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Iran : une journée anti-confinement & anti-régime !
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01.04.2020

Dans de nombreux pays européens, les dirigeants manipulent les informations relatives à la dangerosité du coronavirus pour imposer des changements politiques ou économiques au nom de la solidarité face à la crise mise en scène. En Iran, les mollahs insistent sur le nombre très élevé de morts pour cloitrer les Iraniens et les empêcher de renouer avec les manifestations anti-régime alors que la fin de l’hiver le permettrait à nouveau.

Les Européens semblent croire à la désinformation de leurs dirigeants, mais pas les Iraniens. Tous les témoignages font état de leur résistance et d’une reprise de la contestation anti-régime !



On est bien loin de la soumission au confinement telle qu’on y assiste en France sous la pression de la psychose entretenue par le gouvernement et des chaînes d’infos appartenant à ses partenaires économiques. On n’entend guère les patrons français remettre en cause le confinement actuel. Ils sont trop heureux de la mise à mort des petits commerces pour récupérer leurs marchés. On n’entend également pas les patrons des partis, ils s’accommodent bien de la situation, prenant de facto parti pour les patrons pour bénéficier de leur soutien indispensable lors des prochaines présidentielles en France.

Mais il n’en va pas de même en Iran, car les mollahs ont déjà anéanti le petit commerce depuis des années pour récupérer leurs secteurs et les confier à leurs familles et leurs collaborateurs. Le jour d’après – expression chère en France aux influenceurs de l’économie- a déjà eu lieu en Iran il y a 40 ans. Les Iraniens y sont confrontés depuis 40 ans en constatant sans cesse la même complicité entre leurs dirigeants et leurs collègues de l’opposition officielle. Les Iraniens ont en cela un avantage certain sur les Français, ils ne se posent pas la question d’un sursaut politique de dirigeants des partis iraniens, comme Khatami, Moussavi et Karroubi – silencieux comme en France-.

Les Iraniens ont en revanche eu la confirmation de la complicité active des faux dissidents du Mouvement Vert avec les dirigeants en raison de leur participation à la psychose coronavirale des mollahs par leurs dénonciations fallacieuses d’un risque de contamination pour les personnes dans les prisons du régime et leurs appels à rester chez soi  !

Les opposants de l’intérieur (principalement des miliciens déçus et trahis par le régime et activement engagés pour aider les jeunes à le renverser) ont alors rappelé des preuves d’archives à l’appui que ces faux dissidents étaient sans cesse mis en avant par des annonces d’arrestations et de grève de la faim alors qu’ils étaient censés être déjà en prison et en grève de la faim  !

Ces opposants de l’intérieur ont aussi accusé les mollahs de négligence sanitaire. Ils ont ainsi exploité les fausses menaces coronavirales des mollahs pour les faire accuser, sur le plan national et international, de non assistance à son peuple qui est en danger. Ils ont enfin appelé à une mobilisation à l’occasion de la fête du feu (mi-mars) pour transformer cette fête islamiquement interdite en une nuit de contestation anti-régime, rappelant qu’ils seraient au côté des jeunes à cette occasion.

C’est ainsi qu’il y a quinze jours, les Iraniens ont manifesté à nouveau contre le régime malgré ces appels implicites au confinement ainsi que les menaces de répression formulées par les mollahs. Ils n’ont pas eu peur de malmener les chefs Pasdaran pendant ces fêtes.

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Les faux dissidents du régime ont aidé les mollahs en se gardant de saluer ces actions et puis en critiquant les risques de contamination pour ces rassemblements irréfléchis afin d’empêcher la poursuite de ce nouveau mouvement anti-régime notamment des actions hostiles vers le 31 mars, la commémoration du faux référendum qui a établi leur régime, puis le 1er avril à l’occasion de la journée de fête champêtre persane de Sizdeh Beh dar.

Les mollahs ont aussi contré la reprise des hostilités des Iraniens en mis à zéro la vitesse d’internet pour limiter la diffusion de nouvelles images contestataires. Ils ont aussi offert un accès illimité à leurs faux dissidents pour promouvoir leur propagande coronavirale, se dire aussi en danger et détourner l’attention des médias étrangers des actions hostiles à venir.

Mais les médias français occupés par leur propre enfumage n’ont pas été attentifs aux faux dissidents des mollahs. Ces derniers ont alors introduit le virus dans leurs prisons pour provoquer des morts et donner de la crédibilité à leur terreur et à leurs faux dissidents. Ils ont alors lancé un appel au secours au motif de leur fausse crise sanitaire pour échapper aux sanctions et obtenir des dollars.

Les Européens, notamment les Français, n’ont pu les sauver du fait des méfaits de leur confinement. Les mollahs se sont retrouvés avec une panique au sein de leurs prisons.

Les mollahs ont craint qu’un soulèvement dans les prisons entraîne un mouvement de solidarité des familles des prisonniers et du peuple en général. Pour diluer ce danger et aussi les rassemblements champêtres et contestataires à venir, les mollahs ont -comme l’année dernière- misé sur une catastrophe naturelle en se gardant de prendre des mesures pour empêcher les crues saisonnières qui provoquent des inondations dévastatrices dans tout le pays.


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90 % des villes iraniennes ont été inondées, mais les mollahs n’ont pas pu obtenir la levée des sanctions et des dollars. Ils ont continué leur fuite en avant en annonçant plusieurs morts dans leurs prisons pour crédibiliser leur crise sanitaire anti-sanctions. Ils ont seulement obtenu une équipe médicale et des masques (offerts par la France). Ils ont rejeté ce protocole et ont vendu les masques français aux Turcs et aux Libanais ! Les opposants ont révélé l’info pour retourner la propagande coronavirale du régime contre ses dirigeants.

Et même certains faux comptes Twitter du régime ont adopté cette approche, rejetant ainsi le projet insensé des mollahs de sacrifice des prisonniers pour réussir à provoquer une vraie épidémie afin d’échapper aux sanctions !

Les mollahs ont cependant continué leur folle fuite en avant coronavirale mais n’ ont obtenu que des révoltes dans 3 de leurs prisons ! Le mouvement a commencé à Ahwaz où il fait souvent très chaud et les gens sont très pauvres. Puis, les Iraniens ont parlé d’un soulèvement à Hamedan (est du pays) et enfin à Mahabad (Kurdistan iranien). On a entendu des rafales de tirs en l’air. On a compris que les mollahs manquaient de bras armés et qu’ils craignaient de frapper ou tuer les prisonniers révoltés (parmi lesquels des jeunes prisonniers politiques) de peur d’entraîner un vaste nouveau mouvement populaire.


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Cette mollesse a eu un premier effet positif : les prisonniers kurdes de la prison de Mahabad ont pu prendre le dessus et s’échapper par la porte de leur prison.


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Ce mercredi 1er avril, de nombreux Iraniens ne pourront pas se réunir en ce 13e jour de l’année iranienne pour conjurer le mauvais sort, car ils sont sous l’eau ou en prison. On espère qu’ils manifesteront leur colère. Ceux qui peuvent célébrer cette fête doivent le faire pour rejeter le confinement informel souhaité par les mollahs et leurs faux dissidents. Ils doivent aussi défier le régime et donner une couleur politique à leur sortie en violant des lois du régime comme le port du voile pour les femmes et l’interdiction pour elles de danser avec leurs amis ou leurs proches en public. Aujourd’hui, les Iraniens vont vraisemblablement reprendre leur contestation le plus pacifiquement possible en bravant tout simplement les consignes de confinement décrétées par les mollahs.