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Exclusif - Iran : Washington contourne ses propres sanctions

Alors que l’on parle des nouvelles sanctions à l’encontre des mollahs et de leurs partenaires commerciaux (européens, chinois ou russes), un ancien haut fonctionnaire américain a révélé que 18 banques américaines entretenaient des relations avec des établissements financiers iraniens inscrits sur la liste noire américaine. Dans le même genre, en avril 2009, les mollahs ont révélé que les principales banques américaines lui avaient proposé d’aller plus loin en ouvrant des succursales à Téhéran. En juin 2009, Londres avait révélé que Washington avait autorisé en cachette les Indiens à entretenir des relations commerciales de haut niveau avec les mollahs. Hier, les mollahs eux-mêmes ont annoncé qu’ils avaient gagné un important appel d’offre pétrolier indien lancé en septembre 2009, ce qui ne saurait être fait sans l’accord des Américains. Washington joue un double jeu contre les mollahs, mais aussi contre la communauté internationale.


25.05.2010

Iran–Brésil–les Six : D’accord, pas d’accord !

Il y a une semaine, alors que le Brésilien Lula s’apprêtait à se rendre en Iran pour une dernière tentative de négociations, les Six semblaient unanimement d’avis qu’il fallait en cas d’un échec sanctionner les mollahs. Les Britanniques, les Chinois et les Russes avaient même évoqué, en ordre dispersé, leurs intérêts pour des sanctions unilatérales plus fortes. Aux termes d’une négociation avec la participation de la Turquie, Lula a obtenu un accord tronqué qui est déjà remis en cause par Téhéran qui parle d’une « déclaration commune » et non d’un « accord » (agreement), mais au sein des Six, plus personne n’est de l’avis de son voisin. On y trouve tous les cas de figure : les Américains saluent le demi accord, mais veulent une résolution qui pour l’instant ne contient aucune sanction inédite, les Anglais qualifient le demi accord de ruse, mais ne demandent plus de sanctions, les Russes n’ont aucun avis sur le demi accord et veulent des sanctions communes, bref, on est revenu à l’âge d’or de la crise avec les mollahs. | Décodages |


20.05.2010

Iran : Lula chez les mollahs pour un compromis symbolique

Hier, les Etats-Unis ont laissé entendre que la visite à Téhéran du président brésilien Lula serait l’ultime chance de dialogue sur le nucléaire, trahissant leur rôle derrière la tentative brésilienne. Pour prendre la mesure de cette tentative, il suffit de préciser que le président Lula arrive en Iran à la tête d’une délégation de 300 personnes dont 6 ministres et 260 hommes d’affaires. C’est une occasion pour revenir sur la définition de cette notion de dialogue selon Washington, mais aussi sur les diverses tentatives détournées des Etats-Unis pour dialoguer avec Téhéran.


14.05.2010

IRAN : BEHIND THE SCENES OF THE BOTH GREEN MOVEMENTS !

© IRAN-RESIST.ORG – March 19, 2010 | Two days ago, something amazing happened in Tehran : thousands of people went down to the streets in order to celebrate a ritual that is forbidden by the regime. They danced, they sang together what is forbidden and above all they refused to be instrumented by Mussavi’s Green Movement, this false internal opposition whose leaders sit in the leader decision-maker body of the country. The retraction was so important that the regime needed to change the colour balance of this night’s videos in order to make them green. However, the mullahs are not the only ones to colour anything in green : the Europeans and the Americans have just dedicated entire pages of their press to the Green Movement via long interviews which were made with Shirin Ebadi and Sazgara who claim to be the exiled leaders of the green opposition. | Decoding |


12.05.2010

Iran-Brésil : Le régime s’apprête à accueillir Lula

Les agences de presse occidentales ont annoncé hier que lors de son séjour à New York, à la suite d’une longue conversation avec Hugo Chavez, Ahmadinejad avait approuvé la proposition brésilienne d’accueillir un échange d’uranium à destination de l’Iran pour résoudre la crise sur le programme nucléaire iranien. Quelques heures plus tard, Rahim-Mashaï, le premier conseiller du président, qui accompagnait ce dernier à New York, a démenti l’annonce en y ajoutant la spécialité des mollahs : « des conditions préalables qui seront précisées plus tard ! »


