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Iran : Le désenchantement d’Obama En octobre 2008, Obama avait annoncé sa décision de rompre avec l’actuelle diplomatie iranienne des Etats-Unis. Dans une interview accordée à la chaîne NBC, il a défini les grandes lignes de cette diplomatie qui peut sembler en contradiction avec sa promesse de rupture puisqu’on y retrouve la politique « des carottes et des bâtons ». | Décodages | Dialogue avec l’Iran : Robert Baer est un franc-tireur La presse française s’intéresse actuellement à un certain Robert Baer qui milite en faveur d’un dialogue avec les mollahs. Pour Philippe Lemaire, journaliste dans le Parisien, Baer n’a rien d’un analyste farfelu. C’est sans doute la seule conclusion valable de ce papier : ce n’est pas Baer qui est un farfelu mais Lemaire, Baer est un manipulateur très réaliste. Iran : Faire patienter les démocrates Il y a deux jours, Ali Larijani, le président du Parlement du régime des mollahs, avait annoncé la réception d’une lettre du Congrès américain à majorité démocrate appelant à la tenue des négociations directes entre les deux Parlements. Téhéran qui n’aime pas les réponses claires a répliqué à cette lettre par un autre appel ! Iran : Les indicateurs politico-économiques sont en alerte La situation économique iranienne est désastreuse à plus d’un titre : il y a aussi bien des facteurs étrangers comme les sanctions qui empêchent les investissements internationaux que des facteurs internes comme la nature même de la politique économique du régime (très liée aux évolutions diplomatiques) ou encore le culte de mensonges. En effet, le régime ment sur ses dettes, ses revenus et ses avoirs. Les chiffres changent sans arrêt d’un communiqué à l’autre au gré des besoins intérieurs ou extérieurs. Si ces chiffres sont faux et inexploitables, ils sont néanmoins des indicateurs importants sur l’état du régime (son indice de confiance interne, ou la confiance qu’il inspire à l’étranger). Iran - dialogue : Décodage de l’indifférence affichée par Rice La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a éliminé mercredi la possibilité d’établir un bureau diplomatique (dans les locaux de l’ambassade de Suisse) à Téhéran en déclarant que cette initiative sera laissée à l’administration Obama. D’un point de vue pragmatique, cette déclaration ne risque guère d’émouvoir les mollahs qui jugent l’ouverture de ce bureau un prélude dangereux à la mise en place d’un réseau d’influence américaine au sein du régime. Que faut-il comprendre ? Iran : L’art de l’escalade Il y a une semaine, l’AIEA publiait un nouveau rapport hostile au programme nucléaire iranien, rapport évoquant des quantités suffisantes d’uranium enrichi et des activités balistiques, éléments insinuant l’existence d’un projet de fabrication d’un missile nucléaire balistique. Les différents membres du groupe des Six ont réagi différemment à ce rapport : les Britanniques qui en sont les inspirateurs ont abondé en son sens, les Français ont gardé leur distance et finalement, Washington y a vu un obstacle à ses projets d’entente avec Téhéran et il a tout simplement ignoré les insinuations. Seul Téhéran n’avait pas réagi à ces insinuations : c’est fait. Il assume et surenchérit. Iran : Lobbying américain dans les colonnes du Monde La volonté de Washington de dialoguer avec les mollahs pour trouver une entente n’a jamais été aussi visible que depuis la publication du dernier rapport d’El Baradei : alors que ce dernier évoque des quantités suffisantes d’uranium hautement enrichi et des recherches balistiques associées, des officiels américains ignorent imperturbablement les mises en garde de l’AIEA pour mettre en avant la possibilité d’un dialogue… Parallèlement, Washington a entrepris un travail de sape médiatique pour justifier et banaliser ce dialogue auprès de l’opinion publique. Iran : La France joue la carte de la prudence réaliste Le rapport d’El Baradei à propos du programme nucléaire iranien a évoqué de l’uranium hautement enrichi en quantité presque suffisante pour une bombe, mais Washington n’a nullement exploité cette piste. Le rapport évoquait aussi une pleine coopération iranienne en ce qui concerne