Irak : un gouvernement à géometrie variable 24.11.2005 [commentaires] La télévision du régime des mollahs a rapporté que Khamenei a demandé, ce mardi, au président irakien Talabani d’expulser les troupes américaines et britanniques. Khamenei a qualifié la présence des forces étrangères comme étant « nuisible » et il a mis en garde le président irakien. Ahmadinejad a assisté à la réunion. Les dépêches ne rapportent pas la réponse de Talabani.
Mais le passé de Talabani est bien trouble et il est connu pour avoir touché de l’argent de tout le monde : des Chinois, des Russes, de Saddam, des mollahs et ces derniers temps des Américains. En vrai expert en langue de bois, Talabani esquive et affirme être certain que la partie iranienne fournira toute l’aide nécessaire pour éradiquer le terrorisme qui frappe l’Irak. Cependant, il y a un léger problème, Talabani se retrouve en léger décalage avec son ministre des Affaires Etrangères, Hochyar Zebari, qui en visite à Moscou lundi, avait demandé à la Russie d’user de son autorité pour aider l’Irak à trouver un accord avec certains des voisinsde l’Irak afin de régler une série de questions liées à la sécurité. Les élections en Irak ont propulsé aux premiers rangs de la nouvelle république irakienne, des personnages qui entretiennent des relations de longue date avec le régime des mollahs. Le 1er ministre Jaafari, le vice-premier minsitre Chalabi, tous deux chiites ainsi que les kurdes, le président Talabani et Barzani, tous deux sunnites, se détestent tous.
Les mollahs ont misé sur plusieurs candidats légaux, mais aussi sur des radicaux comme Al Zarkawi, le nouvel homme fort d’Al Qaïda et Moqtada Sadr. D’ailleurs Al Zarkawi s’attaque à tous les chiites sauf aux partisans de Sadr. Le destin de l’Irak est désormais lié à l’avenir des mollahs, si ces derniers ne sont pas abattus, plus que jamais l’Irak sera ingouvernable !
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