06.05.2010

Iran : La semaine en images n°115

Le début de la semaine a été marqué par les annonces d’attaques contre les pétroliers alors que les Gardiens de la Révolution procédaient à des tirs de missiles sur le golfe Persique, une provocation évidente pour bloquer tout apaisement avec Washington. Sans se laisser perturber par cette attitude négative des mollahs, Washington qui a besoin d’une entente pour étendre son hégémonie régionale, a expédié son émissaire, le ministre brésilien des affaires étrangères, à Téhéran pour trouver un terrain d’entente avec les mollahs. Ces derniers ont encore une fois dit non à tout compromis. La fin de la semaine a été différente car si nos enturbannés ont bien évidemment des priorités internationales, ils ont aussi des priorités intérieures : l’été revient et s’approche le 1er anniversaire du soulèvement du peuple iranien contre l’ensemble du régime. Ne sachant ce qui pourrait advenir nos barbus de toutes tendances se sont lancés dans des célébrations de type social pour se montrer proches du peuple.


02.05.2010

Iran : Qui a peur du missile balistique iranien ?

L’agence britannique Reuters a rapporté que Washington avait annoncé que d’après ses estimations, « l’Iran pourrait fabriquer un missile balistique intercontinental en 2015 ». Au cours des 4 jours précédents cette annonce, Téhéran avait déployé des moyens médiatiques peu habituels pour affirmer qu’il avait une très grande puissance de feu défensive pour montrer qu’il n’accepterait aucun compromis même sous la menace d’une frappe. Washington qui court après un compromis n’avait pas réagi aux rumeurs. Pourquoi a-t-il pris le contre-pied de son silence avec l’annonce d’une capacité offensive iranienne ? Serions-nous face à un tournant ? Des explications existent. Elles sont surprenantes.


22.04.2010

Iran : Washington dans un flou attentiste

Il y a deux jours, le lieutenant le général Ronald Burgess, directeur du Service des renseignements de la Défense et le général James Cartwright, grand expert en questions nucléaires et adjoint du Chef d’état-major des forces américaines, ont témoigné devant le Sénat américain à propos de la nécessité de la révision du rapport officiel de l’année 2007 des services secrets américains sur l’état d’avancement nucléaire iranien. Leur déposition était très floue et ne permet pas de savoir quel peut être le contenu du prochain rapport qui détermine la politique iranienne des Etats-Unis. C’est une pression supplémentaire sur les mollahs.


16.04.2010

Iran : Sous pression !

A l’occasion de la Journée nationale de l’Energie Atomique qui a lieu chaque année le 9 avril, Ahmadinejad et Ali Akbar Salehi, le chef de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, ont dévoilé une nouvelle génération de centrifugeuses alors qu’ils avaient auparavant annoncé la révélation de détails croustillants sur plusieurs chantiers de centre de production d’uranium hautement enrichi.


10.04.2010

L’Iran et la nouvelle stratégie nucléaire américaine

Dans une interview accordée au New York Times à propos de la nouvelle stratégie nucléaire américaine, Barack Obama a dévoilé que les États-Unis n’utiliseraient jamais l’arme nucléaire contre un adversaire qui ne la détient pas et qui respecte les règles du Traité de non prolifération nucléaire. Si le message n’était pas assez clair, Obama a précisé que « les États hors norme comme l’Iran et la Corée du Nord » seraient des exceptions à cette nouvelle règle. Washington relance ainsi la menace d’une frappe militaire de l’Iran. Est-ce bien raisonnable ?


07.04.2010

Iran-sanctions : Washington veut mener la danse

Un jour après l’accord de la Chine pour l’adoption des sanctions multilatérales, les raffineries indiennes Reliance qui réalisent la majorité de leur chiffre d’affaires avec les Etats-Unis ont annoncé hier la fin de toutes leurs relations avec l’Iran, ce qui suspend ses achats de pétrole, mais aussi d’importantes livraisons d’essence ou de gazole. Bien que derrière cette rupture, Washington n’en a pas parlé. Il mène discrètement la danse.


02.04.2010

Iran : La Chine veut rompre le dialogue

Selon l’agence britannique Reuters, la Chine qui s’opposait depuis toujours aux sanctions contre Téhéran aurait enfin donné son accord pour l’adoption d’une nouvelle résolution onusienne dotée de sanctions additionnelles contre Téhéran.


