Dans une déclaration adoptée à l’unanimité, les chefs de la diplomatie européenne « réitèrent que l’évolution de la relation à long terme entre l’Iran et l’Europe, afin d’éviter une détérioration, dépendra des actions prises par l’Iran pour répondre de manière effective aux préoccupations de l’UE.

MAUVAIS SIGNAL. « En l’occurrence, la décision de reprendre une troisième campagne de conversion d’uranium envoie un signal très mauvais à la communauté internationale », a déclaré Douste-Blazy.

En septembre, le Conseil des Gouverneurs de l’agence basée à Vienne avait adopté une résolution très ferme enjoignant à l'Iran de cesser ses activités de conversion d’uranium qui ont repris en août dans l’usine d’Ispahan. Mais l’Iran a refusé de mettre en sommeil ce site et informé la semaine dernière l’AIEA de son intention de convertir un nouveau lot d’uranium à Ispahan.

« Nous maintenons ouverte la possibilité de porter ce dossier devant le Conseil de Sécurité des Nations unies », a souligné Douste-Blazy qui, comme les autres ministres, n’a pas évoqué de sanctions diplomatiques et politiques espérant préserver les privilèges économiques de l’UE au pays des mollahs.