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Iran : Le choix incendiaire des mollahs
06.06.2020

Il y a de nombreux incendies dans les forêts de chênes en Iran actuellement. C’est une catastrophe écologique, car ces chênes sont multicentenaires ! Les Iraniens attribuent ces incendies et la disparition des trésors écologiques iraniens aux mollahs et aux chefs miliciens. Nos compatriotes pensent qu’il s’agit de punitions aux gens des régions qui ont déclaré la guerre au régime. Cette motivation est justifiée, mais il y en a une autre bien plus criminelle et épouvantable.



Les incendies se multiplient en Iran. Le plus important est celui des forêts de chênes dans les montagnes Zagros au sud et à l’ouest du pays. Or, ce n’est guère la saison pour ce genre de feu, car il pleut beaucoup en Iran en cette saison et personne ne va se ballader dans les 11 régions très montagneuses et isolées où se trouvent les 6 millions d’hectares de très grands et vieux chênes iraniens.

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© IRAN-RESIST.ORG

Le phénomène de feux de forêt en saison très humide n’est d’ailleurs pas nouveau. Depuis 10 ans, il y a chaque année, plus d’une centaine de ces inexpliquables feux qui perdurent généralement pendant plusieurs jours en raison d’un soudain manque de moyens et qui détruisent ainsi globalement près 700 à 900 hectares (selon les années). En raison d’une densité de 250 grands arbres parfois centenaires ou multicentenaires par hectare, ces feux détruisent annuellement en moyenne 200,000 grands chênes. Mais on voit très peu d’images de ces incendies et sur les rares images disponibles, on voit très peu d’arbres calcinés (ci-dessous en 2010).

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Cela nous a amenés à supposer que de nombreux arbres ont été coupés et exportés secrètement par les mollahs et ces feux ont été programmés pour cacher ces ventes qui sont illégales au point des lois iraniennes du fait que les forêts et les prairies iraniennes ont été classées irréversiblement comme patrimoines nationaux par le Shah (un des pionniers des lois écologiques dans le monde). Étant donné qu’un rapport officiel iranien de 2015 a établi le prix des chênes centenaires iraniens à 170,000 dollars chacun, on peut supposer que les mollahs ont pu ainsi gagner une moyenne de 34 milliards de dollars grâce à ce commerce qui n’est pas sous les sanctions américaines. Mais du fait de leur isolement, de la nécessité de vendre discrètement et aussi connaissant leur habitude commerciale, on peut supposer qu’ils ont pu vendre ces trésors de la nature à 10% de leur valeur.

Les feux suspects ont commencé en 2010 alors que le régime était sévèrement sanctionné et manquait de pétrodollars. Le régime n’ayant pas pu obtenir des investissements étrangers après son accord nucléaire de 2014, les feux se sont développés.

En 2017, les mollahs étaient alors sous de nouvelles sanctions, face à des ruptures massives au sein de leur régime et enfin face à une contestation politique dans les rues. Ils avaient besoin de fonds pour acheter le soutien de leurs proches. Ils ont abattu (et exporté) des milliers d’inestimables chênes de 500 à 1000 ans d’âge au prétexte infondé qu’il était contaminé.

L’an dernier, alors que le régime s’est retrouvé face à des sanctions plus lourdes, ainsi que des ruptures et manifestations plus fortes, il s’est donné le droit d’étendre ce commerce criminel en affirmant que 1,400,000 hectares de forêts de chênes ou 350 millions arbres, d’une valeur théorique de 60,000 milliards de dollars, étaient perdus en raison d’une forte sécheresse alors que le pays avait connu des pluies diluviennes. Au vu du volume proposé et les prix réellement pratiqués par le régime dans tous les domaines, il est probable qu’il s’agissait d’une offre vente pour trouver des alliés pour le pays. Fort heureusement, les acheteurs de bois précieux ne sont pas nombreux. Il n’y a eu aucune annonce sur ces arbres soi-disant perdus.