le droit d’inspection de l’usine de l’enrichissement à Natanz, mais Washington a justement fustigé une absence de coopération avec l’AIEA. La réaction française de ce rapport tranche avec la lecture des Américains, sans pour autant se coller aux conclusions d’El Baradei. Iran : Une cascade d’arrestations d’espions israéliens ou britanniques Fin juin 2008, Téhéran avait affirmé avoir arrêté et condamné à mort un espion israélien nommé Ali Ashtari : en raison des incohérences du récit et des images truquées diffusées, nous y n’avions pas cru. Le régime a annoncé hier la pendaison de cet homme et l’arrestation de 4 autres espions du Mossad. Nous maintenons néanmoins notre premier point de vue en affirmant que cette affaire est avant tout une opération médiatique de propagande. Iran – AIEA : Réécriture révélatrice Le dernier rapport de l’AIEA sur l’Iran est un poinçonnage réglementaire comme nous l’avons affirmé hier : il est également une reprise à l’identique du rapport rédigé en septembre 2008, mais il contient deux réécritures qui changent fondamentalement les données. L’un des éléments est une référence à des quantités suffisantes d’uranium hautement enrichi pour une bombe, une allégation que Washington n’a nullement commenté. |Décodages | Iran : Les dessous de la médiation ratée de la Turquie Il y a trois jours, lors d’une visite à Washington pour le sommet de G20, Erdogan le Premier ministre turc dont le pays est l’un des alliés stratégiques des Etats-Unis avait proposé lors d’une conférence de presse, une médiation turque dans la crise nucléaire iranienne. Par le passé, l’Italie avait proposé sa médiation, mais Washington n’avait pas retenu sa candidature. Cette fois Washington n’a rien dit et au vu des dernières évolutions de cette affaire, on peut affirmer qu’Erdogan aurait agi en émissaire de Washington. IRAN : Kouchner, Obama and the prerequisite free dialogue A group of twenty diplomats and Middle-East specialist academics recommended Obama to forget the military option and start negotiations with no prerequisite. The call had been launched in the days following a speech of Bernard Kouchner that warned Obama against such dialogue. There are two important points to specify : the much-touted group of experts is very linked to the American Iranian Council, the mullahs’ lobby in the United States and the head of the French diplomacy is on the wrong track : the offer of a Obama dialogue with no precondition won’t be accepted by the mullahs. Explanations. Iran : Kouchner, Obama et le dialogue sans condition préalable Un groupe de vingt diplomates et spécialistes universitaires du Moyen-Orient a conseillé à Obama d’oublier l’option militaire et d’engager des négociations sans condition préalable. L’appel a été lancé au lendemain d’un discours de Bernard Kouchner qui mettait Obama en garde contre un tel dialogue. Il y a deux points importants à préciser : le fameux groupe d’experts est très lié à American Iranian Council, le lobby des mollahs [1] aux Etats-Unis et le chef de la diplomatie française fait fausse route : l’offre du dialogue sans condition préalable d’Obama ne sera pas acceptée par les Mollahs. Explications. Face à Obama, l’Iran joue avec le feu Le régime des mollahs a annoncé ce matin avoir lancé depuis un site proche de la frontière irano-irakienne un missile d’une portée de 2000 km. Iran – Obama : Un double discours tactique Selon une dépêche parue hier (signée AFP/IRNA), Hassan Ghashghavi, le porte-parole de la diplomatie iranienne, a affirmé lors de son point de presse hebdomadaire qu’il ne fallait pas s’attendre à de « grands changements » dans les relations irano-américaines après l’élection de Barack Obama. Dans sa version iranienne, la dépêche a un contenu radicalement différent bien de la version concoctée pour l’étranger. Décodages d’un double discours tactique. Iran : La dernière sanction de Bush est une plaisanterie L’administration Bush a interdit, jeudi, aux institutions financières américaines de faire partie de la chaîne de transition de fonds vers l’Iran via des banques étrangères. C’est une demi-mesure puisque Téhéran passe depuis longtemps par des banques non iraniennes qui jouent le rôle