Iran Resist - Iran : Les mollahs en grand danger malgré le consensus européen anti-sanctions onusiennes !

Iran : Les mollahs en grand danger malgré le consensus européen anti-sanctions onusiennes !
27.08.2020

La présidence actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté la demande américaine de rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran. On parle encore d’un désaveu pour Trump, mais ce n’est pas pour autant une victoire pour les opposants à Trump, car les mollahs n’appliquent pas leurs engagements et ces pays sont désormais tenus à les forcer sous peine d’être eux-mêmes obligés de les sanctionner. Ce n’est en conséquence aussi pas une victoire pour les mollahs. Par ailleurs, leur situation économique et politique se dégrade de jour en jour, ils pourraient mordre la poussière avant même que la procédure onusienne actuelle aboutisse ou pas.

Le Conseil de Sécurité a refusé d’étudier la demande américaine du rétablissement de toutes les précédentes sanctions onusiennes contre les mollahs mais ces derniers ne sont pas en état de s’en réjouir.

Grèves | Les mollahs ont de nombreux problèmes graves. En particulier, ils sont actuellement paralysés par les grèves dans les secteurs indispensables pour leur survie comme la pétrochimie, les transports et les hôpitaux, car comme toujours ils ont augmenté sans cesse les prix puis dernièrement ils ont suspendu définitivement les salaires pour s’éviter la banqueroute tout en préservant leurs parts des revenus du pays. Les Bazaris et les Kurdes également sans cesse rackettés par les mollahs soutiennent ces grévistes clairement engagés à les renverser.

Chaque jour, des manifestations nous révèlent de nouveaux cas de salaires non payés et l’extension de cette lutte contre le régime. Depuis le début de la semaine, on a appris que c’était le cas à la municipalité de Lali dans le sud du pays, à l’usine des équipements ferroviaires de Varamine et dans plusieurs aciéries...

Ruptures | Les mollahs ne peuvent pas compter sur leurs miliciens policiers, car ils les ont perdus il y a deux ans après leur avoir volé leur épargne (via la fausse faillite de la société de crédit Kaspian). Ces derniers avaient alors manifesté contre le régime et en faveur du prince Reza Pahlavi (héritier de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne et le héros actuel de tous les Iraniens). Les Bazaris qu’ils n’ont cessé de dépouiller depuis leur accession au pouvoir soutiennent à présent les grévistes.

AIEA+Trump | Les mollahs sont aussi harcelés par les sabotages et les révélations des officiers rebelles de leur service de renseignements. Cette semaine, ces derniers ont révélé de nouvelles grèves, ont réduit la capacité de fuite des mollahs en explosant une partie de l’aéroport de Téhéran et ont enfin annoncé la chaleureuse rencontre du nouveau directeur de l’AIEA, l’argentin Grossi avec le MAE américain Pompeo, avant son arrivée lundi à Téhéran pour démontrer qu’il venait pour leur exiger de sa part l’inspection des sites soupçonnés d’abriter des stocks d’uranium enrichi.

Banqueroute | La panique interne s’est amplifiée à la bourse de Téhéran. Les collaborateurs nantis du régime se sont mis à vendre leurs actions, les mollahs ont contré la panique en refusant d’acheter les sanctions. La valeur de la bourse de Téhéran a chuté de 25% alors que le nouveau mode de calcul exclut même une chute de 1% de l’indice en négligeant la prise en compte des baisses dues aux actionnaires privés. Là, on avait une chute de 25% de la valeur de la bourse du fait des offres de ventes des actions des très hauts responsables du régime et le refus des banques du régime de les acheter aux prix attendus et proposés.

Les vendeurs haut placés ont quand même gagné 1500 milliards de tomans équivalents à 110 millions de dollars (selon le taux officiel réservés aux dirigeants) et du fait de ce chiffre bien peu important pour 25% de la valeur de leur bourse, ils ont aussi révélé que les caisses de la bourse de Téhéran étaient de facto presque vides !Les actionnaires affairistes ont affirmé qu’ils étaient ruinés !

Certains se sont rassemblés devant le siège de la bourse pour obtenir des compensations. Les faux opposants au service du régime les ont chargés pour leur égocentrisme afin qu’ils soient attaqués par les Iraniens normaux afin qu’ils ne puissent aussi rejoindre la contestation et apporter leur contribution à la lutte contre le régime.

Les vrais opposants ont recentré le débat sur la faillite du régime pour encourager d’autres collaborateurs du régime à rompre.

les 7 collines | Nobakht, l’adjoint de Rohani, a envoyé des députés à la rencontre des ouvriers des raffineries de sucre de Haft Tappeh (7 collines), qui sont en grève depuis 70 jours, et sont devenus un modèle pour les autres grévistes. Il s’agissait de les convaincre de reprendre le travail et lâcher les autres grévistes pour les démoraliser. Mais les grévistes ont tenu bon et ont remis en doute la bonne foi des intervenants en déclarant qu’ils avaient l’impression de parler à leurs patrons ! Les mollahs ont annoncé la fin de la grève, mais leur annonce a été démentie !