01.04.2010

Iran : On tourne en rond depuis 15 ans

Washington qui a besoin des mollahs pour affaiblir la Chine tente de forcer leur coopération en combinant des sanctions qui limitent leurs gains en devises et des promesses d’investissements à condition qu’ils acceptent. L’objectif anti-chinois de cette approche a contraint la Chine à réagir en s’opposant farouchement aux sanctions ou encore à braver les sanctions en investissant en Iran. Cette semaine, elle s’est montrée plus subtile en proposant sa participation financière au dernier projet d’investissement autorisé par les Américains pour noyauter leur tactique. Enfin presque...


31.03.2010

L’Iran n’a pas aimé le scoop du New York Times

Il y a deux mois, dans le cadre de ses provocations médiatiques, le régime des mollahs annonçait la mise en chantier de 2 à 10 centres d’enrichissement nucléaire du type de Natanz comme une preuve de sa détermination à ne pas accepter un compromis. La construction de ces centres est ressortie comme un scoop par le New-York Times dans un article intitulé « les services secrets suspectent l’Iran de construire de nouveaux sites atomiques ». Si le titre est provocateur, le contenu ne l’est pas puisqu’il parle plutôt des doutes quant à l’existence de ces nouveaux sites. Téhéran n’a pas aimé et dénonce cet article démystificateur comme une approche déloyale.


30.03.2010

Iran : Petites frictions à prévoir entre Washington et Ankara

Depuis plusieurs mois, Washington utilise ses alliés qui siègent actuellement au Conseil de sécurité pour empêcher l’escalade des sanctions contre Téhéran afin de ne pas renverser les mollahs dont il a besoin comme alliés agitateurs régionaux. La Turquie et le Brésil sont les deux principaux acteurs de cette diplomatie par procuration. Dans le cadre de cette diplomatie exigeante, ce week-end, le 1er ministre Turc Erdogan s’est encore opposé à toute nouvelle sanction. Pour expliquer ce geste, il a évoqué une absence de preuve qui accuserait Téhéran. Il a outrepassé les limites de son rôle, la punition est tombée sous la forme d’une interview où son supérieur hiérarchique, le président Gül, affirme que « le programme nucléaire iranien a toujours été de nature militaire ».


29.03.2010

Iran : Scène de règlements de comptes américano-russes

Il y a quelques jours, Washington était en faveur des sanctions très douloureuses contre Téhéran. Moscou n’aimait pas. Depuis hier, Moscou aime, mais on n’entend plus Washington sur le sujet. La crise nucléaire iranienne initiée par des accusations américaines n’est pas seulement un conflit entre Washington et Téhéran, mais aussi un conflit entre Washington et Moscou. Nous sommes peut-être face au retour d’un monde bipolaire dont les têtes nucléaires nous hantent encore.


27.03.2010

Iran : Un petit durcissement trompeur sur le front des sanctions

Dans tout conflit diplomatique, il y a une grande part de diplomatie de l’ombre ou de négociations secrètes. Dans le cas de la crise nucléaire iranienne initiée par Washington, cette part très importante a été confiée par les Américains à la Turquie. Alors que tout commerce d’envergure est strictement interdit avec les mollahs, les Turcs leur proposent régulièrement d’importants contrats d’investissements à des moments précis où ces derniers sont au plus mal par la faute des sanctions américaines. Dans le cadre de ce chantage diplomatique, la Turquie avait récemment affirmé qu’elle voulait investir plusieurs milliards de dollars dans le secteur gazier iranien : elle vient d’annoncer un possible abandon de ces investissements au moment où les membres du Conseil de Sécurité se sont réunis pour parler sanctions. | Décodages |


26.03.2010

Iran : Lukoil, un cadeau empoisonné pour les Américains

Depuis plusieurs mois, Washington n’a cessé de se plaindre d’un manque d’enthousiasme de la part de Moscou ou Pékin à sanctionner les mollahs. Pour le contredire, la Chine a baissé ses achats pétroliers en Iran et Moscou vient d’annoncer le gel des activités iraniennes de sa principale compagnie pétrolière : Loukoïl.


