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Nucléaire : Les alliés des mollahs tentent tout pour sauver la république Islamique
11.11.2005 [commentaires en image]

Moscou se présente comme le « joker » de Téhéran, faisant miroiter un « plan russe » qui permettrait à l’Iran d’éviter, un transfert du dossier au Conseil de Sécurité.



« Ce qui est important pour l’Iran, c’est de faire de l’enrichissement (d’uranium) sur son propre sol », a dit M. Larijani, dans une première réaction officielle aux informations sur une nouvelle proposition pour sortir de l’impasse nucléaire iranienne.

Mais, a-t-il ajouté, si une telle proposition est avancée « officiellement », « nous en discuterons ».

Larijani a cependant souligné que l’Iran n’avait pour le moment été destinataire d’aucune nouvelle proposition formelle de la part de l’UE-3 (Allemagne, France, Grande-Bretagne).

- L’UE-3 compterait proposer à la République islamique de la laisser convertir l’uranium sur son territoire, mais de procéder aux opérations bien plus sensibles d’enrichissement d’uranium en Russie.

Moscou se présente comme le « joker » de Téhéran, faisant miroiter un « plan russe » qui permettrait à l’Iran d’éviter une crise sur son programme nucléaire, comme l’a suggéré vendredi le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, évoquant une solution « dans un avenir proche ».

Téhéran a laissé entendre pour sa part vendredi qu’il était ouvert à un compromis. Les responsables de l’Agence fédérale de l’énergie atomique russe, Rosatom doivent partir dans la soirée (vendredi) pour l’Iran et la question de l’enrichissement pourrait être abordée. Le chef du Conseil de sécurité russe, Igor Ivanov, fera partie de cette délégation.

« Différentes options sont actuellement examinées par des experts, des diplomates et des spécialistes du nucléaire », a quant à lui prudemment ajouté vendredi le chef de la diplomatie russe, la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice ayant de son côté démenti avec fermeté jeudi l’existence d’un accord de compromis entre les Etats-Unis et l’UE.

Même en cas d’adoption de ce plan russe de compromis par toutes les parties, « la décision d'enrichir l'uranium iranien sur le sol russe ne sera qu'une mesure temporaire d'apaisement de la crise  », estime Anton Khlopkov, directeur adjoint du Centre de recherches politiques, évoquant les nombreux autres problèmes posés par le régime iranien.


mesure temporaire d’apaisement