sorties. Leurs derniers collaborateurs qui doivent assurer leurs sécurités sont vraiment sous pression et paniquent facilement après de nouvelles preuves de la rupture des forces armées. Le régime tente de limiter leur envie de fuite en évoquant l’existence de nouvelles recrues et en mettant en avant la possibilité de contenir le peuple avec sa fausse opposition interne.

Mais les mollahs ne cherchent pas en même temps à négocier en cachette avec Washington pour obtenir sa clémence car ce dernier n’est pas très ferme dans son approche : de peur de renverser le régime islamique, il n’applique pas les sanctions qu’il annonce. Il aide même indirectement les mollahs quand il voit apparaître un risque élevé d’explosion ou une nouvelle vague de panique chez leurs derniers collaborateurs. Washington affaiblit ainsi sa menace d’une révolution immédiate. Les mollahs ne sont donc pas devant le choix d’une révolution sanglante et une expulsion à risques. Il n’y a rien qui les presse. Ils estiment qu’ils ont le temps pour rester, laisser mijoter Washington (qui craint un soulèvement) afin de le forcer à leur garantir une passation sécurisée sans aucun risque de poursuites pour leurs crimes ou leurs détournements des fonds publics.

Ainsi alors que le peuple souffre durement sous les sanctions et dans des pénuries, les mollahs tempèrent et attendent de meilleures offres, ceci ne manquera pas de faire rager les Pasdaran et les Bazaris qui sont devenus des opposants. Il y a de fait un nouveau motif d’action contre les mollahs.

Leur attente d’un accord sécurisant leur sortie ne peut qu’encourager leurs collaborateurs à penser à leur propre avenir d’autant plus l’accord de leur immunité suppose un transfert de leur culpabilité vers ces mêmes collaborateurs qui occupent des postes subalternes. De fait, ce marché qui est censé sauver les dirigeants indispose leurs derniers collaborateurs. A chaque fois que les mollahs reçoivent un émissaire de Washington ou qu’ils vont négocier une remise des sanctions, leurs collaborateurs subalternes impliqués dans tous les crimes paniquent. Ils se mettent à acheter de l’or et des dollars pour pouvoir quitter le pays au plus vite. La conclusion d’un accord entre les mollahs et les Américains inquiète aussi les hommes d’affaires issus du régime qui se sont enrichis aux dépens des autres grâce à leurs liens familiaux : ils s’agitent aussi pour partir au plus vite avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent seuls face au peuple qui profitera certainement de la situation pour régler des comptes vieux de 30 ans.

Il y a trois semaines, la pression est montée dans cette cocote-minute qu’est devenu le régime en raison d’un programme officiel très anxiogène pour ses derniers collaborateurs ou associés. En premier, le régime devait aussi mettre en scène son opposition interne à l’occasion de l’anniversaire de sa principale victoire, mais la mobilisation était nulle : il n’avait donc personne pour tenter de s’incruster dans un soulèvement pour dévoyer son action. Avec cette preuve de son isolement, ces derniers associés ont paniqué.

Le régime devait aussi organiser la cérémonie annuelle de prestation de serment de ses derniers officiers des Pasdaran. Il a diffusé des images d’archives : il n’avait donc pas pu constituer une nouvelle force pour remplacer les Pasdaran en rupture.Le régime ne pouvait également pas réprimer un éventuellement soulèvement. Sans la capacité de contenir ou réprimer le soulèvement, le régime était clairement condamné. La panique s’est amplifiée. Il a annoncé qu’il avait intercepté des responsables en train de fuir le pays.

Le régime avait prévu d’échouer dans ces deux programmes officiels, il avait supposé un risque de panique, c’est pourquoi, il avait accepté de rencontrer les Américains pour négocier une baisse de leurs sanctions. Sa situation a laissé supposer qu’il allait demander leur clémence et accepter leurs conditions. Washington a fait black-out pour parvenir à cet accord tout en évitant de d’alerter les derniers associés du régime et provoquer un exode qui tuerait le régime islamique dont il a besoin. Ce black-out a davantage agité d’alerter ces gens alors que les mollahs avaient tenu bon face à Washington. Pour les punir, Washington a refusé leur demande de diminution des sanctions car ils sont enfin très affaiblis et pourraient enfin céder à sa demande.

Ce constat américain de faiblesse du régime était terrible. Le régime n’avait par ailleurs aucune force pour résister à un soulèvement. La Chine a estimé que le régime était fini et même insolvable : elle a cessé le développement du champ gazier d’Azadegan et a abandonné un chantier de barrage d’une valeur de 2 milliards de dollars.

Pour regagner la confiance de ses amis chinois, le régime devait se montrer fort et uni, capable de résister aux menaces intérieures. En début de la semaine dernière, à l’occasion de l’investiture du nouveau Parlement, le régime devait réunir l’ensemble de ses 150 à 200 très hauts dirigeants autour des 60 députés qui lui restent fidèles. D’après les photos, il n’a pas pu mobiliser plus de 135 personnes. Il avait visiblement perdu la confiance d’une grande partie de ses plus hauts dirigeants ou ces derniers n’osaient pas sortir de leur bunker.

Par la suite, à l’occasion de l’approche de l’anniversaire de la mort de Khomeiny, le régime devait aligner ses divers composants (Parlementaires, Pasdaran, militaires, ministres, préfets...) autour du tombeau de son fondateur pour montrer sa cohésion interne. C’était perdu d’avance. Nous avons montré les images de ses initiatives ratées. Le régime était certain qu’il ne pourrait mobiliser ses derniers collaborateurs ou ses dirigeants la semaine suivante lors du grand rassemblement qui a lieu le jour même de l’anniversaire de la disparition de Khomeiny.

Dans notre dernier rapport hebdomadaire illustré, nous ne devions pas montrer ce rassemblement. Mais nous avons débordé sur le calendrier pour diffuser les premières images alors disponibles. La principale image était trafiquée. Malgré ce recours à la triche, l’ensemble des images montrait une très faible mobilisation inférieure à 500 personnes. Le recours à des images d’archives pour la partie officielle laissait supposer que les responsables hauts placés avaient encore boycotté le régime.

Cette semaine, le régime devait encore rassembler « ses partisans » et les fans inexistants de Khomeiny, dans plusieurs villes, à l’occasion du 49e anniversaire de son révolte en 1963 contre l’octroi du droite de vote aux femmes. La mobilisation a été presque que nulle. Pour ne pas perdre la face, il a décrété une nouvelle approche : trois journées d’Etekaf ou retraite spirituelle pour que chacun puisse se retrouver avec Khomeiny. Les journées d’Etekaf ont en fait lieu à la fin du Ramadan, mais le régime devait éviter des signes associant les images au Ramadan. Il a dû shooter des images cette semaine : elles sont accablantes car elles montrent de très faibles mobilisations de figurants peu impliqués dans la quête spirituelle qui ont mis ces journées à profit pour jouer ou pour dormir.

Cette semaine, le régime devait assister à Pékin à la réunion annuelle de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) que le régime veut intégrer pour échapper aux sanctions afin d’avoir les mains libres pour négocier avec Washington. Ces objectifs lui ont toujours valu le veto des fondateurs russes et chinois de l’OCS à sa candidature. Ses échecs, qui mettent en péril sa survie, n’ont pas arrangé ses affaires : les Chinois n’ont témoigné aucune sympathie particulière à son représentant Ahmadinejad. Ils lui ont en revanche conseillé de modérer ses positions pour survivre.

Ce fut donc une nouvelle semaine d’échecs et de fiascos pour le régime et surtout pour son patron politique, Ali Larijani.. Ce dernier a eu peur que les vieux mollahs qui composent le régime le destituent. Pour assurer sa place, il a lâché la gestion de la crise pour des manœuvres susceptibles de neutraliser ses adversaires surtout Rafsandjani, ce qui a déclenché une nouvelle guerre interne avec ce dernier. La guerre interne entre les deux chefs a pris le dessus sur les vrais problèmes que rencontre le régime ! .