de destinataire final. Mais l’annonce est une surprise d’autant plus choquante que Washington a commencé à sanctionner depuis mai 2006 toutes les banques européennes ou asiatiques en affaires avec l’Iran. Iran : On évoque à nouveau un changement de régime (décodages) Dans un entretien accordé à la radio Echo de Moscou, John Bolton, ancien sous-secrétaire d’Etat américain, ancien représentant des Etats-Unis à l’ONU, grand partisan d’un bombardement de l’Iran, a pour la première fois déclaré que les Etats-Unis pourraient lancer des démarches axées sur le changement du régime en Iran. Ce dont parle Bolton n’est pas réellement une menace pour Téhéran ! Iran : Discours de félicitations d’Ahmadinejad (texte et analyses) Après avoir laissé parler ses sherpas via l’AFP, le régime des mollahs a finalement félicité Obama par le biais de son homologue iranien : on est loin des formats habituels de félicitation. C’est un discours chargé de slogans et riche en sous-entendus. Nous l’avons traduit dans sa totalité, en essayant de préserver la forme malhabile du discours. Nous l’avons également annoté ainsi vous pouvez aller et venir entre le texte et sa signification. Iran : La 1ère décision symbolique post-Obama Le régime des mollahs a été l’un des seuls à ne pas s’exprimer sur l’élection d’Obama ou à le féliciter. Il a seulement rappelé les lignes rouges au nouvel élu : il ne renoncera à sa ligne de conduite dans le dossier nucléaire qu’en échange de l’ouverture d’un dialogue direct avec Obama, un dialogue qui équivaut à une reconnaissance formelle du rôle régional du régime au Moyen-Orient. Ceci marque le démarrage d’un nouvel round de bras de fer entre Téhéran et Washington, situation qui explique la dernière prise de position du régime vis-à-vis de son dossier nucléaire. Obama : Les réactions des analystes politiques en Iran L’antenne iranienne de l’AFP qui est devenue la Pravda [2] du régime des mollahs a publié ce matin trois réactions iraniennes à l’élection d’Obama. Il y a des sous-entendus intéressants dans cette dépêche, mais la lecture des médias iraniens nuance cette version politiquement correcte concoctée par l’AFP-Iran pour les médias européens. Iran : Fantasmes anti-Obama ! Depuis plusieurs jours, de nombreux juifs pro-israéliens sont très actifs sur le net pour mettre en garde contre les dangers de l’élection d’Obama par crainte qu’il ne cherche activement une entente avec les mollahs. Parallèlement en France, un site qui exprime peu de sympathie pour le sionisme, a écrit un article où il craint au contraire qu’Obama ne soit tenté d’agir en faucon anti-iranien (comprenez anti-mollah) sous l’influence de son principal conseiller néocon, Dennis Ross. Cet article contient des erreurs qui altèrent ses conclusions. Iran – Inde : Non merci ! Le ministre indien des affaires étrangères était à Téhéran à la tête d’une délégation composée de plusieurs ministres et banquiers pour rencontrer les ministres du pétrole et des affaires étrangères. Il a également rencontré Rafsandjani, le patron occulte du régime, mais aucune déclaration forte n’a été faite à l’issue de ces rencontres et réunions. Iran : La semaine en images n°37 La semaine dernière en Iran a été placée sous l’influence directe de l’élection présidentielle américaine qui aura lieu le mardi prochain. L’administration Bush ne désespère pas de trouver les bases d’une entente avec Téhéran ou du moins obtenir une annonce iranienne qui puisse présager une amélioration due à ses efforts diplomatiques dans la crise nucléaire iranienne, de manière à profiter au candidat McCain. On se croirait à un mariage officié par un mollah : celui-ci pose plusieurs fois la question (« voulez-vous épouser un tel ? ») avant que la belle murmure un petit oui ! Bush envoie à Téhéran émissaires sur émissaires pour arracher ce murmure à son horrible fiancée barbue ! Poutine a eu sa petite frayeur iranienne ! En marge de la réunion du Conseil des chefs de gouvernement des pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai, le 1er ministre russe Vladimir Poutine a rencontré le seul représentant iranien présent (un adjoint de ministre) pour lui faire part de l’intérêt qu’il porte à l’avenir