Les mollahs ont alors oublié nos chênes et ont misé sur une surmortalité par covid-19 dans l’espoir d’obtenir la levée des sanctions et quelques millions de dollars. Ils ont encore échoué et grâce à la modestie de leurs demandes, ils ont aussi révélé qu’ils manquaient gravement de fonds en dollars et tout ce qu’ils grappillaient n’était qu’une poignée de dollars au vu de leurs besoins et ne pouvait suffire à les sauver.

Après un passage à vide pour trouver des fonds, les mollahs semblent à nouveau avoir misé sur les ventes de chênes centenaires iraniens, car en deux semaines, il y a des centaines de feux dans les forêts de Zagros soit autant que l’année passée tout entière. Officiellement, l’Iran a perdu 3600 hectares de chêne en 14 jours. Les arbres qui s’y trouvaient valaient 153 milliards de dollars ! Le régime a sans doute vendu ces chênes multicentenaires pour 15 milliards de dollars voire moins avant d’annihiler toute vie, soit des centaines d’espèces de végétaux et d’animaux dans la zone qu’il a déboisée et sacrifiées pour continuer sa fuite en avant !

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© IRAN-RESIST.ORG

En parallèle, les mollahs allument ces jours-ci de très nombreux feux (lien Twitter) aussi dans les parcs urbains, les pâturages, leurs dépôts abandonnés, des raffineries en difficultés ou des bazars pour attribuer les incendies à leurs opposants, mais aussi pour insister sur leur capacité d’action sans scrupule afin de terroriser leurs opposants toujours plus nombreux. Dans le cas du Bazar de Tabriz et des pâturages de Mashad (où 60 moutons ont brulé vifs) ou des raffineries (privatisées de Téhéran), il s’agit aussi de punir les collaborateurs financiers qui leur tournent le dos.


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Enfin, selon les opposants iraniens, les mollahs ont aussi dépassé les frontières et ont participé à l’embrasement actuel aux États-Unis en y activant leurs agents pour faire brandir les portraits de Soleimani et Khamenei, ou le drapeau palestinien ou encore pour faire cirer Allah Akbar afin de donner une couleur islamiste aux manifestations actuelles qui au lieu de viser les gouverneurs et les maires démocrates de Minneapolis visent Trump. Mais cette tentative n’a pas provoqué l’effet demandé.


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Les opposants iraniens ont aussi révélé que 181 agents iraniens du régime avaient été arrêtés aux États-Unis au cours de ces derniers jours. Les opposants iraniens ont aussi fait remarquer que les Antifa toléraient bien cette intrusion islamiste (peut-être en échange d’un financement des mollahs). Nos compatriotes insistent sur les liens entre les mollahs et les Antifa en faisant remarquer que ces derniers ne cessent de déplorer les violences policières américaines contre des manifestants suite à la mort de George Flynn malgré qu’il n’y ait pas de mort lors de ces affrontements, mais qu’ils ne sont nullement mobilisés quand des milliers de manifestants iraniens étaient maltraités ou tués au cours des manifestations anti-régime de ces derniers mois.

Cependant, cette alliance contre nature du rouge Antifa et du noir chiite ne nous inquiète pas outrageusement, car il n’est pas nouveau et n’est d’aucun vrai secours aux mollahs contre les sanctions ou face au peuple, car sinon, ils n’auraient pas eu besoin d’enflammer l’Iran ou les rues des États-Unis.

En conclusion, depuis 14 jours, les mollahs et leurs complices Pasdaran, déstabilisés par les ruptures au sein de leur régime et la faiblesse de leurs alliés tant en Iran que hors Iran, brûlent chaque nuit quelque chose en Iran ou ailleurs, pour gagner une poignée de dollars - un peu de temps pour de nouvelles nuisances tactiques - ou pour déstabiliser des ennemis toujours plus nombreux.

Mais loin de déstabiliser ou démoraliser Trump ou les Iraniens, cette politique a renforcé leur haine des mollahs et de leurs complices les chefs Pasdaran qui agissent sans aucun scrupule. Nos compatriotes rêvent de leur rendre la pareille en incendiant leurs sites les plus sacrés. Une très grande mosquée pour chaque petit écureuil calciné !