Il en résulte une semaine exceptionnellement intéressante. Le peuple grogne, les Pasdaran trépigne et le régime explose de toute part. Voici des bouts images de chacun des trois composants de la situation explosive actuelle : voici le dernier visage du régime (avant sa mort que nous espérons proche).


2 - 13.10.2008
Iran : Contrats pétroliers en rafales ?

Ces derniers jours, le régime des mollahs a évoqué les signatures en rafales de contrats pétroliers ou gaziers de très grande importance. Il y a beaucoup d’exagération et quelques mensonges dans ces déclarations qui tentent de masquer l’arrêt des investissements étrangers en Iran sous la pression exercée par les Etats-Unis.


1 - 22.01.2017
Iran : La semaine en images n°464
La guerre des cadors !

© IRAN-RESIST.ORG

La semaine dernière (23-30 Décembre 2016 / 03-10 Dey 1395) a commencé sous de mauvais auspices pour les mollahs, abandonnés par tout le monde, car une résolution d’initiative égyptienne du Conseil de sécurité acceptée par les 5 dont la Russie les avait surpris en condamnant entre autres leur ingérence terroriste au Moyen-Orient pulvérisant leur prétendue influence régionale censée les sauver de Trump !

Une semaine plus tôt, ils avaient aussi échoué à imposer 30 de leurs faux dissidents issus du clan Rafsandjani et liés à Brzezinski à Trump pour l’entraîner dans un dialogue stérile et lui faire perdre ses objectifs.

De fait, les mollahs privés de tout moyen de défense craignaient que leurs compagnons financiers les lâchent en fuyant avec leurs dollars et les derniers fidèles se détournent en marquant leur rupture par le boycott de la journée de soutien à la tutelle du Guide suprême.

Le clergé au pouvoir avait commencé la semaine en évoquant les succès diplomatiques (mais imaginaires de Rohani en Asie Centrale et en Caucase) zappant les deux sujets qui le hantaient : la résolution égyptienne et la préparation du rassemblement du jeudi 29 décembre pour la journée d’unité du peuple et du Guide. Le clan Rafsandjani avait loué le succès imaginaire du régime à la rencontre moscovite avec les Russes et les Turcs sur la Syrie (pour montrer son amour du régime) tout en parlant des problèmes de gestion interne de Rohani -le cas du ministre des Transports- (pour entraîner la chute de Rohani et prendre sa place dans les négociations avec les américains avant l’investiture de Trump).

Les mollahs étaient aussi menacés par les miliciens et les mollahs sans famille, qui siègent au Parlement, demandaient la diffusion de l’aveu oral de Zarif sur son insuccès face à Kerry !

Les cadres des Pasdaran d’ordinaire favorables à la fronde contre les mollahs s’étaient démarqués en insistant d’abord sur une guerre à venir entre Trump et Poutine, pour affirmer que le régime avait une marge de manœuvre et en marge ils avaient proposé comme solution l’unité de tous les composants au lieu de la guerre interne ou les fausses dissidences qui pouvaient s’avérer dangereuses. L’idée avait été déjà proposée en 2008 par Rafsandjani -alors patron non officiel du régime-, sans être acceptée par ces pairs, car ils avaient peur de lui confier les pleins pouvoirs.

Dans le cas présent, les mollahs n’avaient pas répondu, car le partage les éloignait trop des marchandages en raison du nombre élevé des cadres miliciens intéressés par des garanties de sécurité. Les mollahs avaient volé l’idée puis avaient fait appel à Rafsandjani avec ses proches pour monter un parti d’unité nationale, le Front populaire des Forces de la Révolution, afin de calmer les cadres miliciens agités et aussi se garder un marchepied pour relancer leurs 30 faux dissidents basés aux États-Unis réunis au sein de l’association « Tavana » et bénéficiant du soutien du réseau enragé de Brzezinski !