Nobakht a alors désavoué ses propres démarcheurs en affirmant qu’ils avaient eux tort d’y aller, car ils avaient encouragé l’effronterie évidente des ouvriers. Ses propos ont renforcé la colère et la détermination des ouvriers à lutter pour leur salaire, mais aussi contre le régime.

Salade de Fruits | Dimanche après-midi, dans ce contexte socialement et aussi internationalement négatif, Maduro, qui espère un deal avec Trump, a refusé de livrer de l’or aux mollahs en échange de leurs barils d’essence, car il leur avait envoyé une cargaison d’ananas et de mangues !

Sous l’impulsion des officiers rebelles sur le réseau Twitter l’annonce est devenue la preuve de la faillite financière et diplomatique des mollahs ainsi que leur incapacité à remonter la pente. L’annonce est devenue un appel aux plus riches à rompre avec le régime !

Sans scrupules | Dimanche soir, dans ce contexte très négatif pour le régime, il a reconnu avoir abattu par balles deux jeunes circulant sur de grosses motos dans la ville de Shahriar, qui avait été un des foyers de la contestation anti-régime en automne dernier. Les faux opposants sur le réseau Twitter ont alors vivement pris à partie des forces de l’ordre du régime.

Étant donné que seulement les miliciens sécuritaires ont le droit en Iran d’avoir des motos puissantes, nous avons conclu que les deux jeunes tués faisaient partie de la milice. Étaient-ils des rebelles anti-régime abattus par les mollahs ou des fidèles abattus par des officiers rebelles au régime ?

L’approche anti-policiers des faux opposants nous a persuadés qu’il s’agissait d’opposer les Iraniens aux forces de l’ordre à un moment critique pour le régime et faire croire qu’il disposait des moyens de se défendre. Il y avait tout de même deux morts, on pouvait supposer qu’il ne s’agissait pas de deux fidèles (car le régime ne peut sacrifier ce genre de précieux secours en ce moment), mais qu’il s’agissait de deux miliciens hostiles au régime ou sur le point de le quitter.

Turbulences | Lundi, le patron de AIEA est arrivé à Téhéran et n’a pu annoncer un quelconque résultat à l’issue de sa rencontre avec Salehi, le responsable du programme nucléaire des mollahs.

La panique a repris à la bourse Téhéran, mais cette fois on n’a pas eu de chiffre sur la baisse de l’indice boursier qui est aussi l’indice du désespoir des mollahs.

Les faux opposants ont annoncé un enterrement pour les deux miliciens abattus pour raviver leur rumeur de capacité répressive du régime et aussi pour voir qui iraient pleurer ces deux assassinés. Mais les opposants au régime ont neutralisé ce piège par l’absence de publicité à cet enterrement. Il a finalement eu lieu avec très peu de monde. Les faux opposants ont diffusé 2 courtes vidéos où l’on entendait des slogans contre les forces de l’ordre !

Mais encore une fois, l’opération a été neutralisée par son boycott médiatique par de vrais opposants issus des renseignements. Ces derniers ont même riposté en diffusant l’identité de l’assassin des deux jeunes. Mais bizarement cette information n’a évidemment pas été rediffusée par "ceux qui pleuraient les deux jeunes tués"....

Puis, les opposants issus des renseignements ont réussi une grosse diversion en soulignant le système de deux poids deux mesures des mollahs en faisant remarquer que le Guide twitter sur un iPhone, produit américain interdit en Iran !

Puis, ces vrais opposants au régime ont tenté de raviver les gens avec des images de la fuite des policiers fidèles au régime lors des manifestations de l’automne dernier et ont attisé le patriotisme des Iraniens en se focalisant sur l’anniversaire de naissance de Cyrus le grand (4 shahrivar – 24 août).

EU3| Les Européens, qui jouent enfin un rôle au Moyen-Orient grâce à l’accord nucléaire avec (mais aussi contre) les mollahs, ont été déçus par le refus de coopération des mollahs et aussi les actions ouvrières et populaires à leur encontre. Estimant que la chute des mollahs les priverait de leur rôle régional, ils ont à la fois fait un peu pression sur les mollahs en évoquant à demi-mot leur rôle dans les explosions de Beyrouth, mais sans les accuser pour les forcer à reculer. Ils ont aussi évoqué l’effacement des enregistrements des boites noires de l’avion ukrainien abattu par les mollahs pour empêcher la fuite de leurs proches sans les accuser de ce sabotage. Ils ont enfin prolongé la mission de Grossi de deux jours pour qu’il revienne avec un accord précis de coopération et d’inspection pour neutraliser la demande américaine de rétablissement de toutes les sanctions contre les mollahs.

Les mollahs n’ont pas saisi les perches tendues par les Européens. Le MAE russe est arrivé à Téhéran pour les persuader. Les mollahs ont profité de cette intervention pour affirmer qu’ils auraient prochainement toutes armes russes pour se défendre.

Le MAE russe a quitté l’Iran. Les Français ont légèrement froncé les yeux en évoquant le cas du faux otage Fariba Adelkhah.