25.03.2010

L’Iran et le grand gâteau chinois

Washington a besoin des mollahs pour contrôler les musulmans de l’Asie Centrale pour s’emparer de cette région aux immenses réserves gazières afin d’en priver la Chine. Les mollahs exigent des contreparties excessives au Moyen-Orient, d’où la guerre d’usure américaine pour fatiguer les mollahs afin de leur proposer une petite révolution de couleur pour passer sous le giron américain. La clef du succès est de continuer cette guerre d’usure tout en évitant une escalade des sanctions. C’est pourquoi Washington tergiverse sur le sujet. Hier, cependant, il s’est écarté des figures de style pour préciser qu’il « ne voulait pas d’une escalade dans ses sanctions ». | Décodages |


24.03.2010

Iran : La Chine a baissé ses achats de pétrole iranien

Ces dernières semaines, les médias occidentaux mettent toujours en avant le manque de coopération de la Chine pour sanctionner Téhéran. L’agence britannique Reuters vient de se démarquer en publiant sur le site de la BBC un compte-rendu des rapports mensuels des douanes chinoises faisant état d’une baisse de 37% des achats pétroliers de ce pays en Iran.


23.03.2010

Iran : La Vague Verte qui vient du Londonistan

Washington doit parvenir à une entente parfaite avec les mollahs, c’est-à-dire les dominer pour les instrumentaliser pour agiter les musulmans de l’Asie Centrale contre la Chine. Il emploie à cette fin une politique double combinant des sanctions et des offres d’entente. S’il parvenait à ses fins, les mollahs perdraient leur pouvoir au sein de leur régime, c’est pourquoi ils ne laissent pas faire. Par ailleurs, la mainmise de Washington sur l’Iran et Asie Centrale nuirait aux intérêts pétroliers de nombreux pays dont la Grande-Bretagne. La semaine dernière, Washington a relancé le jeu en faisant une nouvelle offre indirecte à Téhéran. Cela a déclenché une réaction en chaîne au Londonistan…


22.03.2010

Iran : Dans les coulisses des 2 Mouvements Verts

Il y a deux jours, il s’est passé quelque chose d’énorme en Iran : des milliers de gens sont descendus dans la rue pour célébrer un rituel interdit par le régime. Ils ont dansé et chanté ensemble ce qui est interdit et surtout ils ont refusé de se laisser instrumentaliser par le Mouvement Vert de Moussavi, la fausse opposition interne dont les leaders siègent dans la plus haute instance décisionnaire du pays. Le désaveu a été si puissant que le régime a dû modifier la balance des couleurs des vidéos de la soirée pour les verdir. Mais il n’y a pas que les mollahs pour tout peindre en vert : les Européens et les Américains viennent de consacrer des pages entières de leur presse au Mouvement Vert au travers des longues interviews accordées à Shirin Ebadi et Sazgara qui se posent en chefs en exil de l’opposition verte. | Décodages |


19.03.2010

Iran : L’arroseur arrosé, damned !

Depuis un an, Washington n’adopte plus de sanctions contre les mollahs. Dernièrement, il leur a même accordé un contrat de 600 millions de dollars pour des livraisons d’essence à l’Irak, alors que l’Iran importe lui-même 75% de ses besoins en carburant. Washington ménage les mollahs agitateurs car il a besoin d’une entente avec eux pour priver la Chine de ses principaux fournisseurs : les musulmans. À l’issue de cette entente, il dominera l’Iran, accédera à l’Asie Centrale et pourra déstabiliser la région pétrolière de Xinjiang grâce à ses habitants musulmans, les Ouïgours, Il pourra même exploser les pipelines ou les installations des compagnies non américaines par ses nouveaux amis islamistes. L’enjeu est si énorme, qu’il a même mis au point une stratégie pour bloquer toute nouvelle sanction en évoquant le refus de ses alliés mineurs. Ces manigances américaines ont inquiété la Grande-Bretagne, n°1 depuis toujours du marché mondial du pétrole. Pour préserver son leadership, elle a annoncé la rupture de ses gigantesques livraisons d’essence à l’Iran pour forcer Washington à délaisser son approche mielleuse. Washington a tout simplement boycotté la nouvelle dans ses médias, c’est-à-dire sur le net. Londres a recommencé, Washington a renouvelé son exploit. Ce Boycott cynique et massif nous a ramenés des années en arrière.


