« Nous avons demandé à la Russie (...) d’user de son autorité pour nous aider à trouver un accord avec certains de nos voisins pour régler une série de questions liées à la sécurité », a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères après avoir rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov à Moscou.

« Nous avons discuté d’une série de questions d’intérêt régional, particulièrement la question des ingérences dans les affaires intérieures de l’Irak », a ajouté Zebari après cette rencontre.

Les Faits. Bagdad et Washington ont accusé dans le passé la Syrie et l'Iran --deux pays avec lesquels la Russie entretient de bonnes relations diplomatiques et commerciales-- de chercher à saper la sécurité en Irak.

En Septembre 2005, le Ministre Irakien des Affaires Etrangères, Hochyar Zebari, avait déclaré à Al Hayat, le quotidien arabe publié à Londres, que l’Iran continuait à être le point de transit des armes destinées aux groupes terroristes.

« De grandes quantités d’armes et de drogues « transitent illégalement de l’Iran vers l’Irak », avait déclaré Zebari.

« En apparence, la politique de l’Iran vis-à-vis de l’Irak est équilibrée, mais ce pays facilite l’entrée de terroristes étrangers en Irak et assure leur approvisionnement », a précisé Zebari.

Le ministre irakien a également insisté sur la coopération grandissante entre Moscou et Bagdad, notamment dans le domaine du commerce et des échanges de spécialistes. De son côté, le chef de la diplomatie russe, Lavrov, a indiqué que 200 spécialistes russes travaillaient actuellement à restaurer le système électrique irakien et que leur nombre « augmenterait en fonction de l’évolution de la sécurité » dans le pays.

Le terrorisme est l’assurance-vie du régime des mollahs. La République Islamique qui doit sa survie à son ingérence dans les affaires libanaises depuis 23 ans, applique la même politique en Irak. Le régime des mollahs, qui a colonisé le sud Liban afin de maîtriser la crise dans cette région, tente d’en faire autant en Irak.