Les clans en guerre contre les mollahs ont été surpris par ce montage qui les excluait de facto de la direction des marchandages avec les Américains.

Les cadres Pasdaran l’ont combattu en dénonçant la braderie des mollahs et la corruption de Rafsandjani et ses fils. Les députés ont accepté le faux front d’union proposé par les mollahs tout en combattant leur mae Zarif pour imposer leur ligne au nouveau parti unique du régime !

Les chefs Pasdaran ont essayé de briller par une manœuvre de DCA pour se poser en arbitre des jeux, mais l’absence des S-300 dans leur panoplie a démontré qu’ils n’en avaient pas autant qu’ils le disent. On avait un régime divisé où chacun s’agitait pour ses intérêts. Les nantis du régime ont vu la preuve de la division du régime et la faillite de la direction des mollahs et ont commencé à vendre leurs actions et d’acheter des dollars pour fuir avant de tout perdre dans un deal de transition de régime conclu par l’un des clans politisés avec les Américains du réseau Brzezinski ou de l’administration Trump.

L’administration démocrate sortante inféodée à Brzezinski a alors désavoué l’implication de Rafsandjani en raison de son passé terroriste et son impopularité tant au sein du régime que par le peuple, proposant implicitement son remplacement par son pion moins connu et moins corrompu Moussavi (qui est aussi détesté par le peuple). La solution montrait ses limites démoralisant davantage les responsables et financiers désespérés du régime. Rafsandjani menacé d’être blackboulé s’est mis aussi à charger le clergé et son pion pour les forcer à le maintenir dans le jeu. Les autres clans ont continué à charger Rafsandjani qui par son instabilité est devenu un danger pour le régime. On avait un régime divisé où chacun s’agitait pour ses intérêts et personne ne pouvait s’imposer en raison d’un manque total de personnel.

Cet état de faiblesse allait se confirmer jeudi par l’absence de mobilisation autour du Guide et sa tutelle qui est le principe fondateur du régime ! Le clergé a ordonné un rassemblement anticipé qui a été un échec. Le clergé a tenté de masquer la faillite annoncée du régime en décrétant qu’il ne voulait pas de manifestation dans les rues, mais des rassemblements dans les mosquées. Puis avec l’aide du cinéaste faux opposant Asghar Farhadi, il a inventé l’affaire des SDF dormant dans les tombeaux vacants pour occuper les gens et faire oublier les rassemblements qu’ils ne pouvaient même pas organiser modestement dans ses mosquées.

À la veille de cette journée de crise pour les mollahs, leurs adversaires ont utilisé cette affaire des SDF-tombeaux-dormeurs pour insister sur la faillite de leurs pions Rohani et de l’accord qu’il avait signé à Vienne afin de le déstabiliser et d’annuler l’accord pour prendre sa place de nouvelles négociations avec les Américains ! La panique a été telle que Rohani a dû faire arrêter l’activité boursière pour éviter la banqueroute.

La Russie a alors puni le régime en l’excluant de tout rôle dans les conversations pour un cessez le peu en Syrie afin qu’il ne puisse utiliser son rôle pour faire pression sur l’administration sortante démocrate allant à l’encontre de ses intérêts qui exige un nouveau Moyen-Orient laïcisé en coopération avec Trump.

Jeudi dernier, tous les adversaires des mollahs avaient continué à les charger dans leurs médias, restant focalisé sur leur envie de parvenir à des négociations directes avec l’administration sortante demandeuse d’une victoire pour revalider sa diplomatie ! Seul Rafsandjani, ex-timonier condamné dans tous les cas de figure, s’était comparé à un barrage qui pouvait contenir les forces de la contre-révolution, c’est-à-dire Trump qui a le soutien enthousiaste des opposants et surtout du peuple iranien !

Mais l’agitation paniquée des clans marginaux et la personnalité encombrante de l’ex-timonier grillé du régime avaient convaincu tous les cadres du régime que ce dernier ne pouvait subsister. Il n’y avait eu personne pour soutenir le régime et ses dirigeants. Les mosquées étaient restées vides. La journée de la fidélité au régime était devenue la journée de sa faillite !Les mollahs avaient nié cette faillite en parlant de grandes manifestations et en diffusant des images d’archives d’autres manifestations urbaines, d’il y a longtemps ! Ils avaient aussi tenté de s’inviter sur la scène internationale et provoquer les démocrates en parlant de leur invincibilité tant en Iran qu’au Moyen-Orient !

Les démocrates avaient esquivé. Trump était aussi resté calme pour ne pas laisser les mollahs mener le jeu. Poutine les avait punis pour lui-même et pour Trump en les excluant du cessez-le-feu négocié pour la Syrie et en engageant la Turquie islamiste alliée de Brzezinski dans un accord ne s’appliquant pas aux islamistes soutenus par le réseau Brzezinski !

Poutine les avait aussi punis par son allié le Turkménistan qui au prétexte d’un retard de paiement a menacé de cesser ses fournitures de gaz aux mollahs pour les besoins hivernaux des régions du nord d’Iran confrontées comme chaque année à une importante vague de froid. Les mollahs ont envoyé une équipe au Turkménistan sans rien obtenir de l’allié de Poutine. Ils n’ont pas pu trouver un fournisseur bis ! Ils ont tout simplement évité de parler de ce nouveau problème qui soulignait leur isolement international après la preuve de son isolement national !

© IRAN-RESIST.ORG

Vendredi | 30 Décembre 2016 | 10 Dey 1395 | Dernier jour de la semaine dernière | L’Azerbaïdjan fâché avec les démocrates et courtisé par Poutine a aussi mis la pression aux mollahs leur excluant tout rôle positif en Caucase en insistant sur leur ingérence et la possibilité qu’il réduise au néant leur régime par une attaque éclaire ! Poutine s’est évidemment gardé de les soutenir ou d’appeler l’Azerbaïdjan à faire preuve de retenue ! Les mollahs et les chefs Pasdaran qui se disaient invincibles n’ont guère réagi. Les clans rivaux ont continué à remettre en cause la gestion de Rohani et de Zarif !

Les mollahs qui avaient tout raté et étaient menacés en Iran et hors Iran devaient parler à l’occasion de la prière de vendredi. Ils ont demandé la fin des attaques contre leur mae Zarif, car il avait reconnu son tort d’avoir fait confiance à Kerry et ils ont demandé le soutien de tous les clans pour résister aux Américains (donc la validation de leur projet d’union, laissant le cas de Rafsandjani dans le flou). Ils ont aussi parlé de leur victoire à Alep se montrant prêt à utiliser la situation en Syrie pour provoquer une grande crise internationale ! Ils étaient donc prêts à défier Poutine et son cessez-le-feu pour jouer un rôle et contraindre l’administration démocrate à leur accorder l’immunité pour ne pas finir son mandat avec un échec absolu grillant ses chances de revenir au pouvoir ! On allait donc vers une semaine d’extrémistes désespérés !

Moscou allait sans doute les punir en les privant du gaz turkmène pour les exposer à des émeutes qui plairaient à Trump. Ils ont fait appel à un ex-serviteur fâché, l’ex-négociateur Jalali pour annoncer l’accomplissement du chantier interminable de la raffinerie Gulf Star, afin de nier leur vulnérabilité énergétique. Jalali a accompli sa mission d’annonceur neutre, mais il ne put s’empêcher de critiquer sévèrement Rohani et son équipe. Les mollahs ont compris qu’ils ne pourraient bénéficier d’une semaine calme pour réussir leur chantage à la déstabilisation régionale, ils devaient se battre sur le front extérieur et le front intérieur. On allait vers une semaine bien chaude pour le régime et ses responsables désespérés.