13.03.2010

Iran : Washington ne marche pas avec Londres

Pour affaiblir la Chine, Washington doit se rendre maître des pays ou des régions qui lui fournissent actuellement du pétrole et du gaz : l’Iran, l’Asie Centrale et la région chinoise de Xinjiang habitée par les musulmans Ouïgours. Le succès de ce projet dépend d’une coopération ferme des mollahs pour refuser le pétrole iranien aux Chinois, désenclaver l’Asie Centrale et encadrer un soulèvement ouïgour. Les mollahs n’acceptent pas de coopérer car leur entente passerait par le démantèlement de leur soutien au Hamas et au Hezbollah, milices qui sont leur assurance vie. Washington se voit donc obligé de sanctionner les mollahs, mais il doit se garder de toute escalade car cela rendrait les mollahs encore plus infréquentables donc impropres pour une entente. Il affirme donc avoir du mal à mobiliser la communauté internationale. La Grande-Bretagne, dont les intérêts pétroliers souffriront de l’entente, a annoncé lundi l’arrêt de livraison d’essence de l’une de ses compagnies vers l’Iran pour contredire Washington et l’engager de force dans cette escalade qu’il veut et doit éviter. Washington a esquivé toute réaction officielle avant de riposter par un article sur l’impossibilité pour Obama d’adopter de nouvelles sanctions en citant le maintien de la coopération entre Shell et l’Iran. Mercredi, Londres a annoncé le retrait de Shell ! Cette fois Washington a encore esquivé sur le plan politique, mais il a riposté non pas par un seul article, mais par un gigantesque plan médiatique visant à contrer tous les sous-entendus du coup médiatique de Londres.


12.03.2010

Iran-Shell : Les réactions de Téhéran et de Washington

Soucieux de parvenir à une entente avec les mollahs qui lui sera stratégiquement bénéfique, Washington se garde d’appliquer des sanctions très dures contre Téhéran. Il affirme avoir du mal à mobiliser la communauté internationale. La Grande-Bretagne, dont les intérêts pétroliers souffriraient de l’entente entre les Etats-unis et l’Iran, a annoncé lundi l’arrêt de livraison de l’une de ses compagnies contre Téhéran. Washington a esquivé la pique. La Grande-Bretagne est revenue à la charge avec l’annonce de l’arrêt des livraisons d’essence de Shell en direction de Téhéran.


11.03.2010

IRAN : WHAT IS BEHIND VITOL’S EMBARGO

On Monday 7 March, Vitol Company, whose capital is British and which is Iran’s most important fuel supplier, announced via the Financial Times its decision to “halt to the deliveries” to the mullahs “because of the American sanctions” -according to FT. However, no sanction exists so far and Obama has dismissed expressly any resort to embargo on fuel. In such context, such announcement runs counter to Obama’s wish. | Decoding |


10.03.2010

Iran : Ce que cache l’embargo de Vitol

Le lundi 7 mars, la compagnie Vitol, de capitaux britanniques, qui est le plus important fournisseur de carburant à l’Iran, a annoncé, via le Financial Times, sa décision de marquer « une pause dans ses livraisons » aux mollahs « en raison de sanctions américaines » (selon FT). Or, il n’existe aucune sanction en ce sens et Obama a expressément écarté le recours à un embargo sur l’essence. Dans ce contexte, l’annonce va donc à l’encontre des souhaits d’Obama. | Décodages |


10.03.2010

Iran-sanctions : Nouvelle tentative ratée de Washington

La journée d’hier a été marquée par une forte agitation autour du thème des sanctions contre Téhéran au Conseil de Sécurité. Des dizaines de dépêches des agences occidentales ont rapporté d’heure en heure l’évolution des efforts entrepris par Washington et l’opposition affichée par d’autres pays comme la Chine ou le Brésil. Vu sous cet angle, cela donnait l’impression d’une cause perdue, mais la vue était différente depuis Téhéran car les sections persanes de ces mêmes agences diffusaient des rumeurs anxiogènes sur le contenu exact d’une résolution en préparation...


