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Semaine en images n°538 :
Un régime vaincu et apeuré

27.06.2018

.En 2016 , Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe Brzezinski, car elle avait produit des troubles géopolitiques graves sans lui offrir des alliés bénéfiques à ses intérêts pétroliers. Le changement de ligne a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate en place depuis 1973 par des révélations pénalisantes sur son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie.

.En 2017 , sous l’impulsion de ce changement diplomatique majeur américain, les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme sciemment déstabilisateur des mollahs dans le golfe Persique et le bassin méditerranéen. Le Hezbollah a aussi fait un pays vers l’Arabie Saoudite, privant les mollahs de leur ingérence décisive au Liban.

.Fuite en avant & conséquences | Les mollahs ont alors amplifié leur soutien aux Houthis. Ils ont aussi essayé de s’allier les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais ces partenaires commerciaux n’ont pu les sauver en raison de leur terrorisme. Les mollahs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les épargnes de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée.

En novembre dernier, ces miliciens se sont révoltés en se ralliant au peuple pour demander par leurs slogans la fin du régime et le rétablissement de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs, incapables de riposter, ont alors menacé la sécurité du détroit d’Ormuz. Les grandes puissances dont la Russie les ont punis en les privant de tout investissement étranger en renouvelant leur classement sur la liste noire des pays qui financent le terrorisme ! Ils ont intensifié ce terrorisme en Syrie pour diviser cette coalition. Ils ont excédé les Européens, mais aussi la Russie et la Syrie qui pouvaient en souffrir. Ces deux pays ont laissé les troupes de l’OTAN (États-Unis+France+Grande-Bretagne) bombarder le centre de commandement des actions terroristes des mollahs situé à Al Qisa près de Damas, les privant de tout moyen pour assurer leur survie par le chaos.

L’émergence de cette coalition mondiale large hostile a renforcé la contestation interne en faveur de la dynastie Pahlavi ! Les mollahs ont tenté une passation de pouvoir douce en rendant indirectement hommage à (Reza Shah), idole incontesté du peuple iranien avant de renoncer en raison du renforcement de la contestation. Ils ont alors encore tenté de provoquer une guerre entre Israël et la Syrie et ont prouvé leur insolvabilité.

Quand Trump a quitté l’accord de Vienne, les autres signataires, les 4+1, ont critiqué sa décision n’ont pas aidé les mollahs. Ils ont seulement mis des conditions à leur adhésion pour obtenir des compensations dans leurs relations avec les États-Unis.

Les collaborateurs du régime ont paniqué et se sont rués sur le dollar et l’or pour se remplir les poches et fuir. Les opposants du régime ont profité de ce désordre manifester à tout prétexte. Les mollahs ont misé sur la désinformation pour retarder leur chute.

Les mollahs ont aussi provoqué une émeute populaire d’une ville de garnison de Kazeroun avec l’espoir d’écraser les habitants pour rassurer les collaborateurs. Mais les miliciens présents sur place ne sont pas intervenus contre le peuple et Kazeroun est devenu la vitrine de l’incapacité des mollahs à assurer leur sécurité. Les Bazaris et les routiers iraniens ont cessé de travailler pour les paralyser et les faire chuter !


Les mollahs et leurs complices les chefs Pasdaran se sont ainsi retrouvés confrontés à une véritable guerre économique du peuple contre leur régime alors qu’ils étaient menacés par les sanctions de toute part !

La semaine dernière, les mollahs (dépassés par la contestation en Iran) ont évoqué la possibilité d’adhérer au FATF afin de calmer la guerre économique internationale contre leur régime, mais ils ont seulement réussi à paniquer leurs nombreux terroristes qui se trouvent à des postes clefs et pouvaient se retrouver en danger.


Les mollahs ont alors improvisé un rapprochement avec les Indiens pour faire pression sur les Russes et les Chinois pour les détourner de leur envie de deal avec Trump, mais ils n’ont pas pu entraîner les Indiens dans leur complot.


Trump a profité de la colère évidente des Russes pour conclure un deal avec eux sur la Syrie tout en faisant pression sur les Européens et les Chinois. La Russie a stoppé les projets de Lukoil en Iran en échange d’un retrait des troupes américaines d’Idlib. Les Chinois ont ouvert des négociations pour diminuer les indemnités qu’on leur réclamait. Les Européens se sont retrouvés seuls pour exiger des compensations à Trump, mais n’ont quand même pas choisi d’aller vers les mollahs, laissant supposer qu’ils allaient revoir leurs revendications et s’aligner sur Trump...


Les mollahs ont alors minimisé l’impact des sanctions et ont ainsi déçu leurs collaborateurs. Ils ont alors mis en avant leur soutien au Hamas et au Hezbollah à l’occasion de la célébration à venir de leur journée anti-israélienne, mais les deux organisations islamiques n’ont pas répondu à leurs avances.

Les mollahs ont fini la semaine en optant pour une provocation prudente : Salehi, leur chef de leur programme nucléaire, a reconnu que Velayati, le m-AE plénipotentiaire du régime avait dit juste récemment, en affirmant que les négociateurs du régime avaient manqué de préparations lors des négociations aboutissant à l’accord de Vienne. Il a aussi dit qu’il allait suivre ses recommandations et sortir le régime de ce mauvais cycle en réassemblant activement dans le cadre de l’accord leurs équipements nucléaires démantelés au moment de l’accord pour être prêts à rompre l’accord et à reprendre immédiatement l’enrichissement nucléaire à un niveau très important au même moment !

