L’offre de « dialogue » était « le dernier mot » du régime des mollahs 08.11.2005 La République islamique a déclaré mardi que son offre récente aux Européens constituait sa dernière tentative pour sauver les négociations nucléaires et qu’il n’était pas question pour lui de renoncer à l’enrichissement d’uranium. « C’est notre dernier mot aux Européens », a déclaré à la BBC le dirigeant chargé du nucléaire, Larijani (ex-commandant des Pasdaran). « La déclaration de l’Union européenne est surprenante. Nous suggérons que les Européens changent de comportement vis-à-vis de l’Iran », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi.
Et Larijani a même qualifié la conversion de « problème mineur ». Quant à l'enrichissement, « il fait partie de notre programme . Nous n’allons pas nous priver de l’enrichissement », même si le régime est prêt éà discuter les conditions d'un redémarrage ». Le chef de l’AIEA, El Baradei a réclamé lundi plus de transparence de la part de l’Iran, après 18 années de dissimulations. Alors que, c’est El Baradei lui-même qui manque de clarté et de fermeté dans son approche vis-à-vis de ce pays musulman. El Baradei est marié à la nièce d’un des plus influents ayatollahs iraniens, Mahdavi Kani, surnommé « Mollah made-in England ».
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