L’ambassadeur britannique Peter Jenkins a estimé jeudi, au nom de l’Union européenne, qu’un document récemment remis par l’Iran aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique, n’avait « pas d'autres applications que la production d'armes nucléaires ».

Il a proposé que ElBaradei montre « à des experts des cinq puissances nucléaires » (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) ces instructions sur le coulage d’uranium enrichi pour obtenir des demi-sphères, que Téhéran a obtenues en 1987 d’un réseau de contrebande pakistanais.

Des pays non-alignés — un mouvement dont l’Iran fait partie — ont protesté contre la proposition de M. Jenkins, en insistant pour que l’affaire reste cantonnée à l’AIEA : c’est-à-dire entre les mains de El Baradei connu pour son laxisme.

L’Afrique du Sud, l’Algérie, le Brésil, Cuba et l’Egypte ont notamment pris parlé en ce sens, selon cette source.

L’ambassadeur d’Iran auprès de l’AIEA, Akhondzadeh, a affirmé que les documents controversés « étaient de l’information simples que l’on peut trouver de sources ouvertes et sur l'internet ! »

Téhéran a par ailleurs opposé une fin de non-recevoir à la proposition russe d’enrichir son uranium en dehors de son territoire, à savoir en Russie.