« Nous sommes en train de négocier les modalités de cette participation » Sud-africaine, a déclaré à la télévision d’Etat Javad Vaïdi un responsable du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale.

Selon lui, l’Afrique du Sud a proposé de fournir à l’Iran le concentré de minerai d’uranium (yellowcake) que les Iraniens convertiraient ensuite en gaz dans leur usine de conversion d’Ispahan.

Dans le cycle de production de combustible nucléaire, ce gaz est ensuite injecté dans des centrifugeuses pour produire de l’uranium enrichi.

Selon la proposition des Sud-Africains, ces derniers participeraient ensuite à l’enrichissement, a dit M. Vaïdi.

La conversion et plus encore l'enrichissement proprement dit sont des opérations auxquelles une grande partie de la communauté internationale presse l’Iran de renoncer, comme la meilleure garantie qu’il ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire.

L’enrichissement d’uranium à des fins civiles peut en effet être facilement détourné pour fabriquer la charge explosive de bombes atomiques.

Malgré la menace de se retrouver devant le Conseil de sécurité de l’Onu, le régime des mollahs refuse d’entendre parler d’un abandon de ses activités. Il a relancé en août la conversion et accepte seulement de négocier les conditions d’une reprise de l’enrichissement.