05.03.2010

IRAN-ARTE : A BACKGROUND AND THREE PRESENTS

Usually, to mark the anniversary of the Islamic revolution, we are served by a plethoric number of articles in the written press describing the event as an extraordinary opportunity for Iran. This year, we were spoilt with 14 hours of disinformation in the form of apparently impartial reports on all topics dear to Islamic regime, aired on the Franco-German channel Arte. Such simplistic themes as : The bipolarisation of Iranian politics since the revolution in conservative and reformist camps…University is more accessible to the masses…Women have become omnipresent in the social sphere…Young Iranians are enjoying themselves : All lies, repeatedly reported in order to mask the harsh laws of the Sharia and the unpopularity of the regime and the revolution itself...


02.03.2010

Iran : La GRS d’Amano n’amuse pas les mollahs !

Il y a une semaine, la direction pro-américaine de l’AIEA accusait Téhéran de développement d’ogives nucléaires. Cette semaine, elle parle de ses doutes ou encore du temps pour comprendre la nature du programme nucléaire d’Iran. Washington laisserait donc du temps de réflexion aux mollahs. Plongée dans les coulisses d’un retournement spectaculaire du nouveau patron pro-américain de l’AIEA.


02.03.2010

Iran : Ebadi a oublié de parler de l’essentiel

Shirin Ebadi, lauréate du prix Nobel de la paix 2003, qui est vue comme une bonne personne en Occident, est jugée par les Iraniens comme une lobbyiste du régime des mollahs. Au moment où le régime fait face à de graves problèmes économiques, elle a pris sa plume pour engager les grandes puissances à « adopter des sanctions diplomatiques mineures contre les mollahs pour éviter de nouvelles sanctions économiques », un comportement qui lui vaut en Iran le surnom de l’ayatollah Ebadi.


15.02.2010

Iran : Moussavi s’est exprimé sur le nucléaire

À l’heure où pour forcer les Occidentaux à capituler, la république islamique cherche à provoquer une escalade susceptible de menacer la sécurité du détroit d’Ormuz, il aurait été intéressant d’avoir l’avis des modérés du régime. Mir Hossein Moussavi, que les Etats occidentaux qualifient d’opposant ou encore de modéré, a abordé le sujet dans un discours sur les objectifs du Mouvement Vert. Les médias occidentaux ont censuré ses propos.
| Décodages du discours et des raisons de cette censure |


10.02.2010

Iran : Violations devant témoins !

Epuisé par les sanctions américaines, Téhéran veut une escalade, une confrontation, une menace guerrière sur le détroit d’Ormuz, artère pétrolière des alliés de Washington pour forcer ces derniers à demander la levée des sanctions américaines. Hier, Ahmadinejad donnait ordre à Salehi, le directeur de l’organisation iranienne de l’énergie atomique, de commencer l’enrichissement au-delà du seuil réservé aux usages civils. Les Occidentaux ont esquivé cette provocation, Téhéran repart à la recherche d’une escalade avec deux nouvelles annonces nucléaires.


09.02.2010

Iran : Une escalade prévisible

Téhéran vient d’annoncer sa décision (réversible) de se lancer dans deux jours dans l’enrichissement à 20% pour produire du combustible nucléaire pour son réacteur de recherche. Si on enlève les fioritures, il vient en fait d’annoncer qu’il veut enrichir de l’uranium au-delà du seuil réservé à un usage civil. Téhéran cherche la confrontation. | Retour chronologique sur une escalade prévisible |


08.02.2010

Iran : La grande mobilisation

Bien que le Mouvement Vert ait explicitement annoncé à plusieurs reprises son attachement à la révolution islamique et au modèle en place, depuis 15 jours, tous les opposants iraniens pro-américains que nous avons dénoncés sur ce site en avril 2007 font campagne depuis les Etats-Unis et l’Europe pour encourager les Iraniens du pays ou en exil à manifester sous la bannière verte le 11 février, date de commémoration de la révolution islamique.
| Décodages |


06.02.2010

IRAN : THE GREAT MOBILIZATION

Despite the Green Movement announced explicitly on several occasions its attachment to the Islamic Revolution and to the established model, since 15 days, every pro-American Iranian opponent we denounced on this website in April 2007 are campaigning from the United States and Europe to encourage Iranians who are in the country or in exile to demonstrate under the Green banner on the 11 February, date of the commemoration of the Islamic Republic. | Decoding |


