Hamid Reza Assefi a aussi laissé peu de marge à la négociation sur la question de l’enrichissement pour la production de combustible nucléaire, en rappelant que cette opération devait se tenir sur le territoire iranien.

« La question de la recherche et du développement est différente de celle de la production du combustible nucléaire (...) et n'a pas besoin de négociations  », a dit Assefi selon lequel « ce qui peut être négocié, c'est la question de la production du combustible nucléaire en Iran  ».

Assefi a ajouté que son pays n’avait reçu « aucune proposition officielle de la part de la Russie » concernant le transfert d’une partie des activités nucléaires iraniennes, c’est-à-dire l’enrichissement d’uranium, dans ce pays.

Il a précisé que les négociations devaient se dérouler dans le cadre des règles internationales, notamment le Traité de non prolifération (TNP), ne pas édicter « des règles spécifiques pour l'Iran » et ne pas durer trop longtemps.

« Si les Européens font des propositions en respectant ces conditions, les négociations reprendront  », a précisé Assefi.

Assefi a rappelé dimanche « le sujet des négociations (sur la proposition russe) doit être la garantie concrète de la réalisation du cycle du combustible nucléaire en Iran même  ».

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