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Discours attendu de Bush sur sa stratégie en Irak
30.11.2005 [commentaires]

George W. Bush présentera mercredi les premiers éléments d’une « stratégie nationale pour une victoire en Irak » qui pourrait conduire les Etats-Unis à modifier leur déploiement militaire dans ce pays.



Son discours, à l’Académie Navale d’Annapolis (Maryland, est), sera le premier d’une série d’interventions s’étalant jusqu’au 15 décembre, date des élections en Irak. Selon le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, le président américain va décliner la stratégie américaine en Irak sous trois pans : politique, sécurité et économie.

Ce discours devrait être centré sur l’état de préparation et de formation de l’armée irakienne, élément qui conditionnera le retrait des Américains.

Le commandement militaire sur le terrain « prendra les décisions », a déclaré G. Bush. « S’ils me disent que nous avons besoin de plus de soldats, je fournirai plus de soldats. S’ils me disent qu’on en a assez, on maintiendra (leur nombre), s’ils me disent que les Irakiens sont prêts à prendre de plus en plus de responsabilités et que nous pouvons rapatrier des Américains, je le ferai ».

Lors d’une récente tournée en Asie, le président avait déclaré que fixer une date pour le départ « serait la garantie d’une catastrophe » et entraînerait une guerre civile entre sunnites, chiites et kurdes, et donnerait aux insurgés le contrôle du pays.

Le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, a accusé mardi une nouvelle fois l’Iran et la Syrie de ne « pas être d’un grand soutien » pour les Etats-Unis en Irak.

Il y a un léger changement de ton car les Etats-Unis avaient régulièrement accusé Téhéran et Damas de soutenir à tout point de vue (financier, logistique, armements) les groupes terroristes en Iran.

Le terrorisme est l’assurance-vie du régime des mollahs. La République Islamique qui doit sa survie à son ingérence dans les affaires libanaises depuis 23 ans, applique la même politique en Irak. Le régime des mollahs, qui a colonisé le sud Liban afin de maîtriser la crise dans cette région, a réussi d’en faire autant en Irak.

Et le 27 novembre, Zalmay Khalilzad, l’ambassadeur américain en Irak a été autorisé par le président Bush à discuter directement avec l’Iran sur l’insurrection en Irak !

Depuis que les Américains ont accepté de négocier, le régime des mollahs se voit « confirmé comme l’interlocuteur privilégié des Etats-Unis dans la région ». Depuis les Américains minimisent la portée de ces éventuelles négociations qui ont peut-être déjà eu lieu. Les déclarations de Rumsfeld vont dans ce sens.

Espérons, que le discours de Bush sera plus ferme vis-à-vis du régime des mollahs, ce digne représentant du Fascisme Islamique !



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