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Moscou appelle Téhéran à rassurer la communauté internationale
24.11.2005

RIA Novosti. La Russie appelle l’Iran à régler les problèmes relatifs à son programme nucléaire encore en suspens, mais également à rassurer la communauté internationale, selon le représentant de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne Grigori Berdennikov.



« Nous invitons l'Iran à se consacrer au règlement de toutes les questions relatives à son programme nucléaire et à rassurer la communauté internationale quant au caractère pacifique du programme en coopérant de façon cohérente avec l'AIEA dans une complète transparence », a indiqué M.Berdennikov au cours d’une session du Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).

Cela implique non seulement des efforts supplémentaires, mais aussi du temps, à son avis.

« Il faut notamment expliquer les informations selon lesquelles l'Iran se serait procuré des documents sur les technologies de fabrication d'uranium métallique et de son traitement mécanique en forme hémisphérique qui avaient attiré l'attention du secrétaire général de l'AIEA. »

Le diplomate russe s’est dit persuadé que la reprise du dialogue entre l’Iran et la Troïka contribuerait au règlement diplomatique du problème nucléaire iranien. La Russie a œuvré en ce sens entre les sessions du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, selon lui.

« La Russie est prête à coopérer pleinement avec Téhéran en tant que voisin et partenaire de longue date en lui livrant du combustible nécessaire pour satisfaire les besoins légitimes de son industrie nucléaire civile. »

«  Cela permettrait de trouver des solutions, assurant un développement durable du nucléaire civil iranien tout en éliminant les facteurs qui suscitent des doutes quant au caractère du programme nucléaire iranien », a conclu le diplomate.

Officiellement, Moscou considère plutôt avec optimisme la perspective de sa future coopération avec Téhéran, y compris en ce qui concerne la recherche de compromis.

Comme l’a notamment déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, Moscou n’exclut pas que la question iranienne puisse être renvoyée devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, mais seulement en cas d’apparition d’une "menace réelle de prolifération des armes de destruction massive (ADM), et en premier lieu des armes nucléaires". Pour le moment Moscou considère cette menace comme inexistante.


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