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Douste-Blazy : « je ne sais pas quand » !
04.11.2005 [commentaires]

« Nous demandons à l’Iran de suspendre ses activités sensibles et, s'il ne le fait pas, alors oui il y aura un rapport de l’agence (AIEA) au Conseil de Sécurité des Nations unies », a déclaré le chef de la diplomatie française lors de l’émission « Questions d’info » diffusée sur la LCP-Assemblée nationale/France-Info.



Quant à savoir quand le dossier iranien pourrait être transféré devant le Conseil, «  je ne sais pas quand », a-t-il dit.

« L’AIEA, avec El Baradeï, va faire des propositions », a expliqué Philippe Douste-Blazy. « Le 24 novembre, au Conseil des Gouverneurs de l’agence, nous allons voir ce que M. El Baradeï nous dit. »

En principe : Les inspecteurs de l’AIEA sont en Iran. S’ils trouvaient des particules nucléaires sur le site de « Pârtchine » (Parchine), El Baradei serait dans l’obligation de transférer le dossier au Conseil de Sécurité.

Il nous semble que les preuves ne manquent pas contre le régime sanguinaire des mollahs, mais les Européens n’en tiennent pas compte et définissent comme condition du transfert la « suspension des activités » nucléaires en Iran.

Il ne s’agit ni des intérêts du peuple iranien d’être libre ou des intérêts du Moyen-Orient de se débarrasser des mouvements terroristes aux soldes des mollahs, il s’agit de l’Europe qui veut préserver ce régime en s’en tenant aux Accords de Paris. L’Europe n’a rien contre le régime des mollahs, le considère comme un partenaire économique fiable et aimerait participer au festin et décrocher quelques contrats nucléaires.

Dans ces conditions, c’est clair que le chef de la diplomatie française ne peut savoir quand son pays décidera de larguer les mollahs.


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