Les Européens ont esquivé cette provocation. L’administration Trump aussi. Trump lui-même a maintenu la pression sur les mollahs lors de sa rencontre la nord Coréen Kim Yong Chol en insistant sur l’efficacité de ses sanctions....



Cette semaine, le régime devait tenir bon face à cette menace pour ne pas décevoir encore ses derniers fidèles. Il avait aussi un emploi de temps très chargé et très difficile puisqu’il devait mettre en scène sa popularité à 6 reprises. Tout d’abord mardi, le régime devait rassembler le peuple et ses collaborateurs à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Khomeiny. Puis, mercredi, il devait organiser des manifestations à l’occasion de l’anniversaire de la première révolte de Khomeiny et commencer les 3 nuits de deuil pour Ali. Enfin vendredi, il devait mettre en scène sa popularité de son idéologie anti-israélienne par une grande manifestation ! Il avait trois occasions de mettre en scène son impopularité !

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Samedi 2 juin 2018 (12 Khordad 1397), les routiers iraniens étaient en grève pour le 12e jour consécutif ! Les éleveurs de volailles avaient aussi maintenu leur grève pour protester contre la décision des mollahs d’augmenter les prix de grains. Par ailleurs, des étudiants sunnites s’étaient mis en grève pour protester contre la discrimination du régime à leur égard.

Il n’y avait évidemment rien à ces sujets dans les médias du régime ! Par ailleurs, il n’y avait aussi aucun programme pour les rassemblements que le régime devait organiser. Ceci signifiait que le régime était convaincu que ces événements seraient boycottés par le peuple et plus grave encore par ses proches et ses collaborateurs !

Iran, l’organe du régime s’adressant aux Iraniens, évoquait les succès américains face aux 4+1 comme une journée noire pour l’économie du marché. Le journal s’efforçait de convaincre les collaborateurs du régime qu’ils pouvaient bénéficier du soutien des 4+1 en particulier par les Européens. Le journal espérait diminuer la panique et le degré du rejet du régime !

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Tehran Times, l’organe du régime s’adressant aux États étrangers, évoquait la lutte des Palestiniens et leur capacité à prendre Haiffa ! Le clergé flattait le Hamas et le Hezbollah pour insinuer avoir leur soutien !

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Abrar, organe des miliciens-politiciens-affairistes-opportunistes du régime, n’était pas paru. Les miliciens en quête de rupture avec le régime s’étaient gardés d’afficher leur opposition dans une semaine potentiellement difficile pour leurs dirigeants de peur qu’ils les punissent sévèrement en s’opposant à leurs journaux ou en saisissant leurs avoirs.

Enfin Javan, organe des cadres miliciens dissidents, signalait l’impuissance de la France à sauver l’accord de Vienne (à trouver un deal avec Washington) pour montrer que ce pays présenté par les mollahs comme un sauveur de leur régime n’avait pas le pouvoir ou même l’intention de les sauver.

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Hors Iran, dans le Spiegel, le patron de l’OTAN avait rejeté la possibilité de l’intervention de cette organisation si Israël était attaqué. Mais l’annonce était fausse  : l’OTAN est intervenue contre eux récemment de manière non officielle en Syrie et elle est aussi présente officiellement en dehors de l’Europe comme par exemple en Afghanistan. Les mollahs ont estimé que l’OTAN voulait les entraîner à attaquer Israël ou annoncer une telle attaque pour avoir une raison valable de les attaquer. Ils ont compris que l’on voulait les piéger. C’est pourquoi ils ont censuré l’annonce pour éviter toute polémique susceptible de les mettre en danger !

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En résumé, les mollahs étaient fragilisés par la contestation interne, par l’hostilité de leurs interlocuteurs étrangers et par leur propagande irréaliste ou leur silence. Leurs collaborateurs ont paniqué, ils ont délaissé la bourse et se sont mis à acheter des pièces d’or. La demande a été si forte que le gouvernement a augmenté le prix de sa pièce en or de 100,000 tomans (soit 6%). Le gouvernement a aussi profité sur l’absence des paniqués à la bourse et y a injecté beaucoup de fonds pour renforcer l’indice et nier la crise de panique de ses compagnons financiers.

Les mollahs ont aussi rassuré les leurs par des déclarations apaisantes de leurs milices universitaires en faveur des routiers en colère ou contre l’adhésion du régime au FATF. Mais ces déclarations n’ont pas rassuré les routiers en colère ou les gens menacés par l’adhésion au FATF, car il n’y avait aucune proposition ou présence des représentants des milices universitaires à leurs côtés ! La ruée vers l’or du régime a persisté !

Le clergé a alors rassuré les paniqués en affichant la volonté de baisser la production pétrolière pour faire pression sur ces clients occidentaux ou asiatiques ! Mais cela n’a rassuré personne, car ce sont ces clients qui ont d’ores et déjà diminué leurs achats iraniens ! Les paniqués ont compris que le clergé essayait de déguiser en victoire les sanctions et l’embargo qu’il subissait comme

In fine, le clergé a tenté de rassurer les paniqués du régime en organisant une conférence de presse par le milicien en charge des manifestations officielles pour annoncer des marches dans 900 villes iraniennes à la fin de la semaine à l’occasion de la journée anti-israélienne de Qods ! L’annonce était fausse, car l’Iran moins de 350 villes. Par ailleurs, les gens présents à la conférence faisaient la tête. Personne ne croyait ce qui était dit.

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La ruée vers l’or du régime a persisté ! Le régime a dû augmenter le prix de sa pièce d’or encore. L’augmentation a atteint 256,000 tomans soit 13% en une journée.

Les mollahs ont intensifié leur propagande en s’attribuant des partisans en annonçant un rassemblement de champions sportifs anti-sionistes, mais ce fut un échec !

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Les mollahs ont annoncé une cérémonie de remise de prix par le petit fils de Khomeiny aux acteurs proches d’eux, mais ce fut encore un échec !

Les cadres miliciens hostiles au régime ont alors critiqué le manque de sérieux des négociateurs du régime comme l’avait dit Salehi pour pousser les mollahs à aller vers la rupture de l’accord afin de les exposer ainsi à de nouvelles sanctions ! Salehi a dénoncé la déformation de ses propos et a dit que le régime n’avait pas manqué de rigueur aux négociations de Vienne. Les gens du régime ont compris que leurs dirigeants n’avaient pas le courage de moins coopérer avec les 4+1 même en restant dans les limites des activités tolérées par ces derniers.

Les mollahs ont alors changé de sujet en annonçant un Eftar de Rohani avec les mollahs sunnites iraniens pour prétendre avoir leur soutien. Les médias du régime ont rapporté que Rohani avait salué leur soutien qui permettait depuis 40 ans de tenir les États-Unis en échec !

Mais ces annonces n’ont pas rassuré leurs collaborateurs, car les sunnites n’ont jamais aimé les mollahs et que par ailleurs, il n’y avait aucune photo de ce dîner rassurant. Les collaborateurs du régime ont davantage paniqué en supposant que la situation s’était sans doute dégradée dans les régions à majorité sunnite comme le Kurdistan, le Khouzestan et le Sistan-&-Baloutchistan.

En résumé, à J-2 d’un rassemblement qui devait montrer la solidité du régime des mollahs, ces derniers avaient accumulé les revers et constaté des ruptures. Le rassemblement censé démontrer leur solidité allait vraisemblablement être la vitrine de leur fragilité. Les mollahs devaient rassurer les leurs dans les titres de leur presse et par des gestes forts au lieu des continuer leur propagande s’ils voulaient éviter cette nouvelle défaite !

Dimanche 3 juin 2018 (13 Khordad 1397), les routiers iraniens étaient en grève pour le 13e jour consécutif ! Les éleveurs de volailles avaient aussi maintenu leur grève pour protester contre la décision des mollahs d’augmenter les prix de grains. Par ailleurs, des étudiants sunnites s’étaient mis en grève pour protester contre la discrimination du régime à leur égard.

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Il n’y avait évidemment rien à ces sujets dans les médias du régime ! Par ailleurs, il n’y avait rien sur Khomeiny et ses exploits avant les deux journées qui lui devaient être consacrées. Ceci signifiait que le régime avait peur d’en parler et provoquer des contre-manifestations lors de ces journées !

Iran, l’organe du régime s’adressant aux Iraniens, était très loin de ces hypothèses, car il annonçait le soutien des sunnites (victimes du régime) ! Les mollahs continuaient à rassurer les leurs en niant les hostilités à leur encontre et en inventant un monde imaginaire et rassurant grâce des mensonges qui n’avaient convaincu personne ! Ils niaient leurs liens avec Khomeiny pour s’éviter des rassemblements hostiles qui pouvaient aggraver leur situation !

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Tehran Times, l’organe du régime s’adressant aux États étrangers, pleurait pour les révolutionnaires chiites de Bahrain (émules de Khomeiny) pour intimider leurs interlocuteurs étrangers et les faire reculer avant que leur manque d’amis en Iran ne montre leur isolement dans 24h ! Ils n’avaient aucun scrupule à avoir des discours contradictoires. Ils étaient désespérés à l’idée d’une forte contestation le jour du rassemblement en faveur de leur père spirituel, Khomeiny !

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Les miliciens-politiciens-affairistes-opportunistes du régime étaient en congé tactique.

Mais Javan, organe des cadres miliciens dissidents, était dans les kiosques et avait noté l’absence de prise de position des mollahs après la mort d’une secouriste palestinienne à Gaza, soulignant l’absence de vrais liens amicaux entre les mollahs et les Palestiniens. En fait, les mollahs n’avaient rien dit, car les Palestiniens leur reprochent de souffler sur les braises dans leur propre intérêt et non pour les aider. Les cadres miliciens dissidents avaient encore insisté sur l’incompétence avouée des négociateurs du régime à Vienne en demandant des mesures contre eux pour forcer les mollahs à entrer en conflit avec leurs plus fidèles serviteurs !

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Les mollahs n’ont pas répondu aux reproches formulés par leurs cadres miliciens dissidents. Ces derniers ont conclu que leurs dirigeants ne savaient pas comment réagir sans révéler l’absence de vrais liens avec le Hamas ou expliquer les propos de Salehi.

Ils ont aussi annoncé une série d’articles sur Khomeiny dont le nom et le souvenir semblaient gêner les mollahs ! Ils ont montré qu’ils n’avaient aucune intention de lui rendre hommage, mais de l’utiliser comme une arme anti-régime, car ils ont commencé leur série en rappelant qu’il avait ordonné de défroquer (lever le turban) des mollahs corrompus par le pouvoir pour souligner l’illégitimité du régime selon ses principes fondateurs !

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Les hostilités contre le régime et son incapacité à se défendre ou à trouver des amis pour se défendre ont intensifié le sentiment de panique chez les gens du régime. La demande de l’or a persisté et la crise a même gagné la bourse. L’indice boosté par l’injection de fonds habituel a chuté sous l’effet des offres de vente et n’a pas avoir la même progression que la veille.

Le gouvernement conscient que ses proches avaient peur de sa passivité a condamné par un tweet de son m-AE la mort de la secouriste palestinienne pour signifier qu’il avait des liens avec les Palestiniens. Le choix de cette réaction a prouvé qu’il était convaincu que la panique était provoquée par son incapacité à assurer sa sécurité grâce à son terrorisme pro-palestinien ou sa capacité à agiter la région et la déstabiliser !

Mais la panique a persisté. Par une déclaration à la presse, les chefs Pasdaran ont aussi assuré leur fidélité à Khomeiny et ses objectifs pour calmer la panique, mais sans atténuer la crise. Un député a alors annoncé la nécessité pour le régime de punir les Européens en saisissant leurs avoirs en Iran ! Mais en l’absence d’une loi le permettant, la panique a continué et le régime a seulement augmenté encore le prix de sa pièce d’or de 60,000 tomans et a dû faire de nouvelles injections à la bourse pour éviter de finir avec un indice en baisse par rapport à la veille sans encourager la panique grâce à disponibilité à dépenser.

Il a ainsi fini avec un indice boursier en petite forme et avec la crainte de ne pouvoir compter sur ses proches pour son grand rassemblement en mémoire de son fondateur.

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Les mollahs avaient eu une matinée houleuse, ils avaient promis de rester fidèles à Khomeiny, mais il n’y avait aucun rappel de ses propos et surtout aucun rassemblement des différents responsables du régime sur son tombeau comme au temps de la vigueur du régime (avant 2007 et avant que les sanctions fassent douter les collaborateurs du régime de sa capacité à survivre). Cela signifiait que les mollahs n’avaient pas pu convaincre leurs collaborateurs qu’ils allaient se battre pour les sauver !

Les miliciens dissidents hostiles au régime ont alors diffusé un enregistrement des déclarations de Salehi pour signaler qu’il avait bel et bien admis la faible qualité des négociateurs du régime à Vienne. Ils ont déploré l’absence de mesure punitive par les mollahs contre leur ministre des AE pour insinuer qu’ils n’avaient aucune envie de se battre. Puis ils ont diffusé des exemples des propos de Khomeiny hostiles à toute complaisance avec les ennemis pour les mettre dans l’embarras !

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Les mollahs n’ont pas répondu. Ils ont ainsi avoué qu’ils n’osaient pas défier les Européens en menaçant Israël de peur de se retrouver de facto face à de nouvelles sanctions. Conscients que leurs compagnons ne pouvaient continuer à les suivre pour le show de la solidité du régime ! Ils ont changé l’heure habituelle de rassemblement pour Khomeiny de midi à après le coucher du soleil en évoquant le ramadan pour éliminer le rassemblement populaire nécessaire toute la journée autour du mausolée et pour écouter le nombre des interventions à cette cérémonie devenue gênante. Étant certains qu’ils allaient perdre de nombreux collaborateurs, les mollahs ont aussi oublié d’annoncer les lieux de rassemblement pour pleurer l’agression puis la mort d’Ali, la figure centrale du chiisme !

Ils ont néanmoins tenté de rassurer les leurs en affirmant que Trump allait bientôt être neutralisé, car les démocrates allaient gagner les élections à venir dans les deux chambres américaines.

Les miliciens dissidents hostiles au régime ont continué à harceler les mollahs en rappelant le consensus international en faveur des sanctions aussi bien chez les républicains que les démocrates à propos des sanctions et en précisant que seulement Bernie Sanders y était opposé et il n’avait aucun poids et Trump allait sans doute bénéficier d’un soutien plus grand à ses sanctions !

Les mollahs n’ont pas répondu par peur de s’engager dans des polémiques sur leur absence de réaction dans une situation très critique ! Leur crainte a convaincu leurs collaborateurs de les laisser tomber et boycotter le rassemblement destiné à leur donner les moyens de rester au pouvoir pour disposer de tous les moyens et les utiliser seulement pour préparer leur fuite sans se soucier d’eux !

Lundi 4 juin 2018 (14 Khordad 1397), les mollahs devaient rassembler leurs collaborateurs pour Khomeiny et pour Ali, mais ils étaient certains de se retrouver seuls. Ils devaient trouver un moyen pour montrer qu’ils étaient prêts à se battre en prenant des risques.

Les routiers iraniens étaient aussi en grève pour le 14e jour consécutif et soulignaient la faiblesse du régime ! Les magasins du régime étaient vides par leur faute ! Leur performance en cette journée d’unité ratée pour les mollahs pouvait inspirer tous leurs opposants. C’est pourquoi les mollahs devaient donc agir vite en prenant des risques avant que leurs problèmes fusionnent et les déstabilisent davantage.

Mais ils sont restés silencieux et ont prouvé qu’ils n’avaient pas les moyens humains d’empêcher les routiers de continuer leur contestation. Aucun milicien pour les frapper et aucun partisan dévoué pour les remplacer.

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Au même moment, les Anglais ont annoncé que Netanyahou en visite chez eux leur avait communiqué des copies de documents qu’il a récemment montrés pour accuser les mollahs d’avoir menti à l’AIEA et avait préservé le volet militaire de son programme !

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Au même moment, Amano, le patron de l’AIEA, a fait référence à ses documents dans le discours d’ouverture du Conseil des gouverneurs de l’organisation qu’il dirige. Il a annoncé qu’il avait commencé à les étudier en ajoutant que l’enquête sur l’Iran ne serait jamais achevée. Il a ainsi ouvert le dossier des accusations d’activités nucléaires militaires du régime qui avait été clos après l’accord de Vienne ! Il a enfin demandé aux mollahs de se montrer pro-actives (c’est-à-dire de coopérer davantage et plus rapidement) !

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Les mollahs devaient protester, mais ils sont encore restés silencieux . Ils n’ont pas osé critiquer le retour des accusations qui avaient été abandonnées et signifiaient une communion internationale dévouée à les renverser. Ils ont remplacé l’action par l’annonce des slogans à inscrire sur les pancartes par leurs fans lors de la journée de Qods  : victoire du front de la résistance, défaite du complot américano-sioniste, décision de retour du peuple palestinien !

Au même moment, la France a retiré la firme PSA du pays des mollahs ! Le Drian qui s’exprimait au même moment n’a pas évoqué le sujet et a seulement insisté sur la nécessité pour les mollahs de respecter l’accord de Vienne. Il était évident que l’on voulait forcer les mollahs à sortir de l’accord pour les bombarder de sanctions ! Ils n’ont pas réagi et ont prouvé qu’ils n’avaient pas de moyens pour punir les Français comme ils l’avaient si souvent dit !

Au même moment, Netanyahou en visite en Allemagne a accusé les mollahs de vouloir provoquer des guerres de religion pour anéantir tous les ennemis ! Merkel dont le pays est le plus grand fournisseur des mollahs ne l’a pas contredit.

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Le monde entier était contre le régime. Les mollahs ont cessé de parler et ont seulement rappelé que la cérémonie pour Khomeiny commençait à 18h !

À 18h00, ils ont annoncé le rassemblement d’une foule immense pour écouter le Guide. Mais les photos étaient maquillées : il y avait trop de monde après les premiers rangs et pas les mêmes personnes sur les premiers rangs d’une photo à l’autre ! On a aussi remarqué que la photo de l’ensemble l’on ne voyait hauts parleurs et des plateformes visibles ailleurs ! On a compris que le régime était boycotté après les nombreux revers subis auxquels ses dirigeants n’avaient pas osé répondre !

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À 18h15, les médias du régime ont annoncé la fin du discours du Guide devant une foule immense (qui n’existait pas). Ils ont dit qu’il avait rejeté toute négociation sur les missiles et ordonné le redémarrage des travaux pour être le plus rapidement opérationnel pour arriver à 190,000 SWU (unité de production d’uranium enrichi). Le discours était une partie des conclusions de Velayati qui avaient été reprises par Salehi sans les parties qui pouvaient nuire aux mollahs !

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Cela ressemblait à une menace de l’abandon de l’accord de Vienne, car les mollahs n’ont pas cette capacité, mais cela n’était pas une menace pour l’accord de Vienne, car 190,000 SWU n’est pas une production exagérée et c’est même le contraire car ce volume correspond à la capacité pour produire du combustible nucléaire pour deux centrales atomiques, le nombre d’ont le régime devait en disposer d’ici 4 ou 5 ans ! Le régime faisait semblant de rugir pour regagner le soutien de ses compagnons de haut niveau et provoquer une mini crise pour « affirmer ses droits » et rassurer les siens sans entrer en conflit avec les grandes puissances et l’exposer à des sanctions fatales ! Les mollahs voulaient prétendre que leur force obligeait les grandes puissances à ne pas les sanctionner !

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C’est pourquoi il n’y a eu aucune réaction négative de leur part ! Ce silence n’a pas plu aux mollahs, car ils ne pouvaient pas réaffirmer leurs droits pour se donner une image forte. Ils ont tenté d’y parvenir en annonçant un rassemblement d’étudiants opposés à la signature de l’adhésion du régime au FATF pour faire réagir les grandes puissances notamment les Européens sur le point. Mais ces derniers n’ont rien dit.

Les mollahs ont oublié ces ratés qui soulignaient leur nullité en se focalisant tardivement sur la veillée des prières pour Ali qui devait avoir lieu au même moment et qu’ils avaient négligée en étant sûrs qu’elle ne mobiliserait pas ! Ils auraient dû s’abstenir, car il y avait effectivement très peu de gens pour penser à Ali, le grand héros de l’islam ! Leur focalisation tardive sur cet événement religieux a souligné l’impopularité de l’Islam en Iran et l’illégitimité de leur pouvoir pour une majorité écrasante (99%) des Iraniens !

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L’agence Fars a clos cette journée pleine d’échecs en rappelant des propos de Khomeiny sur la modernisation et la décentralisation entreprises par le Shah dans l’intérêt du pays pour réduire au néant la mobilisation en mémoire de la première révolte du fondateur du régime !

Mardi 5 juin 2018 (15 Khordad 1397), les routiers iraniens étaient toujours en grève pour le 15e jour consécutif et soulignaient la faiblesse du régime ! Par ailleurs et mieux encore, il n’y avait nulle part aucun signe d’un quelconque rassemblement en mémoire de la première révolte de Khomeiny. Aucun mollah n’a parlé en sa mémoire face à un tel désaveu. Il n’y avait aussi aucun programme pour rendre hommage à Ali !

Les mollahs devaient faire oublier cette actualité qui soulignait leur condamnation. Ils ont organisé une conférence de presse avec Salehi pour annoncer la reprise des activités ordonnées par le Guide « voire d’autres options » dans l’espoir de faire oublier leurs revers, rassurer leurs collaborateurs et enfin provoquer une crise nuisible pour les grandes puissances pour les obliger à cesser leurs sanctions !

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Mais les grandes puissances ont ignoré cette semi-provocation censée aider les mollahs ! Ces derniers ont alors fait courir par leurs faux opposants la rumeur qu’ils avaient démonté les caméras de l’usine de l’enrichissement de Natanz pour faire croire qu’ils y avaient déjà monté les usines pour de l’enrichissement à haute dose !

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Mais Washington a esquivé ce coup et frappé les mollahs en dénonçant leur refus d’appliquer les mesures préliminaires du FATF !

Netanyahou qui venait d’arriver à Paris s’est gardé de commenter la nouvelle. Il a plutôt mimé un sketch de désaccord avec Macron, car tous les deux ont affirmé des actions contre les mollahs sans que cela puisse profiter à ces derniers. Les médias français n’y ont rien compris !

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Les mollahs ont fui leur échec en en déplorant bruyamment l’invraisemblable projet de certains députés de partir aux frais du régime à Moscou pour assister aux matchs de la coupe du monde qui a lieu cette année en Russie !

Mercredi 6 juin 2018 (16 Khordad 1397), le régime et le peuple devaient pleurer pour la mort d’Ali et il n’y avait aucun programme, car les mollahs étaient certains que cet événement ne mobiliserait personne et soulignerait davantage leur isolement et leur impopularité !

Par ailleurs, la contestation se portait bien, car les routiers iraniens étaient toujours en grève pour le 16e jour consécutif et soulignaient la faiblesse du régime ! Les étudiants sunnites étaient aussi en grève comme les éleveurs de volailles ! Un mollah s’était aussi fait rosser par jeunes d’Ahwaz après avoir tenté de les critiquer comme le lui permet la constitution du régime !

Les mollahs ont prétendu qu’ils allaient bien en annonçant que la prochaine réunion des 4+1 aurait lieu dans 24 heures à Téhéran ! Mais au même moment, les Européens ont écarté toute possibilité de soutien aux mollahs par une prise de position contre Trump, car au lieu de résister ils ont presque reconnu la légitimité de ses sanctions en demandant dans une lettre une exemption pour certaines de leurs très grandes entreprises ! Les mollahs ont zappé ce détail qui ne leur convenait pas et ce rendez-vous qui ne pouvait déboucher sur aucun des investissements espérés et nécessaires à leur survie !

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Les Américains ont implicitement rejeté tout favoritisme en faisant pression sur la compagnie américaine Boeing pour mettre fin à sa coopération avec les mollahs !

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Les mollahs ont alors annoncé que la prière pour le deuil d’Ali avait eu lieu avec succès à la salle de prière du Guide ! Or, cela devait normalement avoir lieu le soir dans la salle et hors la salle, mais ce n’était pas le cas. Par ailleurs, les images étaient trafiquées et on n’y voyait aucun VIP. On pouvait supposer que l’événement avait été boycotté par les gens haut placé du régime.

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Dépités par le boycott interne d’Ali, les mollahs, les chefs Pasdaran et les Parlementaires ont nié leur échec en lançant un appel à la mobilisation pour la journée de Qods et en promettant la fin d’Israël.

Étant cependant presque certains que l’appel ne serait pas suivi, les mollahs ont décidé de riposter à Amano lors de l’intervention de leur représentant à l’AIEA en affirmant que cette organisation n’avait aucun droit d’exiger l’inspection de leurs bases militaires. On a compris qu’ils cherchaient une polémique et un conflit au sein de l’organisation pour avoir l’appui des pays membres qui souhaitent refuser ce même type d’inspections ! Les mollahs ont aussi cherché l’appui de l’opinion arabe en accusant l’AIEA de favoritisme, car elle ne s’occupait jamais d’Israël et ne lui imposait pas la réduction de ses dizaines de têtes nucléaires.

L’AIEA n’a pas répondu, car Israël ne fait pas partie de ses membres, car elle n’a pas signé le traité de la non-prolifération. Elle a aussi ignoré la déclaration du régime sur son rôle pour priver les mollahs de la crise qui pouvait leur être bénéfique et affaiblir le traité de la non-prolifération ! Aucun membre n’a également pris leur défense. Les mollahs ont abandonné leur projet de crise au sein du conseil des gouverneurs de l’AIEA, car ils n’y avaient aucun allié et tout effort de plus aurait démontré leur total isolement sur le plan international !

Les mollahs ont confirmé leur propre encerclement et impuissance en envoyant Salehi à la télévision du régime pour annoncer que les travaux ordonnés par le Guide n’étaient pas urgents dans l’espoir d’un bon geste des 4+1 lors de la rencontre prévue dans quelques heures à Téhéran !

Les miliciens dissidents actifs au sein de l’agence FARS ont alors rappelé que la modération n’était définitivement pas la solution, car précédemment sous des sanctions similaires, les mollahs avaient oublié l’intransigeance idéologique et diplomatique imposée par Khomeiny et avaient inventé la « souplesse héroïque » de Khamenei pour sortir négocier avec les 5+1 qui les sanctionnaient pour arriver à l’actuel accord qui ne leur avait jamais été bénéfique !

Jeudi 7 juin 2018 (17 Khordad 1397), le régime allait mal et la contestation se portait très bien, car les routiers iraniens étaient toujours en grève pour le 17e jour consécutif et avaient envahi les villes pour montrer leur détermination et aussi empêcher les mollahs de faire venir des réfugiés afghans dans les principales villes du pays pour la journée de Qods et pour dissimuler leur manque de partisans parmi leurs miliciens !

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On n’a pas vu de journaux dans les kiosques. Le régime avait imposé un pont pour s’éviter les persiflages des collaborateurs qui sont devenus hostiles !

Les miliciens journalistes dissidents ont néanmoins piqué au vif les mollahs par une analyse au vitriol en faisant valoir que les 4+1 en visite à Téhéran ne pouvaient en aucun être des partenaires pour le régime, car leurs grandes entreprises avaient des actionnaires américains, que certains comme les Français avaient des visées sur la Syrie et aucun n’autorisait les mollahs à quitter l’accord de Vienne, car tous voulaient avoir leur mot à dire sur l’Iran et l’accès à ses richesses !

Après une telle analyse, les mollahs ont fait l’impasse sur la communication sur la visite en cours et se sont focalisés sur la journée de Qods pour sauver la face et aussi pour faire pression sur les 4+1 dans l’espoir de les intimider. Mais ces derniers n’ont pas eu peur des mollahs qui n’ont aucun allié même terroriste !

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La Chine a même humilié les mollahs en acceptant au même moment de payer une très lourde pénalité aux Américains pour continuer à utiliser leurs composants électroniques pour les équipements produits par sa firme ZTE et aussi pour s’approcher de Trump alors que les Européens cherchaient à échapper à ses sanctions !

L’administration Trump renforcée par la soumission des Chinois a fait savoir qu’il n’y aurait aucune exemption pour les firmes européennes !

Les mollahs n’ont pas commenté ses mauvaises nouvelles qui signalaient leur isolement, leur impuissance et leur défaite dans peu de temps.

Trump a lui-même mis une plus grande pression aux mollahs lors d’une rencontre avec le PM japonais en insistant sur la reconnaissance mondiale de la pertinence de ses sanctions, car elles avaient permis de faire plier Kim Jung Un. Il a mis une pression supplémentaire aux mollahs en annonçant qu’ils allaient enfin rencontrer Kim le 12 juin à Singapour. Il s’est dit confiant sur les résultats du sommet (c’est-à-dire sur les informations qu’ils allaient lui donner sur les mollahs pour mieux les détruire).

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Puis, il a porté l’estocade contre le moral des mollahs en affirmant qu’ils avaient déjà pas mal changé d’attitude et avait peur de le provoquer avec leurs vedettes rapides dans les eaux du golfe Persique et qu’ils allaient sans doute sous peu capituler aussi et accepter de négocier sans lui poser des conditions !

Les mollahs n’ont pas réagi sur le plan international, car le raisonnement de leur adversaire était imparable. Ils ont zappé ses arguments mortels ! Après quelques heures, ils ont tardivement évoqué la lettre européenne de demande d’exemption qui était périmée en prétendant que les Européens avaient désormais la haine ! Les mollahs ont aussi rassuré les leurs en annonçant l’arrestation de plusieurs terroristes proches de Washington et avoir saisi de nombreux armes et équipements pour prétendre qu’ils avaient les moyens de se protéger ! Mais il était évident qu’ils mentaient, car il n’y avait eu aucune déclaration européenne en leur faveur et ils ne montraient aucune arme saisie.

Les mollahs ont continué leur fanfaronnade en parlant de nombreux invités étrangers pour la journée de Qods, mais l’absence de photos était la preuve qu’ils ne les avaient pas à leur côté. Cependant, ils ont aussi réduit la durée des festivités en la démarrant à 10h au lieu de 8h et en la terminant à 12h au lieu de pas d’heure pour limiter les dégâts et ont ainsi prouvé qu’ils n’y croyaient pas eux-mêmes. D’ailleurs, il n’y avait aucune décoration de rue pour annoncer la journée qui ne pouvait pas avoir lieu !

Les routiers, encouragés par le défaitisme des mollahs, ont fusé vers Téhéran pour bloquer la voie rapide Shahid Babayi qui relie la capitale à de nombreuses régions de l’est du pays pour empêcher les mollahs de faire venir des réfugiés afghans très présents dans ces zones.

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Vendredi 8 juin 2018 (18 Khordad 1397), le régime devait célébrer la journée anti-israélienne de Qods et rassembler largement à cette occasion pour rassurer les siens et calmer leur panique ! Il a annoncé une grande foule à 10h, mais on n’a vu aucune image et on comprit qu’il n’avait pas pu mobiliser ou déployer des figurants et aussi qu’il n’avait même pas des gens qualifiés pour l’aider à trafiquer ses images pour y inclure ses slogans annoncés quelques jours plus tôt !

Les opposants ont alors diffusé des vues de Téhéran pour montrer que les rues étaient vides !

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Les mollahs & associés ont alors continué à annoncer de belles foules et la présence massives de leurs VIP pour attirer leurs collaborateurs dans les rues, mais on n’a vu aucune image de ces présences annoncées ! Les premières images ont apparu à 14 heures. On avait des foules sur des vues surélevées, mais on n’avait pas la même densité sur les vues prises au niveau du sol. On ne voyait également pas les slogans annoncés plus tôt. Il s’agissait donc des images d’archives. On a constaté que les mollahs n’avaient effectivement bénéficié d’aucune mobilisation !

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Ils ont compensé ce désaveu en cherchant à provoquer une crise par l’affirmation qu’ils allaient construire autant de missiles qu’ils le voulaient ! Ils entendaient remplacer la menace que représentait Kim Jung Un. Mais les grandes puissances ont délibérément ignoré cette agressivité, car le régime a toujours déployé des missiles nord-coréens et ne peut être la menace qu’il voudrait être. Les grandes puissances ont ainsi privé les mollahs de la crise qui pouvait leur être utile et les ont laissés face à leur impuissance et à la nullité de leur propagande.

Les mollahs ont alors à nouveau tenté de provoquer une crise en affirmant en réponse à Trump qu’ils n’avaient pas changé et qu’ils n’allaient jamais plier face à lui. Rohani a aussi quitté Téhéran pour Pékin afin d’assister comme observateur la réunion des chefs des États membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai dans l’espoir de convaincre les gens du régime qu’il pouvait instrumentaliser cette organisation et faire dérailler le rouleau compresseur de la diplomatie américaine.

Cependant, il n’avait aucune chance de succès, car l’organisation n’avait rien programmé pour aider le régime ! Au mieux, Rohani espérait donner l’illusion d’un possible soutien pour rassurer les gens du régime et les empêcher de s’éloigner !

À son arrivée en Chine, Rohani a été accueilli avec le minimum de respect possible selon le protocole. Il a compris qu’il ne pouvait rien obtenir de Chinois et des Russes qui dirigent cette organisation. Mais il a gardé le sourire pour les médias du régime, pour donner l’illusion d’un soutien miraculeux et empêcher que le régime sombre dans le chaos le lendemain au moment de l’ouverture de ses banques, mais il n’a rien de provocateur ! On a compris qu’il avait peur d’une réaction hostile des Chinois !

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En résumé, la journée de Qods qui doit célébrer la mobilisation pour la destruction d’Israël et la gloire du régime a d’abord montré l’impopularité et le déclin du régime et ses projets en Iran, puis leur impopularité hors Iran. Cette journée nous a ravis, car elle a apporté la preuve de l’isolement du régime et aussi la preuve que ses dirigeants le savaient et n’avaient aucune solution pour sauver leur peau.

Résumé et conclusions. Cette semaine, les mollahs, alarmés par le deal entre Trump et Poutine, craignaient des deals entre Trump et les autres grandes puissances. Ils redoutaient aussi de ne pouvoir mobiliser à l’occasion des hommages à Khomeiny, à Ali et à son grand projet qu’est la destruction d’Israël. Conformément à leur mode opération, les mollahs devaient provoquer une crise et déstabiliser la région pour exiger la fin des hostilités contre un retour au normal.

Mais ils n’ont pas osé provoquer cette crise et avaient provoqué une crise de confiance au sein de leur régime qui avait engendré une grosse ruée vers leurs réserves d’or ! Ils ont tenté de l’étouffer en augmentant le prix de leur or sans pouvoir empêcher la panique. Leur couardise a aussi entraîné le boycott de leurs hommages à Khomeiny qui doit être la vitrine de l’unité entre les factions de leur régime. Ce boycott a confirmé que le régime n’avait aucune solidité ! Ils ont sans cesse nié leur défaite en continuant à promettre le soutien des Européens.

Ces mensonges ont souligné leur impuissance à pouvoir se maintenir en comptant seulement sur eux-mêmes et ont entraîné le boycott absolu de la journée de Qods qui doit être la vitrine de leur puissance et leur solidité. Cette journée comme les autres jours de la semaine a montré leur isolement, leur impopularité et leur impuissance tant en Iran que hors Iran. Ils ont fui dans la propagande outrancière pour faire oublier leur impuissance et l’ont ainsi confirmé, encourageant leurs compagnons à les fuir.

Cette semaine, la propagande des mollahs a travaillé contre ces derniers pendant que Trump finalisait ses efforts pour augmenter leur isolement ! Cette semaine, le régime avait raison d’avoir peur. Il a eu trop peur et a nourri la peur de ses compagnons.

En Iran, on dit que la peur est le frère de la mort ! Désormais, les mollahs ont peur et se voient morts. Désormais, ils sont hantés par la peur : celle des sanctions, de son isolement grandissant, de manquer de partisans, de chuter et finir lynchés ! Désormais, la peur sera un facteur aussi déterminant que les sanctions pour l’avenir des mollahs et de leur régime. Ils pourraient mourir de peur et entraîner l’explosion de leur régie avant que Trump leur impose ses sanctions grâce à sa belle stratégie !