Accueil > News > Iran : Krach Kraken depuis la validation provisoire de Biden



Iran : Krach Kraken depuis la validation provisoire de Biden
18.12.2020

Depuis lundi, le régime des mollahs est en crise : la bourse chute chaque jour alors que les mollahs ne cessent de se féliciter de la victoire annoncée de Biden qui pendant longtemps était leur contact avec la Maison-Blanche. Ces crashs consécutifs, ruineux pour le régime, résultent des effets internationaux de Biden à la Maison-Blanche.



Après l’élection présidentielle américaine, nous avons rappelé que les démocrates allaient revenir au pouvoir non pas dans une logique d’alternance normale, mais pour reprendre une domination politique absolue acquise depuis 1973 avec l’aide des Bush.

Ensemble, les démocrates et les Bush aidés par les pétroliers avaient lancé une guerre pétrolière par le chaos islamiste en Iran en 1979 contre l’OPEP, pour déstabiliser par la suite l’empire pétrolier des Britanniques et la puissance énergétique de la Russie afin de dominer in fine la Chine. Mais leur projet avait échoué dès le début en 1980 en Iran. Ils avaient continué en sanctionnant mollement les mollahs avant d’opter pour d’autres foyers d’islamisme (notamment en Afrique) sans jamais réussir leurs objectifs... Ils avaient alors ouvert un front climatique contre la Chine avec l’aide de l’Europe grâce à une promesse financière mondialiste pénalisant dans leur fuite en avant les entrepreneurs américains.

Trump avait été le seul à critiquer toutes ces dérives des démocrates renforcés par le Bush et leurs réseaux. C’est pourquoi il avait été appelé à se présenter en 2016 par les vrais républicains, les pétroliers victimes du chaos islamiste ainsi que les entrepreneurs victimes du mondialisme des démocrates.

Malgré un climat hostile et la difficulté de trouver des alliés, Trump a relancé l’économie réelle. Il a réussi à isoler les islamistes aidés par les démocrates. Il s’est approché de la Russie pour isoler et assagir la Chine, mais, aussi pour contenir l’expansion de l’empire pétrolier britannique.

Il a aussi soutenu les Iraniens et sanctionné durement les mollahs pour en finir avec leur régime indispensable aux démocrates pour avancer leur projet. Il s’est éloigné des Européens en leur demandant de gagner leur indépendance (vis-à-vis des démocrates), mais sur ce point il a échoué. En bons alliés des démocrates, les Européens ont pris la partie de son adversaire Biden.

Une université proche des démocrates a aussi fait de la Covid19 une pandémie insurmontable bloquant la marche en avant de Trump ! Biden a pris part dans cette guerre sanitaire contre Trump. Les Européens aussi.

La Grande-Bretagne, principale victime de la nouvelle diplomatie américaine, a copié ses actions sur celle des démocrates en espérant qu’in fine, ils cesseraient de continuer leur offensive contre son empire pétrolier. Les démocrates n’ont montré aucune sympathie aux Britanniques et n’ont nullement remercié leur effort.

Les démocrates ont maintenu le cap en félicitant Biden pour sa victoire alors encore non officialisée, mais en l’absence d’un geste de sa part, mais aussi des signaux évoquant de son deal avec les mollahs, ils ont changé d’approche et ont apporté leur soutien à Trump. Les Chinois ont aussi aidé Trump en affirmant que Biden était leur homme et l’ont enfoncé en publiant une liste de ce qu’il devait faire pour mieux les servir !

Nous avions alors affirmé que l’on devait s’attendre à une mobilisation internationale des grandes puissances qui seront lésées par le deal entre Biden et les mollahs. C’est ce qui arrive depuis trois jours et provoque la panique au sein du régime à Téhéran.

Lundi (14.12.20), avant que les grands électeurs s’expriment et confirment l’élection de Biden, la bourse de Téhéran a chuté de 31 000 points. L’index des actions comparables a chuté de 4000 points ce qui est énorme. Ce tweet évoque une syncope financière !

PNG - 386.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

La bourse iranienne n’est pas vraiment une bourse, car une grande majorité des entreprises cotées n’existent pas ou sont en faillite. Le régime, qui est le principal propriétaire de toutes les grandes entreprises existantes ou disparues, mais cotées, émet des actions et les vend à ses bons serviteurs, en fait donc des actionnaires de ses avoirs pour les garder à ses côtés.

Quand ça va mal, ces actionnaires paniquent et mettent en vente leurs actions dans les limites permises par la loi (10 % par an) pour récolter de l’argent et acheter de l’or ou des dollars.

