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Le Liban ne vaut que 800 millions de $ mais l’Iran vaut d’avantage !
12.11.2005 [commentaires + lien]

La Syrie surmontera les « défis » auxquels elle fait face, a déclaré jeudi dans un discours, au ton très ferme, le président syrien Bachar al Assad, critiquant vivement les "pressions extérieures" dont elle est l’objet.



« La Syrie refuse de faire des compromis sur sa souveraineté et de céder aux pressions  » des grandes puissances, a-t-il dit.

« Si nous avions accepté de faire des compromis en ce qui concerne la résistance libanaise (à Israël), l'Intifada palestinienne et l'occupation de l'Irak, nous n’aurions pas eu des problèmes », a-t-il expliqué.

Le discours du président syrien intervient alors que l’Onu le presse de pouvoir entendre des responsables syriens dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en février de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.


Ce discours est prononcé quelques jours après le début des négociations entre 3 grands pétroliers (dont Total) et l’état terroriste Syrien.

La Syrie négocie actuellement trois grands projets pétroliers de quelque 4,4 milliards de dollars avec des firmes française, chinoise et russe (le trio opposé à l'intervention contre le régime de Saddam).

Ainsi, la Syrie a ouvert son secteur des hydrocarbures « à tous les Etats », et attend « une offre de la firme française Total pour la construction d’une raffinerie de brut d’une capacité de 70.000 barils/jour (bj) et d'un coût de 800 millions de dollars », a déclaré le vice-Premier ministre syrien pour les Affaires économiques.

Il a aussi ajouté : « nous avons signé un mémorandum d’entente avec la Compagnie nationale pétrolière de Chine (CNPC) pour la construction d’une raffinerie de brut d’une capacité de 140.000 bj et d’un coût de 1,2 md USD ».

Le projet d’une troisième raffinerie de 140.000 bj et d’un complexe pétrochimique, d’un coût total de 2,4 mds USD, est en discussion avec des investisseurs privés russes.

On peut difficilement admettre l’intérêt des Français pour l’indépendance du Liban et pour une paix durable entre Israéliens et Palestiniens quand on observe la diversité de l’approche française avec la Syrie qui sert d’intermédiaire entre le régime des mollahs et son réseau terroriste Proche-oriental.

La France donne la priorité aux affaires avant la lutte contre le terrorisme et n'abandonnera jamais cette politique. Il est erroné de croire que l'état Français abandonnerait cette politique suicidaire si le Jihad s'attaquait aux Français sur leur territoire. Dans les années 80, le régime des mollahs a apporté la terreur sur le sol français et l'Etat français a capitulé également.



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