Les mollahs ont mis en avant tous leurs faux opposants, dont Sotoudeh, Bakhtiari et Zam, pour les réhabiliter au passage. Une députée islamiste nommée Koulayi a été promue opposante au port obligatoire du voile. Un des chefs Pasdaran a aussi dénoncé les détournements de fonds des dirigeants sans évoquer les noms des bénéficiaires.

(aucun partisan pour soutenir le faux opposant Manouchehr Bakhtiari)

Les vrais opposants issus des renseignements ou individuels se sont moqués de ces gens, mais les Allemands ont pleuré pour ces faux jetons pour assurer les mollahs et les encourager à coopérer dans le domaine nucléaire ! Mais ils n’ont rien obtenu d’eux.

Le petit jeu | Les Anglais, inventeurs du clergé chiite organisé, du concept d’auto-mutiliation chiite ou du Hezbollah, ont agi par l’intermédiaire des Canadiens, les Anglais pour accuser les mollahs de tricherie dans l’enquête sur les boites noires du Boeing ukrainien. Les victimes nanties de ce Krach se sont réunies à l’ambassade ukrainienne pour faire pression sur les mollahs !

Les mollahs ont craint que l’on parle d’autres cas de leur terrorisme aérien notamment l’action militaire de leurs bombardiers cachés derrière un avion de ligne qui avait entrainé un tir américain sur l’avion, son crash et des centaines de morts. Ils ont aussi craint que l’on parle de leur riposte consistant à exploser un vol de Panam au-dessus de Lockerbie. Ils ont accepté de coopérer avec l’AIEA. Grossi a parlé d’une page nouvelle dans la coopération de l’AIEA avec les mollahs. L’Indonésie, très proche des Anglais, qui assume en ce moment la présidence tournante du Conseil de Sécurité a bloqué l’étude de la demande américaine de rétablissement de toutes les sanctions onusiennes. L’Indonésie semble avoir récompensé les mollahs, mais elle a en fait aidé ses maîtres anglais à se poser comme les maîtres des jeux diplomatiques !

Le grand jeu | Mais les officiers rebelles ont perturbé ces jeux diplomatiques et ses supposés vainqueurs anglais en révélant que les mollahs cherchaient surtout à gagner du temps et étaient prêts à décoller et à disparaître avec leur fortune bien mal acquise, car ils étaient devenus depuis les dernières révoltes anti-régime fin 2019 et début 2020, notamment les boycotts de l’anniversaire de révolution et des dernières élections, les champions d’achat de maisons et de villas très chic en Turquie !

Ils ont aussi fait état d’une situation explosive sociale en attirant l’attention sur une première attaque suivie de pillage d’un camion alimentaire du régime par des gens habituellement réduits à fouiller les poubelles pour survivre !

Les officiers opposants au régime ont aussi encouragé la rébellion en diffusant une vidéo de Rohani faire l’éloge de l’opulence et la popularité du régime et sur sa propre gestion. Ils ont aussi encouragé la rébellion en publiant un sondage faisant état d’une forte popularité de Reza Shah et Mohammad Reza Shah (le Shah) et en montrant que chacun pouvait lutter contre le régime en diffusant leurs portraits.

Puis, ils ont ajouté que certains pays comme l’Amérique et Israël aidaient les Iraniens, car tel est leur intérêt, mais les Iraniens sont à présent éveillés et peuvent vaincre les mollahs sans cet aide et aussi malgré l’opposition passive ou active d’autres pays, dont les européens.

Mardi matin, après l’annonce de la mort du mollah assassin Hosseinian par covoi-19, on assisté à une tempête de twitt de joie, mais les officiers rebelles ont dit que Hosseinian n’était sans doute pas mort de manière naturelle, mais qu’il avait été éliminé, car il savait tout sur les exécutions du début de la révolution et ne savait pas retenir sa langue quand il était interrogé sur ses méfaits révolutionnaires. Les officiers rebelles ont ainsi fait état d’une nouvelle guerre interne des principaux responsables contre leurs plus proches collaborateurs pour encourager ces derniers à rompre ou faire des révélations propices à révolter les Iraniens et déclencher le soulèvement ultime contre les mollahs !

Nous avons été un jour des assassins (nous savons comment faire).

Nous n’avons pas fait la révolution pour bâtir Iran, mais pour l’Islam.

37 jours | En conclusion, on a d’une part une coalition de certains Européens et leurs alliés pour préserver les mollahs, et grâce à leur faiblesse, rester influents au Moyen-Orient, mais de l’autre côté, on a un régime extrêmement faible, attaqué par ses esclaves et ses agents et des complices qui doutent de ses membres. De notre point de la vue, l’Europe ne peut empêcher sa chute. Sur ce site, nous estimons qu’il est très proche de sa fin. Certains opposants en Iran affirmant qu’il ne sera plus là dans environ 37 jours !

| Mots Clefs | Enjeux : Sanctions (du Conseil de Sécurité) |

| Mots Clefs | Institutions : Diplomatie (selon les mollahs) |

Facebook

Twitter