de la coopération entre leurs pays. Généralement, les chefs de gouvernements n’adressent pas la parole à des subalternes, mais dans ce cas il y avait urgence ! Bush tente deux nouvelles missions d’intermédiation Les mollahs ont reçu cette semaine des représentants des Emirats Arabes Unis et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) auxquels succède aujourd’hui le ministre indien des affaires étrangères. Ces hôtes de Téhéran ont deux points communs : ils sont tous des alliés des Etats-Unis et ont déjà fait des offres de coopération commerciale aux mollahs à condition de suspendre leurs activités nucléaires, la condition posée par George Bush à tout gel des sanctions contre l’Iran. UNITED STATES : THE BIRTH OF A GIANT ! © IRAN-RESIST.ORG - Oct 29 2008 | Within the framework of secret negotiations and exchange of emissaries between Teheran and Washington, the United States attacked the Syrian territory, a raid that was wrongly interpreted as a warning toward Teheran. Such nano-reading doesn’t distance sufficiently : it was not question of a warning but it was the kick of a fetus who aims to become a giant. Etats-Unis : La naissance d’un géant ! Sur un fond de négociations secrètes et d’échanges d’émissaires entre Téhéran et Washington, les Etats-Unis ont attaqué le territoire syrien, raid interprété à tort comme un avertissement à Téhéran. C’est une nano lecture qui ne prend pas la distance nécessaire : il ne s’agissait pas d’un avertissement, mais d’un coup de pied d’un fœtus qui veut devenir un géant. Irak – Sofa : Il faut attendre la réaction de Téhéran Le 1er ministre irakien Nouri al-Maliki a présenté aux Américains une nouvelle version du projet d’accord sur la présence américaine en Irak (sofa) sur la base des critiques formulées par les chiites proches de Téhéran qui bloquaient le processus de l’adoption nuisant ainsi à l’image du parti républicain. IRAN : AHMADINEJAD, SICK BUT NOT DYING ! © IRAN-RESIST.ORG – Oct. 27 2009 | Mahmud Ahmadinejad would be sick ! Several rumors notably about some cases of consciousness loss in public were broadcasted for 4 days via officious Iranian sources before they were denied and then partially acknowledged yesterday via the INRA official agency. The regime contributed to inflate such rumors of which it might be the great beneficiary. Iran : L’Allemagne profite de l’absence de Total, Shell et Statoil Les efforts américains pour trouver un accord avec Téhéran bénéficent déjà aux partenaires commerciaux des mollahs : les Allemands du groupe UHDE (ThyssenKrupp) viennent de signer un accord de 25 millions d’euros avec les mollahs. Iran : Ahmadinejad, malade mais pas mourant ! Mahmoud Ahmadinejad serait malade ! Plusieurs rumeurs notamment sur des cas de pertes de connaissance en public ont été diffusées depuis 4 jours via des sources officieuses iraniennes avant d’être démenties puis reconnues partiellement hier via l’agence officielle IRNA. Le régime a contribué à gonfler ces rumeurs dont il pourrait être le grand bénéficiaire. Iran : Visas tous risques pour Washington ! Selon la loi américaine, la milice des Pasdaran est une entité terroriste et ses membres sont persona non grata aux Etats-Unis. Cette règle ne concerne pas les émissaires dépêchés par Téhéran pour trouver une entente avec l’administration Bush. ANALYSIS OF THE IRANIAN STATEMENT ABOUT OBAMA The mullahs’ regime would prefer Barack Obama ! Here is a statement that could seriously harm in the democrat candidate who went to a lot of great trouble to deny links with the Islamic world. Would Teheran wish to prevent Obama from being elected? IRAN-USA : CONSEQUENCES OF THE FAILURE OF AN AGREEMENT PLAN The Bush administration didn’t manage to reach out an agreement of the mullahs before the 4 November and also couldn’t make Assad break with the Hezbollah even with the promise to be returned the Golan. The Republicans needed such victories to reassure their donators but also to help their candidate McCain. However even if he preserves his chances due to his conservatism, a quality that is estimated in crisis time, the diplomatic failures of the Bush administration have also an ambiguous influence on the Iranian politic