Le seul acheteur possible est le régime lui-même et achètent via ses organisations financières appelées dans ces cas « actionnaires légaux » aux gens appelés « actionnaires réels ». Mais le régime ne peut pas acheter toutes les actions mises en vente, car il ne veut pas offrir à ces serviteurs mécontents de quoi acheter des dollars, car il manque de dollars ! En refusant d’acheter, il provoque des Krachs. De fait, chaque Krach rappelle l’insolvabilité du régime dans l’absolu. La valeur de la chute est un indicateur de sa panique et celle de ses actionnaires réels.

Ce lundi à la veille du vote des grands électeurs, la panique avait une seule signification : les gens ne croyaient pas au succès de Biden et croyaient qu’il n’aurait pas le nombre suffisant pour s’approcher d’une victoire confirmée. In fine, en prenant en compte qu’il y a 7 États à majorité républicaine qui refusent de valider les votes, on pourrait dire que les actionnaires réels suivent avec intérêt les débats annexes sur les fraudes et ne voient pas Biden à la Maison-Blanche.

Lundi soir, cependant, tous les médias américains, presque à 100 % démocrates, ont négligé l’existence de ces 7 États et ont martelé la victoire de Biden. Mais il y a eu déception pour les mollahs et surtout pour leurs amis paniqués.

La Russie accusée depuis peu d’avoir aidé la fraude électorale des démocrates a aussi pénalisé Biden en le félicitant et en affirmant vouloir coopérer avec lui. Au-delà de l’inopportunité calculée de Poutine et le coup porté à Biden, les mollahs ont conclu que le stratège russe n’avait rien à faire d’eux et qu’ils ne pouvaient même pas imaginer de l’utiliser lors de leurs hypothétiques négociations avec Biden comme un atout pour mieux marchander avec lui.

Par ailleurs, la Grande-Bretagne a attaqué directement le régime et la possibilité pour Biden de passer un deal avec eux en affirmant qu’elle allait sous peu classer les gardiens de la révolution, qui assurent les services diplomatiques et bancaires comme des terroristes.

PNG - 791.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

La Grande-Bretagne a ainsi exposé implicitement le régime à 3 sanctions très pénalisantes  :
1) un embargo sur l’essence, car elle a le plus grand nombre de raffineries dans le monde et peut faire aussi du chantage sur d’autres fournisseurs des mollahs.
2) un blocus maritime, car elle a la main sur les principales assurances maritimes mondiales

Par ailleurs, les mollahs, les miliciens visés et tous les riches du régime ont paniqué à l’idée que leurs fortunes déposées dans des banques britanniques notamment dans les paradis fiscaux comme Saint Kitts & Nevis soient saisies par les Anglais ! Ils ne pouvaient imaginer un pire scénario que de perdre leur fortune et tout moyen de fuite.

On a été heureux de constater la pertinence de notre analyse avec l’émergence de cette coalition de facto dans le genre Rooswelt-Staline contre les nazis en passe de dominer les principales ressources économiques mondiales. Là, rappelons-le, il y a rejet de la dictature à venir des Gafa prenant en main l’info et les principales ressources économiques dans le monde entier.

Mardi (15.12.20), sous l’effet de ces mauvaises spéculations principalement made-in England, la panique des riches et les super riches du régime s’est amplifié. Les queues se sont formées pour vendre en dehors des limites légales du régime. Les dirigeants également impactés par les annonces notamment la seconde et l’inaccessibilité de leurs fortunes ont refusé d’acheter des actions et offrir à leurs serviteurs le moyen d’acheter ce qu’il leur reste. De fait, l’indice boursier a chuté de 55,000 points (+170 % par rapport à la veille) et le dollar raréfié sur le marché est aussi monté de 24 000 à 26 000 tomans.

PNG - 246.9 ko
PNG - 77.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Mardi après-midi, certains républicains ont reconnu la victoire de Biden, dont Ron Johnson de la commission de Home Land Security (sécurité intérieure américaine), mais il a aussitôt annoncé une enquête sur les irrégularités électorales !

PNG - 828.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Biden et les démocrates sont restés silencieux, comme au cours des deux dernières semaines, n’évoquant aucune contre-enquête de peur de valider de facto les enquêtes en cours qui pointent de nombreuses irrégularités et des fraudes à gogo !

Les Européens ont annulé définitivement une réunion commerciale majeure avec les mollahs, suspendue et reportée récemment, mais qui devait quand même avoir lieu ! Ils ont annoncé la nécessité des sanctions contre les mollahs !

PNG - 160.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Mercredi (16.12.20), Londres a répété ses intentions. Par ailleurs, sans le moindre regret, il a aussi reconnu avoir multiplié les opérations de propagande contre les États-Unis et aussi contre Allende (pourtant un franc-maçon) dans les années 60 en Amérique latine pour rappeler son hostilité à l’Amérique démocrate et sa détermination à contrarier ses initiatives, mais aussi des proches s’il le fallait.