06.02.2010

Décodages des propos modérés d’Ahmadinejad et des réactions

Hier lors d’une interview à la télévision iranienne, Ahmadinejad a exposé les résultats de ses conversations secrètes avec les Occidentaux, révélant des reculades occidentales sur des points essentiels avant d’annoncer que dans ces conditions, l’on pourrait envisager une certaine coopération. Alors qu’il était resté sur ses positions d’avant (coopération à mes conditions), les médias occidentaux ont parlé d’une volonté d’apaisement alors que les politiques ont parlé de la nécessité d’attendre. Il y avait pourtant dans les propos tenus par ce dernier de quoi évoquer l’absence de toute volonté d’apaisement et la nécessité de ne plus attendre. | Décodage des réactions |


04.02.2010

IRAN : THE BIRTHDAY PRESENT AMERICANS ALREADY FEEL SORRY ABOUT

One week ago, Washington caused much surprise by authorizing Iraq to close a 600 millions dollars oil deal with the mullahs at a time when the latter gave signs of exhaustion few days before their revolution’s anniversary. The sum gave the mullahs their smile back since they started to use the offensive mode again against this America that provided them with the proof it’s not willing to overthrow them. But the question is what would be the use of those 600 millions dollars for such a ruined regime. To what were those petrodollars allocated ? The answer is disconcerting and much instructive for those who wish to cook something up with the mullahs.


02.02.2010

Iran : Le cadeau d’anniversaire que les Américains regrettent déjà

Il y a une semaine, Washington a surpris en autorisant l’Irak à passer un joli contrat pétrolier de 600 millions de dollars avec les mollahs à un moment où ces derniers donnaient des signes d’épuisement à quelques jours de l’anniversaire de leur révolution. La somme a donné le sourire aux mollahs puisqu’ils sont repartis en mode offensif contre cette Amérique qui leur avait donné la preuve qu’elle ne souhaitait pas leur renversement. Mais la question est à quoi peuvent servir ces 600 millions pour un régime ruiné ? A quoi ont été affectés ces pétrodollars ? La réponse est déconcertante et fort instructive pour ceux qui espèrent fricoter avec les mollahs.


02.02.2010

IRAN : RUSSIA WOULD CONSIDER TO DELIVER THE S-300

© IRAN-RESIST.ORG – Feb 1st, 2010 | For years, the Islamic Republic asked Russia to deliver it the defensive system of S-300 anti-missile missiles that would make it invulnerable to any air strike against its military and nuclear installations. Despite the absence of sanctions that would be applicable to defensive equipments, the Russian political leaders as well as the persons in charge of the Russian agency of arms export, “RosOboranExport”, have always denied such requests and Washington has always paid tribute to such refusal. However, on the last Thursday, “RosOboranExport”’s manager announced there was “no obstacle to any military and technical cooperation in the fields that concern Moscow and Tehran” and such sentiments didn’t trigger any negative reaction from Washington.
| Decoding |


01.02.2010

Iran : La Russie envisagerait la livraison des S-300

Depuis des années, la république islamique demande à la Russie de lui livrer le système défensif de missiles anti-missiles S-300 qui la rendrait invulnérable face à une frappe aérienne de ses installations militaires et nucléaires. Malgré l’absence de sanctions applicables à des équipements défensifs, les dirigeants politiques russes ainsi que les responsables de l’agence russe d’exportation d’armements « RosOboronExport » avaient toujours refusé ses demandes et ce refus a toujours été salué par Washington. Or, jeudi dernier, le directeur de RosOboronExport a annoncé qu’il n’y avait « aucun obstacle à la coopération militaire et technique dans les domaines qui intéressent Moscou et Téhéran » sans que ces propos ne déclenchent une réaction négative de Washington. | Décodages |


01.02.2010

Iran : Heading to an impasse

Throughout 2009, Americans alternated reconciliation offers with American embargo threats but they did so without adopting the necessary law at the Chamber and then at the Senate because their goal have never been the mullahs’ overthrowing as long as they wish to force them to become their regional allies. When the adoption by the American Senate of an embargo bill was announced, we could believe that Americans changed their attitude towards the mullahs. This is not the case because the Senate just adopted a text that appears different from the one that was adopted on the last October by the Chamber : it’s the beginning of a new procedure.