1 - 03.10.2008
Iran – Etats-Unis : Les 2 dernières tentatives pour une entente

A 31 jours avant la fin de son mandat, l’administration Bush vient d’autoriser l’AIC (American Iranian Council), le principal lobby des mollahs aux Etats-Unis, à ouvrir un bureau à Téhéran, au pays des mollahs considérés comme terroristes, pour encourager une amélioration des relations bilatérales. L’autorisation a été accordée par le Département d’Etat et les services de M. Paulson également chargé de réprimander ceux qui commercent avec l’Iran.


1 - 13.10.2008
Iran : Dialoguer mais avec qui ?

Jean-Louis Bianco s’est rendu en Iran (en tête d’une délégation parlementaire) pour évoquer avec Larijani, président du Parlement des mollahs, Velayati, le conseiller diplomatique du guide suprême et Mottaki, le ministre des affaires étrangères, la possibilité de la reprise des négociations avec Téhéran. Presque au même moment, Kalhor, le conseiller culturel d’Ahmadinejad, a posé des conditions claires pour une telle reprise : une rupture des relations avec Israël. Tout le monde parle et les Occidentaux ignorent souvent à qui ils doivent s’adresser.


1 - 30.10.2008
Iran - Economie : Ahmadinejad, sauvé par les Statistiques !

Il y a deux jours, l’ensemble des médias iraniens a publié une violente charge d’une commission parlementaire de la majorité présidentielle (proche d’Ahmadinejad) contre la gestion désastreuse de ce dernier que l’on accusait d’avoir vidé des réserves en devises bien garnies avant son arrivée au pouvoir ! Le nouveau directeur de l’inspection générale du régime a surenchéri pour rappeler qu’il avait déjà signalé à plusieurs reprises dans les médias ces abus illégaux et qu’il allait dans 24 heures soumettre un rapport en ce sens au Parlement. 48 heures après ce raffut : il a tout démenti en bloc. | Décodages |


1 - 16.11.2008
IRAN-ECONOMICS : AHMADINEJAD, SAVED BY STATISTICS !

Two days ago, the entire Iranian media edited a violent charge from the parliamentary commission of the presidential majority (that is close to Ahmadinejad) against his disastrous management so he is accused to have emptied the currency reserves that were well filled before he arrives to the power ! The new director of the regime’s general inspection tried and outbid so to remind that he already pointed out in the media such illegal abuse and that he would deliver in that way a report to the Parliament. 48 hours after he kicked up such stink, he denied everything as a whole. | Decoding |


1 - 23.11.2008
Iran : La semaine en images n°40

La semaine écoulée s’est achevée sur des annonces fort déplaisantes d’une pendaison d’un espion du Mossad et de la condamnation à mort de 3 poseurs de bombes liés à la Grande-Bretagne. Si l’authenticité du récit de la pendaison de l’espion du Mossad est discutable, on peut parier que les trois condamnés à mort de l’attentat très suspect de Shiraz seront pendus par les mollahs. Téhéran affirme chaque jour sa violence, mais cela ne déclenche aucune protestation. Cela est sans doute dû aux efforts des lobbyistes occidentaux du régime qui recommandent sans cesse le dialogue avec Téhéran, un dialogue qui suppose la non ingérence dans les affaires du régime. Les mollahs recevaient d’ailleurs l’un de leur avocat, le justiciable Dominique de Villepin.


1 - 26.04.2009
Iran : La semaine en images n° 62

La semaine a été encore une fois monopolisée par un seul événement : le voyage et le discours anti-israélien d’Ahmadinejad à Genève. Il est arrivé dimanche et reparti lundi soir car il devait être à Téhéran pour saluer les invités d’une conférence de l’OCI où il a encore tapé sur Israël. Ce voyage ainsi que le retour en Iran ont été plein de surprises, ce que nous efforcerons de vous montrer en quelques images sélectionnées sur les sites des agences de presse du régime des mollahs. (cliquez & zoomez sur les images pour agrandir)




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