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Moscou prend en charge le dossier nucléaire des mollahs
23.11.2005 ... [commentaires]

Des diplomates ont fait savoir lundi et mardi que les Etats-Unis et l’UE s’abstiendraient de demander cette semaine à l’AIEA un renvoi du dossier iranien devant le Conseil de Sécurité, afin de donner à Moscou le temps de convaincre Téhéran d’accepter un compromis.



« Les diplomates européens et américains ont décidé de donner à la Russie un temps supplémentaire pour convaincre l’Iran de renoncer aux technologies » sensibles et d’accepter de procéder à l’enrichissement de l’uranium sur le territoire russe, a ajouté le journal.

Une rencontre doit avoir lieu début décembre - la date du 6 décembre a été évoquée - entre la Troïka, la Russie et l’Iran. Le ministère russe des Affaires étrangères a pour l’instant refusé de confirmer que la rencontre de décembre aurait lieu à Moscou, assurant n’être « au courant de rien ».

En se déchargeant de leurs responsabilités et en ayant recours à des Troïkas, l’ONU démontre son impuissance et hypothèque le droit international et le place en dessous des intérêts des états intermédiaires.

Il suffit dès lors que ces états aient des intérêts dans le pays suspecté pour que l’ensemble du processus perde toute crédibilité. N’oublions-pas que ce sont les intérêts de l'Europe et de la Russie en Iran qui sont en jeu !

Aujourd’hui, l’information (proposition Russe) est présentée sous l’angle d’un progrès et d’un effort pour éviter l’affrontement alors qu’il s’agit d’une reculade spectaculaire, l’AIEA et la Troïka sont en train de brader le Protocole Additionnel qu’elles ne cessent d’adapter aux exigences du régime des mollahs. Une mauvaise surprise attend la « communauté internationale » et surtout les communs de mortels que nous sommes.

L’AIEA et son incroyable directeur, nobélisé et irréprochable, s’apprêtent à passer sous silence labandon du Protocole Additionnel en Iran. Sans Protocole Additionnel, le régime des mollahs peut reprendre ses activités qui étaient restées clandestines pendant 18 ans sans que l’AIEA n’ait même pu formuler des soupçons à leurs égards ...

L’AIEA sera incapable d’enquêter pour savoir s’il n’existe pas de sites clandestins dédiés à la conversion, à l’enrichissement, à la recherche militaire ou à l’assemblage des missiles balistiques.


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