of the United States and as well on the regime itself. Iran - Etats-Unis : Conséquences de l’échec d’un plan d’entente L’administration Bush n’est pas parvenue à arracher une entente aux mollahs avant le 4 novembre, pas plus que de faire rompre Assad avec le Hezbollah même en lui promettant la restitution du Golan. Les républicains avaient besoin de ces victoires pour rassurer leurs donateurs mais aussi pour aider leur candidat McCain. Si ce dernier préserve néanmoins ses chances en raison de son conservatisme, qualité appréciée des peuples en temps de crise, les échecs diplomatiques de l’administration Bush ont aussi une influence ambiguë sur la politique iranienne des Etats-Unis et aussi sur le régime lui-même. NATO-AFGHANISTAN: IRAN FEARS PEACE WITH TALIBANS © IRAN-RESIST.ORG - OCT 10 2008 | Ali Larijani, the Parliament president of the mullahs’ regime, is in situation of disgrace further to his effort to take the power without his mullah friends knowing. He is searching in getting back the kind favors of the regime so he is multiplying media statements. Larijani disposes also of the particular feature to drop clangers and say loudly what others say very low. In the past he held very interesting purposes asserting notably that the nuclear crisis was a pretext for the United- States “to force the regime to do whatever they want”. This time he expressed his great preoccupation regarding a Western reconciliation attempt with the Taliban. Iran : Une nouvelle accusation américaine concernant l’Irak Les Etats-Unis ont accusé lundi l’Iran de soudoyer des députés irakiens afin qu’ils s’opposent à l’accord en cours de négociation avec Bagdad sur le statut futur des forces américaines en Irak. L’accord évoque le maintien des forces américaines en Irak après expiration du mandat de l’Onu le 31 décembre et le droit des militaires ayant commis un crime d’être jugés selon les lois américaines et non selon les lois islamiques du pays. IRAN-NUCLEARIO: ¡DETRAS DE LAS PUERTAS CERRADAS! En su pasado reporte, la AIEA ha evocado sus dudas a propósito de la natura del programa nucleario iraní y ha pedido de nuevo por más cooperación. En su caso, eso significa una autorización de acceso a sus sitios nuclearios que siguen siendo cerrados a los inspectores de la AIEA desde hace años. Iran : Karroubi remet en cause la participation de Khatami Mehdi Karroubi a annoncé dimanche qu’il se porterait candidat à la présidentielle iranienne du 12 juin 2009. En se présentant sous une étiquette de modéré et de réformateur, il pourrait remettre en cause la participation de Khatami. Il faut parler au conditionnel, car les jeux électoraux en Iran ont des enjeux très particuliers. L’Iran et la cuvée 2008 du « National Intelligence Estimates » La cuvée 2007 du « National Intelligence Estimates » était consacrée à l’Iran : elle a surpris tout le monde, en particulier les partisans d’une intervention militaire dans ce pays, car elle affirmait que les mollahs étaient loin de maîtriser la technologie de la bombe nucléaire. La cuvée 2008 du « National Intelligence Estimates » est consacrée à l’Afghanistan et surprend déjà à travers des extraits rendus publics par l’administration Bush. Otan - Afghanistan : L’Iran craint la paix avec les Talibans Ali Larijani, le président du Parlement du régime des mollahs, est en état de disgrâce suite à ses efforts pour prendre le pouvoir à l’insu de ses amis les mollahs. Il cherche à revenir dans les bonnes grâces du régime et multiplie les déclarations médiatiques. Larijani a aussi la particularité de faire des gaffes et dire tout haut ce que d’autres disent tout bas. Il avait par le passé tenu des propos très intéressants notamment en affirmant que la crise nucléaire était un prétexte pour les Etats-Unis « pour forcer le régime à faire ce qu’ils veulent ». Cette fois il a exprimé sa grande préoccupation à propos d’une tentative occidentale de réconciliation avec les Talibans. Iran : Olmert annonce l’arrivée d’une nouvelle ère De retour de sa visite en Russie, le 1er ministre israélien Ehud Olmert a qualifié de démesurées les rumeurs sur l’intention de l’Etat hébreu d’attaquer les sites nucléaires iraniens : il a précisé qu’à