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Iran : No more bankable !
17.06.2020

Les mollahs refusent actuellement l’accès des inspecteurs de l’AIEA à deux sites nucléaires qu’ils devaient démanteler. Ils insinuent avoir repris des activités nucléaires interdites, brandissant la menace implicite de leur droit au nucléaire militaire, pour intimider leurs adversaires et les forcer à renoncer à l’adoption des nouvelles sanctions onusiennes souhaitées par Trump. Ce mardi a été une journée clef pour ce bras de fer, une journée noire pour les mollahs. Point sur la situation.



Ce mardi, les mollahs ont envoyé leur MAE, Zarif, à Moscou pour obtenir la promesse d’un veto russe à toute nouvelle demande américaine d’adoption de nouvelles sanctions à leur encontre au Conseil de Sécurité de l’ONU. Les mollahs espéraient une nouvelle guerre froide dans leurs intérêts...

Le ministre russe des AE, Lavrov, n’a pas évoqué ce veto ou un soutien financier au régime. Il a seulement dit qu’il ferait tout ce qui est possible dans le cadre du droit international pour que justice soit faite. Ce qui ne veut rien dire et pourrait même signifier que son pays ne ferait pas veto.

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Le ministre des AE du régime a caché la défaite de sa mission en prétendant qu’il l’avait réussie ! Il a aussi repris la provocation en accusant les Européens de manquer d’ambitions diplomatiques pour les dresser face à Trump.

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Un acteur inattendu est alors entré en scène : l’Allemagne qui est en conflit ouvert avec Trump. Mais l’Allemagne également en conflit avec les mollahs depuis quelques mois n’a pas pris de position en leur faveur pour s’assurer des milliards de dollars de revenues grâce à des exportations inutiles à l’Iran mais grassement payées par les mollahs !

Les services allemands de sécurité intérieure ont publié leur rapport annuel et ont désigné le régime au pouvoir en Iran et ses alliés, le Hezbollah et les Frères musulmans, comme étant les principales menaces pour la sécurité de l’Allemagne.

La veille, lors de son discours devant American Jewish Committee (AJC) Virtual Global Forum, le ministre allemand des AE avait aussi désigné les mollahs comme étant les principaux agents d’insécurité pour Israël et le Moyen-Orient... avant d’insister sur la nécessité d’une forte présence militaire américaine dans son pays.

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Les Allemands semblaient espérer un moyen ou un deal avec Trump pour ne pas payer les quelques milliards de dollars d’arriérés de financement de la présence militaire américaine de l’OTAN dans leur pays.

- L’Allemagne ayant été pendant 25 ans le plus important allié commercial et diplomatique européen des mollahs en échange d’achats massifs de ses produits technologiques, son choix de les abandonner définitivement en les accusant de terrorisme était la preuve qu’elle ne les considère plus comme des partenaires rentables ou bankables.

Après cette rupture pragmatique irréversible et ces prises de position identiques à celles exprimées par Trump depuis 4 ans, ce dernier a soudain précisé qu’il n’avait pas défini le budget pour la réduction des troupes américaines en Allemagne. Le commandant du Centcom ou des opérations militaires des États-Unis au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Asie du Sud a aussi désigné le régime comme la principale menace pour le Moyen-Orient !

On a eu l’impression que les deux parties souhaitaient de s’entendre ou qu’ils s’étaient entendus et formulaient ensemble une redéfinition de la mission de l’OTAN, réorientée contre les mollahs et d’autres formes d’islamisme, de quoi permettre au passage la pacification des relations avec la Russie dans l’intérêt de deux pays. De quoi permettre le rapprochement américano-russe souhaité par Trump.

La Russie a rapidement montré son intérêt pour ce projet germano-américain, car Lavrov a changé d’approche sur le nucléaire iranien en appelant son homologue européen pour l’assurer de son intention de coopérer pleinement avec l’EU (actuellement sous une forte influence économiques des Allemands anti-mollahs).

La Russie s’est ainsi débarrassée des mollahs et du devoir « moral » de les soutenir économiquement alors qu’ils sont ruinés et ont du mal à se relever en raison, de la grève générale des Iraniens, des manifestations populaires et des ruptures au sein de leur régime.

C’est évidemment une très grande victoire pour Trump. C’est aussi une bonne journée pour la Russie et l’Allemagne qui espère un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU pour son rôle positif dans la stabilisation du Moyen-Orient et la stabilisation de l’accès à ses immenses ressources énergétiques.

Mais ce mardi est une bien mauvaise journée pour les mollahs. Le choix de l’Allemagne a souligné leur faillite. Sous la pression de l’Allemagne, ils pourraient perdre le soutien intéressé de Macron, car ils ne peuvent pas rivaliser avec la puissance économique allemande pour le garder à leur côté. Cet échec sera la preuve définitive qu’ils n’ont nullement les moyens financiers d’assurer leur survie.

Ce mardi, les mollahs entendaient manipuler leurs adversaires et rassurer leurs proches par un voyage médiatique à Moscou. Pour survivre, ils avaient misé sur une reprise de la guerre froide entre les Russes et le reste du monde en négligeant le fait que la Russie n’en veut pas et espère au contraire un rapprochement avec Trump.

Les mollahs avaient tout simplement négligé l’Allemagne comme un joueur géopolitique en la supposant seulement préoccupée par ses finances. Ils ont donc été victimes de leurs mauvaises analyses et leur méconnaissance du monde.

Ce mardi, les mollahs n’ont pas seulement perdu leur bras de fer médiatique. Ils ont surtout révélé de sérieuses limites tactiques et économiques.

Au-delà de cette dernière défaite par la faute de la Russie et l’Allemagne, les mollahs ont, par leurs propres fautes, perdu le statut d’acteur majeur et bankable de leur destin. Ils auront du mal à trouver même du crédit auprès de leurs partenaires terroristes pour continuer le jeu.

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| Mots Clefs | Institutions : Provocations |
| Mots Clefs | Institutions : Diplomatie (selon les mollahs) |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : Alliance IRAN-RUSSIE |
| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : RUSSIE |

| Mots Clefs | Pays : Allemagne |
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