31.01.2010

Iran : Vers une impasse

Tout au long de l’année 2009, les Américains ont alterné les offres de réconciliation et la menace d’un embargo américain, mais sans adopter les lois nécessaires à la Chambre puis au Sénat car leur objectif n’a jamais été de renverser les mollahs, mais de les forcer à devenir leurs alliés régionaux. A l’annonce de l’adoption par le Sénat américain d’un projet de loi d’embargo, on pourrait croire que les Américains ont changé d’attitude vis-à-vis des mollahs. Ce n’est pas le cas car le Sénat vient d’adopter un texte différent de celui qui avait été adopté en octobre dernier par la Chambre : c’est le début d’une nouvelle procédure.


30.01.2010

Iran : Karroubi, par la petite porte !

Il y a deux jours, le fils de Karroubi s’est confié à l’AFP pour affirmer que son père reconnaissait Ahmadinejad comme le président légitime de la république islamique. L’info n’a donné lieu à aucun commentaire dans les médias français. | décodage d’un silence gêné |


27.01.2010

Iran : 2010, l’année des bonnes nouvelles d’Ahmadinejad

Alors que Washington a encore mis en avant la recherche de consensus via le dialogue, Téhéran a opté pour le contre-pied puisque Ahmadinejad a promis que le 11 février, à l’occasion de l’anniversaire de la révolution islamique, il annoncerait la « bonne nouvelle » que le pays est en mesure de produire de l’uranium hautement enrichi.


26.01.2010

Iran-EU : On reparle d’une révision du rapport NIE 2007

Les négociations dans le dossier nucléaire iranien sont dans l’impasse : il suffit que les Six lâchent un peu la pression pour que Téhéran affirme avoir gagné et exige une solution à ses conditions [1]. Mais la situation n’est pas près d’évoluer car Washington a rappelé hier qu’il restait « fidèle à sa double approche : dialogue et menace de sanctions ». Le dialogue étant l’objectif et la menace des sanctions le moyen d’y parvenir, il ne reste comme possibilité d’évolution que des changements de tons dans la menace des sanction . C’est pourquoi on évoque de plus en plus une possible mise à jour du rapport NIE 2007 regroupant les estimations des services secrets américains sur l’état d’avancement du programme nucléaire iranien et la menace qu’il représente.


22.01.2010

Obama - Iran : Appeasement and confusion !

According to every press agency, “the representatives of the Six group -United States, Russia, China, United Kingdom, France and Germany- didn’t manage to agree on Saturday on new sanctions against Iran. However they agreed to meet again with Iranian representatives in order to discuss IAEA’s proposal that offers to enrich abroad a part of the Iranian uranium”. This would have been simpler to state at the end of this meeting whose agenda was the Iranian refusal that the Six decided to go on with this deaf dialogue.


18.01.2010

Obama - Iran : Apaisement et embarras

Selon les différentes agences de presse, « les représentants du groupe des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France, Allemagne) ne sont pas parvenus à s’entendre samedi sur de nouvelles sanctions contre l’Iran. Ils ont toutefois convenu de se réunir à nouveau avec des représentants iraniens pour débattre de la proposition de l’AIEA prévoyant l’enrichissement à l’étranger d’une partie de l’uranium iranien ». Il aurait été plus simple de dire qu’à l’issue de leur rencontre pour évoquer le refus iranien de tout dialogue, les Six ont décidé de poursuivre ce dialogue de sourds.


18.01.2010

Petraeus, Obama’s spare wheel !

David Petraeus, the commander of the American Army who is in charge of the Middle-East, stated on Sunday on CNN that his general staff “considered several scenarios” and among them the “bombing of Iranian nuclear plants”. But Petraeus specified that the “Iranian nuclear crisis could be still resolved through the diplomatic way” because “some delay is still remaining before we reach this crucial point”. His sentiments kindled the web while Washington has always taken this yes-but line.


12.01.2010

Iran : Petraeus, roue de secours d’Obama !

David Petraeus, le commandant de l’armée américaine en charge du Moyen-Orient, a affirmé dimanche sur CNN que son Etat major avait « envisagé plusieurs scénarii » dont des « bombardements des installations nucléaires iraniennes ». Mais Petraeus a précisé que la « crise nucléaire iranienne pouvait toujours être résolue par la voie diplomatique » car il restait « encore du temps avant qu’on n’atteigne un point critique ». Ces propos ont enflammé le web alors que Washington a toujours tenu ce discours de oui-mais.


12.01.2010



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