titre personnel, il n’avait jamais dit ou fait quelque chose qui laisserait croire qu’il allait attaquer l’Iran. Iran : La bombe israélienne et la bombe iranienne « Les Etats-Unis ne permettront pas à Israël de bombarder les installations nucléaires iraniennes tant que des troupes américaines seront stationnées en Irak », a rapporté lundi la 10e Chaîne, une télévision israélienne, qui citait des sources diplomatiques. « Tant que des troupes américaines seront stationnées en Irak » équivaut à un jamais ! [3] Iran : à j-28, Téhéran domine Washington Il y a plus de 4 mois, Washington évoquait l’ouverture à Téhéran d’un bureau des intérêts américains, ouverture qui est considérée comme une reconnaissance diplomatique du régime des mollahs, indispensable étape avant une entente. Mais à la dernière minute, Washington a remplacé ce projet par une autorisation accordée au principal lobbyiste des mollahs d’ouvrir un bureau à Téhéran. Le régime des mollahs n’a pas apprécié. Il vient de franchir un pas de plus dans la protestation. Iran : Un mauvais coup dans le flanc irakien de Bush Il y un mois, Moqtada Sadr appelait ses partisans à déposer les armes alors que Téhéran et Washington semblaient prêts à reprendre le dialogue. Alors que rien ne va plus entre les deux capitales, Sadr se manifeste depuis Qom où il se cache pour tenir à nouveaux des propos anti-américains. Iran : Copinages russophiles pour provoquer Washington Le 2 octobre, à un mois jour pour jour avant l’élection présidentielle américaine, l’administration Bush a tenté d’amadouer les mollahs en reconnaissant leur principal lobbyiste comme une ONG pro-démocratie, dans l’espoir qu’intéressé par les perspectives d’un rétablissement officiel des relations, Téhéran fasse preuve d’un assouplissement dans sa politique nucléaire. Téhéran a répondu à ce geste diplomatique via son ambassadeur à l’AIEA en évoquant deux conditions préalables dont une levée des sanctions. En l’absence d’une réponse officielle américaine, les mollahs ont repris la voie des provocations. Iran – Etats-Unis : Les 2 dernières tentatives pour une entente A 31 jours avant la fin de son mandat, l’administration Bush vient d’autoriser l’AIC (American Iranian Council), le principal lobby des mollahs aux Etats-Unis, à ouvrir un bureau à Téhéran, au pays des mollahs considérés comme terroristes, pour encourager une amélioration des relations bilatérales. L’autorisation a été accordée par le Département d’Etat et les services de M. Paulson également chargé de réprimander ceux qui commercent avec l’Iran. Iran : The killer McCain ! Les Etats-Unis doivent contrôler leurs adversaires chinois et pour y parvenir, il leur faut contrôler l’accès au gaz et au pétrole de l’Asie Centrale et du Moyen-Orient. C’est pourquoi il leur faut une entente avec l’Iran. On leur reproche souvent d’avoir encerclé l’Iran, mais en fait si le territoire composé du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale était un pantalon, en l’absence de l’Iran, ce pantalon aurait un trou béant en son milieu. Washington doit combler ce trou par une entente et une entente nécessite des négociations. Le débat télévisé entre Obama et McCain nous a donné des indications sur cette étape indispensable vers une entente indispensable. Iran : Les Six et El Baradai, à contre courant Suite au blocage des Russes, pour sauver la face, les Six se sont mis d’accord sur un projet de résolution sur le programme nucléaire iranien, qui ne prévoit pas de nouvelles sanctions. Ce fut déjà le cas avec la précédente résolution suite à une double opposition sino-russe. A peine les Six avaient-ils fait le nécessaire pour se maintenir dans leur rôle d’arbitre de la crise, qu’El Baradai appelait les Etats-Unis à entamer des négociations directes avec Téhéran à la place des Six. | Décodages | Iran : Moscou comme au bon vieux temps de la guerre froide Il y a deux jours, la Russie se mettait en retrait par rapport à toutes négociations préalables pour l’adoption d’une nouvelle résolution contre son allié iranien, provoquant ainsi un arrêt du processus. Les faits sont confirmés par Bernard Kouchner. 0 | 50 | 100 | 150 | 200 | 250 | 300 [Retour à l'index des mots-clés] |