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Aucun accord sur une reprise prochaine de discussions
01.12.2005

Des désaccords freinent la reprise prochaine de conversations entre l’UE et l’Iran. Cependant fidèles à leur politique de Polka Russe (un pas en avant, deux pas en arrière), les mollahs n’en finissent pas de se déclarer « en faveur d’une reprise des discussions ».



Mottaki, le ministre des Affaires Etrangères des mollahs, a déclaré que « les négociations préliminaires entre l’Iran et l’UE débuteront d’ici deux semaines ». Selon Mottaki, les responsables devront avoir des discussions sur l’ordre du jour des négociations, ensuite les négociations commenceront au niveau ministériel.

On constate que les mollahs ne sont guère pressés et continuent à vouloir faire traîner les choses. Le ministre iranien n’a pas précisé où auraient lieu ces négociations. Un premier entretien était attendu la semaine prochaine, mais il est plus probable qu’il ait lieu à la mi-décembre ou au début janvier : il n’y a confirmation ni de la date ni du lieu de la rencontre, laquelle pourrait se dérouler à Moscou, Genève, Vienne ou Bruxelles.

Les Européens préfèrent une rencontre préliminaire pour fixer le cadre de négociations. L’UE-3 ne veut pas reprendre de discussions formelles tant que l’Iran ne sera pas revenu à la suspension de la conversion.

Téhéran continue cependant à souligner son droit non seulement à convertir mais aussi à enrichir l’uranium, conformément au Traité de non-prolifération nucléaire.

D’ailleurs, la Troïka a déclaré qu’elle ne reprendrait pas les négociations avec l’Iran tant que Téhéran ne montrerait pas des signes rassurants pour la communauté internationale.

« Il nous faut des garanties objectives sur le fait qu'en utilisant la technologie nucléaire civile, aucune arme nucléaire ne sera élaborée  », a déclaré Frank-Walter Steinmeier, le nouveau ministre allemand des affaires étrangères. Ce dernier rencontrera jeudi à Londres Jack Straw, puis son homologue russe, Sergueï Lavrov, samedi à Moscou.

Steinmeier a réaffirmé que la troïka perdait patience et pourrait soutenir la demande américaine d’un renvoi du dossier devant le Conseil de Sécurité, habilité à prendre des sanctions.


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