PNG - 307.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Au même moment, Biden a montré qu’il n’avait rien à faire de la France et de l’Europe, car il considérait que l’Amérique ne devrait que discuter d’égal à égal avec la Chine et avait d’ailleurs choisi comme secrétaire au commerce un spécialiste de ce pays.

La France a aussi kraché. Le Figaro a déploré les choix de Biden et a pris la tangente avec les démocrates en découvrant deux semaines après avoir reçu Obama pour son dernier livre qu’il y avait tenu des propres très racistes sur Sarkozy et toujours bien méprisants sur les Français ! Mais le journal a aussi tiré sur Trump, laissant entrevoir une volonté de chantage pour obtenir le respect de Biden.

PNG - 300.6 ko


© IRAN-RESIST.ORG

La bourse de Téhéran a enregistré une nouvelle baisse de 30,000 points non en raison de cette brouille embryonnaire, mais du fait, que les mollahs ont finalement acheté un peu d’actions en fin de séance pour éviter la même contre-performance déprimante que la veille.

PNG - 209.7 ko
PNG - 210.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Par ailleurs, le taux des devises, contrôlé par le régime y compris chez les cambistes privés, a également été baissé pour sortir les paniqués de la bourse. Mais cela a eu pour effet le transfert de la panique sur le marché des devises et une hausse des taux par le régime pour limiter ses pertes.

Mercredi dans la soirée à Téhéran, mais la matinée à Washington, Mike Pompeo a sanctionné le secteur pétrochimique iranien rémunérateur pour les mollahs.

PNG - 313.4 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Par ailleurs, la commission de Home Land Security du Sénat américain a démarré son enquête recevant pendant plusieurs heures des témoins sur les irrégularités électorales. Ron Johnson a défait les arguments de son homologue démocrate Peters en rappelant que ce dernier avait sans cesse refusé une enquête sur Hunter Biden en les qualifiant d’allégations russes alors qu’il est à présent prouvé qu’il faisait l’objet d’une enquête fédérale.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG
Enfin le président de la Commission, Rand Paul, un républicain indépendant, mais farouchement anti-Bush, a conclu qu’il y avait certainement eu des fraudes et une élection volée !

PNG - 358.9 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Un rapport des renseignements à paraître vendredi devrait confirmer la fraude dénoncée par Trump. La Cour Suprême devrait en principe intervenir et reconnaître la fraude et si elle ne le ferait pas, Trump aura le droit de donner l’ordre exécutif (EO) d’application de la loi Insurrectuion Act l’autorisant à faire intervenir l’armée pour saisir les bulletins et les machines à voter pour vérifier les résultats électoraux.

Joe Biden, ainsi en danger ou menacé, les Européens ont tiré sur les mollahs en s’alliant à l’administration Trump pour condamner les violations des droits de l’homme en Iran par une résolution onusienne puis évoquer des sanctions européennes à leur encontre !

JPEG - 172.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Jeudi (17.12.20), malgré ces hostilités aux mollahs et la sombre perspective pour le candidat américain qui leur convient, il n’y a pas eu de Krach, car la bourse est fermée tous les jeudis à Téhéran.

Mais les actionnaires paniqués ont rué sur le dollar et son taux baissé encore par les mollahs a dépassé à nouveau 26 000 tomans, le marché des devises étant restreint, ils ont acheté massivement des Bitcoin (près d’un milliards de dollars), ce qui a explosé le taux de cette devise codée et a engendré une hausse de plus 21% de son taux en 24 heures, sans freiner l’appétit des paniqués du régime !

PNG - 432.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Ceci veut dire qu’ils ont largement la main à la poche pour transférer rapidement leurs avoirs vers des paradis artificels par peur que la mobilisation européenne autour de Trump ou contre Biden, bloque leur transfert avant d’entraîner la chute du régime en 2021 !

Le prochain krach et la prochaine flambée des achats en devises seront sans doute pour samedi, 1er jour ouvré en Iran, et lendemain du rapport des renseignements américains qui pourrait remettre en cause la victoire de Biden.

La partie n’est pas finie pour Trump, mais semble bien entamée pour les mollahs, du moins selon leurs proches qui les voient perdants, quelle que soit l’issue de l’élection présidentielle américaine. On peut donc s’attendre à de nouveaux krachs en cascade et des infidélités politiques graves au sein de leur régime au cours des prochaines semaines qui permettront au peuple de se soulever à nouveau.

JPEG - 144 ko


© IRAN-RESIST.ORG

| Mots Clefs | Institutions : Economie Iranienne (selon les mollahs) |

| Mots Clefs | Décideurs : Trump |

| Mots Clefs | Géopolitique : Grande-Bretagne |

| Mots Clefs | Géopolitique : Russie |

© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG